Pommiers-la-Placette

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Pommiers-la-Placette
Pommiers-la-Placette
Vue générale du village depuis la route montant au col de la Placette.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Voironnais
Code postal 38340
Code commune 38312
Démographie
Population 561 hab. (2014)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 19′ 06″ nord, 5° 39′ 29″ est
Altitude Min. 344 m
Max. 1 849 m
Superficie 16,92 km2
Élections
Départementales Voiron
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration La Sure en Chartreuse
Localisation
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Pommiers-la-Placette
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Pommiers-la-Placette
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Pommiers-la-Placette

Pommiers-la-Placette est une ancienne commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait aujourd'hui partie de la nouvelle commune La Sure en Chartreuse.

Géographie[modifier | modifier le code]

Ce petit village est situé à l'ouest du massif de la Chartreuse.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Extrait du Dictionnaire de la langue vulgaire qu'on parle dans le Dauphiné

« Pommiers : Nom d'une commune du canton de Voiron située sur le penchant d'une montagne ; form. de trois mots celt. pom, montagne; mi, moitié, milieu, dont on fait le français mi-di, moitié du jour, mi-nuit, moitié de la nuit : et er qui veut dire sur. Le nom de Pommiers veut donc dire, situé sur le milieu d'une montagne. Il y avait une abbaye près de Genève, appelée Pommiers ; elle était adossée à la montagne de Salève, non loin de Bossey. Dans un acte de 1100 on écrivait le nom de Pommiers, en lat., Pomerium, qui signifie certain espace, tant en dedans qu'en dehors des murailles d une ville, où il est défendu de bâtir. Cette commune était alors placée entre deux bourgs fortifiés, celui de Voreppe et celui de Saint-Gelin, détruit en 1333. Le nom latin donné à Pommiers pourrait avoir cette origine[1]. »

« Placette : Nom d'un hameau de la commune de Pommiers qui signifie une petite place. »

Hautefare
le domaine d'en haut, Du roman fara « domaine familial ». Au XIIIe siècle : Altafara et Autafara et en 1921 : Hautefarre.:
On retrouve un Hautefare sur la commune de Coublevie... 252 noms de lieux ont été recensés su Pommiers la Placette[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Aucune trace de maisons fortes ou châteaux du Moyen Âge est attestée sur la commune[3].

En 1932 la commune change de nom de Pommiers-près-Voreppe devient Pommiers-la-Placette.

Le , la commune fusionne avec sa voisine Saint-Julien-de-Ratz pour créer la commune nouvelle nommée La Sure en Chartreuse[4].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981 ? François Chardonnet    
avant 1995 ? Paul Demaison    
mars 2001 2014 Michel Bady UMP  
mars 2014 31 décembre 2016 Jean-Christophe Lévêque DVD Cadre[5]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7].

En 2014, la commune comptait 561 habitants[Note 1], en diminution de 5,71 % par rapport à 2008 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
520605629656663683682670646
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
630584565531530518452392369
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
356355307253232216224214196
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
169157260412465586596600568
2014 - - - - - - - -
561--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Autel votif gallo-romain, daté du IIe siècle, retrouvé sur le territoire de la commune de Pommiers-la-Placette
  • l'église de la Nativité-de-Notre-Dame de Pommiers-la-Placette, rebâtie au XIXe siècle[3]
  • plusieurs points de départ de randonnées
  • « Bagdad Palace » ruine d’un QG pendant la résistance.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du parc naturel régional de Chartreuse.

  • Col de la Placette (alt : 588 m)

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2017, millésimée 2014, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2016, date de référence statistique : 1er janvier 2014.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Hyacinthe Gariel, Bibliothèque historique et littéraire du Dauphiné, Volume 4, 1886 [lire en ligne] p. 191 et 195
  2. Corinne Bourrillon, 10 000 lieux en pays voironnais, tome 1, p. 120 à 125
  3. a et b Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 394
  4. « Recueil des actes administratifs des services de l'État de l'Isère », sur le site de la préfecture de l'Isère, (consulté le ).
  5. « Article de presse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  6. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014.