Fretin

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Fretin
Fretin
Fretin au fil des Voyettes.
Blason de Fretin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Marie-Jeanne Marseguerra
2023-2026
Code postal 59273
Code commune 59256
Démographie
Gentilé Fretinois
Population
municipale
3 227 hab. (2021 en diminution de 4,44 % par rapport à 2015)
Densité 245 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 33′ 29″ nord, 3° 08′ 06″ est
Altitude Min. 26 m
Max. 54 m
Superficie 13,17 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Templeuve-en-Pévèle
(ville-centre)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Templeuve-en-Pévèle
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Fretin
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Fretin
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Fretin
Liens
Site web ville-fretin.fr

Fretin est une commune française située dans le département du Nord. Fretin fait partie de la Métropole européenne de Lille et de la Flandre française.

Géographie[modifier | modifier le code]

Fretin dans son canton et son arrondissement

Situation[modifier | modifier le code]

Fretin se situe dans le pays du Mélantois, à la limite de la Pévèle en Flandre romane, à 9,5 km au sud-est de Lille (13,5 km par la route).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Marque (rivière) au Marais de Bonance

La ville est traversée par la Marque affluent de rive droite de la Deûle, donc sous-affluent de l'Escaut par la Lys. De 31,7 km de longueur elle arrose vingt-deux autres communes du département du Nord et cinq cantons. L'aménagement du "marais Warlet" a donné lieu à la reconstitution des prairies et des zones boisées humides sur 22 hectares[1],[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 691 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Fretin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Templeuve-en-Pévèle, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[12] et 17 179 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (30,2 %), zones urbanisées (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), zones humides intérieures (2,4 %), prairies (1,3 %), forêts (1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La gare de Fretin est desservie par des trains TER Hauts-de-France effectuant des missions entre les gares de Lille-Flandres et de Valenciennes.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 68, Z2, Z3, Z8 et par les lignes de transport à la demande 20R et 69R du réseau Ilévia ainsi que par les lignes 855, 870 et 871 du réseau interurbain Arc-en-Ciel 2[18].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Fretin en 1107; de Fritinio en 1108; Firtin en 1174[19]; Fertin en 1218, dans le titre de la Maison de Harnes, puis en 1245 il figure dans le cartulaire de Saint-Etienne de Lille, et dans celui du cartulaire de l' Abbiette de Lille en 1279.

Du nom de personne germanique Frittin[19], pris absolument.

Fretin s'écrit Fraaituin en flamand[20]

Histoire[modifier | modifier le code]

Fretin. - Le monument aux Morts

En , les habitants de Fretin obtinrent de la comtesse Marguerite le droit de pâturage pour leurs bestiaux dans les marais de leur voisinage, moyennant une redevance annuelle de quarante sols, monnaie de Flandre, payables à Lille.

En 1480, pendant la guerre que Louis XI menait contre la maison capétienne de Bourgogne, cent-vingt cavaliers français firent un grand ravage dans les environs de Lille et emportèrent un grand butin. À leur retour ils furent attaqués à Fretin par les paysans et perdirent quinze hommes. Les autres furent tous faits prisonniers et amenés à Lille.

Fretin était une terre franche, elle faisait l'objet de privilèges, dépendante de la juridiction de Cysoing.

En avril 1675, sont données à Versailles, des lettres confirmant l'érection de la terre de Fretin en baronnie. Fretin avait été érigée en baronnie par le roi d'Espagne en 1666, mais les guerres n'ont pas permis que les lettres effectuant cette érection soient enregistrées[21].

En , John Churchill (1650-1722), 1er duc de Marlborough, baron Churchill (1682), comte de Marlborough (1689), y établit son quartier général, afin de marcher directement sur Paris. Mais conseillé par le prince Eugène, plus prudent, les Alliés feront le siège de Lille, la plus puissante forteresse d'Europe à l'époque. Tandis que le duc commande les forces de couverture, le prince supervise le siège de la ville qui se rend le . La campagne sera close le avec la prise de la citadelle de Lille qui marquera un succès remarquable pour les Alliés[22].

