Canet-en-Roussillon
Canet-en-Roussillon | |||||
Vue aérienne du port et de Canet-Plage. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Perpignan | ||||
Intercommunalité | Perpignan Méditerranée Métropole | ||||
Maire Mandat |
Stéphane Loda (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 66140 | ||||
Code commune | 66037 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Canétois | ||||
Population municipale |
12 598 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 563 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 42′ 24″ nord, 3° 00′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 37 m |
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Superficie | 22,39 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Canet-en-Roussillon (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Côte sableuse (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | canetenroussillon.fr | ||||
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Canet-en-Roussillon Écouter est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Canétois. C'est la deuxième plus grande ville des Pyrénées-Orientales avec une population de 12 436 habitants (2013). Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt, le Réart, l'Agouille de la Mer et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « complexe lagunaire de Canet-Saint Nazaire » et le « complexe lagunaire de Canet »), deux espaces protégés (le « Grau des Basses » et l'« étang de Canet - Saint-Nazaire ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Canet-en-Roussillon est une commune urbaine et littorale qui compte 12 598 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Canet-en-Roussillon et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Canétois ou Canétoises.
La ville est connue aujourd'hui principalement en tant que station balnéaire. Elle est la commune du littoral la plus proche de Perpignan.
Canet-en-Roussillon est aussi l'ancien siège de la vicomté de Canet.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Elle se situe à 9 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département [2], bureau centralisateur du canton de la Côte Sableuse dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1] La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Canet-en-Roussillon[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Sainte-Marie-la-Mer (2,5 km), Villelongue-de-la-Salanque (3,1 km), Saint-Nazaire (4,4 km), Torreilles (5,6 km), Cabestany (6,0 km), Bompas (6,7 km), Saleilles (7,3 km), Claira (7,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Canet-en-Roussillon fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La commune est entièrement située dans la plaine du Roussillon, qui fait partie d'un bassin géologique à l'extrémité orientale de la chaîne des Pyrénées. Ce bassin s'est formé il y a environ 30 millions d'années[7].
Cependant, les formations géologiques que l'on trouve en surface dans la commune sont beaucoup plus jeunes. Les formations les plus anciennes sont les dépôts continentaux du Pliocène, dont l'âge est estimé à 3-5 millions d'années. On les trouve dans la partie nord de la commune, et notamment sous les collines sur lesquelles se trouvent le village de Canet-en-Roussillon et les vignobles de l'Esparrou[8],[9].
Ces formations pliocènes sont en partie recouvertes par des terrasses fluviales de graviers grossiers, déposées par la Têt, peut-être il y a environ un million d'années (Pléistocène inférieur)[10],[11].
Une étroite bande d'alluvions holocènes occupe la plaine inondable de la Têt tout au nord de la commune[12].
Le secteur oriental de la commune est une bande côtière de sable et de dunes, alimentée principalement par la Têt et construite par les courants marins, et créée au cours des derniers millénaires[13].
La partie sud de la commune est principalement occupée par des dépôts lagunaires limoneux, alimentés par le Réart et également déposés au cours des derniers millénaires, dans un étang coincé derrière le cordon littoral[14].
La superficie de la commune est de 2 239 hectares. Son altitude varie entre 0 et 37 mètres[15].
Elle est située en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[16].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]L'embouchure de la Têt, fleuve prenant sa source en Cerdagne, marque la limite nord de la commune[6].
L'Agulla del Cagarell et son petit affluent le Còrrec de les Lloberes traversent la commune de l'ouest vers l'est avant de se diriger vers le sud dans l'étang de Canet-Saint-Nazaire[6].
La commune est bordée au sud par l'étang de Canet-Saint-Nazaire[6], étendue d'eau saumâtre (environ 4 km de long pour 2 km au point le plus large) possédant une faune et une flore assez riche (présence de nombreuses espèces d'oiseaux).
