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Joseph Kessel

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Joseph Kessel
Joseph Kessel en 1953 posant pour le Studio Harcourt. Photo retouchée.
Fonction
Fauteuil 27 de l'Académie française
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
AvernesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Joseph Elie KesselVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Rédacteur à
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Distinctions
Œuvres principales
Vue de la sépulture.

Joseph Elie Kessel dit parfois « Jef », né le [Note 1] à Villa Clara (Entre Ríos, Argentine) et mort le à Avernes (Val-d'Oise), est un romancier français.

Engagé volontaire comme aviateur pendant la Première Guerre mondiale, il tire de cette expérience humaine son premier grand succès littéraire, L'Équipage, publié à 25 ans. Dès lors, son œuvre romanesque se nourrit de l'aventure humaine dans laquelle il s'immerge, à la recherche d'hommes exceptionnels. Après la guerre, il se consacre en parallèle au journalisme et à l'écriture romanesque. Il participe à la création de Gringoire, un hebdomadaire politique et littéraire qui devient l'un des plus importants de l'entre-deux-guerres, et signe des grands reportages à succès pour Paris-Soir que dirige alors Pierre Lazareff. Il publie notamment Belle de jour, qui fait scandale et reste entouré d'une réputation sulfureuse jusqu'à son adaptation cinématographique en 1967 par Luis Bunuel, et Fortune carrée, roman inspiré d'un périple en Mer Rouge lors duquel il fait la rencontre d'Henry de Monfreid. Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, il est correspondant de guerre, puis rejoint la Résistance et rallie le général de Gaulle à Londres. Il y compose et co-écrit avec son neveu Maurice Druon les paroles du Chant des partisans, qui devient l'hymne de la Résistance[2], et écrit L'Armée des ombres en hommage à ces combattants, puis finit la guerre comme capitaine dans l'aviation. Après la Libération, il retourne aux voyages - dont il tire de grands reportages et la matière de romans, dont celui qui est considéré comme son chef-d'œuvre romanesque, Les Cavaliers, ou encore Le Lion, qui rencontre un immense succès. Il se consacre aussi au devoir de mémoire et d'amitié en écrivant la biographie d'hommes comme le Dr Kersten, dans Les Mains du miracle, ou Jean Mermoz. Il est élu à l'Académie française en 1962.

Biographie

Origines

Joseph debout au centre, assis, ses frères Lazare et George (Orenbourg, Russie, 1907/1908).

Joseph Kessel est le fils de Samuel Kessel, médecin juif d’origine lituanienne (à l'époque en Russie impériale) et de Raïssa Lesk, d'une famille juive établie à Orenbourg, en Russie, sur le fleuve Oural[3]. Samuel Kessel, après avoir passé son doctorat à Montpellier, s'embarque avec son épouse pour l'Argentine où il a obtenu un poste pour trois ans. C'est dans ce pays que naît Joseph. La famille revient ensuite en Europe pour se rapprocher de la famille Lesk à Orenbourg[4],[5], où elle réside de 1905 à 1908. Cette année-là, elle vient s’installer en France, à Nice[6], avenue Auber.

Joseph Kessel fait ainsi ses études secondaires à Nice au lycée Félix-Faure (aujourd'hui lycée Masséna), puis à Paris au lycée Louis-le-Grand.

Infirmier brancardier durant quelques mois en 1914, à l'âge de 16 ans, il obtient l'année suivante sa licence de lettres et se trouve engagé au Journal des débats, dans le service de politique étrangère[7].

Dès 1920, il est envoyé à Londres par le Journal des débats pour son premier grand reportage. Mais comme il a alors un statut d'apatride, il se fait faire un faux passeport. Cela l'incite à demander l'année suivante la nationalité française en faisant intervenir Robert Dreyfus, conseiller haut placé au bureau du sceau, qu'il obtient en [8].

Aviateur dans la Grande Guerre et premiers romans

Tenté un temps par le théâtre, reçu en 1916 au Conservatoire avec son jeune frère, Lazare (1899-1920) dit Lola — le père de Maurice Druon —, Joseph Kessel fait quelques apparitions comme acteur sur la scène de l’Odéon. Mais à la fin de cette même année, Joseph Kessel choisit de prendre part aux combats, et s’enrôle comme engagé volontaire, d’abord dans l’artillerie, puis dans l’aviation. Il sert au sein de l’escadrille S.39, sous le commandement du Capitaine Thélis Vachon. Séduit par le charisme de cet homme à l'enthousiasme contagieux, il lui rend hommage à travers le personnage du capitaine Gabriel Thélis dans son premier grand succès, L'Équipage, publié en 1923[9]. Il termine la guerre par une mission en Sibérie en passant par les États-Unis, puis Vladivostok[10].