Avant la Révolution française, Fretin était le siège d'au moins une seigneurie, ce qui explique pourquoi plusieurs personnages différents sont dits seigneurs de Fretin à des dates très proches ou qui se chevauchent.

Jacques de Lannoy, seigneur de Fretin et Paul de Lannoy, seigneur du Chastel, frères de Jean de Lannoy, anobli le , moyennant finances[23], bénéficient le 10 mars 1642, de lettres d'anoblissement données à Madrid moyennant finances. Paul de Lannoy est allié à la noble famille de Forest (Forest-sur-Marque?), a été pendant plus de vingt ans capitaine de la bourgeoisie de Lille, et a rendu comme ses frères de grands services au roi. Jean de Lannoy, frère de Paul et de Jacques, a été pendant plus de vingt ans, capitaine, bourgeois de Lille et marié en 1614 avec Marie des Barbieux, dame des Pretz. Les trois sont fils de Jacques de Lannoy, seigneur du Plantis (Le Plantis?) ou de Plantos, demeurant à Lille, allié à la famille des Barbieux honorée du degré de chevalerie en 1628. Leur oncle maternel, seigneur de Rabodenghe et de La Boutillerie (sur Fleurbaix?), neuf fois mayeur (maire) en chef de la ville de Lille a rendu de grands services au roi. Ils sont de noble extraction, leurs titres ont été perdus et égarés pendant les guerres, notamment lorsque la maison de Henri de Lannoy, leur bisaïeul, domicilié à Cysoing a été brûlée en 1513, pendant le siège de Tournai (bataille de Guinegatte) par les Anglais et aussi quand la maison de Pierre de Lannoy, leur aïeul, fut brûlée au grand feu de Lille en 1545 avec tous ses meubles et papiers[23].

Emmanuel d'Haussy est seigneur de Fretin en avril 1675, lorsque la terre de Fretin est érigée en baronnie. Fretin avait été érigée en baronnie par le roi d'Espagne en 1666. Son château de Fretin où il réside normalement a été plusieurs fois pillé par des gens de guerre et les titres ont été perdus[21].

Pierre-Allard de Lannoy (1657-1717), fils de Michel de Lannoy, seigneur du Carnoy, anobli à Aranjuez le , bourgeois de Lille le , créé chevalier le , bourgeois d'Arras le , et de Marie Marguerite de Croix[24], bénéficie le 7 août 1699, à la suite de sa requête, d'une sentence de noblesse établie par la gouvernance de Lille (le gouverneur). Chevalier, seigneur de Fretin, Bersée, et du Carnoy, capitaine de cavalerie au régiment de Chartres (régiment de Chartres dragons), puis passé au régiment de Montohar le , Pierre Allard nait à Lille en mai 1657 (baptisé le ). Il devient bourgeois de Lille le et meurt en 1717. Il épouse par contrat du Marie- Florence-Joseph de La Haye, fille de Philippe-Charles, chevalier, seigneur d'Ennequin, et de Marie-Anne-Eugénie de Cassina[24]. Selon Amédée le Boucq de Ternas[25], les degrés généalogiques du XVe siècle présentés dans la requête de 1699, ne paraissent pas bien prouvés; le bénéficiaire était issu d'une famille commerçante de Lille dont l'accès à la bourgeoisie datait de 1502, et qui avait établi des comptoirs ou succursales à Arras et Cologne aux XVIe et XVIIe siècles. Par cette sentence, Pierre-Allard de Lannoy se fait reconnaitre descendant en ligne directe et masculine de Jean de Lannoy, seigneur de la Frumanderie à Croix, fils légitimé de Guilbert de Lannoy, chevalier, seigneur de Beaumont à Hem et de Santes en 1390, cadet de l'illustre maison de Lannoy. Pierre-Allard de Lannoy est nommé rewart (chef de la police) de Lille en 1710 et 1712, mayeur (maire) en 1711 et meurt en 1717. En 1699, ayant acheté les seigneuries de Bersée et de Wastines ou de Wattines (seigneurie sur Bersée) à crédit au prince de Robecq, et n'ayant pu les payer, ses créanciers firent vendre par décret ses terres de Bersée et de Wastines puis sa seigneurie de Fretin qui fut adjugée le 4 octobre 1726 à Marie-Catherine Stappaert, veuve de Pierre Delespaul, secrétaire du roi en la chancellerie du Parlement de Flandres, au nom de son fils Jean-Baptiste Delespaul, écuyer, seigneur des Wastines, pour la somme de 88 000 florins[25].

