Châtelet (en wallonTcheslet) est une ville de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut. Depuis la fusion des communes de 1977, la ville de Châtelet regroupe Bouffioulx, Châtelet et Châtelineau. Toutefois, les identités propres à ces trois communes sont restées importantes. Il est donc fréquent d'entendre les gentilés respectifs : Bouffaloniens (ou Buffaloniens), Châtelettain et Castelinois.
Châtelet fait partie du Pays Noir, ancien nom de l'agglomération commune avec Charleroi, sur la Sambre, marqué par l'exploitation minière du bassin houilleux.
L'origine et la signification du nom Châtelet proviendrait de Châtelin (petit château), diminutif de Châtelineau qui s'écrivait en latin Castellinellum. Comme de nombreuses villes, son nom a varié au sein des textes, au fil des siècles et au gré des langues. Les formes les plus anciennes (1219 à 1232) sont des variantes de Chesteling et Chasteling. Mais on a également parlé de Châtelet-sur-Sambre ou encore de Chasselet jusqu'au XVIIIe siècle. Pourtant, l'orthographe Châtelet existe depuis 1588[2].
La majorité des documents et archives retrouvés ne datent que du milieu du XVIe siècle, copiés par un greffier nommé Jean Josneal ou Jonneau. Cependant, beaucoup d'écrits ont disparu à cause de conflits ou d'incendies. De plus, les documents sont rares durant la période révolutionnaire française et inexistants à l'époque du Royaume uni des Pays-Bas. En 1874, Olivier Gilles, un écrivain et historien de Châtelet, proposera de classer et inventorier ces archives. Son décès interrompra son travail que la Société Paléontologique et Archéologique de Charleroi reprendra vingt ans plus tard. Ces travaux de préservations sont désormais à la charge de la Société Royale d'Histoire « Le Vieux Châtelet ».
Avec un sol riche en silex, de nombreux cours d'eau et des étendues boisées, la région qui entoure Châtelet était propice à l'installation de tribus du Néolithique. Des traces remontant à 8 000 ans ont notamment été retrouvées dans la grotte de Montrou (Bouffioulx) et dans la grotte de Presles (Aiseau-Presles). C'est dans cette dernière qu'une douzaine de squelettes et de nombreuses lames de silex ont été retrouvées. Sur le territoire de Châtelet, plus précisément sur le plateau de la Blanche-Borne, des fouilles ont mis au jour ce qui devait être des ateliers de taille de silex.
Les populations celtes se sont également établies sur ce plateau, en rapport direct avec Presles. On a d'ailleurs longtemps supposé que la région avait accueilli la bataille du Sabis, considérant qu'il s'agissait de la Sambre, lieu de victoire de César sur les Nerviens. Mais de nombreux arguments favorisent désormais la Selle[3].
Notons, toujours pour l'Âge du Fer, que le bois du Boubier, à la limite avec Couillet, a livré une fortification datée de la transition entre le premier et le deuxième Âge du Fer (soit aux alentours de -400)[4].
Dans le bassin de Bouffioulx, aux abords de la Biesme, la présence d'un ensemble mégalithique indique également une présence ancienne de l'Homme. Malheureusement, l'ensemble et son dolmen furent détruits vers le milieu du XIXe siècle[5].
Après la conquête romaine, le plateau de la Blanche-borne fut délaissé pour la vallée de la Sambre sur l'actuelle Place du Marché. Des fouilles archéologiques, débutées en 1985, ont couvert 3 200 m2 de parcelles à la rue des Gravelles et à la cour Pinette. On y découvrit de nombreux vestiges médiévaux, mais aussi un four de potier datant du Ier siècle[7].
L'Histoire médiévale de Châtelet est liée à celle de Pont-de-Loup dont la première mention remonte à l'année 840, cédée par l'empereur Louis le Pieux à son fidèle Ekkard[8]. En effet, tout comme Marcinelle et Presles, Châtelet est une ancienne villae carolingienne. Cette charte est un acte de concession qui énumère tout ce qui se trouvait dans la villae d'époque : champs, prés, forêts, bâtiments, moulins et serfs. Pour la petite histoire, Ekkard ne jouit pas longtemps de cette donation et mourut quatre ans plus tard près d'Angoulême.
« quasdam res nostre proprietatis que sunt in pago Goniense super fluvium Samera (la Sambre), hoc est villas duas que vocantur Funderlo (Pont-de-Loup) et Marcinas (Marcinelle). »[9]
Extrait de la traduction "(...) Moi, Wautier, seigneur de Fontaine, je fais connaître que j'ai vendu à la Cathédrale de Liège, l'avouerie de Ponderlues et de Chastelin, (...) je ne me suis réservé dans ces dites villae, aucun droit, aucune juridiction, aucun pouvoir, mais j'ai tout abandonné (...)".
