Saint-Thibéry

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Saint-Thibéry
Saint-Thibéry
Mairie.
Blason de Saint-Thibéry
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée
(siège)
Maire
Mandat
Jean Augé
2020-2026
Code postal 34630
Code commune 34289
Démographie
Gentilé Saint-Thibériens
Population
municipale
2 963 hab. (2021 en augmentation de 18,95 % par rapport à 2015)
Densité 160 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 52″ nord, 3° 25′ 03″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 84 m
Superficie 18,47 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bessan
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pézenas
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Saint-Thibéry, en occitan Sant Tibèri, est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, la Thongue, le ruisseau de Laval et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « cours inférieur de l'Hérault ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Thibéry est une commune rurale qui compte 2 963 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Bessan. Ses habitants sont appelés les Saint-Thibériens ou Saint-Thibériennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Saint-Thibéry est située dans la région naturelle du Biterrois, à proximité de la région du Pays de Thau, séparée du village par le fleuve Hérault. Une partie du territoire de la commune se trouve cependant sur la rive gauche du fleuve et est donc géographiquement située dans cette dernière région.

Le village est situé à 13 km au nord-ouest d'Agde et à 6 kilomètres au sud de Pézenas ainsi qu'à 17 kilomètres au nord-est de Béziers et à 45 kilomètres au sud-ouest de Montpellier.

Carte.
Une croix en bordure de vignes et de la route départementale 18.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le village est construit près d'un ancien volcan, le Mont Ramus. Une ancienne coulée de lave a conduit à la formation d'orgues basaltiques visibles au cœur du village. Le territoire de la commune est située à cheval sur les limites des plaines biterroises et montpelliéraines (Pays de Thau), délimitées par l'Hérault.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le bac : carte postale (1915)

Saint-Thibéry est situé au confluent de l'Hérault et de la Thongue. Un ancien lit de l'Hérault, appelé le Brasset, isole une terre précisément dénommée l'« Île ». Cette situation impose au village la construction et l'entretien de digues pour se protéger des inondations lorsque les deux cours d'eau sont en crue. Un des talus a été élevé pour le passage de la voie ferrée en 1863. La digue nord a été édifiée en 1869.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

L'autoroute la plus proche du village est l'autoroute A9 (échangeur 34 à péage), qui passe à 2 kilomètres au sud du village. L'autre autoroute proche est l'autoroute A75 (échangeur 60 libre ou échangeur 62 libre), qui passe à 3,5 kilomètres au nord-ouest du village. La route départementale 18 (D 18) traverse la commune et son tracé emprunte celui de la Voie Domitienne à l'ouest du village. La route départementale 13 (D 13) passe à proximité du village.

Une voie ferrée qui reliait Vias à Lodève a été inaugurée en 1863 par la Compagnie des chemins de fer du Midi. Elle traverse le village en le séparant en deux parties.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Saint-Thibéry
Valros Nézignan-l'Evêque, Pézenas
Montblanc Saint-Thibéry Florensac
Bessan

Le territoire communal est séparé de 300 mètres environ de celui de Béziers par un étroit passage qui relie deux parties du territoire de Montblanc.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 637 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Tourbes à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 15,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « cours inférieur de l'Hérault »[8], d'une superficie de 162 ha, qui accueille une espèce de poisson migrateur vulnérable, en forte régression depuis la prolifération des ouvrages sur les cours d'eau : l'Alose feinte mais aussi le Toxostome, un autre poisson à fort enjeu patrimonial[9].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[10] :