Joseph-Allard de Lannoy, fils de Pierre-Allard de Lannoy, chevalier, seigneur de Fretin de la mort de son père à la vente du fief en 1726, nait à Lille en février 1695 (baptisé avec sa sœur jumelle le ). Il est bourgeois de Lille le . Il épouse à Lille Marie-Romaine-Joseph Ballet (1705-1735), fille de Romain et de Marie-Philippe Barte. Elle nait à Lille en août 1705 (baptisée le ), meurt à Lille le , est inhumée dans la chapelle Notre-Dame de l'église Saint-Étienne de Lille[24].

En 1778, Idesbalde-Marie-Louis-Joseph-François Van Der Gracht, est écuyer, seigneur de Fretin, du Grand Riez, de Steenbrugghe, Lahauvelle, Ares, Annappes. Fils de Louis-François, écuyer, et de Félix-Marie-Marguerite-Geneviève, comtesse de La Tour du Pin, il nait à Tournai en mars 1741 (baptisé le ). Il est officier au régiment de Arberg, puis capitaine au régiment de Saxe-Gotha. Échevin de Tournai en 1774, il devient bourgmestre de la ville et meurt à Tournai le . Il a épousé à Lille le Marie-Claire-Rufine-Joseph Hanecart née à Lille en mai 1756 (baptisée le 4 mai 1756), fille d'Albert-Marie-Philippe-Théodore Hanecart (1731-1789), écuyer, seigneur de Molain, d'Irval (Marne), d'Ornury, baron de Briffœil et de Wasmes, conseiller du roi puis président à mortier au Parlement de Flandres, et de Marie-Claire Pédecœur, bourgeoise de Douai par achat[26].

Révolution française[modifier | modifier le code]

Sous la Convention nationale, le représentant en mission dans le Nord Florent Guiot s'insurge : les municipalités de certaines communes du département se montrent trop tièdes pour appliquer les mesures prises par le pouvoir contre la religion. Fretin fait partie de celles-ci mais en fait c'est la population qui pousse les élus à agir ainsi. La municipalité a laissé l'église se rouvrir et a laissé les habitants s'y rassembler en fructidor an II (mi-août-mi septembre 1794) car ils ont demandé à pouvoir « délibérer si l'église serait ouverte et s'ils reprendraient leur ci-devant curé[27] ».

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Maire en 1881 : Wastelier[28].

Liste des maires successifs[29]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1802 1807 J. A. Wauquier[30],[31]    
Les données manquantes sont à compléter.
? 1927 Louis Chuffart (1867-1927) Rad. Brasseur
Conseiller général de Pont-à-Marcq (1913-1927)
Conseiller d'arrondissement (1910-1913)
Décédé en fonction
1927 1935 Arthur Delesalle    
1935 1945 Émile Delourme    
1945 1969 Louis Nivesse    
1969 1980 Jean Lotte    
1980 Édouard Verlèye PS  
Béatrice Mullier PS Fonctionnaire
Conseillère générale de Pont-à-Marcq (1998-2011)
Réélue pour le mandat 2020-2026[32]
Démissionnaire[33]
[34] En cours
(au 6 juin 2023)
Marie-Jeanne Marseguerra   Retraitée de la fonction publique, ancienne adjointe

