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Pitgam

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Pitgam
Pitgam
La mairie de Pitgam lors du carnaval.
Blason de Pitgam
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté de communes des Hauts de Flandre
Maire
Mandat
Brigitte Decriem
2020-2026
Code postal 59284
Code commune 59463
Démographie
Gentilé Pitgamois, Pitgamoises
Population
municipale
976 hab. (2021 en évolution de +2,63 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 55′ 43″ nord, 2° 19′ 53″ est
Altitude Min. 1 m
Max. 43 m
Superficie 23,37 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Dunkerque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grande-Synthe
Législatives Quatorzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Pitgam
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Pitgam
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Pitgam
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Pitgam
Liens
Site web http://www.pitgam.fr/

Pitgam [piɡam] est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie

Pitgam dans son canton et son arrondissement.

Pitgam est une commune waeteringuée (Brouckes et plaines) de la limite (zone de contact) entre la Flandre intérieure et la Flandre maritime (Bas-pays). Les Flandres maritimes sont drainées par de nombreux watergangs d'assèchement qu'on traverse grâce à 28 ponts et ponceaux.

Siphon sous le Deulaert.

Le village de Pitgam est construit dans un paysage ouvert d'openfield (autrefois peut-être bocagé et antérieurement plus boisé, au moins à certaines époques), sur une zone de transition évoluant de la plaine (submergée lors des montées de la mer, dites dans cette région « transgressions maritimes dunkerquoises ») au nord, qui évolue vers une zone plus vallonnée au sud (6 côtes).

Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

  • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,6 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 786 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dunkerque », sur la commune de Dunkerque, mise en service en 1917[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 697,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Boulogne-sur-Mer », sur la commune de Boulogne-sur-Mer, dans le département du Pas-de-Calais, mise en service en 1947 et à 55 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,6 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[13].

Urbanisme

Typologie

Pitgam est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (98,7 %), zones urbanisées (1,3 %)[19].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

Histoire

Avant la Révolution française

Le nom de la commune aurait pour origine étymologique "PET" (puits) et GAM (hameau) ; évoquant une demeure ou hameau près d'un puits.

Cette zone a connu une occupation gallo-romaine à l'époque où elle était littorale (c'est-à-dire vraiment située en bordure de mer lors des transgressions maritimes Dunkerque I et II). Les fouilles faites en 1997 à l'occasion de la pose d'un gazoduc[21], sur le lieu-dit " Schulleveldt " (à 1 km environ à l'ouest de Pitgam et 12 km au sud de Dunkerque) ont révélé de nombreux fossés[22]. Les fouilles ont révélé des fossés construits en « aménagements successifs » faits « dans un laps de temps limité » semble-t-il pour répondre à des besoins de drainage, mais peut-être aussi d'adduction. De tels aménagements nécessitaient une main d'œuvre significative peut-être liée à une ou des sauneries installées là pour la production saisonnière de sel, attestée par des « fragments d'augets (moules à pains de sels) et pilettes de fours à sel ». Des enclos qui semblent être hérités des gaulois pourraient être pour certains au moins des bassins de concentration de la saumure, le large fossé circulaire découvert pouvant être une aire saunante (où se sel cristallisait par évaporation). Des emplacements de poteaux, fosses garnies de restes de foyers et d'aliments (porc, mouton, bœuf et, très majoritairement cheval, tous animaux susceptibles d'avoir été élevés sur place) et de nombreux restes de poteries montrent qu'on a habité et vécu sur place.
Une nécropole a été trouvée près du gazoduc, réunissant six tombes, outre quelques autres isolées, toutes datées de la seconde moitié du IIe siècle. On y a trouvé quelques fibules, perles et céramiques.

Selon les premiers indices, la population de cette époque semblait agro-pastorale et productrice de sel. La présence importante de chevaux pourrait être liée à un élevage spécifique, ou aux besoins de traction pour le transport du bois d'alimentation des fours et du sel (qu'on n'a pas retrouvé sur le chantier fouillé, mais qui pourrait avoir été plus éloigné de la mer ou des habitations (moins de risque d'incendie et de gêne liée à la fumée). Tout ceci étant à confirmer par des recherches complémentaires, d'autant qu'une partie du site pourrait avoir disparu sous l'effet de l'érosion. Les nombreuses céramiques inventoriées dans l'habitat comme celles des zones funéraire sont à plus de la moitié de type « tradition indigène », peut-être fabriquées à partir d'argile locale, et typique des Ménapiens jusqu'à 200 ap. J.-C. selon le GRAAL. On en a trouvé 6 000 tessons (plus de 100 kg au total), généralement non lissés mais décorés au peigne, et fait par la technique du colombin ou de la motte et rarement au tour de potier. La zone semble ensuite être restée inoccupé jusqu'au XVe siècle, époque à laquelle quelques fosses semblent avoir été creusées sur le site dont l'une au XVIIe siècle[23].