  • les « Grand bois » (472 ha), couvrant 4 communes du département[11] ;
  • la « plaine des Castans » (776 ha), couvrant 3 communes du département[12],
  • les « Volcans et coulées basaltiques des Monts Ramus » (126 ha), couvrant 2 communes du département[13] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[10] : le « cours aval de l'Hérault » (236 ha), couvrant 4 communes du département[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Thibéry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[I 1],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bessan, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 7 734 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (64,9 %), terres arables (13 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), mines, décharges et chantiers (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %), zones urbanisées (3,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), prairies (0,1 %), forêts (0,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Thibéry est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Béziers-Agde, regroupant 15 communes autour des bassins de vie de Béziers et d'Agde, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[20], retenu au regard des submersions marines et des débordements de cours d’eau, notamment d'ouest en est, de l'Orb, du Libron et de l'Hérault. Les crues historiques antérieures à 2019 les plus significatives sont celles du , un épisode généralisé sur la quasi-totalité du bassin, et du , un épisode cévenol en partie supérieure du bassin. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1987, 1991, 1992, 1994, 1996, 1997, 1999, 2003, 2011, 2014, 2016 et 2019[22],[18].

Saint-Thibéry est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Thibéry.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 91,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 243 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 897 sont en aléa moyen ou fort, soit 72 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

La commune est en outre située en aval des barrages du Salagou et des Olivettes, des ouvrages de classe A[Note 6]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[28].

Histoire[modifier | modifier le code]

L’oppidum de Cessero[29] se situe au croisement de deux anciennes routes, la voie Domitienne (créée en ) et la voie Mercadale qui reliait Agde et Lodève en passant par Pézenas[30]. De plus la rivière la Thongue se jette dans l'Hérault tout près du village. Le tracé de la voie Domitienne est très clair de part et d'autre de la commune : à l'est le « chemin de la reine Juliette », à l'ouest la route entre Saint-Thibéry et Montblanc. Ce tracé est plus incertain dans la traversée du territoire. Un pont romain (le pont visible aujourd'hui date en fait du Moyen-Âge) permettait probablement de traverser le fleuve. D'autres tracés possibles de la Voie Domitienne ont été envisagés. Un de ces tracés passerait par le domaine de l'Île et la rue du Bac puis la Grand-Rue. La voie Mercadale empruntait le Pont-Vieux (de datation incertaine).

Le village se trouvait dans l'ancien diocèse d'Agde. Il était le siège d'une abbaye bénédictine, l'abbaye de Saint-Thibéry, fondée à l'époque carolingienne par Attilio, disciple et ami de saint Benoît d’Aniane, près des tombes de trois martyrs. Le premier Saint Thibéry ou Tibère, fils d'Hélée gouverneur romain d'Agde, a donné son nom au village. Lui et les deux autres, Modeste, son précepteur qui l'aurait converti au christianisme et Florence, jeune femme qui les aurait accueillis, ont été exécutés au temps de l'empereur Dioclétien. Peu de restes subsistent de l'abbaye du Moyen-Âge. Un concile s'y est tenu en 1389.

L'église abbatiale de Saint-Thibéry a été édifiée aux XIVe et XVe siècles et n'a jamais achevée par manque de fonds. Les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle faisaient halte à l'abbaye pour honorer les restes des martyrs Tibère, Modeste et Florence[31].

L'abbaye a aussi été aussi pillée et dévastée par les protestants durant les guerres de religion. Elle a adhéré à la congrégation de Saint-Maur en 1639. Les bénédictins de la congrégation de Saint-Maur ont reconstruit le monastère avec magnificence, dont il reste un ensemble formé par le maître-autel, les stalles et les boiseries du XVIIIe siècle.

En 1790, l’abbaye est vendue comme bien national.

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire des sans-culottes montagnards », créée en . Elle compte 246 membres en l’an III[32], ce qui représente une très importante proportion de la population (17,7 %). La société politique de Saint-Thibéry est celle qui fédère le plus les habitants de sa commune, dans tout le département[33].

À l'entrée du vieux pont sur la Thongue se dresse une stèle, qui commémore la déportation de 1851-1852. Il s'agit de 44 déportés de Saint-Thibéry en Algérie. Après le coup d'état de Louis Napoléon le , de nombreux citoyens républicains se sont soulevés, et la répression a été féroce[34].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1904 mai 1908 Émile Delmas    
mai 1908 août 1909 Aimé Chauvin    
septembre 1909 décembre 1919 Camille Cadenat    
décembre 1919   Denis Delmas    
1965 mars 1983 Francis Laurent[35]    
mars 1983 mars 1989 Michel Palau RPR  
mars 1989 juin 1995 Jean Laurent    
juin 1995 mars 2001 Michel Palau RPR  
mars 2001 mars 2020 Guy Amiel DVD Cadre supérieur
mars 2020 En cours Jean Augé    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].