Il se marie en 1921 avec Nadia-Alexandra Polizu-Michsunesti (d'origine roumaine et surnommée « Sandi »), qui décédera en 1928 de tuberculose[11].

En 1926, il publie un roman intitulé Makhno et sa juive où il décrit le leader anarchiste ukrainien Nestor Makhno en tyran assoiffé de sang touché par la beauté d'une jeune juive. Sans trouver d'écho particulier, il provoque une vive réaction dans les milieux anarchistes et des réponses de Makhno lui même, en exil à Paris. La crédibilité du récit de Kessel, qu'il affirme basé sur le témoignage d'un officier blanc, est aujourd'hui considérée nulle[12].

De l'aventure littéraire à la littérature de l'aventure des hommes

Avec Georges Suarez et Horace de Carbuccia, Joseph Kessel fonde en 1928, à Paris, un hebdomadaire politique et littéraire orienté à droite, Gringoire. Romain Gary, qui deviendra plus tard son ami, y publie deux nouvelles à ses débuts, L'Orage (le ) puis Une petite femme (le ), sous son véritable nom, Roman Kacew. Il décide se mettre au vert en 1932 et séjourne un mois entier à l'hôtel Excelsior à Genève avec sa femme et sa mère. Il écrit en trois semaines le roman Wagon-Lit. Il en profite aussi pour aller à Annemasse, côté français, pour rendre visite au docteur Alexandre Lapiné, un ami proche qui avait assisté à sa naissance en Argentine. Il écrit aussi un article dans Le Messager sur le téléphérique du Salève, inauguré deux mois auparavant[13]. Joseph Kessel est également membre du jury du prix Gringoire, fondé par l'hebdomadaire, parmi d'autres écrivains de l'époque et sous la présidence de Marcel Prévost. Mais par la suite, Kessel, choqué par l'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne et par les persécutions antijuives qui s'ensuivent, quitte Gringoire quand le journal commence à adopter une ligne nettement antisémite. En 1936, il publie La Passante du Sans-Souci, un roman au ton antifasciste[14].

Il rencontre Catherine Gangardt (1903-1972) (d'origine lettone et surnommée « Katia ») avec qui il se marie en 1939[15] mais dont il divorcera ensuite[16].

Joseph Kessel appartient à la grande équipe réunie par Pierre Lazareff à Paris-Soir, et qui fait l’âge d’or des grands reporters. Il fait pour le journal de nombreux voyages dont il rapporte des reportages qui font monter le tirage du journal de plusieurs centaines de milliers d'exemplaires, et dont il tire la matière de romans. Il est correspondant de guerre pendant la guerre d'Espagne, puis durant la drôle de guerre.

Engagé pour la France dans la Seconde Guerre mondiale

Après la défaite, Joseph Kessel rejoint la Résistance au sein du réseau Carte, avec son neveu et ami Maurice Druon. C’est avec ce dernier qu’il franchit clandestinement les Pyrénées pour gagner Londres et s’engager dans les Forces aériennes françaises libres du général de Gaulle.

En , dans l'enceinte du pub The White Swan, à Coulsdon dans la banlieue sud de Londres, il compose avec son neveu Maurice Druon les paroles françaises du Chant des Partisans[17] qui deviendra le chant de ralliement de la Résistance. La même année, Kessel publie L'Armée des ombres en hommage à ces combattants de l'ombre. Il finit la guerre capitaine d’aviation dans une escadrille qui, la nuit, survole la France pour maintenir les liaisons avec la Résistance et lui donner des consignes.

C'est à cette époque qu'il rencontre à Londres Michèle O'Brien, une Irlandaise avec qui il se marie en 1949. Elle sombra par la suite dans une dépendance à l'alcool qui incitera Kessel à s'intéresser aux Alcooliques anonymes et aux méthodes de traitement[18], et à publier Avec les Alcooliques Anonymes, en 1960.

