Eybens

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Eybens
Eybens
Le bourg d'Eybens.
Blason de Eybens
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Grenoble-Alpes Métropole
Maire
Mandat
Nicolas Richard
2020-2026
Code postal 38320
Code commune 38158
Démographie
Gentilé Eybinois
Population
municipale
9 974 hab. (2021 en diminution de 2,78 % par rapport à 2015)
Densité 2 216 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 58″ nord, 5° 45′ 03″ est
Altitude Min. 216 m
Max. 408 m
Superficie 4,50 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Grenoble
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Échirolles
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Eybens
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Eybens
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Eybens
Liens
Site web eybens.fr

Eybens (prononcé [ebɛ̃(s)] Écouter) est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La commune, d'aspect essentiellement urbain, est située dans l'intercommunalité de Grenoble-Alpes Métropole. Historiquement son territoire est traversé par la route Napoléon qui évoque le retour de Napoléon 1er après son départ de l'Ile d'Elbe.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

L'avenue Jean-Jaurès d'Eybens, avec en arrière-plan le fort de la Bastille.

La commune d'Eybens s'étend au sud de Grenoble. Elle est traversée par la Rocade Sud de la ville. Elle est au pied des collines situées en contrefort de la chaîne de Belledonne.

La ville a une superficie de 453,5 hectares dont 27 % de forêts, jardins et parcs.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes les plus importantes sont mentionnées en gras dans la rose des vents ci-dessus.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 227 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chamrousse », sur la commune de Chamrousse à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 5,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 219,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune d'Eybens est traversée par le cours d'eau Le Verderet qui prend source au nord de Brié-et-Angonnes, au lieu-dit Tavernolles. Il descend le long de l'avenue du Maquis de l'Oisans, passe par le Bourg, suit l'avenue d'Échirolles puis traverse le parc des Ruires et la ZA des Ruires. Autrefois, ce ruisseau rejoignait Grenoble au niveau du quartier de l'Île Verte.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transports locaux[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par le réseau de transports de l'agglomération grenobloise (TAG) avec plusieurs lignes de bus.

4 lignes de bus Chrono :

- La ligne C3 (Grenoble - Victor Hugo à Échirolles - Centre du graphisme) qui passe à Alpexpo et François Quesnay et qui permet de se rendre à Grenoble ou à Échirolles.

- La ligne C4 (Eybens - Le Verderet à Grenoble - Victor Hugo) qui permet de rejoindre le centre-ville de Grenoble en 20 minutes.

- La ligne C6 (Grenoble - Oxford à Saint Martin d'Hères - Henri Wallon) qui passe sur le secteur Nord d'Eybens et qui permet de se rendre dans les communes de Saint-Martin-d'Hères, Échirolles, Grenoble, Seyssins, Seyssinet-Pariset et Fontaine.

- La ligne C7 (Échirolles - Comboire à Gières - Université) qui passe par les Ruires, l'Odyssée et Champ Fila et qui permet de se rendre sur les communes de Poisat, Saint-Martin-d'Hères, Gières et Échirolles.

2 lignes de bus Proximo :

- La ligne 12 (Eybens - Maisons Neuves à Saint-Martin-d'Hères - Les Alloves) qui passe par les Maisons Neuves et qui permet de se rendre sur les communes de Grenoble et Saint-Martin-d'Hères.

- La ligne 13 (Poisat - Cimetière à Meylan - Lycée du Grésivaudan) qui passe par Bel Air et qui permet de se rendre sur les communes de Poisat, Saint-Martin-d'Hères, Grenoble, La Tronche et Meylan.

2 lignes de bus Flexo :

- La ligne 65 (Vizille - Le Péage à Grenoble -Grand'place) qui permet de se rendre sur les communes de Vizille, Brié-et-angonnes et Grenoble.

- La ligne 67 (Herbeys - Le Bourg à Grenoble - Grand'place) qui permet de se rendre sur les communes d'Herbeys, de Brié-et-angonnes et Grenoble.

- La ligne 68 (Eybens - La Grange du château à Échirolles - La Rampe Centre-ville) qui permet de se rendre sur les communes de Bresson et d'Échirolles.