Au début du XIIIe siècle, l'avouerie de Châtelet appartient au lignage de Fontaine-l'Évêque, représenté par un certain Walter (Walterus de Castelin ou de Châtelet). Celui-ci est soit seigneur de Fontaines, soit avoué de Châtelet. Châtelet formerait, à l'époque, le cœur de son avouerie. Une hypothèse[12] indique que le personnage aurait soit usurpé ce titre au chapitre de Saint-Lambert, soit commis des excès sur les gens de Châtelet. Le chapitre le forçant par sentence du Tribunal de la Paix à délivrer une charte de liberté aux villes de Châtelet et de Pont-de-Loup.
Le 14 février 1220, la charte des libertés octroie des privilèges à Châtelet et Pont-de-Loup, abolissant les actes de basse justice, de mainmorte et renforçant le pouvoir des deux villes. C'est dans un acte de vente de 1229 que l'on parlera officiellement de l'avouerie de Châtelet et Pont-de-Loup, revenant de nouveau aux mains du chapitre de Saint-Lambert. Toutefois, il faut remarquer que dans cet acte, ni Bouffioulx, ni Châtelineau n'appartiennent à la seigneurie. Les effets de la charte ne s'y appliquent donc pas et le servage s'y perpétuera encore.
"Seigneur de Montrou et gouverneur de Montchevreuil".
La topographie de Bouffioulx, au Moyen Âge était très différente d'aujourd'hui car l'exploitation calcaire a transformé le paysage au XIXe siècle. Le village se trouvait de part et d'autre de la Biesme, coincé entre deux "montagnes" de roche : Montrou et Montchevreuil. Deux châteaux s'y sont construits dès le Xe siècle, surplombant l'accès au village.
Le château de Montrou se trouvait sur le flanc rocheux où culmine l'actuel quartier Saint-Blaise ou Montrou. En contrebas se trouve la grotte de Montrou dont les galeries souterraines (désormais obstruées) menaient jusqu'à l'abbaye de Salzinnes[5]. Un médaillon du XVIe siècle témoigne de festivités qui s'y déroulaient le lundi de Pâques, cette tradition disparaitra au XIXe siècle avec les dernières ruines.
Les ruines du château de Montchevreuil ont également disparu sous les lignes de chemin de fer, aux abords de l'actuelle rue de Montchevreuil. On donna l'ordre de le démolir en 1862, ce qui fait que nous pouvons encore retrouver le dessin des murailles du vieux-château sur un plan cadastral de 1830-1834.
Toutefois, l'esprit de la Seigneurie de Montrou n'a pas disparu, une compagnie de reconstitution médiévale - la Mesnie di Matra - préserve les légendes qui entourent ces lieux.
La ville de Châtelet jouit d'une prospérité commerciale durant cette période, ce qui permet la construction de nombreux édifices religieux ainsi que des institutions. Dès 1472, il existait une table des communs pauvres sous l'égide de l'Église. Cette institution de charité venait en aide aux veuves chargées d'enfants, des étudiants pauvres et les orphelins.
La date de construction de l'ancienne église de Châtelet (sur l'actuel emplacement de l'église St-Pierre et Paul) est inconnue, toutefois sa tour fut édifiée en 1552. Elle sera démolie en 1867.
En 1610, on érigea la paroisse de Bouffioulx (désormais église St-Géry) dont subsiste le chœur semi-hexagonal.
En octroyant plus de pouvoirs aux magistrats locaux en 1220, Châtelet se dota rapidement d'une Haute Cour de Justice bien que la première mention remonte à 1335. Elle se tenait au cœur de la Halle qui était également un haut-lieu de commerce. Le rayonnement administratif de la cour s'étalait jusqu'à Bouffioulx. Au XIVe siècle, on élisait le Bourgmestre et les Echevins parmi les bourgeois. Après approbation des Seigneurs, ils prêtaient serment devant la Cour de Justice.
« Je jure que je professe la religion catholique, apostolique et romaine ; Que je serai fidèle et obéissant à Messeigneurs du très illustre Chapitre Cathédrale ; Que j'administrerai les deniers publics en bon père de famille et comme le mien propre et que je procurerai de tout mon pouvoir le bien et l'avantage de la ville et surceans d'icelle.» - Serment prononcé devant la Cour de Justice
Toutefois, le rôle administratif de Châtelet, dans la seigneurie, résidait essentiellement sur les épaules du bailli. Le premier d'entre eux, Ernoul de Marbais, a été nommé en 1455.
D'après les registres des procès, la Haute Cour de Justice était très active dans l'entité, mais également au sein de la Principauté de Liège. Elle fut dissoute en 1796, ses pouvoirs et ses attributions partagées entre l'administration communale, les notaires, les juges de paix et les tribunaux.
