Saint-Bueil

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Saint-Bueil
Saint-Bueil
Vue générale de Saint-Bueil.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays voironnais
Maire
Mandat
Jean-Pierre Loconte
2020-2026
Code postal 38620
Code commune 38372
Démographie
Population
municipale
709 hab. (2021 en augmentation de 1 % par rapport à 2015)
Densité 186 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 28′ 38″ nord, 5° 40′ 59″ est
Altitude Min. 293 m
Max. 570 m
Superficie 3,81 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Chartreuse-Guiers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Bueil
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Saint-Bueil

Saint- Bueil une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La plus grande partie de la commune se situe dans le val d'Ainan, au pied d'un vaste plateau et à proximité du massif de la Chartreuse. Saint- Bueil est une des communes adhérentes à la communauté d'agglomération du Pays voironnais.

Ses habitants sont dénommés les Saint-Bueillois[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Située dans la partie septentrionale du département de l'Isère, la commune de Saint-Bueil se positionne également au nord d'une petite région de collines connue localement sous le nom de Terres froides. Le petit village est traversé par l'Ainan, au pied du plateau du Grand Ratz.

Le centre du village se situe (par la route) à 85 km du centre de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et à 48 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, ainsi qu'à 323 km de Marseille et 555 km de Paris.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 298 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-de-Beauvoisin », sur la commune du Pont-de-Beauvoisin à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 166,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrologie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est principalement bordé par l'Ainan, cours d'eau d'une longueur de 16 km et qui conflue avec le Guiers sur le territoire voisine de Voissant, située plus au nord 280 m d'altitude[8].

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Entrée de Saint-Bueil par la RD49c

La commune est principalement desservie par la route départementale 82 (RD82) qui relie Chirens à Pont-de-Beauvoisin, et la RD49c qui dévie de la route départementale précédente pour desservir le centre du village avant de rejoindre la commune de Merlas.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Bueil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,8 %), forêts (35,9 %), prairies (24,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Bueil est situé en zone de sismicité n°4, non loin de la zone n°3 située plus à l'ouest[15].

Terminologie des zones sismiques[16]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Saint-Bueil est une altération de Saint-Baudille, un que l'on retrouve dans Saint-Baudille-de-la-Tour et Saint-Baudille-et-Pipet, autres communes de l'Isère[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Moyen Âge et Temps Modernes[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1790,la commune de Vaulserre était née du mandement de Vaulserre, auquel on avait ajouté la partie de la paroisse de Saint-Bueil qui appartenait jusqu'alors au mandement de Saint-Geoire. Après l'intermède des municipalités de canton, la commune de Vaulserre se scinda en 1801, donnant naissance aux communes de Saint-Albin de Vaulserre, Saint-Martin de Vaulserre, Saint-Bueil et Voissant[18].

Le , à la suite de violents orages, des coulées de boue et une crue subite de l'Ainan noient plusieurs habitations et équipements de Saint-Bueil. De nombreuses autres communes de la Valdaine sont touchées, et l'on déplore une victime à Saint-Geoire-en-Valdaine[19].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie de Saint-Bueil

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2008 Robert Montagnat-Rentier SE -
2008 2014 Daniel Jouravel SE -
2014 En cours Jean-Pierre Loconte SE Employé
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

En 2021, la commune comptait 709 habitants[Note 2], en augmentation de 1 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
222206230260274656560541482
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
430512555606673736760734755
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
721748725630614576498512540
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
534516585559628684694701704
2019 2021 - - - - - - -
724709-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Situé sur les hauteurs de la commune, le petit quartier du Perrier organise traditionnellement son concours de pétanque par les grosses chaleurs du mois d'août. Riche en traditions, de nombreuses fêtes annuelles y sont organisées. De nombreux entraînements de pétanque y sont pratiqués, afin de remporter les divers concours des communes limitrophes.
  • En 2005 et 2006 s'est tenu un festival de rock de diverses influences. Ce projet est venu de jeunes du village qui ont eu le courage d'organiser un événement à Saint-Bueil. Avec en particulier le groupe local "Eagle4"

Équipements culturel et sportif[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Voironnais-Chartreuse, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Cultes[modifier | modifier le code]

La communauté catholique et l'église de Saint-Bueil (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint-Jacques de la Marche qui comprend vingt autres églises du secteur. Cette paroisse est rattaché au diocèse de Grenoble-Vienne[24].

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église et son presbytère.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason à dessiner Blason
Écartelé, le trait du coupé en chevron: au 1er d'azur à l'escalier en colimaçon d'argent soutenu de deux outils de menuisier du même, au 2e d'or à la roue crantée de gueules et à la navette du même, remplie d'argent posée en bande et brochant sur la roue en pointe à dextre, le tout soutenu d'un rameau de sinople posé en bande, au 3e d'or au grêlier de gueules déporté à dextre, au 4e d'azur au besant d'argent chargé d'une étoile de sinople et déporté à senestre, à la lyre de gueules brochant en pointe sur la partition[25].
Détails
Officiel.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Corinne Bourrillon, 10 000 lieux en pays voironnais, tome 1, 2016, p. 150 à 153

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 31 août 2019
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Bueil et Le Pont-de-Beauvoisin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pont-de-Beauvoisin », sur la commune du Pont-de-Beauvoisin - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Pont-de-Beauvoisin », sur la commune du Pont-de-Beauvoisin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Ainan (V1520540) » (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.
  16. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance.
  17. André Planck, "L'origine du nom des communes du département de l'Isère", (ISBN 2-84424-043-7) édition L'atelier, 2006, page 183
  18. Tristan Boffard, Dictionnaire historique de Vaulserre
  19. « Inondations dans l'Isère : une octogénaire tuée », sur Libération.fr, (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Site messe info, page sur la paroisse Saint-Jacques de la Marche, consulté le 5 mai 2022.
  25. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.