Climat
[modifier | modifier le code]Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[18].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[17].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat[20] complétée par des études régionales[21] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1961 à 2023 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[22]. Le tableau détaillé pour la période 1991-2020 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 6 | 6,3 | 9 | 10,7 | 14,7 | 17,5 | 19,8 | 19,9 | 15,9 | 12,8 | 8,7 | 6,5 | 12,3 |
Température moyenne (°C) | 9,2 | 9,7 | 12,7 | 14,1 | 18 | 21 | 23,7 | 23,9 | 20,1 | 16,3 | 12,3 | 9,8 | 15,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 12,4 | 13,2 | 16,4 | 17,5 | 21,4 | 24,5 | 27,6 | 27,9 | 24,4 | 19,7 | 15,8 | 13,1 | 19,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−8 15.1985 |
−8 04.1963 |
−5 07.1971 |
0,5 09.1970 |
2 04.1967 |
6 01.1962 |
9 11.1969 |
7 18.1963 |
5 29.1993 |
1 31.1974 |
−6 30.1969 |
−5 25.1970 |
−8 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
24,6 26.2024 |
24,6 04.2024 |
28,5 17.1997 |
27,3 27.1984 |
31 22.1964 |
36 28.1965 |
36 28.1967 |
38,4 23.2023 |
38 05.1962 |
32 03.1997 |
25 07.1995 |
26,1 11.1961 |
38,4 2023 |
Précipitations (mm) | 69,6 | 47,9 | 51,3 | 66,5 | 49,2 | 24,1 | 15,3 | 29,7 | 53,5 | 106,9 | 83,9 | 60,4 | 658,3 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm | 5,4 | 4,3 | 5,1 | 6,5 | 5,9 | 3,6 | 2,8 | 3,7 | 4,7 | 5,7 | 5,9 | 4,9 | 58,4 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm | 2,7 | 1,9 | 2,5 | 3 | 2,4 | 1,6 | 1 | 1,6 | 2,5 | 3,4 | 2,6 | 2,4 | 27,5 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm | 1,7 | 1,4 | 1,6 | 1,6 | 1,4 | 0,7 | 0,3 | 0,7 | 1,5 | 2,4 | 1,6 | 1,6 | 16,5 |
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23],[24]. Dans ce cadre, la commune fait partie[25].
Deux espaces protégés sont présents sur la commune :
- le « Grau des Basses », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 8,3 ha[26] ;
- l'« étang de Canet - Saint-Nazaire », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 1 181,7 ha[27],[28].
Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[30].
- le « complexe lagunaire de Canet », d'une superficie de 1 872 ha, l'élément le plus méridional qui subsiste en France du grand ensemble lagunaire du languedoc-Roussillon. Il s'agit d'une lagune évoluée, à un stade de maturité où la coupure avec la mer est en train de s'effectuer et où les apports d'eau douce deviennent prépondérants[31] et au titre de la directive oiseaux[30],
- le « complexe lagunaire de Canet-Saint Nazaire », d'une superficie de 1 869 ha, joue différents rôles en fonction des saisons et des espèces d'oiseaux : aires de repos, aires de nidification (roselières et milieux dunaires, notamment), zones d'alimentation (plan d'eau, prairies pâturées). Le site accueille ainsi de nombreuses espèces de l'annexe 1 avec des effectifs souvent significatifs. On signalera notamment la Talève sultane, pour laquelle l'étang constitue le seul site de nidification actuellement connu en France[32].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[33] :
- l'« étang de Canet » (630 ha), couvrant 2 communes du département[34] ;
- le « Lido de l'étang de Canet » (159 ha)[35],
- la « zone humide de l'étang de Canet » (945 ha), couvrant 4 communes du département[36] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[33] : le « complexe lagunaire de Canet-Saint-Nazaire » (1 912 ha), couvrant 4 communes du département[37].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Canet-en-Roussillon est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Canet-en-Roussillon[Note 7], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[38]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[39].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (33,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (37,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (25,8 %), eaux maritimes (21,3 %), zones humides côtières (16 %), zones urbanisées (14,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]La commune de Canet-en-Roussillon se divise en deux parties inégales :
- Canet-village : le vieux village avec ses ruelles et son château ;
- Canet-plage : la station balnéaire.
Logement
[modifier | modifier le code]Canet-en-Roussillon comprend 15 256 logements (en 2012), parmi lesquels 43,3 % sont des résidences principales, 53,7 % sont des résidences secondaires et 1% est vacant. 61,2 % des ménages sont propriétaires de leur logement[I 6].