En 1316, la Principauté de Liège octroie des privilèges supplémentaires aux communes par la Paix de Fexhe. Châtelet n'en fait pas encore partie, mais son rayonnement administratif englobe Pont-de-Loup, Pironchamps et Bouffioulx. Elle profitera d'une prospérité économique et industrielle, notamment grâce aux grès de Bouffioulx. Sur le plan religieux, Châtelet devient un doyenné en 1559. Certains artistes de la ville se feront connaître, tel que Jean Guyot, maître de chapelle de l'empereur Ferdinand Ier ou encore le peintre Pierre Jouet qui peindra pour les abbayes de Soleilmont et d'Aulnes. C'est finalement en 1651 que les titres des Bonnes Villes de Liège sont définitivement fixée et Châtelet en fait cette fois partie.
Châtelet n'a pas été épargnée par les conflits. Sa position aux frontières de la Principauté de Liège, enclavée entre des possessions fréquemment contestées (Comté de Hainaut, Duché de Brabant, Comté de Namur), ne jouait déjà pas en sa faveur. Cependant la ville se situait à un endroit stratégique pour traverser la Sambre - raison pour laquelle on parlait parfois de Châtelet-sur-Sambre.
Délimitation des remparts de Châtelet.
La première mention du pont de Sambre date de 1385, mais les découvertes gallo-romaines faites au XIXe siècle laissent supposer qu'on y traversait déjà le gué au Ier siècle. Ce pont fit couler beaucoup d'encre, partagé entre Châtelet (Principauté de Liège) et Châtelineau (Comté de Hainaut). Il fut détruit et reconstruit à plusieurs reprises, si bien qu'on en fit un pont-levis dès le XVIIe siècle.
Contrairement à Châtelineau et Bouffioulx, Châtelet ne possédait pas de château et fut, comme d'autres villes bourgeoises, la proie de fréquents pillages. Parmi ceux-ci, on peut noter le passage de Charles le Téméraire et de ses troupes en 1466. En 1546, Charles Quint proposa au Prince-Evêque de Liège de renforcer Châtelet afin de fermer cet accès sur la Meuse aux Français[14]. Ponts et fossés existaient déjà en 1544 et ces premiers travaux de fortifications permirent de clôturer la ville en 1563. Un an plus tôt, le 25 février 1562, on accordait des privilèges à la ville pour assurer sa défense par la mise en place du serment des arquebusiers. Hélas, en 1577, ces premières fortifications furent détruites sur ordre de Juan d'Autriche. Il faudra attendre 1597 pour que les travaux reprennent et que les premiers remparts soient construits. Ceux-ci seront prolongés et renforcés jusqu'à la fin du XVIIe siècle. En 1693, la garnison espagnole détruira en grande partie les remparts lors de la Guerre de la Ligue d'Ausbourg.
À Châtelet, comme à Bouffioulx, on retrouve une très importante activité dans le commerce des poteries. Les grès de Bouffioulx sont renommées et la technique de salage, propre à l'entité, sera reproduite en Allemagne. Les transactions se faisaient à la Halle dont on retrouve la première mention en 1438. Elle se trouvait au milieu de la place du marché et fut reconstruite en 1545 après un incendie. Elle fut finalement détruite le 27 vendémiaire de l'an IX (19 octobre 1800).
Les poteries sont les plus anciennes industries de Châtelet et Bouffioulx (un four de potier romain datant du Ier siècle a été retrouvé dans la rue des gravelles). On trouve trace d'activité médiévale au début du XIIIe siècle. Le 26 décembre 1595, les potiers de Bouffioulx, Châtelet et Pont-de-Loup affermissent leur capacité commerciale en fondant une corporation de maîtres-potiers, d'ouvriers et d'apprentis. Leur charte définit les droits et obligations tout en se protégeant du commerce extérieur.
Le travail du fer est également répandu dans l'entre-Sambre-et-Meuse. Forges et clouteries ne manquent pas à Châtelet, si bien qu'un document de 1520 de la Cour de Justice locale limite le nombre de forges sur la place du Marché.
Une verrerie fut fondée à Châtelet en 1634. Celle-ci fabriquait du verre d'Altare (méthode vénitoise) jusqu'en 1656. Elle fut ensuite vendue et se concentra sur une production plus simple jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.
Châtelet a également préservé son activité féodale principale : l'agriculture. Toutefois, ces champs étaient plus importants sur Châtelineau et Bouffioulx, ainsi que dans les Faubourgs de Châtelet. Les moulins se concentraient aux abords des rives de la Biesme. On peut aujourd'hui observer, sur le parcours de la promenade des Marchaux les restes du moulin Brockmanne où s'était installée une industrie de tuilerie au XIXe siècle.