Grand reporter et retour aux voyages

À la Libération, Joseph Kessel reprend son activité de grand reporter. Il est l'un des journalistes qui assistent au procès du maréchal Pétain en juillet-, et assiste ensuite au procès de Nuremberg, pour le compte de France-Soir. Il voyage en Palestine et reçoit le premier visa du tout nouvel État d'Israël quand il se pose à Haïfa, le [19].

Il continue ses voyages[20], ces fois-ci, en Afrique, en Birmanie, en Afghanistan. C’est ce dernier pays[21] qui lui inspire son chef-d’œuvre romanesque, Les Cavaliers (1967).

Entre-temps, il publie Les Amants du Tage, La Vallée des Rubis, Le Lion, Tous n’étaient pas des anges, et il fait revivre, sous le titre Témoin parmi les hommes, les heures marquantes de son existence de journaliste.

En 1950 paraît Le Tour du malheur, livre comportant quatre volumes. Cette fresque épique, que l'auteur mit vingt ans à mûrir (voir l'avant-propos), contient de nombreux éléments de sa vie personnelle et occupe une place à part au sein de son œuvre. En s'attachant à des personnages sans commune mesure dans leurs excès, elle dépeint les tourments d'une époque (la Grande Guerre puis l'entre-deux-guerres) et recèle une analyse profonde des relations humaines. On peut y lire sous les relations entre le personnage principal et son jeune frère, Daniel, celles qui liaient Joseph Kessel et son petit frère Lazare, qui se suicida en 1920, à 21 ans.

Élection à l'Académie française

Consécration ultime pour ce fils d’immigrés russes juifs, l’Académie française lui ouvre ses portes. Joseph Kessel y est élu le , au fauteuil du duc de La Force, par 14 voix contre 10 à Marcel Brion, au premier tour de scrutin. Devant l'Académie française, il revendique alors hautement son appartenance au judaïsme, comme il en avait précédemment témoigné dans Terre de feu (1948) publié au moment de la création de l'Etat d'Israël[22]. Il tient à faire orner son épée d'académicien d'une étoile de David[23].

« Pour remplacer le compagnon dont le nom magnifique a résonné glorieusement pendant un millénaire dans les annales de la France, dont les ancêtres grands soldats, grands seigneurs, grands dignitaires, amis des princes et des rois, ont fait partie de son histoire d’une manière éclatante, pour le remplacer, qui avez-vous désigné ? Un Russe de naissance, et juif de surcroît. Un juif d’Europe orientale… vous avez marqué, par le contraste singulier de cette succession, que les origines d’un être humain n’ont rien à faire avec le jugement que l’on doit porter sur lui. De la sorte, messieurs, vous avez donné un nouvel et puissant appui à la foi obstinée et si belle de tous ceux qui, partout, tiennent leurs regards fixés sur les lumières de la France. »

En juin 2020, il entre dans la prestigieuse Bibliothèque de la Pléiade[24]. La même année sort l'Album Pléiade Joseph Kessel, n° 59 de la collection.

Mort

15 boulevard Lannes (Paris).
Tombe de Joseph Kessel au cimetière du Montparnasse à Paris.

Joseph Kessel meurt d'une rupture d'anévrisme le , à l'âge de 81 ans[25], quelques mois avant son épouse Michèle (sa troisième épouse, née O'Brien, irlandaise), décédée à Collioure en [26].

Il a vécu au 15 boulevard Lannes (16e arrondissement de Paris)[27], où un panneau Histoire de Paris lui rend hommage.

François Mauriac lui rend hommage dans son Bloc-notes : « Il est de ces êtres à qui tout excès aura été permis, et d’abord dans la témérité du soldat et du résistant, et qui aura gagné l’univers sans avoir perdu son âme. »

Distinctions et hommages

Décorations

Prix littéraires

Prix Joseph-Kessel

Un prix littéraire qui porte son nom récompense chaque année un écrivain qui s'inscrit dans sa lignée, le prix Joseph-Kessel. Son jury compte ou a compté parmi ses membres Tahar Ben Jelloun, Michèle Kahn, Pierre Haski, Gilles Lapouge, Jean-Marie Drot, Michel Le Bris, Erik Orsenna, Patrick Rambaud, Jean-Christophe Rufin et Olivier Weber.

