Saint-Martin-d'Uriage

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Saint-Martin-d'Uriage
Saint-Martin-d'Uriage
Blason de Saint-Martin-d'Uriage
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes Le Grésivaudan
Maire
Mandat
Gérald Giraud
2020-2026
Code postal 38410
Code commune 38422
Démographie
Gentilé Saint-Martinois
Population
municipale
5 483 hab. (2021 en augmentation de 1,39 % par rapport à 2015)
Densité 185 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 09′ 08″ nord, 5° 50′ 21″ est
Altitude Min. 320 m
Max. 2 200 m
Superficie 29,69 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Vizille
(ville-centre)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de l'Oisans-Romanche
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Martin-d'Uriage
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Saint-Martin-d'Uriage
Liens
Site web https://mairie.saintmartinduriage.fr/

Saint-Martin-d'Uriage est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Saint-Martinois (Saint-Martinoises).

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Les gorges du Sonnant au XIXe siècle illustrées par Victor Cassien (1808 - 1893).

La commune est située au sud-est de l'agglomération grenobloise et elle est rattachée à la communauté de communes Le Grésivaudan, au pied de la chaîne de Belledonne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Saint-Martin-d'Uriage
Gières
Venon
Murianette
Domène
(quadripoint)
Revel
Herbeys Saint-Martin-d'Uriage
Vaulnaveys-le-Haut Chamrousse

Géologie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 254 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chamrousse », sur la commune de Chamrousse à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 5,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 219,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records CHAMROUSSE (38) - alt : 1730m, lat : 45°07'40"N, lon : 5°52'41"E
Records établis sur la période du 01-09-2002 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −4,6 −5,3 −2,9 0,9 3,9 8,2 10,1 10,1 6,9 4,1 −0,2 −3,3 2,3
Température moyenne (°C) −1,3 −1,7 0,6 4,3 7,4 11,9 14 13,8 10,2 7,4 3 0,1 5,8
Température maximale moyenne (°C) 2 1,9 4 7,8 10,9 15,5 18 17,4 13,5 10,7 6,1 3,4 9,3
Record de froid (°C)
date du record
−18,5
27.01.05
−23,3
05.02.12
−17,9
01.03.05
−12
07.04.08
−7,7
06.05.19
−3,4
02.06.06
0,8
10.07.07
0,6
10.08.07
−3,9
27.09.20
−9,4
29.10.12
−15,7
27.11.10
−17,7
20.12.09
−23,3
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
16,8
13.01.07
16,7
04.02.04
16,4
17.03.04
18,5
28.04.12
24,6
22.05.22
27,7
26.06.19
28,6
18.07.23
28,7
24.08.23
23,9
04.09.23
21,8
07.10.09
19,2
10.11.15
15,2
02.12.15
28,7
2023
Précipitations (mm) 89,4 74,6 95,7 93,7 144,7 99,5 97,5 119,3 87,7 104,6 106,4 106,2 1 219,3
Source : « Fiche 38567002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Hydrographie[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Villages et hameaux[modifier | modifier le code]

Saint-Martin d'Uriage possède un vaste territoire communal qui comprend les entités suivantes :

Vue aérienne du complexe thermal et du casino d'Uriage-les-Bains.
  • Saint-Martin, le centre bourg principal, qui a donné son nom à la commune
  • Saint-Nizier
  • Le Pinet d'Uriage
  • Villeneuve d'Uriage
  • Uriage-les-Bains, établi en fond de vallée du Sonnant[7], le long de la D 524, station thermale dont les eaux étaient déjà appréciées à l'époque romaine et qui a pris son essor au XIXe siècle.