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2021, la commune comptait 3 227 habitants[Note 3], en diminution de 4,44 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5171 3281 8541 8491 9631 9481 9462 0792 072
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0012 0112 0941 9922 1092 1792 1402 1442 124
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2162 2102 2172 0972 2612 3702 3862 3902 610
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 6702 6342 6452 5652 8732 9973 2073 2393 309
2015 2020 2021 - - - - - -
3 3773 2453 227------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 608 hommes pour 1 726 femmes, soit un taux de 51,77 % de femmes, égal au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
1,4 
5,2 
75-89 ans
7,5 
16,4 
60-74 ans
16,4 
22,2 
45-59 ans
22,1 
20,9 
30-44 ans
20,4 
15,3 
15-29 ans
13,9 
19,7 
0-14 ans
18,3 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Fretin. - L'église Église Saint-Martin
Fretin. - L'église Église Saint-Martin

Avant 1789, elle abritait le tombeau du XVe siècle, en pierre de Tournay, de Jean de Saint Pierre Maisnil (dit de Hingueites) et de ses deux épouses. L'archéologue, ethnologue et historien Lucien de Rosny en a fait un croquis dans son ouvrage "1838. Histoire de Lille, capitale de Flandre française, depuis son origine jusqu’en 1830", (p. 133).

  • La motte féodale, au lieu-dit Warlet Sud, inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1978[41].
  • Les vestiges du château, au lieu-dit Drève du château, inscrits à l'inventaire des monuments historiques en 1994[42].

Le musée de la Vie rurale[modifier | modifier le code]

L'outillage du musée de la Vie rurale[modifier | modifier le code]

  • la collection de 1 500 outils anciens, léguée par Jean Houzé le fondateur du musée de la Vie rurale, décédé en 2012[43].

Pièces du Musée[modifier | modifier le code]

Ensemble de 4 statues des fonderies Fonderie GHM (Générale Hydraulique et Mécanique) de Sommevoire autrefois Fonderie Antoine Durenne.- (Haute Marne)

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Mathieu Debuchy, footballeur français né à Fretin.
  • Ronny Coutteure, acteur, réalisateur et metteur en scène belge, y est enterré.
  • Enguerrand de Landas, né vers 1230 mort à Fretin en 1282, seigneur du Quesnoy, écuyer, conseiller de Marguerite de Flandre.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de Fretin se blasonnent ainsi : « Bandé d'argent et d'azur de six pièces (Baillet) ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) David G. Chandler, A Guide to the Battlefields of Europe, Wordsworth Editions Limited, , 388 p. (ISBN 978-1-85326-694-2)
  • 1838. Histoire de Lille, capitale de Flandre française, depuis son origine jusqu’en 1830. Téchener à Paris, Petitot à Lille, Robaux à Douai. 19 cm, 328 p., nombreux dessins.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Marais du Warlet, Fretin (Fretin). ».
  2. « Fretin par ses chemins ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Fretin et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Templeuve-en-Pévèle », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. « Plan du réseau Ilévia 2022-2023 » [PDF], sur ilevia.fr, (consulté le ).
  19. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2 : Formations non-romanes, Genève, Librairie Droz, , 684 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne), p. 841
  20. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  21. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 342, lire en ligne.
  22. Jones 1993, p. 170–171.
  23. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 256 et 258, lire en ligne..
  24. a b et c Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.90 (lire en ligne).
  25. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 369, lire en ligne.
  26. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.75-79 (lire en ligne)
  27. Christian Bonnet, « La résistance à la Déchristianisation de l’An II en Flandre française », dans Église, vie religieuse et Révolution dans la France du Nord, Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion, coll. « Histoire et littérature du Septentrion (IRHiS) », (ISBN 978-2-905637-88-8, lire en ligne), p. 89–99.
  28. « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 3..
  29. Histoire et patrimoine : Fretin d'hier à aujourd'hui..., sur ville-fretin.fr
  30. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 273, lire en ligne.
  31. « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 », sur LillOnum Bibliothèque numérique, p. 132-133 (image 162-163).
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