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

La commune dispose de 13 kilomètres de piste cyclable et est desservie par Mvélo+ le réseau de location de vélo de la Métropole de Grenoble, avec trois consignes : une à l'Odyssée, une au vélodrome et une au parking relais Le Verderet.[réf. souhaitée]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Eybens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[10] et 450 501 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Placée en limite du bassin du Grésivaudan, Eybens réalise la transition en la ville de plaine et les montagnes environnantes. Commune de banlieue Sud de Grenoble enserrée entre Echirolles à l' Ouest & Saint Martin d' Hères à l' Est, Eybens cherche difficilement à préserver une relative unité. La construction de l' U2 en 1968 a accentué la coupure de la ville entre une partie Sud autour du bourg et une partie Nord qui se trouve ainsi un peu périphérisée; l 'axe historique de l' avenue Jean JAURES constitue ainsi un élément d' unité.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (77,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (50,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (27 %), forêts (19,1 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), prairies (1,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risque sismique[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire d'Eybens est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble des communes de l'agglomération grenobloise[16].

Terminologie des zones sismiques[17]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Au delà des risques naturels, la commune est lié à de possibles risques technologiques : risque de rupture de barrage, industriel, transport de matières dangereuses et nucléaire[18].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom « Aiben » est le premier à apparaître dans les archives, autour de 1100. Suivront Ebent, Ayben (et ses déclinaisons latines), Aybenco, Eyben et d’autres encore. Eybens ne s’impose finalement qu’au XVIe siècle. Il n’existe à ce jour aucune certitude quant à l’origine de ce nom. Il semble toutefois qu’elle soit liée à l’eau si l’on se réfère aux deux hypothèses qui paraissent les plus plausibles. La première convoque le préfixe AI (dérivé du gaulois equo : eau) et le suffixe Benc (lieu). Eybens serait donc « le lieu des eaux, en raison des nombreux marais qu’il y avait à cet endroit autrefois » d’après André Plank. La seconde hypothèse s’appuie sur l’ancien français « Ebee », vanne du moulin, ou "Ebe", reflux, écluse, déversoir. Il faudrait rattacher cette hypothèse au Verderet, sur le cours duquel furent installés plusieurs moulins.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire de la commune remonte à l'époque gallo-romaine. Les traces les plus anciennes sont celles d'une villa gallo-romaine du Ier siècle, découverte lors d'un réaménagement des places du Bourg.

Le château d'Eybens[modifier | modifier le code]

Dominant le bourg historique de la commune, il est situé sur une colline qui surplombe le passage reliant le bassin grenoblois au plateau de Champagnier et aux contreforts de Belledonne. Son origine remonterait au Moyen-Âge, sans être très claire toutefois. Il est possible que la construction initiale ait été celle d'un château fort, l'emplacement du château se prêtant particulièrement bien à un édifice fortifié. La construction du château actuel daterait, elle, de 1610.

L'histoire du château est liée à celles des différentes familles qui se sont succédé sur le domaine : Briançon, Chaponnay, de Surville, Christine de Savoie, Leclet, Périer, Chaper...

On peut imaginer le château durant la première moitié du XXe siècle avec ses jardins à la française. Partiellement inoccupé après la seconde guerre mondiale, la remise en état du château débutera dans les années 1970. Parmi les éléments remarquables du château, on notera la chapelle, située à l'intérieur de l'édifice. Transformée en pièce d'habitation après la Révolution, cette chapelle a été rénovée et des fresques en trompe-l'œil datant probablement du XVIIe siècle ont ainsi pu être redécouvertes.

La grange du château[modifier | modifier le code]

Ce bâtiment, anciennement "la Bélinière" puis siège d'associations en lien avec le handicap, est depuis de nombreuses années une propriété communale. Il se situe entre la piscine et les tennis près du château, et constituait autrefois la grange et l'écurie du château. La grange était largement entourée de vergers et de vignes qui remontaient jusqu'au château.