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

  • le Sonnant d'Uriage
  • le Bouloud
  • les Rossins (de Corps et de Saint Nizier)
  • Corps d'Uriage
  • le Penet
  • la Ronzière
  • le Belin
  • les Ferrats
  • la Grivolée
  • les Cortières
  • les Eaux
  • la Croix de Pinet
  • les Izards
  • le Rocharey
  • le Replat (de Pinet et de Bouloud)
  • les Rapeaux
  • les Oddoz
  • le Bit
  • la Planchette
  • les Planches
  • la Relatière
  • le Replaton
  • les Bonnets
  • les Angères
  • la Richardière
  • Villeneuve
  • le Chenevas


Les hameaux depuis le belvédère sous le marais de Seiglières (table d'orientation).
Panorama Vercors-Chartreuse depuis la table d'orientation des Seiglières, avec les noms et altitudes de sommets visibles.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-d'Uriage est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vizille, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[11] et 20 211 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,8 %), prairies (16,8 %), zones urbanisées (10,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Martin-d'Uriage est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique, mais en limite de la zone no 3[17].

Terminologie des zones sismiques[18]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Les premières traces d'occupation humaine remontent aux Allobroges. Le territoire est romanisé après les victoires romaines de On y implante entre les Ier et IVe siècles l’établissement thermal sans doute le plus important de Gaule : Urentes Aquae[19],[20].

Au XIe siècle, un certain Alemanus, probablement chevalier-guerrier-mercenaire, reçoit le terroir d’Uriage de l’évêque Isarn en récompense de sa participation à la défense du diocèse, repris aux Sarrasins. Alemanus est le premier seigneur d’Uriage connu, et à l’origine de la puissante famille féodale Alleman, fidèle des Dauphins, qui essaime dans tout le Dauphiné. Il fait tout d'abord ériger une tour de bois, qui deviendra rapidement château fort[20].

La seigneurie d'Uriage, vassale du Dauphin, est érigée en baronnie en 1496. Cette faveur est accordée par Charles VIII à Soffrey Alleman[21], cousin et frère d'armes du chevalier Bayard, certainement en reconnaissance des très nombreux services rendus par la famille Alleman au pouvoir royal[20].

Saint-Martin-d'Uriage, comme les communes voisines, fut secouée par les guerres de religion entre catholiques et protestants qui ensanglantèrent la France au cours du XVIe siècle (voir la bataille de Jarrie, appelée aussi bataille d'Uriage)[réf. souhaitée].

Lors de la Révolution française, Nicolas-François de Langon, seigneur d'Uriage, participe en tant que député à l'assemblée de Vizille puis aux états généraux de 1789[20].

À partir de 1821, Madeleine-Françoise de Langon, marquise de Gauteron (ou Gautheron), propriétaire du château d’Uriage, fait édifier sur son domaine un premier établissement thermal à la condition que le lieu soit réservé aux soins des indigents. À sa demande, la route d’Uriage à Gières par la gorge du Sonnant est rendue carrossable. Son neveu et héritier, Louis de Saint-Ferriol (1814-1877) œuvre pour le développement de la commune[20].

Durant la Première Guerre mondiale, Uriage accueille un hôpital militaire. Il est inauguré le . Fonctionnant dans un premier temps comme une annexe de l’hôpital militaire de Grenoble, il devient l’Hôpital complémentaire no 42 le [réf. souhaitée].

Durant la Seconde Guerre mondiale, le château d'Uriage a été choisi par le régime de Vichy pour abriter l'École des cadres d'Uriage, remplacée en 1943 par l'École des cadres de la Milice[réf. souhaitée].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
juin 1995 mars 2008 Jeannine Creissels DVG  
mars 2008 mars 2014 Bruno Murienne    
mars 2014 En cours Gérald Giraud SE-ÉCO Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 5 483 habitants[Note 3], en augmentation de 1,39 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 9161 8931 8962 1712 4542 3802 5912 6002 400
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4352 2342 2522 2532 1392 1652 2112 0231 917
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7841 6611 6301 4071 3741 3141 2531 2931 659
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 3541 5111 8152 5273 6784 7945 1055 1475 424
2014 2019 2021 - - - - - -
5 3985 5125 483------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Festivités[modifier | modifier le code]

Depuis 2002 a lieu à la fin de l'été le festival gratuit Uriage en Voix[26].

