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Vézelise

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Vézelise
Vézelise
Église Saints-Côme-et-Damien.
Blason de Vézelise
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Nancy
Intercommunalité Communauté de communes du Pays du Saintois
Maire
Mandat
Stéphane Colin
2020-2026
Code postal 54330
Code commune 54563
Démographie
Gentilé Vézelisiens[1]
Population
municipale
1 364 hab. (2021 en évolution de −4,82 % par rapport à 2015)
Densité 255 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 29′ 15″ nord, 6° 05′ 19″ est
Altitude Min. 245 m
Max. 313 m
Superficie 5,35 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Meine au Saintois
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Vézelise
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Vézelise
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Vézelise
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Vézelise
Liens
Site web vezelise.com

Vézelise est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.

Géographie

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Localisation

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Vézelise se situe à une petite trentaine de kilomètres au sud de Nancy, au cœur du pays du Saintois dont le village est par ailleurs la capitale. Son surnom de « pot de chambre de la Lorraine »[2] vient de la présence, au XIXe siècle, de tanneries qui exhalaient des mauvaises odeurs[3],[4].

Géologie et relief

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Vézelise est située dans un creux, à l'endroit du confluent du Brénon et de l'Uvry.

Commune située dans une zone 1 de sismicité très faible[5].

Hydrographie

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La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Brenon, le ruisseau de la Tuilotte[6] et le ruisseau d'Uvry[7],[8],[Carte 1].

Le Brénon, d'une longueur de 26 km, prend sa source dans la commune de Grimonviller et se jette dans le Madon à Pulligny, après avoir traversé douze communes[9]. Les caractéristiques hydrologiques du Brénon sont données par la station hydrologique située sur la commune d'Houdreville. Le débit moyen mensuel est de 0,964 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 27,3 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 34,1 m3/s, atteint le [10].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Vézelise[Note 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 850 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey à 15 km à vol d'oiseau[13], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −19,1 °C, atteinte le [Note 3],[14],[15].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Au , Vézelise est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[19]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,5 %), prairies (31,7 %), zones urbanisées (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), forêts (2,4 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Nom de personne romain Visellius et suffix -ensem (domaine)[23].

La première trace écrite de Vézelise date de 960, dans laquelle est mentionnée son église. Un siècle plus tard, en 1071, Vézelise devient la capitale du comté de Vaudémont et à la fin du XIIIe siècle, elle se dote de remparts (qui seront plus tard détruits) ce qui fait d'elle une véritable petite place forte. De nombreuses guerres éclatent entre le comté de Vaudémont et le duché de Lorraine. En 1439, Vézelise est assiégé par les Lorrains : « Quand l'armée fut prête, chargeant toute l'artillerie de la duchesse, ils sont partis pour ledit comté pour bouter le siège devant Vézelise. Il ne fallut pas six jours pour que ceux qui étaient dedans fussent tous pris ou tués. Tous les biens qui se trouvaient dedans furent emportés. »[24].

En 1473, le mariage du comte de Vaudémont Ferry II de Lorraine et de la fille du duc René d'Anjou, Yolande, réconcilie les deux camps et le comté de Vaudémont est alors rattaché au duché de Lorraine. Malgré cette réunification, la ville garde les coutumes propres à l'ancien comté de Vaudémont jusqu'en 1723, date où le duc Léopold décide d'appliquer la coutume lorraine à Vézelise.

Époques moderne et contemporaine

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Plaque émaillée de la bière de Vézelise.
La gare de Vézelise vers 1900.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Vézelise est surtout connue pour sa bière qui a été introduite pour la première fois en 1863 par Antoni Moreau (né en 1837 à Battigny et mort en 1903) et qui a été exportée dans toute la France et dans tout l'Empire colonial français grâce à la ligne de chemin de fer Nancy-Vézelise-Mirecourt. La production de bière, qui est montée. jusqu'à 175 000 hectolitres par an, est arrêtée depuis 1971. Antoni Moreau, est considéré comme un des pères de la brasserie française[25], et connu comme un des fondateurs de l'école de brasserie de Nancy, organisme qui deviendra l'IFBM.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1845   Jean François Nicolas Contal    
1882 1914 Charles Antoine THOUVENIN   Docteur en médecine
1914 1920 Victor Roset    
1920 1945 Louis Moreau URD Conseiller général du canton de Vézelise (1919-1940)
1945 1947 Paul Florentin    
1947 1971 Robert Géant    
1971 1989 Jacques Leclerc UDF Conseiller général du canton de Vézelise (1967-1994)
1989 1991 Jean-Henri Prudhomme    
1991 1995 Jean-Louis Royer    
1995 2008 Monique François    
mars 2008 mai 2020 Dominique Vollmar DVG Fonctionnaire[26]
mai 2020 En cours Stéphane Colin[27]   Employé administratif d'entreprise

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].