Depuis septembre 2022, le bâtiment a été réaménagé et devient la nouvelle maison de la vie associative et citoyenne.

L'église d'Eybens[modifier | modifier le code]

La première mention connue de l'église remonte à la fin du XIe siècle ; des documents du XVe siècle mentionnent une paroisse dédiée à Saint Christophe et une dévotion forte pour une croix installée à l'intérieur du bâtiment, qui aurait produit plusieurs miracles.

Après la Révolution, l'église change d'usage et est utilisée un temps pour des audiences du Juge de paix du canton. Le presbytère sert de maison d'arrêt, et la sacristie fait office de bâtiment des archives communales. Cependant, cette utilisation de l'église fait polémique et sera rapidement abandonnée.

Dès le début du XIXe siècle, des documents d'archives relatent des discussions autour de l'agrandissement ou de la reconstruction de l'église. C'est finalement une reconstruction qui est retenue en 1865, et les travaux de la nouvelle église s'achèvent en 1868.

La Maladrerie de la Lévade, aujourd'hui château de la Commanderie[modifier | modifier le code]

Cette annexe de la Commanderie d'Échirolles a servi à accueillir les lépreux, tout comme d'autres lieux autour de Grenoble. Elle fait partie, avec le château, des sites les plus anciens d'Eybens. Son nom apparaît en 1259 dans divers documents. La Commanderie d'Échirolles avait été fondée par l'Ordre des Templiers ; elle est ensuite restituée à l'Ordre des chevaliers hospitaliers de Malte en 1317, et c'est à ce moment que sa mission d'accueil des lépreux s'arrête. Elle devient alors Château de la Commanderie (aujourd'hui hôtel-restaurant). Subsistent dans son enceinte deux meurtrières et un sarcophage, témoins du passé du lieu.

Passage de Napoléon à Eybens[modifier | modifier le code]

Réplique exacte au 1/8 du chaudron en cuivre martelé dans lequel l'Empereur Napoléon 1er s'est lavé les pieds dans une auberge à Eybens sur l'actuelle Place de Verdun le 7 mars 1814 vers le soir, pieusement conservé par une famille eybinoise.

Sur son chemin de retour de l'île d'Elbe, le 7 mars 1814 vers le soir, Napoléon s'est lavé les pieds dans une auberge sur l'actuelle Place de Verdun dans un chaudron en cuivre martelé[19].

Plaque commémorative du passage à Eybens de Napoléon 1er le 7 mars 1815 vers le soir

https://www.geneanet.org/cimetieres/view/1237641/persons/?individu_filter=BONAPARTE%2BNapoleon

Politique et administration[modifier | modifier le code]

L'Hôtel de ville.

En 2010, la commune d'Eybens a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[20], et labelisée « Ville Internet @@ » en 2014[21].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Historiquement de gauche, tous les candidats arrivés en tête au premier tour des élections présidentielles au XXIe siècle étaient des candidats de la gauche ou du centre[22],[23],[24],[25]. La commune est dirigée par la gauche depuis 1983.

L'actuelle députée de la circonscription, Cyrielle Chatelain (NUPES/EELV) réside à Eybens.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

www.eybens.fr/169-eybens-au-xxeme-siecle.htm

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1959 1974 Charles Piot DVD Gérant de la société Piot Pneus
1974 1983 Roger Journet    
mars 1983 mars 2014 Marc Baïetto PS Professeur de philosophie
Conseiller général du canton d'Eybens (1988 → 2015)
Président de la CA Grenoble-Alpes Métropole (2010 → 2014)
avril 2014 janvier 2019[26]
(démission)
Francie Mégevand DVG-EELV Cadre supérieure
9 avril 2019[27] En cours Nicolas Richard DVG Cadre à EDF[28]
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville d'Eybens est jumelée avec :

Drapeau de l'Allemagne Arnstorf (Allemagne) depuis le .