La ville connaît une activité florissantes et d'autres corporations de commerçants existent : des orfèvres, des drapiers, des pelletiers, des cordonniers, des tanneurs, etc.
Le 22 août 1914, les Allemands des 78e et 91e régiments d'infanterie s'emparent du centre de Châtelet presque sans coup férir. Le bourgmestre et le commissaire de police les reçoivent à l'hôtel de ville. En revanche les troupes françaises des 36e régiment d'infanterie et 39e régiment d'infanterie résistent au faubourg ce qui exaspère les Allemands. Invoquant la présence de francs-tireurs dans la population belge, ils incendient une dizaine de maisons. À cela s'ajoute le bombardement de l'artillerie française depuis les hauteurs de Châtelet. Les Allemands subissent des pertes sérieuses mais contournent le terril du charbonnage du Gouffre et prennent de flanc les Français qui sont contraints à la retraite. Châtelet sort meurtri des combats : 42 maisons sont incendiées, 700 pillées par l'envahisseur et 8 habitants tués[16]. 49 ambulances et hôpitaux provisoires sont organisés pour soigner les blessés.
Du 22 au 27 août, les Allemands contraignent une centaine d'habitants de Châtelet de recueillir les 889 morts français et 94 allemands et à les inhumer[17].
Châtelet tombe aux mains des Allemands le 17 mai 1940.
De juillet 1942 à septembre 1944, la commune de Châtelet est intégrée au District II du Grand Charleroi sous occupation allemande.
Le , l'agglomération de Charleroi est bombardée par l'aviation alliée. Des torpilles tombent notamment sur Châtelet et ravagent le quartier du Boubier, faisant des morts et des blessés et endommageant fortement l'église Notre-Dame de la Patience.
Le 4 septembre 1944, Châtelet est libéré par les Américains.
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L'intensité du trafic routier qui drainait la production d'une vaste région, à la fois agricole et forestière, qui enserrait Châtelet nécessita la construction d'un pont pour faciliter les relations entre les deux rives de la Sambre. La présence de ce pont fut favorable au développement de la petite cité qui devint le centre commercial et artisanal de cette région. Dès que Châtelet apparaît dans les textes, au XIIIe siècle, on signale déjà la présence de quatre potiers, trois moulins, une brasserie, trois verriers et une activité commerciale. L'importance de ce commerce amena la tenue de marchés, de foires et l'édification d'une halle, activités qui se concentrèrent sur un lieu proche du pont. Très tôt, pour amplifier l'importance et l'attrait du commerce local, le Chapitre St Lambert de Liège, seigneur de Châtelet, établit, le mardi, un franc-marché, à un endroit qui reçut le nom de place du Marché: dès 1438, elle était déjà pavée[18]. Le commerce châtelettain sut s'adapter rapidement à cette situation nouvelle d'une région influencée par l'activité industrielle. Sa clientèle était surtout constituée par la classe ouvrière. En 1830, Châtelet connut un commerce florissant, les commerçants rivalisant de zèle et d'activité pour satisfaire leur clientèle; la Franche-Chambre[19] bénéficiant de sa situation devint, elle aussi le siège d'un assez grand commerce de denrées diverses. En 1835, un grand nombre de magasins de Châtelet eurent la réputation d'être « mieux fournis que ceux de beaucoup de grandes villes ». En 1860, on comptait 585 magasins. Longtemps le commerce châtelettain fut stable malgré la crise qui frappa notre région dans l'entre-deux-guerres. Au lendemain du deuxième conflit mondial de nombreuses petites boutiques de quartier s'ouvrirent, leur existence fut éphémère. Malgré la création d'un échevinat du commerce, en 1946, on constata, dès 1951, que cette activité économique avait tendance à s'étioler alors que, par contre, le quartier des Six-Bras à Châtelineau se développa au détriment du centre-ville. Les commerçants châtelettains réagirent en organisant des manifestations promotionnelles et en développant leurs magasins en les adaptant aux règles de l'économie et des techniques commerciales nouvelles[20].
Avant Châtelet avait dans son centre-ville des commerces[21] à la place du Marché, rue du Commerce, rue Neuve, rue des Brasseurs place de la Victoire, place d'Outre-Biesme, rue de la Montagne, place de l'Hôtel de Ville, rue du Calvaire, Grand'rue, place Saint-Roch, rue de Namur dans le quartier du Faubourg[22]. Le centre de Châtelet a subi de plein fouet le développement de pôles commerciaux et de l'urbanisation de la périphérie. D'autre part, le 19 août 1998 fut créé une A.S.B.L. « Châtelet Centre Ville » L'association a pour objet la dynamisation du centre-ville dans toutes ses fonctions de centralité. Depuis, l'association a étendu sa sphère d'activité au Faubourg de Châtelet et au quartier des « Six-Bras » à Châtelineau, sans rester indifférente au cas du centre de Bouffioulx. Elle assure aussi des activités qui précédemment étaient assumées par les associations de commerçants[23].