En 2021, la commune comptait 1 364 habitants[Note 5], en évolution de −4,82 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8971 7731 7181 6791 7651 6851 5491 5911 621
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 5621 5151 3261 4591 4471 3971 3361 3701 337
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 3151 2601 2611 2511 2681 2761 2511 1951 233
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
1 2371 1051 5131 3911 3361 3591 3831 4951 433
2020 2021 - - - - - - -
1 3611 364-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Établissements d'enseignements[32] :

  • écoles maternelles et primaire Marie-Marvingt ;
  • collège Robert-Géant ;
  • lycées à Pont-Saint-Vincent, Villers-lès-Nancy, Mirecourt, Vandœuvre-lès-Nancy.

Professionnels et établissements de santé[33] :

  • Médecins à Vézelise, Tantonville, Voinémont, Haroué, Pulligny.
  • Pharmacies à Vézelise, Haroué, Pulligny, Diarville, Flavigny-sur-Moselle.
  • Hôpitaux à Neuves-Maisons, Charmes, Vandoeuvre-lès-Nancy, Mirecourt.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Édifices civils

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  • Château dit le Fief de Bellefontaine, actuellement gendarmerie érigé en 1595 en faveur probablement de François Alix, fils de Thierry Alix dont la maison avait été anoblie en 1554 par Charles III de Lorraine. C'était un petit château flanqué de tours aux angles, entouré de murs et pourvu d'une belle fontaine qui a donné son nom au fief ; la propriété fut vendue au XIXe siècle à un sieur J.-P. Lette qui en fit un dépôt de diligences ; la ville l'acquit en 1905, démolit la demeure et fit construire la gendarmerie actuelle.
  • Fortifications et château ruiné pendant la guerre de Trente Ans et fortifications rasées[35]. De l'ancien édifice, démantelé en 1636 sur l'ordre de Richelieu, il ne reste rien de visible ; seul son emplacement est connu avec certitude : l'ensemble s'inscrivait dans un triangle formé par le confluent du Brénon et de l'Uvry ; la façade principale correspondant à la base de ce triangle donnait sur l'actuelle place de l'Hôtel-de-Ville. La porte sur le Brénon, la tour le Comte, le château ; le donjon ; la tour du chien avec un toit en poivrière ; la tour des Sarrasins avec un toit en poivrière également, derrière la tour le Comte ; la tour Nyberte, crénelée ; la porte Saint-Côme sur l'Uvry ; l'église mère de Vézelise au Haut du Plain ; la tour Gabion, crénelée ; la tour Malconeste ; la porte Notre-Dame.
  • Gare de Vézelise, construite en 1872 par la Compagnie des chemins de fer de Nancy à Vézelise, puis exploitée par la Compagnie des chemins de fer de l'Est[36]
  • Les halles de bois datant du XVIe siècle (mais leur existence première remonte au XIIIe siècle), construites par Nicolas La Hière sous l'ordre du duc Charles III ; elles furent endommagées lors d'un bombardement le , mais remises en leur état d'origine. Les halles, la mairie et le tribunal dit auditoire sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du [37].
  • La maison du bailliage, de style Renaissance, ancien palais de justice datant de 1561 sous Charles III, aujourd'hui annexe de la mairie, appelé « Palais de justice » en raison de la devise gravée au-dessus de sa porte d'entrée : LEX IMPERIO MAJOR (« la loi est plus forte que le pouvoir »). Elle est classée au titre des monuments historiques par arrêté du [38].
  • L'hôtel du Bailli (ou hôtel de Tavagny ou hôtel de Bassompierre)[39], construit en 1546 par François de Tavagny, est inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [40].
  • Relais de poste, gendarmerie, actuellement maison particulière. La brigade de Vézelise est créée en 1699 ; elle occupera l'ancien relais de poste jusqu'en 1903.
  • Hôpital Saint-Charles, hospice, maison de retraite Saint-Charles. Il y avait à Vézelise une bâtisse qui servait d'hôpital, sise devant le portail de l'église. Sa capacité d'accueil étant devenue insuffisante, on décida en d'acquérir un terrain à l'intention d'y construire un nouveau bâtiment, qui - curieusement - s'éleva à l'intérieur des fortifications de la ville, près de la porte Notre-Dame.
  • Statue du Pot de chambre, située en façade du restaurant « L'hôtel de Lorraine ».
  • Moulin de Vézelise[41].