Pitgam est cité en 1072 dans "Annales Flandriae" de Jacques De Meyer. Une bulle du pape Pascal II, en 1113 porte aussi ce nom. En 1159, le pape Alexandre III donne les revenus ecclésiastiques de cette paroisse au chapitre de Thérouanne »[24].

Avant la Révolution française, la paroisse était incluse dans le diocèse de Thérouanne, puis à la disparition de celui-ci dans le diocèse de Saint-Omer[25].

Pitgam faisait partie des biens des châtelains de Saint-Omer : en 1184, dans un acte pris à Falkenbergam (sans doute Fauquembergues), dans la maison du châtelain, Guillaume, châtelain de Saint-Omer, confirme le don d'une partie de la dîme de Pitgam, dite Pithecam, à l'abbaye de Watten par son vassal le chevalier Godefroid d'Odungthun (Audincthun)[26]. En 1185, une autre partie de la dîme du village, tenue en fief par Guillaume Franchois, de Guillaume, seigneur de Fauquembergues, est donnée à la même abbaye[27]. Guillaume va confirmer ces dons en 1188 et par ces deux actes, il renonce lui-même à tout droit sur ces dîmes[28]; en 1190, il le réaffirme en déclarant affranchir de toute charge les biens que la même abbaye possède à Pithgam[29].

En 1194, Ide, châtelaine de Saint-Omer, avec l'assentiment de ses fils Guillaume, Jacques et Guillaume le Jeune, assigne à Jean d'Ypres, son clerc, une redevance issue de ses biens de Pittekam[30].

En 1244, Guillaume de Saint-Omer, seigneur de Pitham (Pitgam) et de Bertrin (Bertry?), déclare que son frère Guillaume, châtelain de Saint-Omer a donné à l'abbaye de Clairmarais une rente annuelle de vingt livres[31].

Le , Philippe, roi de France, (Philippe IV le Bel) ordonne au bailli d'Amiens et au prévôt de Beauquesne de forcer la châtelaine de Saint-Omer et ses vassaux de Pitgam de payer la taille qui leur avait été imposée pour les sommes levées sur la Flandre (la Flandre vaincue lors de la bataille de Mons-en-Pévèle devait verser à la France une amende). Le comte de Flandre, (Robert III de Flandre), ne peut les obliger à payer parce qu'ils en avaient appelé au roi de la sentence rendue contre eux au tribunal du comte[32].

Avant la Révolution française, Pitgam relevait de la châtellenie de Bergues. Le châtelain devait cependant partager le pouvoir avec la Cour féodale ou Peron de Bergues, propriété des souverains (comtes de Flandre puis rois de France) qui détenait une partie des droits sur Pitgam. La seigneurie de Pitgam relevait de la Cour féodale. Elle appartenait au XVIIIe siècle au comte d'Eterno[33].

En , la terre de Pitgam est érigée en comté sous la dénomination de comté d'Eterno en faveur de Lambert d'Eterno. La terre de Pitgam possède toutes les justices (justice seigneuriale); 52 fiefs en relèvent; elle donne à son seigneur le rang de deuxième vassal de la châtellenie de Bergues et la seconde place dans les assemblées des États. Elle a un magistrat qui se compose de sept échevins qui exercent la justice avec un bailli et un greffier. Lambert d'Eterno est seigneur d'Eterno, Pitgam, Ames, Herbellene, Delattre, le Perroy et Refranche, chevalier de Saint-Louis, lieutenant-colonel d'infanterie. La famille d'Eterno est une des plus anciennes familles de Franche-Comté. le père de Lambert, Alexandre d'Eterno, capitaine au régiment de Bourgogne, a participé aux deux sièges de Salins, (siège de Salins 1674), y est fait prisonnier dans le fort de la Ratte, après avoir soutenu l'effort des armées ennemies et y a perdu son germain tué auprès de lui. Lambert sert depuis 1691, alors âgé de 16 ans, a participé à la bataille de la Marsaille, etc.[34].

Entre 1658 et 1662, période pendant laquelle les Anglais possèdent Dunkerque (voir Histoire de Dunkerque), Pitgam est ravagé par une expédition anglaise qui brûle et pille le village[35].

Époque contemporaine

Au moment de la Révolution française, le curé de Pitgam refuse de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé. Il est remplacé en 1791 par Denis Joseph Harache, ancien vicaire à Bourbourg et membre de la « Société des amis de la Constitution de Bourbourg » fondée en octobre 1789[36].

À la veille du XXe siècle, un marché se tenait à Pitgam le dimanche matin[37].