Faute d'avoir respecté l'objectif triennal 2011-2013 de construction de logements sociaux, avec seulement 47 réalisés sur les 139 requis (soit un taux de réalisation de 34 %), la commune s'est vu infliger en 2015 une pénalité de 346 000 euros par la Préfecture. La commune compte à cette date 513 logements sociaux et doit atteindre un objectif final de 1 508[41].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Canet-en-Roussillon est reliée vers l'ouest à Perpignan par une voie express départementale, numérotée RD 617[6], dont les travaux ont été amorcés dans les années 1980 et achevés en 1999. Longue d'environ 11 kilomètres, elle est à deux fois deux voies sur l'intégralité de son tracé. En moyenne sur 2009, le trafic journalier y était de 19 644 véhicules[42].
Deux autres routes départementales traversent la commune[6] :
- la D 11 traverse la commune du nord au sud, en provenance du village de Sainte-Marie-la-Mer et en direction de Saint-Nazaire ;
- la D 81 traverse la commune du nord au sud en suivant le littoral, en provenance de Sainte-Marie-la-Mer et en direction de Saint-Cyprien sous le nom de D 81A.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]Depuis septembre 1900, Canet était relié à Perpignan par un tramway à voie métrique. La ligne fut fermée le [43].
Depuis sa fermeture et le démantèlement de son infrastructure, la ville est desservie par le réseau de bus urbain de Perpignan. Depuis le , il s'agit de la ligne 6 du réseau Sankéo, devenue ligne 3 en . Cette ligne traverse Canet-Plage du nord au sud, puis oblique vers l'ouest en passant par Canet-Village, pour ensuite atteindre Perpignan via Château-Roussillon, ainsi que le pôle d'échanges Massilia en correspondance avec les lignes B, 1, 4 et 22[44].
Une desserte de proximité est assurée par la ligne 18, devenue ensuite la ligne Canet'On, reliant le quartier Vert Vallon à Canet-Village au Camping Mar Estang à Canet-Sud. Le service est assuré du lundi au samedi et est d'accès gratuit. En période estivale, un petit train touristique s'y substitue, circulant quant à lui tous les jours[45].
Pistes cyclables
[modifier | modifier le code]Quelques pistes cyclables sont présentes en ville, mais ne forment pas encore un réseau cohérent. Il n'existe, par exemple, toujours pas de piste cyclable continue entre le village et la plage. L'aménagement le plus important, long de 1,5 km, relie l'avenue de Saint-Nazaire à l'entrée de Canet-Plage, en longeant la voie rapide entre les échangeurs 5 et 6.
La ville est traversée par la Vélitorrale qui conduit du Barcarès à Canet-Plage[46].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Canet-en-Roussillon est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[47],[48].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau des bassins de la Têt et du Réart. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[49]. Du fait de son exposition marine, la commune est soumise également à un risque d'érosion fort et de submersion marine, due à l'action conjuguée de la montée des eaux par surélévation du plan d’eau lors des tempêtes attaquant la côte et de l’action dynamique de la houle[50].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit de l'érosion littorale[51]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[52].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[53].
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Carte des zones inondables.
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Secteur des cabanes des pêcheurs - inondation 1992 - repère et pancarte explicative sur place.
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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[54].
Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, les barrages de Vinça ou des Bouillouses sur la Têt[55].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Selon l'interprétation la plus répandue, le mot « Canet » viendrait de la base indo-européenne « kan », signifiant « hauteur ». La colline, dominant la mer, sur laquelle se sont édifiés par la suite le château vicomtal et le village, serait donc à l'origine du toponyme[56].
Il pourrait aussi provenir du latin "Canna" qui signifie roseau (Canya en catalan) auquel on a ajouter suffixe -etum qui voudrait dire: lieu humide où poussent les roseaux[57].
Les premières mentions écrites connues du nom de Canet sont villa Kanedo (1017), Castellum de Caned (1050), et Canetum (1052)[58],[59].
Le nom de Canet reste officiellement identique lors de la création des communes à la Révolution française. Celui-ci ne changera qu'à l'occasion de la fusion avec Saint-Nazaire en 1971 pour devenir Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire. Lorsque les deux communes se séparent en 1983, Canet devient Canet-en-Roussillon, nom conservé jusqu'à aujourd'hui[15].
En catalan, le nom de la commune est Canet de Rosselló[60].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire et Antiquité
[modifier | modifier le code]L'occupation du site de Canet est très ancienne, ainsi qu'en attestent deux nécropoles de la civilisation des champs d'urnes découvertes sur les sites de Bellevue et des Hospices[59].