Édifices religieux

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Parmi les vitraux anciens[43],[44],[45], l'un d'eux représente Saint-Nicolas dans la posture traditionnelle avec le cuveau et les enfants. Toutefois, Il est imberbe, contrairement aux représentations modernes du saint. Plusieurs vitraux anciens de la même époque représentent aussi Saint-Nicolas sans barbe[46].
Orgue de tribune de Kuttinger Georges[47],[48],[49].
Statue Saint Sébastien[50].
  • Couvent des capucins, actuellement exploitation agricole. Le sieur de Malvoisin, seigneur d'Hammeville, trésorier du duc de Lorraine, avait demandé par testament que l'on édifiât un couvent après sa mort, qui advint en 1583, pour le repos de son âme ; cette volonté fut réalisée en 1632, La ville offrant le terrain.
Les capucins œuvrèrent à Vézelise jusqu'à la Révolution. Bien qu'ayant tous choisi de poursuivre leur vie communautaire, les huit frères d'alors furent dispersés. Le couvent fut vendu comme bien national à la famille Collin de Barisien qui le loua pour exploitation, puis le revendit, en 1822 à dom Fréchard, bénédictin de Moyenmoutier-Senones, pour servir de maison-mère aux Frères de la Doctrine Chrétienne, congrégation qu'il venait de fonder. Les frères y créèrent un collège. Après 1830, la congrégation fut dispersée. Elle reprit corps en 1837, étant alors transférée à Sion sous la direction de Léopold Baillard. Après la révocation de ce dernier et de ses frères en 1848, le noviciat fut ramené à Vézelise. En 1860-1862, l'abbé Gondrexon fit construire la chapelle ; le collège prospéra jusqu'en 1868. La propriété fut alors vendue à une communauté de cisterciennes chassées de Suisse par le Kulturkampf et qui l'occupèrent jusqu'en 1906. En 1901, elles furent mises en demeure de quitter leur couvent. Les bâtiments furent convertis après 1909 en exploitation agricole. La chapelle néo-gothique fut incendiée lors d'un bombardement en 1940[51]. Il n'en reste que trois arches ogivales et la base du chevet.
  • Couvent de minimes, actuellement hôtel fondé par Didier Virion en 1614 et construit en 1619 ; il abritait une communauté de qui s'occupait de pauvres gens ; la révolution dispersa les religieux et le bâtiment fut vendu comme bien national.
  • Couvent de chanoinesses régulières de Saint-Augustin, couvent de sœurs de la congrégation. Didier Virion, résidant à Madrid puis à Rome, manifesta le désir de fonder un couvent de chanoinesses de Saint-Augustin à Vézelise ; le conseil de ville proposa un terrain au Haut du Plain ; quatre religieuses arrivèrent le . La maison du Haut du Plain devint vite insuffisante ; les sœurs connurent les épreuves de la guerre, et, leur maison s'étant partiellement effondrée, elles obtinrent de se loger dans un reste de bâtiment provenant du château "ci-devant démoli". À la fin de 1717, une crue subite catastrophique ravagea la ville et l'édifice situé au confluent du Brénon et de l'Uvry. En 1763, un arrêt du Conseil d'état de Lorraine prescrivit une information devant l'évêque de Toul pour la suppression du couvent ; une prolongation fut accordée et le maintien obtenu finalement en 1767. L'inventaire révolutionnaire eut lieu le  ; les sœurs furent expulsées et les dernières quittèrent le couvent le . Il fut occupé par la gendarmerie et était dans un état lamentable quand les religieuses y revinrent en 1822 ; elles restèrent jusqu'en 1852, date à laquelle elles partirent à Lunéville dans la maison dite « le Ménil ». Les bâtiments de Vézelise furent vendus en cinq lots.
  • Chapelle Saint-Charles, rue Notre-Dame (maison de retraite).