Le sous-sol châtelettain, plus particulièrement celui du bois de Châtelet, renferme des gisements d'une « terre à pots » de belle qualité donnant, après cuisson à de très hautes températures, des grès de « plein feu ». L'exploitation de ces gisements de terre s'effectue, jusqu'en 1920, soit à ciel ouvert ou par galerie. Quelques tentatives de relancer les argilières ont encore lieu au début de la Seconde Guerre mondiale, mais sans succès, probablement à cause de l'épuisement des veines argileuses. Les potiers vont acheter, alors, la matière première dans les régions d'Hanzinnes, Fraire, Morialmé, Biesme, St Aubin et Florennes. Plus tard, les importations proviendront de France, des Pays-Bas et d'Allemagne. En 1940, le prix de la terre varie entre 150 et 400 francs la tonne et 1.000 francs pour les terres allemandes destinées à la fabrication des grès d'art et céramiques architecturales[24].
C'est dans le courant du XIXe siècle que l'on assiste à l'évolution rapide des houillères Les cayats ont vécu et le temps des charbonnages est venu. Dès lors, plusieurs sociétés anonymes, en l'occurrence, le Carabinier Français, Ormont, Boubier, Pont-de-Loup Sud, le Gouffre[25] et le Trieu Kaisin[25], vont se partager le précieux sous sol du pays de Châtelet. Au fil du temps, une multitude de puits d'extraction vient remplacer les primitifs cayats qui ont envahi, jusqu'alors, nos villes et nos campagnes. L'extraction du charbon, a Charleroi, atteint son apogée au cours de la première décennie du siècle passé. Prenons pour exemple, la production de 1910 qui est de 8.626.010 tonnes, comparée à celle de 1950 qui arrive péniblement à 7.000.000 tonnes. Il est à noter, cependant, que les sociétés charbonnières du pays de Châtelet, totalisent à elles seules, une production de 1.267.000 tonnes pour 1904 et sensiblement le même quota en 1953 avec 1.255.000 tonnes. Des chiffres pratiquement identiques dans un secteur qui globalement entre progressivement en récession économique. Avec l'arrivée sur les marchés des combustibles liquides, cette industrie, fleuron longtemps envié par d'autres pays européens, entame, alors, incontestablement son déclin pour s'éteindre définitivement dans la seconde moitié du XXe siècle. A Châtelet, Boubier a fermé ses portes le 1 juillet 1966 et c'est le dimanche 30 septembre 1984, après avoir remonté la dernière tonne de charbon du siège Sainte Catherine de la S.A. des Charbonnages Réunis du Roton Farciennes & Oignies-Aiseau, qu'a cessé définitivement l'exploitation du charbon en Wallonie[26].
Entre 180 et 1850, Boubier n'est encore qu'an cayat exploité par DEJEAN et BOUEZ, au lieu dit « La Bergerie ». Certes, l'exploitation se modernisera au fil du temps grâce aux perspectives qu'offriront les futurs matériels miniers Mais, Boubier ne bénéficie pas, du moins en 1800, de cette infrastructure "futuriste". Il faudra patienter, encore, quelques années pour que, les maîtres de fosses découvrent les nouvelles techniques d'exploitation résultant, principalement, da développement de la machine fixe à vapeur dans le domaine de la force motrice. Dans le courant de la première partie du XIXe siècle, trois groupes de prospecteurs se concurrencent, afin d'obtenir une ou plusieurs concessions de houille Le premier groupement se fait autour de Jeun Nicolas LE BECQUE, le deuxième, de Pierre QUINET et pour le troisième, Jean-Baptiste DESMARET en est la tête de liste Tous ces représentants (ou leurs successeurs) d'associations de prospecteurs introduisent, an début de 1839, une nouvelle demande à l'effet d'obtenir une concession de bouille portant sur une contenance de 143 hectares, 95 ares, 11 centiares. Au sein de ces équipes, nous retrouvons des gens de la région, entre autres, Charles DESMARET, maître tanneur, à Châtelet: Jean-Baptiste BOLLE, bourgmestre de Châtelet ; Charles Stanislas CRAME propriétaire à Châtelet ; Henry DEJEAN, maître tanneur, à Châtelet, Maximilien Alexandre MOTTE, ingénieur des mines, à Châtelineau et Léon WILMAR, rentier à Châtelineau. En 1846, Godefroy GORET, considéré comme le véritable fondateur du charbonnage de Boubier, rachète les parts de ses associés. Il constitue à Paris, le 15 janvier 1846, avec Louis Joseph MAULAZ et Joseph Victor BERNARD, propriétaires, la « Compagnie du Charbonnage de Boubier », sous la raison sociale L-J MAULAZ et Co. La société érigée sous le régime des lois françaises a son siège social établi à Paris. Enfin, en 1875, la société est transformée définitivement en société anonyme ayant comme raison sociale la « Compagnie du Charbonnage de Boubier S.A ». La superficie de la concession, en 1930, est de 604 hectares 49 ares et 52 centiares et s'étend sous les localités de Châtelet, Bouffioulx et Couillet[27].
La Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier fondée en 1951, face à la crise charbonnière développée par la libre circulation de la houille dans les 6 pays fondateurs de la C.E.E et aussi par l'arrivée, après 1957, des combustibles liquides sur les marchés, imposa un plan d'assainissement du secteur. Le gouvernement belge prit, alors, toutes les mesures législatives qui s'imposaient afin de restructurer l'industrie houillère, dès lors, bon nombre de puits devaient fermer leurs portes. Boubier arrêta ses activités, le 1 juillet 1966[28].
Le 29 novembre 1825, devant Maître Jean-Joseph PIRET, notaire à Châtelet, onze hommes audacieux, tentés par l'aventure industrielle, portent la société civile charbonnière d'Ormont sur les fonts baptismaux.
Voici les noms des fondateurs qui apportent chacun, une mise de fonds fixée à 259 florins, 87 centimes: Jean-Baptiste BAUDELET, Maître-potier, de Bouffioulx:
T. BERTRAND, Maître-potier, de Bouffioulx;
Pierre BAILY, meunier, de Bouffioulx;
Jean-Baptiste CRAME, Maître-potier, de Bouffioulx:
Pierre CRAME, Maître-potier, de Bouffioulx
Jean-François CRAME. Maître-potier, de Bouffioulx:
Hubert CRAME, de Bouffioulx:
Jean-Baptiste BAILY, propriétaire à Châtelet:
Adrien BAILY, propriétaire à Châtelet:
Paul MASSON, houilleur, de Charleroi :
François MASSON, houilleur, de Charleroi :
La jeune société obtient, en 1844, sa première concession, émanant des autorités belges, d'une contenance de 352 hectares sous les localités de Châtelet et Bouffioulx. Une première extension de 547 hectares est demandée, en 1870, et une deuxième, de 278 hectares en 1887. En 1890, le 2 mai plus exactement, la société civile fait place à la Société Anonyme du Charbonnage d'Ormont, au capital social estimé à 22.640.000 francs. Au cours des premières années du siècle passé, l'extraction est d'environ 140.000 tonnes d'un charbon AV « gras à longue flamme ». En 1923, elle n'est plus que de 77.000 tonnes pour une concession de 886 hectares. Par ailleurs, l'usine à briquettes du charbonnage transforme 23.000 tonnes de la production en boulets et autres agglomérés. En 1902, la société emploie 800 ouvriers, dont 402 sont affectés, uniquement, dans les sites ancrés à Bouffioulx. Au printemps 1926, confrontée aux graves problèmes économiques que vit l'entreprise, la société charbonnière licencie ses derniers mineurs et entre, le 17 mai, en liquidation, l'extraction s'étant terminée, elle, le 14 août 1925. La liquidation mettra plusieurs années avant d'être définitivement clôturée. La concession sera tout aussi tardivement partagée entre deux autres charbonnages; Boubier Gouffre - Carabinier réunis (Châtelet - Pont-de-Loup) en 1952. Enfin, le 24 décembre 1949, une assemblée générale extraordinaire donne décharge au collège des liquidateurs composé notamment d'Octave JADOT, ancien Directeur gérant de la société d'Ormont, afin de terminer les opérations de la liquidation, mais aussi, clôturer l'emploi des valeurs sociales. Au terme de cette ultime réunion, les actionnaires prennent acte du fait que la liquidation de la société anonyme « Charbonnage d'Ormont » est close et que cette société établie à Châtelet a cessé d'exister[29].
Blason originel octroyé en 1858. À nouveau accordé par arrêté royal le 17 octobre 1973 et confirmé après la fusion des communes le 14 février 1978. Les anciennes armoiries montraient le buste de Saint Eloi habillé en abbé. Bien que décrit comme Saint Eloi, il était très probablement Saint Lambert, le saint-patron local. Les nouvelles armoiries sont une combinaison des armoiries de la Principauté de Liège à laquelle le village appartenait et de l'aigle des armoiries de Wauthier de Fontaine, le plus ancien seigneur de Châtelet connu. Il avait reçu le village en prêt du Prince-Évêque de Liège en 1220[31].
