Saclay

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Saclay
Saclay
L’hôtel de ville.
Blason de Saclay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Intercommunalité Communauté d'agglomération Paris-Saclay
Maire
Mandat
Michel Senot
2020-2026
Code postal 91400
Code commune 91534
Démographie
Gentilé Saclaysiens
Population
municipale
4 323 hab. (2021 en augmentation de 10,7 % par rapport à 2015)
Densité 317 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 51″ nord, 2° 10′ 21″ est
Altitude Min. 108 m
Max. 161 m
Superficie 13,65 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gif-sur-Yvette
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saclay
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Saclay
Liens
Site web saclay.fr

Saclay[1] (prononcé [saklɛ] Écouter) est une commune française située à dix-neuf kilomètres au sud-ouest de Paris, dans le département de l'Essonne, en région Île-de-France.

La commune se trouve au cœur du plateau de Saclay, qui accueille depuis l'après-guerre un grand nombre d'institutions de recherche scientifique et de grandes écoles. La commune est le siège du centre CEA de Saclay. Elle est également au cœur d'une vaste opération d'aménagement visant à créer une grappe industrielle nommée Paris-Saclay.

Ses habitants sont appelés les Saclaysiens[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Position de Saclay en Essonne.
Occupation des sols.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 15,8 % 216,99
Espace urbain non construit 7,8 % 106,94
Espace rural 76,5 % 1 051,80
Source : Iaurif[3]

Saclay s'étend sur le plateau du même nom qui constitue encore aujourd'hui, aux portes de Paris, une grande surface agricole.

Saclay est située à dix-neuf kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[4], point zéro des routes de France, vingt-deux kilomètres au nord-ouest d'Évry[5], cinq kilomètres à l'ouest de Palaiseau[6], douze kilomètres au nord-ouest de Montlhéry[7], dix-sept kilomètres au nord-ouest d'Arpajon[8], vingt-six kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes[9], vingt-six kilomètres au nord-est de Dourdan[10], trente kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais[11], trente-trois kilomètres au nord d'Étampes[12], quarante-deux kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[13].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Les rigoles.
L'étang de Saclay.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 679 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 5 km à vol d'oiseau[16], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Statistiques 1991-2020 et records TOUSSUS LE NOBLE (78) - alt : 154m, lat : 48°45'02"N, lon : 2°06'48"E
Records établis sur la période du 01-01-1965 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,4 3,5 5,5 8,9 12,1 13,9 13,6 10,6 8 4,5 2,1 7,1
Température moyenne (°C) 4,2 4,7 7,8 10,6 14,1 17,4 19,6 19,4 15,8 11,9 7,4 4,6 11,5
Température maximale moyenne (°C) 6,7 8 12,1 15,8 19,3 22,8 25,2 25,2 21 15,9 10,4 7,1 15,8
Record de froid (°C)
date du record
−17,4
17.01.1985
−12,8
07.02.1991
−10,2
13.03.13
−5,1
12.04.1986
−2
03.05.1967
1,6
04.06.1991
4,9
09.07.1965
4,7
21.08.14
1,1
30.09.1995
−4,2
30.10.1985
−11,3
30.11.1969
−14
31.12.1970
−17,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,1
28.01.02
21,1
27.02.19
25,1
31.03.21
28,3
20.04.18
31,7
27.05.05
37,5
21.06.17
40,8
25.07.19
39,3
12.08.03
35,1
09.09.23
29,8
01.10.1985
20,7
01.11.14
16,7
07.12.00
40,8
2019
Précipitations (mm) 55,3 46,9 49,5 49,6 68,2 55,4 53,3 58,2 52,1 61,3 60,8 66,4 677
Source : « Fiche 78620001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les lignes 91-10 et 91-11 du réseau de bus Île-de-France Ouest, les lignes 11, 103 et 104 du réseau de bus de Vélizy Vallées et par les lignes 9, 10, 16 et 91-06 du réseau de bus Paris-Saclay.

Un service de vélos électriques partagés Zoov[20] est proposé sur le Plateau de Saclay depuis janvier 2019[21].

La commune sera aussi desservie par la ligne 18 du métro de Paris à la station Christ de Saclay.

Lieux-dits, écarts et quartiers[modifier | modifier le code]

La commune est découpée en deux villages :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saclay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[22],[23],[24].

Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[25] et 10 894 050 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[26],[27].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 8,4 % 115
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 15,5 % 212
Équipements sportifs et de loisirs 1,1 % 15
Terres arables hors périmètres d'irrigation 64,9 % 890
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 2,8 % 39
Forêts de feuillus 2,5 % 34
Plans d'eau 4,8 % 66
Source : Corine Land Cover[30]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sarclitas au VIIe siècle[31], Sarcleyum en 1232[32], Sacleyum[32], Sarcleium[32], Sarcleya[32], Sarcleyo au XIIIe siècle[33], Sarcloi[32], Saclé[32].

La commune fut créée en 1793 avec son nom actuel[34].

On attribue parfois à Saclay, la forme Salioclitæ du IIIe -IVe siècle de l'Itinéraire d'Antonin, mais il semble plutôt qu'il s'agisse de Saclas (Essonne, Sarclitas en 635) dont les formes anciennes montrent qu'elle partage la même étymologie[35],[36].

Selon toute vraisemblance, c'est une formation toponymique gauloise, mais les éléments qui la composent n'ont pas pu être identifié avec certitude et le sens exact du toponyme nous échappe.

On décompose généralement en Salio-clita. Albert Dauzat considère le premier élément Salio- comme obscur et propose sans conviction le gaulois clita « haie », Marianne Mulon donne une signification un peu différente à cet élément gaulois *clita (qu'elle estime non attesté) qui a abouti à claie[31], mot français ayant (eu) divers sens « treillis servant à divers usages » ou encore « treillage qui ferme un champ, un pâturage »[37] (dérivés clayon, clayonnage « claie formée de pieux et de branchages entrelacés servant à soutenir les terres, à fermer un passage ou à lutter contre l'action érosive des eaux sur les berges des rivières »)

Ces deux auteurs restituent ce mot gaulois de manière inexacte, il s'agit de *clēta[38],[39] et non de clita qui est une forme du latin médiéval (conjointement à clida et cleda chez Du Cange). On reconstruit aussi *klēta ce qui revient au même[37]. Ce mot gaulois a des correspondances dans toutes les langues celtiques : ancien irlandais cliath « claie, rangée », gallois clwyd « barrière », moyen cornique cluit « cleta », breton kloued(enn) « haie ». Il se poursuit également dans la quasi-totalité des langues et des dialectes romans.

Camille Jullian voyait dans Salio-clita un « trou salé », comme le plateau en contient encore[40]. Il identifie dans Salio-, le mot signifiant « sel », suivi par Xavier Delamarre[41]. En revanche, il n'y a pas de terme clita signifiant « trou », mais un *clita, *clitos voulant dire « pilier »[41], d'où le sens global de « pilier de sel », parallèle selon cet auteur à *isarno-clitos (isarnou-clitos, Vichy) « pilier de fer ». Trou se disait *clutso- en gaulois[41], terme ayant des correspondances en celtique insulaire au sens d'« oreille ». Il s'est en outre perpétué dans certaines langues romanes, notamment en France pour se fixer également dans la toponymie en tant que le Clot, Clot, la Clotte, etc.

La mention relativement tardive de la forme Salioclita, peut cependant laisser supposer la forme évoluée d'un plus ancien Salicocleta, avec l'amuïssement du c de salico- « saule », d'où le sens global de « claie en (bois de) saule ».

Histoire[modifier | modifier le code]

L'ingénieur Gobert, intendant des bâtiments du roi Louis XIV, eut l'idée de recueillir les eaux de pluie tombant sur le plateau de Saclay d'altitude plus élevée que celle de Versailles, pour alimenter les bassins de son château.

Ainsi, des rigoles y furent établies pour alimenter les bassins du parc de Versailles[42]. Ces dispositifs sont dénommés la rivière du Roi Soleil.

En 1648, Louis XIV y fit creuser un étang (« Étang vieux ») où s'écoulent les eaux des environs, et un canal qui les conduit à Versailles.

En 1680, Vauban (qui succéda à Gobert en 1684), créa une digue avec chaussée de 780 mètres et l'eau put arriver à Versailles par les aqueducs de Villedomble, du Plessis et de Buc (encore visible). Il fit construire l'étang de Villiers qui fut réuni à l’étang de Saclay (« Étang vieux ») par l'aqueduc "des mineurs". C'est aussi à cette époque que l'on creusa un deuxième étang, appelé « Étang neuf ». Le roi fit construire un pavillon et, sur la digue, un rendez-vous de chasse.