Pendant la période romaine, Canet servit sans doute de débouché maritime pour la ville de Ruscino. Un nombre important de marchandises devait transiter par la plage. Des traces d'occupation romaine ont d'ailleurs été découvertes au Puig del Baja (situé à l'est de l'actuel village, vers la mer) et fouillées dans les années 1980 sous l'égide de l'association des Amis du Vieux Canet. De la céramique a alors été exhumée, ainsi que les fondations de plusieurs constructions qui n'ont pu être clairement identifiées du fait de leur mauvais état de conservation. Sur ce même site ont été découverts des vestiges plus récents, remontant à l'époque wisigothique (VIe et VIIe siècles). Là aussi des céramiques ont été mises au jour, ainsi que des substructions laissant penser à la présence d'un habitat wisigothique[61].
Depuis l'époque romaine, des salins existent à Canet au lieu-dit Els Salissos, situé entre l’étang, la colline de l’Esparrou et le village[62].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]L'habitat se fixe ensuite sur le site de l'actuel village, à proximité du château, du fait de l'insécurité grandissante au VIIIe siècle.
C'est sans doute à cette époque que les premières fortifications sont établies. Le château proprement dit est cité vers 1050, sous le règne de Gausfred II, alors comte du Roussillon. Les seigneurs de Canet sont durant les siècles qui suivent des personnages relativement puissants, possédant de nombreuses terres. La seigneurie devient vicomté de Canet en 1322.
Au Moyen Âge le peuplement ne se limite cependant pas à l'actuel village. Il y avait également un hameau du nom de Sant Miquel de Forques, mentionné dès l'an 982 (villa Forcas cum eccl. S. Michaelis), qui possédait sa propre église paroissiale. Situé vers le nord-ouest du territoire (en direction de l'actuel stade Saint-Michel qui en a gardé le nom), ce lieu aujourd'hui disparu dépendait du monastère de Sant Pere de Rodes[59].
De même, la seigneurie de Vilarnau, qui se trouvait à l'ouest entre Canet et Perpignan, et divisée entre Vilarnau d'Amunt et Vilarnau d'Avall, est mentionnée dès le XIe siècle (villa Arnal). Son église, encore citée en 1452 (S. Christophori de Vilarnaldo) et son château ont depuis totalement disparus, ainsi que les hameaux qui les entouraient. Les seigneurs de Vilarnau étaient des vassaux des vicomtes de Canet[59].
En 1244, une première charte d’affranchissement est accordée aux habitants de Canet. Jusqu'à cette date, le seigneur exerçait un véritable monopole sur la production du sel. Les vassaux lui doivaient une redevance ou taxe seigneuriale dès que du sel était prélevé. Les habitants de la Catalogne n'étaient pas soumis à la gabelle du sel depuis une décision de Pierre III d'Aragon et les Corts de Montço, en 1283. Le sel de Canet était introduit frauduleusement en Languedoc et était en concurrence avec le sel produit à Sigean, Peyriac et Mardirac soumis à la gabelle.
De la Renaissance à la Révolution
[modifier | modifier le code]En 1642, la ville fut mise à mal par les bombardements français : de nombreuses maisons furent détruites, et la ville finalement livrée. En avril 1649, une charte accordée par Louis XIV donne la vicomté de Canet à Joseph Fontanella. Il est nommé simultanément Régent de la chancellerie de Catalogne, Roussillon et Cerdagne.
Le traité des Pyrénées fait entrer le Roussillon dans le royaume de France en 1659. Les franchises accordées par les rois d'Aragon aux Catalans ont été reconduites dans le traité des Pyrénées, mais, en novembre 1661, la gabelle du sel est instaurée en Roussillon par un édit du roi Louis XIV. Son établissement a provoqué le mécontentement de la population. Des habitants se sont livrés à la contrebande et ont été condamnés. Dans le Vallespir, Josep de la Trinxeria va prendre la tête des Miquelets qui se nomment les Angelets de la Terra. Dans les salins de Canet des gardes ont été placés pour contrôler la production, pour interdire aux propriétaires de vendre eux-mêmes le sel qu'ils produisaient, provoquant des pertes importantes. En 1670, les salins de Canet sont à l'abandon.
Le village subit des inondations en 1670 et des épidémies en 1674. En 1688, le château est déjà en ruines[63].
Au début du XVIIIe siècle la forteresse est définitivement abandonnée par l'armée : elle servira alors de carrière de pierre à la population du village.