Odonymie

Des établissements scolaires portent son nom, ainsi que de nombreuses rues, notamment la rue Joseph-Kessel à Paris dans le 12e arrondissement, d'autres rues à Agen, Dijon, Nîmes, Montpellier, Lens, Illkirch-Graffenstaden, Tarare, Achères, Ozoir-la-Ferrière, Witry-lès-Reims, Lucé ou Blagnac, et une avenue à Voisins-le-Bretonneux.

Œuvres

Au total, entre 1922 et 1975, il est l'auteur de 80 livres[28].

Romans

  • La Steppe rouge, Gallimard, 1922.
  • L'Équipage, Gallimard, 1923 (nouvelle édition en 1969).
  • Au camp des vaincus, ou la Critique du 11 mai, Gallimard, 1924 (avec Georges Suarez).
  • Rencontre au restaurant, À l'Enseigne de la Porte Étroite, 1925.
  • Les Rois aveugles, Les Éditions de France, 1925.
  • Mary de Cork, Gallimard, 1925.
  • Mémoires d'un commissaire du peuple, Champion, 1925.
  • Le Triplace, Marcelle Lessage, 1926.
  • Makhno et sa Juive, EOS, 1926.
  • Moisson d'octobre, La Cité des livres, 1926.
  • Les Captifs, Gallimard (Grand prix du roman de l'Académie française), 1926.
  • Le Thé du capitaine Sogoub, Au Sans Pareil, 1926.
  • Naki le kourouma, 1926.
  • Terre d'amour, Les Éditions de France, 1927.
  • Nuits de princes, Les Éditions de France, 1927.
  • La Rage au ventre, EOS, 1927.
  • La Coupe fêlée. Un drôle de Noël, éditions Lemarget, 1929.
  • De la rue de Rome au chemin de Paradis, Les Editions du Cadran, 1927.
  • La Femme de maison ou Mariette au désert, Simon Kra, 1928.
  • Littérature rouge, Société de conférences de la Principauté de Monaco, 1927.
  • Dames de Californie, Émile Hazan, 1928.
  • Belle de jour, Gallimard, 1928.
  • Les Nuits de Sibérie, Flammarion, 1928.
  • La Règle de l'homme, Gallimard, 1928.
  • Secrets parisiens, Éditions des Cahiers Libres, 1928.
  • Le Coup de grâce, Les Éditions de France, 1931.
  • De la rue de Rome au chemin de Paradis, Éditions du Cadran, 1931.
  • Fortune carrée, Les Éditions de France, 1932.
  • Bas-fonds, Éditions des Portiques, 1932.
  • Wagon-lit, Gallimard, 1932.
  • Nuits de Montmartre, Les Éditions de France, 1932.
  • Les Nuits cruelles, Les Éditions de France, 1932.
  • Marchés d'esclaves, Les Éditions de France, 1933.
  • Les Cœurs purs, Gallimard, 1927.
  • Les Enfants de la chance, Gallimard, 1934.
  • Stavisky, l'homme que j'ai connu, Gallimard, 1934.
  • Le Repos de l'équipage, Gallimard, 1935.
  • Une balle perdue, Les Éditions de France, 1935.
  • Hollywood, ville mirage, Gallimard, 1936.
  • La Passante du Sans-Souci, Gallimard, 1936.
  • La Rose de Java, Gallimard, 1937.
  • Comment est mort le maréchal Pétain, France Forever, Executive office, 1942.
  • L'Armée des ombres, Charlot, 1943.
  • Les Maudru, Julliard-Séquana, 1945.
  • Le Bataillon du ciel, Julliard, 1947.
  • Le Tour du malheur, Gallimard, 1950.
    • La Fontaine Médicis,
    • L'Affaire Bernan,
    • Les Lauriers roses,
    • L'Homme de plâtre.
  • La Rage au ventre, La nouvelle société d'édition, 1950.
  • La Nagaïka. Trois récits, Julliard, 1951.
  • Le Procès des enfants perdus, Julliard, 1951.
  • Au Grand Socco, Gallimard, 1952.
  • Les Amants du Tage, Éditions du Milieu du monde, 1954.
  • La Piste fauve, Gallimard, 1954.
  • La Vallée des rubis, Gallimard, 1955.
  • Témoin parmi les hommes, Del Duca, 1956 et Presses d'aujourd'hui, 1974 (illustrations de Richard de Prémare).
    • Le Temps de l'espérance,
    • Les Jours de l'aventure,
    • L'Heure des châtiments,
    • La Nouvelle Saison,
    • Le Jeu du Roi,
    • Les Instants de vérité.
  • La Petite Démente, Gallimard, 1958.
  • Le Lion, Gallimard, 1958.
  • Avec les Alcooliques Anonymes, Gallimard, 1960.
  • Les Mains du miracle, Folio, 1960.
  • Inde, péninsule des dieux, Hachette, 1960.
  • Tous n'étaient pas des anges, Plon, 1963.
  • Pour l'honneur, Plon, 1964.
  • Nuits de princes, Éditions Lidis, 1965 (illustrations de Gabriel Zendel).
  • Les Cavaliers, Gallimard, 1967.
  • Un mur à Jérusalem, Éditions Premières, 1968.
  • Les Fils de l'impossible, Plon, 1970.
  • Des hommes, Gallimard, 1972.
  • Le Petit Âne blanc, Gallimard, 1975.
  • Les Temps sauvages, Gallimard, 1975.
  • Jugements derniers : Les procès Pétain, Nuremberg et Eichman, Éditions Christian de Bartillat, 1995.

