Anderlues
Anderlues | |||||
L'ancienne église St-Médard et son clocher, appelé tour de la Bourlette. | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | ![]() |
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Communauté | ![]() |
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Province | ![]() |
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Arrondissement | Thuin | ||||
Bourgmestre | Virginie Gonzalez (PS) | ||||
Majorité | PS | ||||
Sièges PS ANDERLUES j'y crois (AJC) |
23 14 9 |
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Section | Code postal | ||||
Anderlues | 6150 | ||||
Code INS | 56001 | ||||
Zone téléphonique | 071 - 064 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Anderlusien(ne)[1],[2]. | ||||
Population – Hommes – Femmes Densité |
12 498 () 48,86 % 51,14 % 727,41 hab./km2 |
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Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 20,62 % 61,01 % 18,37 % | ||||
Étrangers | 9,30 % () | ||||
Taux de chômage | 20,01 % (octobre 2013) | ||||
Revenu annuel moyen | 11 221 €/hab. (2011) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 24′ 29″ nord, 4° 16′ 11″ est | ||||
Superficie – Terr. non-bâtis – Terrains bâtis – Divers |
17,2 km2 (2021) 66,39 % 20,23 % 13,38 % |
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Localisation | |||||
![]() Situation de la commune dans l’arrondissement de Thuin et la province de Hainaut | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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Liens | |||||
Site officiel | anderlues.be | ||||
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Anderlues /ɑ̃.dɛʁ.ly/ (en wallon Anderluwe) est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut.
Histoire[modifier | modifier le code]
Origines du village[modifier | modifier le code]
Le village est cité dans le polyptyque de l'abbaye de Lobbes en 868-869. Au Moyen-âge Anderlues était partagée en plusieurs seigneuries (Anderlues et le hameau de Lalue) Jusqu'à la Révolution Française aux seigneurs de Fontaine-l'Évêque. En 1486, Anderlues dénombrait pour ces hameaux 75 foyers à Anderlues-centre, 14 pour Hansuelles et 9 pour Goegnies, et en 1711 il en avait 111 feux[3] y compris 41 pour les deux hameaux, en tout, ça faisait 218 habitations.
Première guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Lieu de durs combats en , 70 maisons furent brûlées et les champs d'agriculture et de pâturages furent dévastés. Il y a aucune victime parmi les civils.
Vicinal[modifier | modifier le code]
Anderlues a constitué pendant des décennies un nœud ferroviaire important pour le réseau de tramway de la SNCV.
Accident de mine[modifier | modifier le code]
Le , au puits no 3 dit "Aulniats" de la S.A. des Houillères d'Anderlues, eut lieu le plus grave accident minier que connut la Belgique (après celui du Bois du Cazier) : un coup de grisou y tua 160 mineurs[4].
Industries historiques[modifier | modifier le code]
Industries (brasseries, charbonnages et cokeries), qui n'existe plus aujourd'hui.
Brasseries[modifier | modifier le code]
- Brasserie Ponselet.
- Malterie Auguste Lechien.
Charbonnages[modifier | modifier le code]
- Puits n°2, dit Vieille fosse.
- Puits n°3, dit des Aulniats.
- Puits n°4, dit Gendebien.
- Puits n°6, situé rue Jules Destrée.
Cokeries d'Anderlues[modifier | modifier le code]
Fermer le 20 novembre 2002.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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La commune possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 8 décembre 1992. Ce sont celles des seigneurs d'Anderlues, la famille Herzelles. Le village est devenu une possession de Philippe de Herzelles en 1605.
Blasonnement : De gueules au chevron d'argent[5].
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Drapeau d'Anderlues : rouge au chevron blanc couché, la point à la hampe[6].
DC 6 novembre 1991 - AE 8 décembre 1992
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Géographie[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La Haine prend sa source sur le territoire de la commune. Anderlues figure d'ailleurs parmi les communes membres du contrat de rivière de ce cours d'eau. Anderlues compte aussi le point culminant (212 m) de la moyenne Belgique, attesté par une borne géodésique située sur le site dit « Planty ».

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Quartiers[modifier | modifier le code]
Anderlues compose des quartiers :
- Blancs Trieux
- Gœgnies
- Hansuelles
- Herchies
- Lalue
- Marais.
Démographie[modifier | modifier le code]
Elle comptait, au , 12 367 habitants (6 060 hommes et 6 307 femmes), soit une densité de 726,62 habitants/km²[8] pour une superficie de 17,02 km².
Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année[9]

Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
- Source : DGS - Remarque: 1806 jusqu'à 1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier[10]
Habitants[modifier | modifier le code]
Alors qu'officiellement, les habitants d'Anderlues sont nommés Anderlusien(ne)s, la plupart des citoyens préfèrent se laisser appeler Bourlèti. Ce nom provient du clocher, appelé Bourlette, qui se situe sur la place Paul Pastur. Ses habitants sont surnommés les Bourlètis.