Époque moderne : naissance de la station balnéaire
[modifier | modifier le code]Le développement de la viticulture au XIXe siècle permet de relancer l'économie locale[63].
Jusqu'au début du XIXe siècle, la côte n'est pas habitée. Sur la carte d'État Major (début/milieu du XIXe siècle), ne figurent que des batteries côtières ("Batteries Counillières", "Batterie de la Basse").
Au XIXe siècle, les remparts sont abattus (ou du moins les portions qui n'étaient pas intégrées à des habitations). Les « bains de mer » et les activités connexes commencent alors à se développer, après quelques prémices au XVIIIe siècle. Le premier établissement pour baigneurs de la côte est créé à Canet en 1849 par Louise Lombard[64]. Dès 1854, un premier règlement municipal détermine quelles doivent être les tenues de bains et des zones distinctes de baignades pour hommes et femmes séparées[65]. En 1900, la station est reliée à Perpignan par un tramway à voie métrique (démantelé dans les années 1950 au profit du recalibrage de la route nationale) : on voit alors l'établissement de nombreuses constructions « en dur » le long de la plage. En 1909, Canet-Plage est officiellement classée « station balnéaire ». L'essor fut d'autant plus grand les années suivantes avec l'instauration des congés payés en 1936, malgré la Seconde Guerre mondiale qui donna un coup d'arrêt de quelques années au développement de la station.
La commune de Saint-Nazaire est rattachée à celle de Canet par arrêté préfectoral du [66]. La nouvelle commune prend le nom de Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire. Saint-Nazaire reprend son autonomie le .
Accidents aériens
[modifier | modifier le code]- Le 27 novembre 2008 à 15 h 46, un Airbus A320 de la compagnie Air New Zealand s'abîme à 7 kilomètres au large de Canet-en-Roussillon ; le crash fait 7 morts.
- Le 6 août 2009, un avion-école de type Piper PA 38 s'abîme à 6 kilomètres au large de Canet. L'accident fait 2 morts, le moniteur et l'élève. L'enquête a mis en évidence le fait que l'élève est décédé avant le crash et s'est affaissé sur les commandes ce qui les a bloquées, et a fait piquer l'avion[67].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Canton
[modifier | modifier le code]En 1790, la commune de Canet est incluse dans le canton d'Elne.
En 1801, elle est rattachée au canton de Perpignan-Est et y demeure en 1971, lors de la fusion avec Saint-Nazaire.
En 1973, ce canton est supprimé. Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire dépend dorénavant du canton de Perpignan-3.
En 1982, la commune est incorporée au nouveau canton de La Côte Radieuse, qui conserve les deux communes de Canet-en-Roussillon et Saint-Nazaire, à leur séparation en 1983[66].
En 1997, Canet-en-Roussillon devient le chef-lieu d'un nouveau canton éponyme[15].
En 2015, à compter des élections départementales, la commune devient le bureau centralisateur du nouveau canton de la Côte Sableuse.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]-
Signature du maire Basile Darbon en 1910.
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L'hôtel de ville.
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Joseph Cassanyes
-
Arlette Franco
-
Bernard Dupont
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]La ville de Canet-en-Roussillon est jumelée à la ville irlandaise de Maynooth depuis juin 2011[72].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie ancienne
[modifier | modifier le code]La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[73],[Note 9].
En 2021, la commune comptait 12 598 habitants[Note 10], en évolution de +5,29 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Note : Pour 1975 et 1982, la population comprend Canet et Saint-Nazaire.
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 46,5 % la même année, alors qu'il est de 32,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 561 hommes pour 6 625 femmes, soit un taux de 54,37 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Population touristique
[modifier | modifier le code]En 2020, la commune comptait 8 862 résidences touristiques ou occasionnelles, soit plus que de résidences principales, au nombre de 6 969[77]. Les logements de la commune sont pour deux tiers des appartements, pour un tiers des maisons[77]. La prééminence des résidences secondaires est combattue par l'équipe municipale de Stéphane Loda : « Canet compte près de 40 % de résidences principales. L’ambition de la collectivité est de pouvoir dépasser les 50 % »[78].