La commune d'Eybens est particulièrement active concernant la coopération décentralisée (Cameroun, Liban, Pérou, Roumanie). Plusieurs projets ont été initiés dans le domaine de l'adduction d'eau, la construction et l'équipement d'écoles et de bibliothèques et l'appui institutionnel.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

En 2021, la commune comptait 9 974 habitants[Note 3], en diminution de 2,78 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
526598619713866823815846810
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
834773806819835806834822824
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7718017917951 0031 2951 3191 3291 756
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 3463 3105 4365 8438 0139 4719 4549 3359 582
2015 2020 2021 - - - - - -
10 25910 1129 974------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture[modifier | modifier le code]

L'espace culturel l'Odyssée est un équipement incontournable et le véritable cœur culturel de la ville.

Il regroupe :

  • Une salle de spectacle (auditorium) d'une capacité de 310 places qui accueille de nombreux spectacles toute l'année selon le programme de la saison culturelle.
  • Une deuxième salle de spectacle (L'autre rive) d'une capacité de 91 places qui accueille également de nombreux spectacles toute l'année.
  • La médiathèque qui propose 40 000 livres, 77 titres de journaux et magazines, 9 000 CD, et 2 000 DVD à consulter sur place ou à emprunter. Elle dispose également de postes d'accès à internet pour les usagers. Des animations sont organisées régulièrement (expositions, apéros littéraires, comptines pour enfants...)
  • Le conservatoire de musique et de danse d'Eybens (CRC), qui compte plus de 500 élèves et 34 professeurs. L'enseignement propose une diversité de styles musicaux dans le cadre des départements cordes, vents, instruments polyphoniques et jazz. L'établissement est ouvert à tous les âges (enfants-adolescents-adultes) et tous les niveaux.
  • La salle Côté Jardin : un espace ouvert au public qui accueille expositions temporaires, ateliers, résidences d'artistes

Petite enfance et enseignement[modifier | modifier le code]

Prise en charge de la petite enfance[modifier | modifier le code]

La ville compte trois crèches multi-accueil :

  • Le Jardin des couleurs (capacité d'accueil de 30 enfants)
  • Tom Pouce (capacité d'accueil de 18 enfants)
  • P'tit Chose (capacité d'accueil de 45 enfants)

Enseignement primaire et secondaire[modifier | modifier le code]

Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune commune compte près de 1 000 écoliers eybinois prennent chaque année le chemin de l'école, dans 4 maternelles et 4 élémentaires.

Écoles maternelles et élémentaires :

  • École Bel Air
  • École du Bourg
  • École des Ruires
  • École du Val/Maisons Neuves

La ville d'Eybens dispose d'un collège : le collège des Saules qui accueille environ 600 élèves venus d'Eybens en majorité, mais aussi de Grenoble et d'Herbeys. L'établissement est géré par le conseil général de l'Isère.

La ville ne disposant pas de lycée, les eybinois allant en filière générale sont scolarisés au lycée Marie Curie à Échirolles.

Il existe des dispositifs pour aider les jeunes eybinois à s'insérer dans le monde du travail, notamment le dispositif de jobs jeunes et l'aide de la Mission Locale Sud-Isère présente à l'Odyssée.

Le Centre de Loisirs et Culture propose aux jeunes issus de tous milieux de nombreuses activités de loisirs et culturelles.

Maisons des habitants[modifier | modifier le code]

Lieux d’accueil, de partage et d’information, elles participent à l’animation de la vie sociale locale, dans un esprit de solidarité et de convivialité. Elles proposent des activités sociales et éducatives pour répondre aux besoins des habitants et habitantes, et plus particulièrement des familles. L'accueil du CCAS se fait dans les maisons des habitants.

Il en existe deux :

  • La maison des habitants l'Iliade dans le quartier des Ruires
  • La maison des habitants les Coulmes dans le quartier des Maisons Neuves

Associations[modifier | modifier le code]

Eybens jouit d'une vie associative riche avec une centaine d'associations dans les domaines du sport, de la culture, de la solidarité, des loisirs et de l'environnement.