Autres publications

  • En Syrie, 1927.
  • Nouveaux contes. Le tocsin de pâques - Le typhique - Un tour du diable - Le commissaire de la mort - La loi des montagnes, Éditions des Cahiers.
  • Vent de sable, Gallimard, 1929.
  • Mermoz, Gallimard, 1938, biographie du pilote d'avion Jean Mermoz.
  • Paroles du Chant des partisans, avec son neveu Maurice Druon en 1943.
  • Hong-Kong et Macao, Gallimard, 1957.
  • Avec les Alcooliques Anonymes, Gallimard, 1960.
  • Les Mains du miracle, Gallimard 1960, biographie de Felix Kersten.
  • Israël que j'aime, Sun, 1967.
  • Terre d'amour et de feu. Israël 1925-1961, Plon, 1965.
  • Il pleut des étoiles… Portraits de Stars de cinéma, Gallimard, 2003.
  • Ami entends-tu… (propos recueillis par Jean-Marie Baron), La Table ronde, 2006.
  • Première Guerre mondiale, recueil de textes inédits annotés par Pascal Génot, préface Olivier Weber, Éditions Amok, 2017.

Cinéma et télévision

Adaptation et scénario

Adaptation

Scénario ou dialogues

Texte

Le rôle de Joseph Kessel est interprété :

Notes et références

Notes

  1. À la suite d'un oubli de déclaration de la part des parents et des témoins, il fut déclaré le 10 février, la naissance à la colonie de Villa Clara, Argentine, de Joseph Elie Ressel. Si Ressel a bien été corrigé en Kessel, sa mère n'a jamais réussi à faire changer la date[1].

Références

  1. Weber 2019, Argentine.
  2. Entrez sans frapper, émission présentée par Jérôme Colin, sur La Première RTBF (5/01/2021)
  3. Kessel à l'Odéon.
  4. Yves Courrière, Joseph Kessel ou sur la piste du lion, Paris, Plon, , 960 p. (ISBN 2-259-01299-X).
  5. (ru) Evrei Rossii : immigranty Francii, , 414 p. (ISBN 978-5-93273-042-3, lire en ligne).
  6. « Exils - Joseph Kessel », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  7. « Exposition Joseph Kessel ».
  8. Doan Bui et Isabelle Monnin, Ils sont devenus français. Dans le secret des archives, Jean-Claude-Lattès, 2010 : « Alors, en 1921, Joseph décide de s'y coller. Il va à la préfecture solliciter sa naturalisation, ce sera plus simple que les bidouillages hasardeux. D'autant qu'il connaît Robert Dreyfus, un conseiller haut placé au bureau du sceau, chargé de plaider sa cause. »
  9. « L'équipage de Joseph Kessel ».
  10. Il raconte cette expérience dans l'un de ses derniers ouvrages, Les temps sauvages, daté de juin 1975.
  11. « Joseph Kessel, l’ami colosse », liberation.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Alexandre Skirda, Nestor Makhno, La lutte pour les soviets libres en Ukraine 1917-1921, Paris, Spartacus, , 498 p. (ISBN 979-10-94106-36-5), p. 320-321
  13. Dominique Ernst, « Quand le romancier Joseph Kessel écrivait dans Le Messager! », Le Messager,‎ , p. 32 (lire en ligne).
  14. Joseph Kessel, biographie sur Larousse.fr
  15. Institute for Research in Biography, World Biography, vol. 1, (lire en ligne), p. 406.
  16. Georges Walter, Le Livre interdit : Le silence de Kessel, Le Cherche-midi, , 146 p. (ISBN 978-2-7491-4928-8, lire en ligne).
  17. La musique et les paroles originelles en russe du Chant des partisans sont dues à Anna Marly.
  18. « Le livre que Joseph Kessel n'a pas écrit » (consulté le ).
  19. Michel Droit, « Réception de M. Michel Droit », sur Académie française, (consulté le ).
  20. « Joseph Kessel », sur rts.ch (consulté le ).
  21. « Kessel, une passion afghane », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  22. Laffont-Bompiani, Dictionnaire des auteurs de tous les temps et de tous les pays, Paris,, Robert Laffont, p. 720
  23. André Chamson, « Réponse de M. André Chamson au discours de M. Joseph Kessel », sur Académie française, (consulté le ).
  24. AFP, « Le «lion» Joseph Kessel fait son entrée dans la Pléiade », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. « Le soir où Joseph Kessel est mort », sur Bibliobs (consulté le ).
  26. Kessel vu par Olivier Weber, à L'Odéon.
  27. [1].
  28. "Joseph Kessel "pléiadisé"", France Culture, 30 juin 2020. Consulté le 31 juillet 2020.