Blasonnement :De gueules à un perron surmonté d’une croix, le tout d’or, au chef du même, chargé d’une aigle issante de sable[32],[33]
Police administrative, Travaux, Cimetières, Prévention, Sécurité, Hygiène, Infirmières, Gestion des ressources humaines, Direction Générale, Conseil Consultatif de la Personne Handicapée.
Finances, Budget, Tutelle, Cultes, Emploi, Développement Economique, Participation des quartiers, Budgets participatifs, Enseignement maternel, primaire et de promotion sociale.
L'église Saints-Pierre-et-Paul.L'église Saints-Pierre-et-Paul. L'ancienne église qui est datée des premières années du XVe siècle. L'ancienne église a été détruite, le 1er octobre 1867 afin de libérer l'espace nécessaire à la construction de la nouvelle église S.S. Pierre et Paul. La nouvelle église S.S. Pierre et Paul a été bâtie, de 1867 à 1871, suivant les plans de l'architecte E. Carpentier de Beloeil. L'incendie[38], survenu dans la nuit du 19 au 20 février 1937 a détruit entièrement l'église décanale. Le bâtiment religieux a été identiquement reconstruit à l'église initiale[39].
L'église de l'Immaculée Conception. A hauteur de la Place Franco-Belge se dresse l'église de l'Immaculée Conception, construite en 1878, grâce à la générosité de Coraly Pirmez qui en fit don à la paroisse du faubourg. Cet édifice religieux a été bâti en style néo-roman suivant les plans de l'architecte gillicien Elie Piérard[40].
L'église Notre-Dame de Patience. D'inspiration néo-gothique, sanctuaire en calcaire et grès de Dolhain bâti en 1906-1907 sur les plans de l'architecte V. Vaerwijck de Gand. Très endommagée à la suite de la 2e Guerre mondiale, reconstruite en 1962 par l'architecte R. Alsteen de Châtelet[41].
La chapelle Saint-Roch.La chapelle du calvaire. A l'angle de la rue de la Praye, en remplacement d'un oratoire fondé v. 1730, chapelle néo-classique en briques et calcaire de 1888[42].
Chapelle Saint-Roch. Edifice mononef en briques décapées et pierre calcaire daté de 1626 à la clé d'arc de l'entrée, contemporain de deux chapelles fort similaires à Fleurus (1634) et à Ham-sur-Heure (1636-1638), tous trois construits à la suite d'une épidémie de peste[43]. Chaque année se déroule la marche Saint-Roch, une des marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse.
Le presbytère et la maison vicariale, à gauche de l'église place de l'Hôtel de Ville, construites dans la 1re moitié du XIXe siècle en style néo-classique[44].
L'école Sainte-Marie. Ancien couvent des Dominicaines, l’école Sainte-Marie est située en retrait de la voirie autour d’une cour pavée encadrée par des bâtiments en brique et calcaire édifiés à la fin du XVIIIe siècle. L’aile principale est composée de sept travées, interrompues par une tourelle circulaire de trois niveaux surmontée d’une toiture hexagonale à bulbe. De part et d’autre de la cour arrière, deux grandes ailes néogothiques ont été ajoutées au XIXe siècle[45]. Elle se situe rue Neuve.
L'hôtel de ville, édifié à l'emplacement de l'ancien devenu trop petit[46]. Construit en 1923-1924 en briques rouges avec une tourelle aujourd'hui disparue. Sur la façade ornée de reliefs en céramiques peint par Pierre Paulus sont représentés divers corps de métiers[47].
La « maison espagnole », bâtiment du début du XVIIe siècle en briques, pierre calcaire et moellons de grès probablement édifié par Nicolas Ruffin, échevin du Magistrat au XVIIe – XVIIIe siècle[48]. Elle se situe rue de Bouffioulx.
Le château Pirmez, hôtel de maître néo-classique bâti en 1833 par Victor Pirmez. L'immeuble devient orphelinat en 1903 et centre d'accueil et de formation professionnelle en 1997.
Châtelet abrite également plusieurs espaces verts, y compris la réserve de Sébastopol, qui contient d'anciennes carrières et une vaste population d'oiseaux, la forêt communale (Bois de Châtelet), avec une grotte remplie de chauve-souris, et le parc communal, situé au cœur de la ville.
Ancien hôtel-Dieu. A Châtelet, l'ouverture de l'Hôtel-Dieu, rue du Beau Moulin, eut lieu en 1869. L'initiative de cette construction fut prise, en 1861, par Alexandre Brichart, banquier et bourgmestre de Châtelet[49]. Il se situe à proximité de l'hôpital Léon Neuens.