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble

Sports[modifier | modifier le code]

  • La station de ski à Chamrousse est très proche.
  • Randonnées.

Médias[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien à grand tirage régional Le Dauphiné libéré consacre de façon régulière dans son édition de Grenoble et du sud-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de l'agglomération, quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • Chapelle de Saint-Nizier, à Saint-Nizier d'Uriage, datant de 1675, inscrite partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du , à protection de l'autel majeur et des décors peints[27]. Située dans le petit cimetière du hameau, elle a été restaurée dans les années 2000. Elle abrite un tableau de 1757 représentant les deux patrons, saint Nizier et saint Denis, des fresques murales à l'italienne en trompe-l'œil, un autel en stuc peint et une chaire en bois de noyer surmontée d'un dais[28],[29].
  • Chapelle Saint-Ferréol, au Pinet d'Uriage[30]. La chapelle est équipée de deux cloches installées en 1849. Plusieurs œuvres du sculpteur Pierre Szekely agrémentent la chapelle[31] : ferrures de la porte, mobilier, lustre, portrait spirituel de saint Ferréol.
  • Église Saint-Martin, à Saint-Martin d'Uriage (centre-bourg), inaugurée en 1876 et bâtie en ciment Vicat[32]. Le clocher carré surmonté d’une flèche en tuf de la Balme de Casserousse (Chamrousse) abrite cinq cloches.
  • Église Saint-Jean-Baptiste, dans le cimetière de Villeneuve d'Uriage. La cloche du 1618 est classée au titre des monuments historiques[33].
  • Chapelle Saint-Luc, à Uriage-les-Bains[32]. Créée au milieu du XIXe siècle pour les curistes de la station d’Uriage, la chapelle a été entièrement transformée en un style contemporain en 1983 lors de son acquisition par le diocèse de Grenoble.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Le château d'Uriage depuis la RD 280
  • Le Château d'Uriage, du XVe et XVIe siècles, fait l'objet d'un classement et d'une inscription partielle au titre des monuments historiques : les façades et les toitures du château à l'exterieur, la grande pièce à rez-de-jardin dite l'Orangerie à l'intérieur sont classés par arrêté du  ; le château, sauf les parties classées, est inscrit par arrêté du [34] (copropriété privée; ouverte à la visite durant les journées européennes du patrimoine).
  • Thermes d'Uriage
  • Grand Hôtel
  • Casino
  • Le lavoir
  • statue à l'honneur du Docteur Pierre Doyon
  • ancienne gare d'Uriage, de 1893[32].
  • vestiges de la maison forte de Pinet, ou Bâtie d'Argenson, au Pinet d'Uriage. Elle est citée dans les documents de l'enquête de 1338[32].
  • au lieu-dit Le Mas du Pinet, une ancienne bâtisse avec une tour datée de 1611[32].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

L'office de tourisme à l'entrée d'Uriage-les-Bains.
  • Office de tourisme, dans le bâtiment de l'ancienne gare d'Uriage
  • Centre culturel du Belvédère : bibliothèque, salle de spectacle dite de l'Oursière (88 places), une salle de réunions (20 places), plusieurs salles d'expositions[35].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Le Marais de Seiglières.