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Denise Bourdet, « Joseph Kessel », Visages d'aujourd'hui, Paris, Plon, 1960.
  • Yves Courrière, Joseph Kessel : Sur la piste du lion, Paris, Plon, , 960 p. (ISBN 2-259-01299-X)
  • Marc Alaux, Joseph Kessel, La vie jusqu'au bout, Transboréal, 2015.
  • André Asséo, Rêver Kessel, Monaco, Éditions du Rocher, 2004.
  • Olivier Weber, Dictionnaire amoureux de Joseph Kessel, Plon / Place des éditeurs, coll. « Dictionnaire amoureux », , 750 p. (ISBN 978-2-259-27781-5, lire en ligne)
  • Georges Walter, Le Livre interdit : Le silence de Kessel, Le Cherche-midi, 2016.
  • Alexandre Boussageon, Joseph Kessel - Écrivain De L'aventure, Paulsen (Éditions), 2015
  • Olivier Weber, Kessel, le nomade éternel, Paris, Arthaud, 2006.
  • Olivier Weber, Lucien Bodard, un aventurier dans le siècle, Paris, Plon, 1997.
  • Jean-Marie Baron, Ami, entends-tu…, Paris, Gallimard, 2006.
  • Alain Tassel, Joseph Kessel, Paris, L’Harmattan, 1997.
  • Alexandre Boussageon, Joseph Kessel : écrivain de l'aventure, Paulsen, 2015.
  • Alexandre Eyriès, L'imaginaire de la guerre dans l'œuvre de Joseph Kessel, Éd. le Manuscrit, 2008.
  • Présence de Kessel, Alain Tassel (dir.), Association des publications de la Faculté des Lettres, série «Actes et Hommages» n°1, Nice, 1998.
  • Graham Daniels, L'Équipage de Joseph Kessel, Collection "Lire aujourd'hui", Classique Hachette, Paris, 1974.
  • Michel Lefebvre, Kessel et Moral deux reporters dans la guerre d’Espagne, Tallandier, Paris, 2006.
  • Alain Tassel, La création romanesque dans l’œuvre de Joseph Kessel, L’Harmattan, Paris, 1997.
  • Silvain Reiner, Mes saisons avec Joseph Kessel, Levallois-Perret, Manya, l993.
  • Dominique Missika, Un amour de Kessel, Seuil, 2020.
  • Gilles Heuré, Album Kessel, Gallimard, La Pléiade, 2020.
  • Journalisme et mondialisation, Les Ailleurs de l’Europe dans la presse et le reportage littéraires (XIXe-XXIe siècles), Marie-Astrid Charlier et Yvan Daniel (dir.), Presses Universitaires de Rennes, 2017.
  • Joseph Kessel, Romans et récits, tome I, Serge Linkès (dir.), Collection Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 2020
  • Joseph Kessel, Romans et récits, tome II, Serge Linkès (dir.), Collection Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 2020

Liens externes