L'essentiel de l'offre résidentielle touristique commerciale est offerte par les huit terrains de camping de la commune, qui totalisent 2 364 places en 2020[79]. La capacité hôtelière en 2020 est de 548 chambres seulement en comparaison, avec une gamme allant de deux à quatre étoiles[79]. Les résidences de tourisme offrent désormais plus de couchages que les hôtels classiques, avec 1055 places-lit en 2020[79].
Enseignement
[modifier | modifier le code]Canet dépend de l'académie de Montpellier.
La ville compte deux écoles maternelles : les Myosotis, à Canet-Plage, et les Pâquerettes, à Canet-Village. Même chose pour les écoles primaires : école Jean-Mermoz à Canet-Plage, et école Pierre-et-Marie-Curie à Canet-Village.
Pour l'enseignement secondaire, un collège et un lycée sont implantés à Canet. Le collège de la Côte-Radieuse se situe à Canet-Village. Le lycée Rosa-Luxembourg, à proximité immédiate du port, propose des formations aux métiers de la mer[80].
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L'émergence au plus haut niveau du club de natation de la ville Canet 66 natation avec la venue en 2006 de Philippe Lucas, alors entraîneur de Laure Manaudou, a permis la constitution de «les ré classes à options sports avec aménagements d’horaires intégrées au dispositif de formation du centre d’entraînement haut-niveau natation » au sein du lycée Rosa-Luxemburg qui a ouvert ses portes à la rentrée 2007.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Fête patronale : 25 juin[81] ;
- Fêtes communales : Pâques, Pentecôte, 28 juillet, 15 août, 28 décembre[81].
Santé
[modifier | modifier le code]Un pôle médical, Medicanet, a été inauguré en décembre 2018[82]. On trouve aussi une quinzaine de médecins généralistes et un nombre égal de médecins spécialistes, ainsi qu'une dizaine de dentistes[83].
La ville compte également un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes d'une capacité de 80 places[84].
Sports
[modifier | modifier le code]Clubs sportifs
[modifier | modifier le code]- Canet 66 natation ;
- Canet Roussillon Football Club
- Club nautique Canet Perpignan
- Canet Basket-Ball
- CBC 66 (Badminton)[85]
Équipements sportifs
[modifier | modifier le code]- Centre International de Natation Arlette-Franco
- Piscine Olympique Europa (bassin extérieur chauffé)
- Piscine Henri-Sérandour (bassin intérieur chauffé)
- Base Nautique de Voile
- Centre de Tennis Europa
- Halle des Sports Éric-Tabarly
- Halle des Sports Pierre-de-Coubertin
- Stade Saint-Michel
Médias
[modifier | modifier le code]Une radio privée musicale, Littoral FM, a son siège sur la commune.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 7 390 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 13 375 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 810 €[I 7] (19 350 € dans le département[I 8]). 47 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (42,1 % dans le département).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 9] | 11,6 % | 14 % | 15,7 % |
Département[I 10] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 6 183 personnes, parmi lesquelles on compte 69,1 % d'actifs (53,4 % ayant un emploi et 15,7 % de chômeurs) et 30,9 % d'inactifs[Note 13],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 3 518 emplois en 2018, contre 3 332 en 2013 et 3 417 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 418, soit un indicateur de concentration d'emploi de 102,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 40,1 %[I 13].
Sur ces 3 418 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 424 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 80,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 12,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités
[modifier | modifier le code]La viticulture et l'agriculture sont également des activités économiques importantes dans la commune, comme elles le sont depuis des siècles.
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Vignoble
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Récolte de foin
Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]- Revenus de la population
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 550 €[I 16].
En 2012, le revenu fiscal médian des ménages par unité de consommation est de 18 888 € et 60,2 % des foyers fiscaux sont imposables. Le taux de pauvreté est de 16,9%[I 6].
- Fiscalité
Emploi
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Tourisme : hôtellerie, restauration, campings.
Le port et son activité sur le pôle nautique : Une quarantaine d'entreprises du nautisme et un port qui a une capacité de 1 300 places[86],[87].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Monuments et lieux touristiques
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame-des-Flots de Canet-en-Roussillon.
- Église Saint-Jacques de Canet-en-Roussillon.
- Chapelle Saint-Martin du château de Canet-en-Roussillon.
- Le château vicomtal
Le château vicomtal ( Inscrit MH (1984)) est attesté dès le milieu du XIe siècle. Certains éléments des remparts remontent à cette époque, de même que la chapelle Saint-Martin, ayant servi un temps d'église paroissiale au village.