Pendant la Première Guerre mondiale, Pitgam dépendait en 1917-1918 du commandement d'étapes ayant son siège à Looberghe, élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front, comme Drincham, Eringhem, Cappelle-Brouck, Saint-Pierre-Brouck, Brouckerque. Des troupes (jusqu'à plus de 2 500 hommes, presque le double de la population du village) ont donc séjourné sur Pitgam, dont parfois un ou deux groupes d'une dizaine d'agriculteurs[38]. Dans ce cadre, en , un détachement de 10 prisonniers de guerre, encadrés par un caporal et deux puis trois hommes de troupe, stationne sur Pitgam[39]. En , le village accueille une batterie anti-aérienne anglaise ainsi qu'un poste de guet[40].

Le 29 mai 1916, est signalée sur le territoire de Pitgam, la présence d'un obus qui pourrait ne pas être éclaté. Des instructions sont attendues pour le détruire[41].

Pitgam dépendit également pendant un temps du commandement d'étapes ayant son siège à Spycker ou encore de celui installé en 1917-1918 à Bergues[38].

Une voie ferrée qui exista de 1914 aux années 1950 reliait Bergues à Bollezeele via Steene, Pitgam, Drincham.

Politique et administration

Maire en 1802-1803 : Laurent Palmaert[42].

En 1854, le maire est Mr Dewaele[43].

De 1887 à 1896, le maire est Léon Stevenoot[37].

Maire de 1896 à 1914 : C. Caloone[44].

Maire de 1922 à 1935 : Rémy Lefever[45].

Maire en 1935 à 1936 : A. Ryckelynck[46].

Maire de 1936 à 1939 : Rémy Lefever[47].

Maire en 1952 : A. Verreman[48].

Maire de 1953 à 1977 : R. Lefever[49].

Maire de 1977 à 1978 au moins : Roger Caudron (ou Codron)[50].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  juin 1995 Lucien Courtois    
mars 2008 Alain Codron    
En cours Brigitte Decriem
Réélue pour le mandat 2020-2026[51]
   
Les données manquantes sont à compléter.

Économie

Une station de compression de gaz naturel, exploitée par GRTgaz, est installée sur le territoire de la commune.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].

En 2021, la commune comptait 976 habitants[Note 8], en évolution de +2,63 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6001 6161 6251 7241 7161 7261 7001 6951 652
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5461 6281 5681 5481 5751 5651 5551 5491 565
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5481 5311 3571 1841 2021 2081 1351 1441 142
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 025978903948921933918917953
2018 2021 - - - - - - -
973976-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 483 hommes pour 490 femmes, soit un taux de 50,36 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[56]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,6 
3,7 
75-89 ans
7,1 
13,5 
60-74 ans
12,9 
25,9 
45-59 ans
22,9 
21,1 
30-44 ans
18,4 
18,2 
15-29 ans
17,3 
17,6 
0-14 ans
20,8 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[57]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Culture locale et patrimoine

Deux chemins de randonnée pédestre permettent de découvrir le village et son environnement :

  • Le « Circuit du moulin den leeuw et du pain » de 16 km[58].
  • Le « Circuit colme et watergangs » de 7,5 km[59].
Moulin Den Leeuw
Moulin Den Leeuw

Lieux et monuments

Depuis 2012, Pitgam fait partie du réseau Village Patrimoine, coordonné par les Pays de Flandre.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Les armes de Pitgam se blasonnent ainsi : « D'azur à une fasce d'argent ».

Pour approfondir

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Bibliographie

Articles connexes

Notes et références

Notes

  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
  7. « Station Météo-France Dunkerque - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Pitgam et Dunkerque », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France Dunkerque - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Pitgam et Boulogne-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station météorologique de Boulogne-sur-Mer - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  12. « Station météorologique de Boulogne-sur-Mer - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  13. « Station météorologique de Boulogne-sur-Mer - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dunkerque », sur insee.fr (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  21. Gazoduc reliant Loon-Plage à Cuvilly
  22. Site du GRAAL ; Page sur le site N° 59 463 005 AH
  23. Source - GRAAL, 1997
  24. Jules Pillyser, curé, notes manuscrites sur l'église de Pitgam ca 1899. Archives Historiques du Diocèse de Lille."
  25. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 66, lire en ligne.
  26. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome II Année 1184
  27. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904, Tome II, Année 1185.
  28. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904, Tome II, Année 1188.
  29. A. Wauters, op. cit., Tome II Année 1190
  30. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904, Tome VII, 1ère partie, Année 1194.
  31. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904, Tome VII, 2ème partie, Année 1244.
  32. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VIII, Année 1309.
  33. Louis de Baecker, Recherches historiques sur la ville de Bergues (lire en ligne), p. 128 à 131.
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