L'église date du XVe siècle.

Au XVIIIe siècle, 82 % du territoire est agricole. À l'écart du chemin de fer et des voies de communication, Saclay n'a pas été gagné par l'urbanisation galopante.

Au XIXe siècle il y avait deux distilleries[43].

En 1945, le général de Gaulle décide la création du Commissariat à l'énergie atomique[44]. Dès 1947, la construction du centre CEA de Saclay commence. L'architecte du centre est Auguste Perret. Le centre d'études nucléaires du CEA-Saclay compte actuellement plus de 4 000 permanents (il a frôlé les 10 000 permanents dans les années 1960).

En 1946, le fort de Villeras, construit en 1870, accueille le centre d'essai des propulseurs.

En 1995, la caisse nationale militaire de Sécurité sociale développa l'établissement de santé de La Martinière.

Depuis 2006, Saclay se trouve au cœur du projet de grappe industrielle Paris-Saclay, engagée par l’État dans le cadre des investissements d'avenir. L'objectif est de réaliser une Silicon Valley française, mêlant recherche de pointe et entreprises pour créer l'un des plus grands pôles d'innovation au monde. L'Université Paris-Saclay regroupera plus de 60 000 étudiants et 11 000 chercheurs, et accueillera de nouveaux établissements dans les années à venir, comme l’École centrale Paris, AgroParisTech ou l'ENS Cachan.

Le 12 juillet 2017, le site de Paris-Saclay est choisi par le gouvernement pour accueillir l'exposition universelle de 2025[45] qui se tiendra finalement à Osaka.

Les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

L'origine de la commanderie de Saclay remonte à 1194 quand la noble dame Osanne la Vilaine fit don aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de tout ce qu'elle possédait à Saclay pour 20 livres parisis[46],[47]. En , Gaudefroy et Adeline Pasquier de Vaucresson renoncent à leur droit et permettent à Guillaume de Saclay de donner sa terre de Saclay aux Hospitaliers[48],[47]. En 1228, Amauray d'Issy fait don de 43 arpents de terre avec les droits de champart et de cens à Saclay[49],[47]. En 1234, Milon de Repenti donne la dime des Arpentis et en 1306, 20 arpents de terre à Villedomble avec quatre livres et 8 sols par an à prendre sur Villiers-sous-Châteaufort[47].

Au XVIe siècle, le membre de Saclay, du prieuré de Saint-Jean de Latran consistait en un ferme avec 300 arpents de terre. Elle est détruite par un incendie en 1633 et ne fut jamais reconstruite. Les terres affermées rapportaient en 1757, 3 600 Livres[50].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Politique locale[modifier | modifier le code]

La commune de Saclay est rattachée au canton de Gif-sur-Yvette, représenté par les conseillers départementaux Michel Bournat (DVD) et Laure Darcos (LR), à l'arrondissement de Palaiseau et à la cinquième circonscription de l'Essonne, représentée par le député Paul Midy (Renaissance).

L'Insee attribue à la commune le code 91 3 03 534[51]. La commune de Saclay est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 105 343. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[52].

Conseil municipal de Saclay (mandature 2020-2026)
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Vivre Saclay » SE Michel Senot 22 Majorité
« Saclay avenir » SE Eric Raimond 5 Opposition

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[53].
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 mars 2001 Louis Chavernoz   Chevalier de l'Ordre national du Mérite
mars 2001 mars 2008 Georges Szymkowiak PS  
mars 2008 mai 2020 Christian Page UMP-LR Retraité
mai 2020 En cours Michel Senot DVD Cadre dirigeant retraité, adjoint au maire (2014 → 2020)
Les données manquantes sont à compléter.

Tendances et résultats politiques[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

Élections cantonales et départementales, résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :

Référendums :

Jumelages[modifier | modifier le code]

Saclay a développé des associations de jumelage avec :

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[72].