En 2021, la commune comptait 2 963 habitants[Note 7], en augmentation de 18,95 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4011 4851 5321 3891 4271 6341 6211 7101 750
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8221 8141 8811 9632 0961 9432 0012 1002 137
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5272 3342 3002 3702 3812 3072 0051 6671 686
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 7451 8881 8081 8742 0762 2002 2712 2812 326
2017 2021 - - - - - - -
2 6652 963-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une école primaire et d'une école maternelle, toutes deux publiques. Le collège de secteur est situé dans la commune voisine de Florensac et le lycée de secteur sur celle d'Agde.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • La fête locale de la commune, généralement organisée dans les alentours du .
  • La Féria de la commune, généralement organisée dans les alentours du par l'association Les Amis de l'Espagne.
  • La retraite aux flambeaux, cortège où les habitants se baladent dans la rue en tenant un lampion ou une torche, généralement organisée le par la municipalité de la commune. La marche est terminée par un feu d'artifice tiré depuis le stade.

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

  • Football : Le Sporting slub[Quoi ?] saint-thibérien est un club qui joue avec les couleurs jaune et noire. Il est présidé par Sébastien Lozano. Pour les matches à domicile, le club utilise le stade municipal de Saint-Thibéry.
  • Le Moto Club : Le Moto Club saint-thibérien utilise la piste de cross de la Vière. Il organise chaque année :
    • 1 endurance tout terrain (dernier dimanche de janvier)
    • 1 motocross (comptant pour le championnat de France junior en 2007) ;
    • 1 super cross nocturne, estival, le premier samedi d'août ;
    • le trophée méditerranéen en novembre.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 1 252 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 2 909 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 720 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 33 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (45,8 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 12 % 10,5 % 13,8 %
Département[I 10] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 643 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (60,7 % ayant un emploi et 13,8 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 12]. Elle compte 1 254 emplois en 2018, contre 1 146 en 2013 et 1 106 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 016, soit un indicateur de concentration d'emploi de 123,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,4 %[I 13].

Sur ces 1 016 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 327 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 87,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

298 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Thibéry au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 298 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
48 16,1 % (6,7 %)
Construction 54 18,1 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
75 25,2 % (28 %)
Information et communication 4 1,3 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 13 4,4 % (3,2 %)
Activités immobilières 10 3,4 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
34 11,4 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
39 13,1 % (14,2 %)
Autres activités de services 21 7 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,2 % du nombre total d'établissements de la commune (75 sur les 298 entreprises implantées à Saint-Thibéry), contre 28 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[40] :

  • Force Sud, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (36 714 k€) ;
  • Les Celliers Du Vent, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (25 250 k€) ;
  • Carrieres Des Roches Bleues, exploitation de gravières et sablières, extraction d'argiles et de kaolin (11 668 k€) ;
  • Aqua D Oc, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (11 244 k€) ;
  • Meditrag, construction d'autres ouvrages de génie civil n.c.a. (5 141 k€).

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 163 101 79 63
SAU[Note 14] (ha) 1 033 1 205 882 1 156

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 163 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 101 en 2000 puis à 79 en 2010[43] et enfin à 63 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[44],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 1033 ha en 1988 à 1156 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 18 ha[43].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Abbaye de Saint-Thibéry[modifier | modifier le code]

Église Saint-Thibéry de Saint-Thibéry (Hérault). L'église abbatiale avec sa crypte. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1923[45]. On peut voir encore le cloître et une tour d'enceinte du monastère.

Pont romain.
  • Le moulin médiéval sur l'Hérault.
Moulin médiéval sur l'Hérault.