Randonnées

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Deux circuits pédestres de onze et treize kilomètres démarrent à Vézelise[52].
Le premier (balisage jaune), passe par le bois de Serres, Houdreville, La traversée du Brénon, Omelmont et la gare de Vézelise. Durée estimée : 2 heures 45.
Le second (balisage rouge) conduit à Ognéville, Étreval, le Brénon et Vroncourt. Durée estimée : 3 heures 15.
Ils sont praticables en VTT. Les départs peuvent se faire sur le parking du supermarché, route de Mirecourt.

Foire aux célibataires

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Une foire aux célibataires avait lieu à Vézelise (en tout cas jusqu'en 1974)[53].

Personnalités liées à la commune

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  • Claude Ballot, argentier de l'évêque de Metz, fut anobli le . Sa fille Elizabeth se maria avec Denys Cossu seigneur d'Arincourt. Le fils Jacques était lieutenant de bailli de l'évêché de Metz.
  • Nicolas Clément de Trèles (v. 1545-1588), poète né à Vézelise, secrétaire ducal, tabellion du duché de Lorraine en 1587[54].
  • Jean-Baptiste Salle (né dans la commune en 1759), député du tiers état de Nancy aux États généraux de 1789 et membre Girondin de la Convention en 1792.
  • Dominique François Xavier Félix (né en 1763 à Vézelise, mort en 1839), général des armées de la République et de l'Empire.
  • Sébastien Bottin (1764-1853), statisticien français, qui développa le premier l'usage des annuaires, descendant d'une famille de Vézelise.
  • Nicolas Deleau (1797-1862), médecin chirurgien né à Vézelise, précurseur dans le traitement des maladies de l'oreille.
  • Élisabeth Rétiffe (Rose Rétif) (1834-1882), née à Vézelise, cartonnière, militante socialiste, communarde, condamnée à mort, déportée en Guyane[55], décédée à Saint-Laurent-du-Maroni.
  • Hans Stieger, artiste peintre né en 1948 en Autriche, résida à Vézelise jusqu'à son décès en 2021[56],[57].
  • Hans J. Kullock, musicien, pédagogue et journaliste né en 1947 en République démocratique allemande, fondateur et directeur du MAI, réside dans la commune jusqu'à son décès en 2021[58].
  • Antoni Moreau (1837-1903) et ses fils Louis et Félix, brasseurs à Vézelise dès 1863[59].
  • Maurice Constantin Perrin, chirurgien, né à Vézelise en 1826, mort en 1889[60]
  • Joël Huguenin installe une fonderie d'art en 1978[61].
  • Albert-Léopold Pierson, artiste peintre, né en 1854 à Vézelise, décédé en 1923 à Paris.
  • Marcel Astorg (1878-1957), artiste peintre et marchand de meubles[62].
  • Hugues Schraten : poète et romancier né en 1865. Auteur de La Petite République.[réf. nécessaire]
  • François René Cailloux dit Pouget (né en 1767 à Haroué, mort le à Vézelise), général des armées de la République et de l'Empire.

Héraldique

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Blason de Vézelise Blason
Blasonnement : écartelé aux 1 et 4 burelé d'argent et de sable de dix pièces; et aux 2 et 3 d'azur à trois moutoilles d'argent rangées en fasce, l'une sur l'autre.
Détails
Aux premier et quatrième sont les armes du comté de Vaudémont. Au second et troisième sont les armes de la ville[63].
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bibliographie

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  • « Vézelise », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
  • Livres de Bernard Perrin : Histoire méconnue du canton de Vézelise, tomes I & II, imprimerie Christmann.
  • Ouvrage de Guy Gauthier : Le Saintois entre fermes et clochers, 2012.
  • Les Randonneurs du Saintois par Simone et Michel Dormagen : Guide de visite - Vézelise 54330, 32p, janvier 2018.
  • Michel Hérold, Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris, CNRS Editions Inventaire général, , 330 p. (ISBN 2-271-05154-1)
    Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, Vézelise, pages 69 à 72. Vitraux déplacés p.74. Vitraux disparues p.77
  • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