Par la suite, il est remanié à plusieurs reprises jusqu'au XVe siècle.
On peut y voir un puits à glace (pou de gel) construit dans son sein en 1688[59]. Tombé progressivement dans l'abandon dans le courant du XVIIe siècle, le château a été restauré par l'Association des Amis du Vieux Canet à la fin du XXe siècle.
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Vue aérienne du château
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Angle nord-est du château.
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Chapelle Saint-Martin (vue depuis le sud).
- L'église Saint-Jacques
L'église Saint-Jacques est mentionnée en 1241 dans le testament d'un des seigneurs de Canet. Cet écrit mentionne que l'édifice est situé en dehors des murailles de la ville, ce qui lui vaudra d'ailleurs d'être rasé au XIVe siècle par le roi d'Aragon. Le roi décida ensuite de rembourser ce préjudice en finançant la construction d'une nouvelle église. Le chantier en fut très long, et ne s'acheva qu'en 1408. Un siècle plus tard, au début du XVIe siècle, des travaux sont vraisemblablement entrepris (pierre datée de 1510 scellée dans la façade actuelle), mais dont la teneur exacte reste assez obscure : apparemment il s'agirait d'une restauration de la nef. Au XVIIe siècle, la nef est dotée de deux chapelles latérales supplémentaires. À l'issue de la Révolution, la majorité du mobilier fut détruite, à l'exception de rares éléments. Dans les années 1890, on entreprit une réfection générale de l'édifice : rénovation du clocher, de la façade (pierre portant la date de 1892), et de la toiture. Du point de vue architectural, l'église actuelle est à nef unique, couverte par une charpente à arcs diaphragmes. Elle est flanquée de trois chapelles de part et d'autre, et est terminée par une abside pentagonale voûtée sur croisée d'ogive.
- Le château de l'Esparrou
Le château de l'Esparrou ( Inscrit MH (2011)) est une demeure privée construite à la fin du XIXe siècle et entourée de vignobles et d'un parc.
- Le vieux village
Le vieux village a gardé son aspect ancien, avec ses ruelles sinueuses et quelques belles demeures, la plupart restaurées ou en cours de restauration, certaines remontant au XVIIe siècle.
Le village était autrefois fortifié. Il reste quelques vestiges de l'enceinte fortifiée, qui était percée de trois portes (au moins) et flanquée de 14 tours. Remaniée au XVe siècle, elle fut en grande partie détruite au XIXe siècle. Trois tours ont survécu : celle dite « de la bascule », une autre proche de l'ancienne « Porte de la mer » (rue de la Vierge), et enfin la tour d'en Pixa Cabres, à proximité du vieux moulin, flanquée d'un morceau de courtine (l'ensemble a été récemment restauré).
- Le bord de mer
La promenade du bord de mer est aménagée sur plus de trois kilomètres, du port jusqu'à Canet Sud. Elle peut bien évidemment se poursuivre tant vers le nord (Sainte-Marie-la-Mer) que vers le sud (Saint-Cyprien), par la plage.
L'église de Notre-Dame-des-Flots est construite près du bord de mer en 1961, en remplacement de plusieurs chapelles existant depuis la fin du XIXe siècle et dressées en souvenir des marins pêcheurs disparus en mer[88].
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Vue du front de mer.
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Église Notre-Dame-des-Flots.