Monument Français. En octobre 1920, un comité provisoire se forme pour ériger un monument en l’honneur des Français morts durant la guerre. Réalisé par le sculpteur Jacques Marin, il représente la force morale repoussant la force brutale : celle-ci est symbolisée par un énorme bloc de pierre surplombant le héros qui l’arrête, alors que le coq gaulois lance un cri de victoire dans sa direction. Le monument est inauguré le et, par la suite, les fêtes de septembre en l’honneur de la Wallonie seront l’occasion de rassemblements. La place à proximité de ce bâtiment est par ailleurs baptisée « place Franco-Belge »[50].
Monument aux morts. Œuvre de Pierre Paulus, inaugurée en 1921, il se situe place Jean Guyot.
Sur la Place de l'Outre-Biesme, petit espace situé entre les deux bras de la rivière, le long des remparts, est installé le buste du peintre le Baron Pierre Paulus de Châtelet[52].
Au rond-point de la place Saint-Roch, il y a une statue de René Magritte assis sur un banc avec un réverbère.
Dans le centre de Châtelet, il y a aussi des sculptures à la mémoire de Magritte[53].
Le perron[54]. Il se situe sur la place du même nom[55].
Tous les ans depuis 1983[56], un festival d'orgue y est organisé dans l'église St-Pierre-et-Paul (orgue du facteur Maurice Delmotte, 1943: III/P, 45[57]). Créé sous l'impulsion de l'organiste et pédagogue Thierry Smets, il est l'un des pionniers du genre en Belgique face à des manifestations comme Les Collégiades à Mons (1993), Ars in Cathedrali ou Bruxelles Ses Orgues (2017).
René Magritte (1898-1967), peintre, a passé une partie de son adolescence à Châtelet où il fréquente l'atelier de Félicien Defoin[60]. Une promenade Magritte existe dans le centre-ville, où les lampadaires sont couverts de chapeaux melons en hommage à l'artiste.
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↑Claude Coisman, Daniel Grimmaux, Marcel Nihoul et André Vandenbroeck, Physionomie du passé économique au pays de Châtelet, Société d'Histoire Le Vieux Châtelet, , 216 p., p. 34
↑Quartier qui se situait entre les deux bas de la Sambre aujourd'hui où se trouve le ring de Châtelet.
↑Claude Coisman, Daniel Grimmaux, Marcel Nihoul et André Vandenbroeck, Physionomie du passé économique au pays de Châtelet, Société d'Histoire Le Vieux Châtelet, , 216 p., p. 36
↑Faute au déclin dans le centre-ville et des grandes surfaces comme Shopping Cora Châtelineau et du "piétonnier" dans le centre-ville.
↑Depuis quelques années la ville veut retrouver son centre-ville grâce à une association comme Créashop.
↑Claude Coisman, Daniel Grimmaux, Marcel Nihoul et André Vandenbroeck, Physionomie du passé économique au pays de Châtelet, Société d'Histoire Le Vieux Châtelet, , 216 p., p. 77
↑Claude Coisman, Daniel Grimmaux, Marcel Nihoul et André Vandenbroeck, Physionomie du passé économique au pays de Châtelet, Société d'Histoire Le Vieux Châtelet, , 216 p., p. 186
↑ a et bSociété de charbonnage qui se trouvait à Châtelineau.
↑Claude Coisman, Daniel Grimmaux, Marcel Nihoul et André Vandenbroeck, Physionomie du passé économique au pays de Châtelet, Société d'Histoire Le Vieux Châtelet, , 216 p., p. 136
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↑Claude Coisman, Daniel Grimmaux, Marcel Nihoul et André Vandenbroeck, Physionomie du passé économique au pays de Châtelet, Société d'Histoire Le Vieux Châtelet, , 216 p., p. 147
↑ a et bFaisant partie du réseau scolaire de la Ville de Châtelet.
↑Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 222
↑Ce blasonnement, bien qu'« officiel », comporte une ambigüité pour « perron » utilisé dans un sens non universel. Un blasonnement plus orthodoxe serait « de gueules à la colonne péronnée de trois degrés d'or, sommée d'une croisette du même. » Voir : http://www.blason-armoiries.org/heraldique/p/perronne.htm
↑C'est a l'origine d'un court-circuit qui a brûler tout la toiture et les flèches de l'église.
↑André Vandenbroeck, L'évolution des quartiers à Bouffioulx, Châtelet et Châtelineau au fil du... ...temps, Société Royale "Le Vieux Châtelet" A.S.B.L., , 210 p., p. 11
↑Claude Coisman, Marcel Nihoul, André Sevrin et André Vandenbroeck, Châtelet, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN2-84253-378-X), p. 24
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↑Ministère de la Région wallonne, Direction Générale de l'Aménagement du Territoire et du Logement, Division des Monuments, Site et Fouilles, Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, vol. 20 : Province de Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 600 p. (ISBN2-87009-588-0), p. 197
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Louis-Philippe Darras, Histoire de la Ville de Châtelet, Charleroi, Imprimerie Hubert,