Articles connexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

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"Vézelise" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 11:01 TU à partir des 32 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/07/2021 au 01/04/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Vézelise » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Gentilé : Meurthois, Meurthoises ou Meurthe-et-Mosellans, Meurthe-et-Mosellanes
  2. Maurice Barrès, Cahiers, t. 3, , p. 34.
  3. Vézelise : les traces d’un passé prospère, Jean-Christophe VINCENT, l'Est Républicain 25/08/2015, consulté le 07/03/2021
  4. Savez-vous quelle commune était surnommée "le pot de chambre de la Lorraine" ? L'ESt Républicain, 22/11/2020, consulté le 07/03/2021
  5. Informations sur les risques naturels et technologiques
  6. Ruisseau de la Tuilotte
  7. Ruisseau d'Uvry
  8. « Fiche communale de Vézelise », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  9. Sandre, « le Brénon »
  10. « Station hydrométrique Le Brenon à Houdreville », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Vézelise et Ochey », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  18. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Vézelise ».
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nancy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  23. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, 1990, n° 10103, p. 617.
  24. Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 156.
  25. Le grand livre de la bière en Lorraine, Philippe Voluer, Ed. Pl. Stanislas
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  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Établissements d'enseignements
  33. Professionnels et établissements de santé
  34. Paroisse Notre Dame en Saintois
  35. « Fortifications d'agglomération de Vézelise », notice no IA54001313, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  36. André Schontz, Arsène Felten et Marcel Gourlot, Le chemin de fer en Lorraine, Metz, Éditions Serpinoise, , 316 p. (ISBN 2-87692-414-5, BNF 37056352, présentation en ligne), p. 98-100.
  37. « Halles, Mairie, Palais de Justice », notice no PA00106431, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  38. « Maison du Bailliage », notice no PA00106432, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. Notice no IM54004914, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureTableau : l'hôtel de Tavagny à Vézelise
  40. « hôtel de Tavagny », notice no PA00106433, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. Notice no IM54004911, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureTableau : le Moulin de Vézelise
  42. « Église Saints-Côme-et-Damien », notice no PA00106430, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. « Vitrail », notice no APMH00027979, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
  44. « Vitrail », notice no APMH00027982, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
  45. « Vitrail », notice no APMH00027985, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
  46. Notice no PM54000966, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureVerrières : Scènes du Nouveau Testament, Saint Nicolas, Sainte Barbe, Duc René et le cardinal Nicolas-François (Le)
  47. Notice no PM54000976, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureOrgue de tribune : buffet d'orgue
  48. Notice no PM54000975, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureOrgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
  49. Inventaire de l'orgue
  50. Notice no PM54000970, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureStatue : Saint Sébastien
  51. Notice no IM54004910, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Tableau : Vézelise après les bombardements de 1940
  52. Circuits pédestres
  53. La foire aux célibataires de Vézelise
  54. Voir Alain Cullière, Les écrivains et le pouvoir en Lorraine au XVIe siècle, Paris, H. Champion, 1999, p. 766-772.
  55. « Rétiffe, Élisabeth [Rétif, Rose, dite] », sur maitron.fr, Le Maitron, juillet 2009 - juin 2020 (consulté le ).
  56. Hans Stieger résident à Vézelise, en ligne sur Gallica
  57. Activités artistiques de Hans Stieger à Vézelise Société.com
  58. « Nancy. Disparition d’Hans Kullock, créateur de la Music Academy International de Nancy », sur estrepublicain.fr (consulté le ).
  59. Antoni Moreau Brasseur
  60. Bernard Perrin, Histoire méconnue du canton de Vézelise, Imprimerie Christmann, Essey-lès-Nancy, , 248 p., Pages 225,226 et 227: le peintre de Vézelise.
  61. La fonderie d'art Huguenin
  62. Bernard Perrin, Histoire méconnue du canton de Vézelise, tome 2, Imprimerie Christmann, Essey-lès-Nancy, , 248 p., p. 225,226,227.
  63. Henri Lepage, Le département de La Meurthe : statistique historique et administrative, deuxième partie, 1843