Le centre ancien du village conserve un ensemble de maisons des XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, concentrées autour de l'école et de la mairie.

Tour.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Daniel Haguenot, homme politique né le à Saint-Thibéry (Hérault) et décédé le à Montaudran (Haute-Garonne).
  • Gaspard Pierre Émile Balthazard Pouget (1814, Saint-Thibéry-1876, Montpellier), général de brigade, commandeur de la Légion d'honneur[46], grand officier de l'ordre du Nichan Iftikhar. Il a combattu en Crimée et en Chine.
  • Gustave Jean Marie Adrien Pouget (1866, Paris-1909, Saint-Thibéry), fils du précédent, était aussi général.
  • Christian Beullac, ancien Directeur Général de Renault, ancien ministre du Travail (1976 - 1978), ancien ministre de l'Éducation Nationale (1978 - 1981), a vécu son enfance à Saint-Thibéry.
  • Laurent Charvet (1973-), footballeur.
  • Jacques Coulondres (1921-2004), officier de la Marine nationale.
  • Alexandra Rosenfeld, Miss France 2006 et Miss Europe 2006 - 2007.
  • Jean Sagnes (1938-), historien, ancien président de l'université de Perpignan, né à Saint-Thibéry.
  • Joaquim Garcia : guitariste, compositeur.
  • Kirstin McCoy - Artiste Peintre*
  • Guy Paul (1923-), curé à Sainte Eulalie à Montpellier et doyen du chapitre des chanoines de la cathédrale de Montpellier
  • Monique Thierry (1940-2021), actrice française.

Héraldique[modifier | modifier le code]


Les armoiries de Saint-Thibéry se blasonnent ainsi : d'or à trois mouchetures d'hermines, aux chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  6. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[27].
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Bessan » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Thibéry » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Thibéry » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Thibéry » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Thibéry » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Thibéry et Tourbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Pezenas-Tourbes » (commune de Tourbes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Pezenas-Tourbes » (commune de Tourbes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  8. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Thibéry », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « site Natura 2000 FR9101486 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
  10. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Thibéry », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « ZNIEFF les « Grand bois » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « ZNIEFF la « plaine des Castans » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF les « Volcans et coulées basaltiques des Monts Ramus » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF le « cours aval de l'Hérault » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Thibéry », sur Géorisques (consulté le )
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  20. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le )
  21. « cartographie des risques d'inondations du TRI de Béziers-Agde », sur https://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/ (consulté le )
  22. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  23. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Thibéry », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  26. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  27. Article R214-112 du code de l’environnement
  28. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  29. Joseph Coulouma, Georges Claustres, « L'oppidum de Cessero (Hérault) », dans Gallia, année 1943, tome 1, no 2, p. 1-18 (lire en ligne)
  30. Voir la Table de Peutinger.
  31. Michel Record, Le guide du pèlerin : Codex de Saint-Jacques-de-Compostelle attribué à Aymeri Picaud (XIIe siècle), Editions Sud Ouest, , 191 p. (ISBN 978-2-87901-659-7).
  32. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 415.
  33. Dubost, ‘’Le réseau des sociétés…’’, op. cit., p. 395
  34. Villemagne, M, Événements politiques à Saint-Thibéry (Hérault) : en 1851-1852, Saint-Pons, Manfred Maravaln, , 64 p. (BNF 3403168, lire en ligne)
  35. MIDI LIBRE, « Inaugurations à Saint Thibéry », Midi libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. « Entreprises à Saint-Thibéry », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  41. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  42. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  43. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Thibéry - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  44. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
  45. « Eglise et tour », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
  46. « Cote LH/2209/37 », base Léonore, ministère français de la Culture.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Nejoud El hihi, Laurent Félix, Thierry Lochard et Denis Nepipvoda, Saint-Thibéry, Le village et l’abbaye, Montpellier, éditions Connaissance et patrimoine, , 136 p. (ISBN 978-2-907276-23-8)

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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