En 2021, la commune comptait 4 323 habitants[Note 3], en augmentation de 10,7 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
443413372360324345303352354
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
318378369410514472580532485
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5624234134855065126176171 059
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 6661 9912 0371 8652 8942 8833 0033 0133 637
2017 2021 - - - - - - -
4 0294 323-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,8 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 019 hommes pour 2 079 femmes, soit un taux de 50,73 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[74]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
1,5 
4,6 
75-89 ans
5,3 
12,2 
60-74 ans
11,8 
21,1 
45-59 ans
20,6 
21,7 
30-44 ans
22,2 
16,1 
15-29 ans
14,7 
24,1 
0-14 ans
24,0 
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2020 en pourcentage[75]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,3 
75-89 ans
7,1 
12,9 
60-74 ans
13,8 
20,1 
45-59 ans
19,6 
19,9 
30-44 ans
20,1 
19,9 
15-29 ans
18,3 
21,4 
0-14 ans
19,8 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les élèves de Saclay sont rattachés à l'académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire des écoles maternelles du Bourg et du Val d'Albian et des écoles élémentaires Irène-et -Frédéric-Joliot-Curie et Victor Hugo[76]. En 2011 un centre de loisir a ouvert ses portes[réf. nécessaire].

Santé[modifier | modifier le code]

La commune accueille l'établissement de santé La Martinière[77] qui dispose de cent vingt lits dont quatre-vingt de soins de suite (SSR) et quarante de maison de retraite (EHPAD)[78] certifié par la haute autorité en santé[79].

Sports[modifier | modifier le code]

Lieux de culte[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Germain.

La paroisse catholique de Saclay est rattachée au secteur pastoral de l'Yvette-Gif-Orsay et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Germain[80].

Médias[modifier | modifier le code]

L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

Économie[modifier | modifier le code]

Saclay est le lieu de fabrication des fils métalliques d'iridium 192, utilisés en curiethérapie.

Le centre CEA de Saclay est le plus grand centre de recherches civil du Commissariat à l'Énergie Atomique (plus de 7 000 salariés permanents).

Un hôtel Novotel Saclay est situé sur la commune.

Emplois, revenus et niveau de vie[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 56 223 , ce qui plaçait la commune au 86e parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole et au onzième rang départemental[81].

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Saclay 0,2 % 1,7 % 38,0 % 28,2 % 16,2 % 15,7 %
Zone d’emploi d’Orsay 0,2 % 3,7 % 36,2 % 26,2 % 21,4 % 12,3 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Saclay 3,1 % 7,6 % 9,2 % 5,0 % 60,1 % 3,7 %
Zone d’emploi d’Orsay 1,0 % 13,4 % 3,8 % 18,1 % 30,5 % 5,4 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[82],[83],[84]

L'IDH-2 de Saclay en 2013 est de 0,687/1[85]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

La commune a été récompensée par une fleur au palmarès 2011 du concours des villes et villages fleuris[86]. L'étang au centre du territoire et ses berges boisées ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[87].

Les étangs de Saclay, appartiennent au ministère de la Défense. L'Étang Vieux est classé réserve ornithologique. Ce lieu de refuge abrite de nombreuses espèces d'oiseaux (au cours des dix dernières années 224 espèces ont été aperçues sur les 328 existant en France). Ces oiseaux peuvent être visibles de la digue qui sépare les deux étangs.

Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Saclay :

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saclay.

Les armes de Saclay se blasonnent : De gueules à une représentation d'un atome, le noyau d'or, accompagné de quatre électrons d'argent sur leurs orbites de sable; au chef d'azur soutenu d'une divise ondée d'argent, chargé d'un écusson de sable, à trois besants d'argent, accosté de deux fleurs de lis d'or[89].
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (écusson de sable sur chef d'azur).

Saclay dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

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  8. Orthodromie entre Saclay et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 12/11/2012.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Saclay », p. 94–103
  • The de Saint-Phalle, Saclay prépare l'an 2000, Revue de Paris,
  • Collectif d'auteurs, Nouveau guide vert de la vallée de la Bièvre : Verrières-le-Buisson - Igny - Vauhallan - Jouy-en-Josas - Saclay - Les Loges-en-Josas - Buc - Guyancourt - Bièvres, Amis de la vallee de la Bièvre,
  • Jacques de Givry, La vallée de la Bièvre et le plateau de Saclay, JdG, (ISBN 9782950132628)
  • Eugène Mannier, Les commanderies du grand prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux archives nationales à Paris, Paris, (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]