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

  • Le parc thermal d'Uriage les Bains[38] : aménagé sous Napoléon III (1852-1870), ce parc était situé entre les établissements thermaux et les hôtels et villas construits lors du développement de la station thermale, au XIXe siècle. Ce parc, d'une surface d'environ 200 hectares, sur 2 km de long, est encore de nos jours un espace accueillant les promeneurs et les flâneurs. Il comporte diverses espèces d'arbres (dont certains sont bicentenaires), un ruisseau, des allées de promenade entre les pelouses, un ruisseau et un petit pont au-dessus de celui-ci, un kiosque à musique et un carrousel.
  • En , la commune confirme le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[39].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Sami Bouajila, acteur, y a vécu de 2007 à 2019[40]
  • Pierre Dunoyer de Segonzac (1906 - 1968), ancien résistant et général de brigade français
  • Pierre Allain (1904-2000), alpiniste, mort dans la commune
  • Paul Pascalon (1838 - 1914), architecte du casino et du théâtre de l'établissement thermal d'Uriage-les-Bains
  • Louis de Saint-Ferriol, bienfaiteur de la commune.
  • La marquise Madeleine Françoise de Gauteron (ou Gautheron), fondatrice de l'établissement thermal d'Uriage.
  • Baptiste Alexis Victor Legrand, homme politique (né en 1791 - mort à Uriage en 1848).
  • Nicolas-François de Langon, seigneur d'Uriage député aux Etats Généraux de 1789.
  • La famille Alleman, seigneurs d'Uriage et de Revel, éteinte au XVIe siècle
  • Soffrey Alleman, dit le « Capitaine Molard » (? - Ravenne 1512), baron d'Uriage, lieutenant général du Dauphiné, capitaine général des gens de pied de l'armée du roi en Italie, compagnon d’armes de Pierre Terrail de Bayard, dit le chevalier Bayard (1476-1524)

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Martin-d'Uriage Blason
D'argent à un écureuil contourné du même issant d'un bouquet de feuille de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Martin-d'Uriage et Chamrousse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Chamrousse », sur la commune de Chamrousse - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Chamrousse », sur la commune de Chamrousse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. Sandre, « Sonnant ».
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Vizille », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.
  18. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance.
  19. Octave Denord. Les thermes et le château d'Uriage, Prudhomme, Giroud et Cie, Grenoble. 1866.
  20. a b c d et e Le château d'Uriage : 1000 ans d'histoire. Mme Georges Murienne, Geneviève Dumolard-Murienne, Marie-France Louchet, et al. Chapõ public éd., DL 2006
  21. Andre Francois Joseph Borel d'Hauterive, Revue historique de la noblesse, , 456 p. (lire en ligne), p. 377.
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Céline Ferrero, « Uriage en voix : Les Négresses Vertes en bouquet final ! », sur Le Dauphiné, (consulté le ).
  27. « Chapelle Saint-Nizier », notice no PA00117373, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. « La Chapelle de St Nizier - Tourisme patrimonial - Office du Tourisme d'Uriage les Bains - Animations »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur uriage-les-bains.com (consulté le ).
  29. « Les journées du patrimoine 2010 dans le Grésivaudan », Le Dauphiné Libéré - supplément,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. « Chapelle Saint-Ferréol, au Pinet d'Uriage », sur Isère Tourisme (consulté le ).
  31. Église du Pinet d'Uriage
  32. a b c d et e Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 479-484.
  33. Chapelle Saint-Jean-Baptiste, à Villeneuve-d'Uriage sur www.isere-tourisme.com (accès le 23 avril 2016)
  34. « Château d'Uriage », notice no PA00117261, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. Le Belvédère à St-Martin d’Uriage sur le site officiel de la Communauté de communes du Pays du Grésivaudan (consulté le 31 janvier 2015)
  36. Découvrez les Espaces Naturels Sensibles de l'Isère, www.isere.fr, p. 40 (consulté le 22 juillet 2014)
  37. L'Espace Naturel Sensible des Seiglières sur le site de la mairie (consulté le 21 mai 2018).
  38. « Parc Thermal d'Uriage Les Bains », sur isere-tourisme.com (consulté le ).
  39. « Les villes et villages fleuris > Isère », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  40. Marianne Mairesse, « Sami Bouajila : " J'adore les femmes ! " », Marie-Claire,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le château d'Uriage : 1000 ans d'histoire. Mme Georges Murienne, Geneviève Dumolard-Murienne, Marie-France Louchet, et al. Chapõ public éd., DL 2006
  • Uriage et ses environs d'hier et d'aujourd'hui. Charles Paillet. Fontaine : Chapõ'com, DL 2021

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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