Saint-Bernard (Isère)

Saint-Bernard | |
![]() L'église. |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Grenoble |
Canton | Le Moyen Grésivaudan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Grésivaudan |
Maire Mandat |
Fabrice Serrano 2014-2020 |
Code postal | 38660 |
Code commune | 38367 |
Démographie | |
Gentilé | Bernardins / Bernardines |
Population municipale |
623 hab. (2015 ![]() |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 19′ 48″ nord, 5° 54′ 14″ est |
Altitude | Min. 593 m Max. 2 047 m |
Superficie | 21,6 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.petites-roches.org |
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Saint-Bernard (encore appelée Saint-Bernard-du-Touvet) est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Bernardins (Bernardines).
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune de Saint-Bernard est située sur le plateau des Petites Roches, un balcon naturel en bordure orientale du massif de la Chartreuse, dominé par la Dent de Crolles. En face, se trouve la chaîne de Belledonne.
Saint-Bernard est une commune du parc naturel régional de la Chartreuse.
Patrimoine Religieux[modifier | modifier le code]
Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]
Saint-Bernard est un village composé de plusieurs hameaux :
- les Benoîts
- le Pelloux
- le Prayer
- la Diat
- le Guillot
- la Bâtie
- le Combet
- le Rajon
- Saint-Michel (rattaché à la commune au milieu du XIXe siècle)
- Col de Marcieu
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Les communes voisines de Saint-Bernard sont
- Saint-Hilaire et Sainte-Marie-du-Mont sur le plateau.
- Le Touvet et la Terrasse dans la vallée.
Histoire[modifier | modifier le code]
- Présence romaine[réf. nécessaire].
Aucune présence de maisons fortes ou châteaux du Moyen Âge est attestée sur la commune[1].
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | D'argent au chevron d'azur accompagné en pointe d'une fleur de lis de sable. |
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Détails |
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[4].
En 2015, la commune comptait 623 habitants[Note 1], en diminution de 1,42 % par rapport à 2010 (Isère : +3,7 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Au col de Marcieu on peut pratiquer plusieurs activités : balade en poney, bike-board, forêt ludique, luge sur l'herbe, mountain-board, orienteering, parcours aventure, parcours golf à 6 trous, swingolf, tubing d'été.
- rampe de skate pour skate board, rollers et bicross.
Le col de Marcieu abrite aussi une petite station de sports d'hiver pour le ski de fond et le ski alpin : elle permet la pratique du ski de piste (6 pistes et 4 remontées mécaniques, dont un tapis) et du ski de fond (4 pistes pour un linéaire de 20 kilomètres). Elle possède également un mini-domaine pour les enfants, et les débutants, un accrobranche ainsi qu'une piste de luge.
Économie[modifier | modifier le code]
L'économie de Saint-Bernard est principalement basée sur le tourisme avec la présence de la station de ski du Col de Marcieu. Plusieurs auberges, gîtes et chambres d'hôtes sont ainsi présents sur le territoire de la commune. De manière plus marginale, l'agriculture subsiste avec quelques exploitants.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
Dans la commune se trouve un ancien monastère qui n'est désormais plus en activité, géré anciennement par des sœurs cisterciennes (monastère Notre-Dame-des-Petites-Roches)[8] venant de la Lille.
Trois édifices religieux se situent sur le territoire communal : une église traditionnelle au cœur du village, une chapelle récemment restaurée au lieu-dit Saint-Michel près du col de Marcieu[1], et une chapelle en bois dans le monastère des sœurs cisterciennes. L'église d'origine, bâtie par les religieux de Saint-Martin-de-Miséré et dédiée à Saint Bernard de Clairvaux, est documentée à partir du XIe siècle. L'église actuelle, aux Pelloux, date de 1836[1].
Patrimoine civil[modifier | modifier le code]
Le hameau de la Bâtie, dont le toponyme pourrait réveler la présence d'une maison forte (une bâtie médievale fortifiée) qui n'a pas laissé de traces[9], cache des vieilles maisons[1].
Évènements[modifier | modifier le code]
La fête de Saint Bernard, le 20 août, est la fête de la commune.
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, (ISBN 2911148665), pp. 435-436
- http://www.politiquemania.com/forum/elections-senatoriales-2017-f47/elections-senatoriales-2017-isere-t5847.html
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- [1] (2008)
- Site internet du monastère Notre-Dame-des-Petites-Roches
- L'hypothèse avancée par Tasset, comme suggéré par lui-même, nécessiterait d'une confirmation plus rigoureuse du simple toponyme.