La maison des associations, située en face de la mairie au Bourg, apporte des aides aux associations eybinoises : salles de réunion, mise à disposition de bureaux partagés, possibilité de photocopies, prêt ou locations de salles et de matériel, information et documentation, conseil et soutien dans l'organisation de manifestations, relais avec les services de la Ville.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • 1981 - Challenge de la Ville la plus sportive de France - de moins de 10 000 habitants ;
  • 1983 - Challenge de L'entreprise la plus sportive de France (Hewlett-Packard) ;
  • 1985 - Création du concept d'ergomotricité

Médias[modifier | modifier le code]

La presse locale est dominée par le quotidien régional Le Dauphiné libéré, fondé en 1945, et dont le siège est à Grenoble.

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique[modifier | modifier le code]

  • Église catholique La Sainte Trinité

Culte protestant[modifier | modifier le code]

  • Église Protestante Évangélique de Grenoble Eybens[33].
  • Église Protestante Évangélique d'Eybens[34]

Sports[modifier | modifier le code]

La piscine municipale d'Eybens.
Le terrain de football.

Les équipements sportifs sont variés[35] :

  • La piscine municipale, ouverte l'été ;
  • le vélodrome ;
  • le boulodrome des Condamines (boule lyonnaise) ;
  • le parcours de tir à l'arc dans le parc du château ;
  • le terrain de football stade Charles-Piot ;
  • le complexe sportif Roger-Journet ;
  • le complexe sportif Fernand-Faivre ;
  • Les courts de tennis ;
  • une salle polyvalente ;
  • des terrains multisports.

Économie[modifier | modifier le code]

Avec ses 7500 emplois privés pour moins de 10 000 habitants, la commune fait figure de référence dans l'agglomération grenobloise. Durant les dix dernières années, la ville a accueilli plus de 300 entreprises supplémentaires et notamment sur le parc d'activité des Ruires, le plus récent. La dernière installation significative a été celle du centre de recherche et de développement de Schneider Electric. Le GERM (Groupement d'Employeurs né aux Ruires et Multisectoriel) est une association créée à l'initiative de la ville et qui est pilotée aujourd'hui par ses utilisateurs, des chefs d'entreprises. Son cœur de métier consiste à regrouper des « morceaux d'emplois » pour employer ses salariés à temps complet. Les entreprises adhérentes (une quarantaine en 2008 pour près de cinquante salariés) peuvent ainsi bénéficier de salariés saisonniers ou à temps partiel, directement employés par l'association, et ce dans tous les secteurs.

La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[36],[37].

La commune compte environ 70 commerçants et artisans[réf. nécessaire]. Le marché se tient tous les mercredis matins sur le parking de l'Odyssée.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Un donjon du XIIIe siècle est remployé dans le logis du XVIIe siècle[38]. Il a été construit par Christine de France, fille d'Henri IV[39].

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

En mars 2017, la commune confirme le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[40]. En 2014, la commune avait obtenu « une fleur »[41].

La commune compte plusieurs parcs :

  • Le parc des Maisons Neuves
  • Le parc des Ruires
  • Le parc de la Mairie
  • L'espace nature

L'espace nature est un espace de 8 hectares pour apprendre à se reconnecter avec la nature et à la protéger à travers de nombreuses activités telles que la création d'une mare pour la biodiversité, d'un verger, d'un potager partagé et création d'un activité de maraîchage biologique (ferme urbaine).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Plusieurs membres du groupe Sinsemilia sont Eybinois, et c'est à Eybens que le groupe a donné ses premiers concerts.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Eybens Blason
Blason d’azur au cœur d’or, surmonté d’une colombe d’argent qui tient de son bec un rameau d'olivier.
Détails
Ces armoiries apparaissent au milieu du XVIIe siècle, avec l’arrivée de la famille de Surville à la tête de la seigneurie d’Eybens. Ce blason a été concédé à Jean de Surville lors de son ennoblissement par Christine de Savoie en 1642. Si la famille de Surville s’efface de l’histoire locale un siècle plus tard, son blason reviendra sur le devant de la scène eybinoise. En effet, le 28 septembre 1960, le conseil municipal le choisit pour armoiries communales.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Eybens et Chamrousse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Chamrousse », sur la commune de Chamrousse - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Chamrousse », sur la commune de Chamrousse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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