Économie[modifier | modifier le code]
Transports en commun[modifier | modifier le code]
Outre sa connexion avec le métro léger de Charleroi, la commune est notamment desservie par le bus 30 Anderlues - Morlanwelz - La Louvière - Strépy-Bracquenies - Thieu. Le bus 91 relie Chapelle-lez-Herlaimont à Montigny-le-Tilleul, en passant évidemment par Anderlues. Enfin, le bus 136 relie les communes d'Anderlues-Binche-La Louvière-La Hestre.
Patrimoines et bâtiments[modifier | modifier le code]
Eglise Saint-Médard[modifier | modifier le code]
Ancienne église[modifier | modifier le code]
Eglise construit au 12ème siècle et démolie à partie de 1928 suite au dégâts miniers, sa tour fût reconstruite voire restaurée vers 1650 avec des matériaux provenant du Château des Loges[11]. L'église fut construite après la démolition d'un temple païen[12]. L'église avait été construite en 1937 par l'architecte Leroi de style néo-gothique et inaugurée en 1939. L'église Saint-Médard a été démolie en juillet 2006.
Nouvelle église[modifier | modifier le code]
Autres bâtiments[modifier | modifier le code]
Ferme du Coq. Formé de bâtiments en briques sous bâtière d'éternit, quadrilatère dont seuls le logis et les étables remontent au XVIIIe s[13]. La ferme avais servi d'église provisoire en attendant la reconstruction de l'église de 1939.
Ferme du Tienne. Ancienne dépendance de l'abbaye de Bonne-Espérance, datée de 1759.
Château des Loges, en partie en ruines, le château remonde au XVIIe transformé au XVIIIe s. et défigurer au XIXe siècle
Châssis à mollette du puits N°2. Chevalement de mine ou châssis à molette en acier et béton, mis en place en 1952 par la Société Anonyme des Houillères et Cokeries d'Anderlues, société créée en 1867 par fusion de la Société Houillère du Bois de la Haye dite des Anderlues et de la Société Charbonnière du Midi d'Anderlues". Après la fermeture du puits en 1969, captages de grisou puis stockage de gaz, pris en charge depuis 1975 par la Société Distrigaz[14].
Chapelle Sainte-Thérèse de Lisieux, installer dans l'ancienne salle Henriet en 1920, elle fut consacrée en 1969. Elle se situe dans le quartier des Bruyères.
Ancienne chapelle Saint-Sauveur et Saint-Paul, elle se situe dans le quartier de Lalue. Consacrée en 1962, et vendue pour devenir une salle de banquets.
Hôtel de Ville, construit en 1832 et plusieurs fois modifié.
Antenne de la RTBF, culmine à 185 mètres de hauteur, ce pylône date de 1970.
Galerie[modifier | modifier le code]
Jumelage[modifier | modifier le code]
Sport[modifier | modifier le code]
Le club de football local, la RUSCA, évolue en deuxième provinciale hennuyère pour la saison 2014-2015.
Personnalités[modifier | modifier le code]
- Chanoine Jean Cassart (1908-1991), généalogiste belge.
- Emile Hecq (1924-2009), artiste peintre expressionniste né à Anderlues.
- José Canon (1946-2014), bourgmestre de Anderlues (1987-2001), député fédéral (1991-2003).
- Michaël Cordier (1984-...), gardien de but ayant joué plus de 60 matchs en Jupiler Pro League[réf. nécessaire].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 27.
- Le terme wallon Bourletti (en référence à la tour de la Bourlette) est toutefois plus répandu
- Le mot "feu" est le mot vieilli de foyer et de famille.
- « charbonnages.hainaut.voila.net… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 102
- Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 103
- Il se situe à la limite d'Anderlues et de Mont-Sainte-Genevièvre (Lobbes).
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
- 3_Population_de_droit_au_1_janvier,_par_commune,_par_sexe_2011_2014_G_tcm326-194205 sur le site du Service Public Fédéral Intérieur
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
- Michel Dupont, Souvenir d'Anderlues, Haine-Saint-Pierre, Cercle d'Histoire d'Anderlues, , 150 p., p. 51
- Michel Dupont, Souvenir d'Anderlues, Haine-Saint-Pierre, Cercle d'Histoire d'Anderlues, , 150 p., p. 52
- Ministère de la Communauté française Administration du Patrimoine culturel, Le patrimoine monumentale de la Belgique, Wallonie, volume 10 Province de Hainaut Arrondissement de Thuin tome 1 (A-E), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 447 p., p. 27
- Ministère de la Communauté française Administration du Patrimoine culturel, Le patrimoine monumentale de la Belgique, Wallonie, volume 10 Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin tome 1 (A-E), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 447 p., p. 29
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- André Lépine, Les charbonnages du Pays noir en cartes postales anciennes, Cahier du Musée de Cerfontaine no 503, 100 vues, 1996. — Au début du XXe siècle, le bassin houiller de Charleroi était partagé en 31 concessions.
- Willy Guerlement, Anderlues au fil du temps, tome I, II, II, Editions des Trois Sources, 1985, 1986, 1987.
- Michel Dupont, Souvenir d'Anderlues, Haine-Saint-Pierre, Cercle d'Histoire d'Anderlues, 2009, 150 p.