Équipements culturels
[modifier | modifier le code]- Galerie des Hospices
- Médiathèque Albert Camus
- Théâtre Jean Piat
Patrimoine environnemental
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Joseph Cassanyes (1758-1843) : homme politique né et mort à Canet ;
- François Gérard Justin Fournié (1888-1914) : joueur de rugby à XV (demi de mêlée) né à Canet, champion de France de rugby à XV avec l'U.S.A.P en 1914 ;
- Joseph Lida (1891-1914) : joueur de rugby à XV (troisième ligne aile) né à Canet, champion de France de rugby à XV avec l'U.S.A.P en 1914 ;
- Jacques Grésa (1898-1964) : homme politique né à Canet ;
- Mathilde Gabriel-Péri (1902-1981) : femme politique française née à Canet ;
- Lois Gunden (1915-2005) : enseignante américaine, directrice de la villa Saint-Christophe à Canet-Plage, où elle abrite des enfants Juifs, Juste parmi les nations ;
- Ilse Barande (1928-2011) : médecin psychiatre et psychanalyste, morte à Canet-en-Roussillon ;
- Arlette Franco (1939-2010) : maire de la ville de 1989 à 2010, députée à l'assemblée nationale et vice-présidente de la Fédération Française de Natation ;
- Gérard Berlic (1941-1993) : enseignant et ornithologue mort à Canet-en-Roussillon ;
- Marc Fontan (1956-) : pilote de moto né à Canet ;
- Philippe Lucas (1963-) : entraîneur au club de natation Canet 66 natation de septembre 2006 à février 2009 ;
- Hervé Alicarte (1974-) : entraîneur de l'équipe première de football Perpignan Canet Football Club jusqu'en 2010 ;
- Laure Manaudou (1986-) : ancienne nageuse au club de natation Canet 66 natation ;
- Julien Michaud (1979-) : pongiste handisport français vivant dans la commune depuis les années 2000.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Canet-en-Roussillon se blasonnent ainsi : d'azur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules. |
Culture populaire
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]- 1972 : L'ingénu, film de Norbert Carbonnaux dont quelques scènes ont eu pour décor le littoral canétois[91] ;
- 1981 : Prends ta Rolls et va pointer, film de Richard Balducci dont la majeure partie se déroule à Canet[92] ;
- 2008 : Leur morale... et la nôtre, film de Florence Quentin dont quelques scènes extérieures ont été tournées à Canet[93] ;
- 2015 : Orage, film de Fabrice Camoin dont quelques scènes ont été tournées à Canet. Avec Marina Foïs et Sami Bouajila.
Littérature
[modifier | modifier le code]- Marion Poirson-Dechonne, Serial Vénus, Canet-en-Roussillon, Trabucaire, , 406 p. (ISBN 978-2-84974-093-4, BNF 42042815), p. 313-316 : une tentative de meurtre a lieu à l'étang de Canet-Saint-Nazaire.
- Claude Simon, Le Tramway, Paris, Les Éditions de Minuit, , 141 p. (ISBN 2-7073-1732-2, BNF 37216927) : le récit se déroule entre Canet et Perpignan autour de la ligne de tramway qui réunissait jadis ces deux communes.
Musique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Robert Saut, Histoire du vieux Canet, Perpignan, C.E.R.C.A., , 53 p.
- Robert Saut, Canet en Roussillon : regards sur 3 000 ans d'histoire, Canet-en-Roussillon, Les Amis du Vieux Canet, , 314 p.
- Robert Saut, Le château vicomtal de Canet-en-Roussillon, Canet-en-Roussillon, Les Amis du Vieux Canet, coll. « Découverte du Patrimoine », , 83 p.
- Philippe Bouba, L'arrivée des Pieds-Noirs en Roussillon en 1962, Trabucaire, , 174 p. (ISBN 978-2-84974-089-7 et 2-84974-089-6)
- Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7), p. 98-99
- Jean-Marie Rosenstein, Canet-en-Roussillon (1848-2008) : des Bains de Mer à la Thalasso, Canet-en-Roussillon, Les Amis du Vieux Canet, , 192 p. (ISBN 978-2-9522019-3-3)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de l'Office de tourisme
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Canet-en-Roussillon », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Canet-en-Roussillon sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[19].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Canet-en-Roussillon ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Canet-en-Roussillon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Fiche Insee 2012
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Canet-en-Roussillon » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Canet-en-Roussillon » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Canet-en-Roussillon » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Stephan Georg, « Distance entre Canet-en-Roussillon et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Canet-en-Roussillon et Canet-en-Roussillon »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Canet-en-Roussillon », sur villorama.com (consulté le ).
- Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 222-225.
- Carte IGN sous Géoportail.
- Clauzon Georges et al., The Roussillon Basin (S. France): A case-study to distinguish local and regional events between 6 and 3 Ma, Marine and Petroleum Geology 66(2015) pages 18-40; hal.science.
- « Carte géologique ("pc") » sur Géoportail. Avec Clauzon, G. et al., Notice explicative de la feuille Perpignan (1091) à 1/50 000, BRGM Éditions, Orléans, 1989; pages 10-11.
- Voir aussi Clauzon, G et al., 2015, page 34.
- "Fx1", Notice de Perpignan, page 12.
- Delmas, Magali et autres, 2018, Terrestrial 10Be and electron spin resonance dating of fluvial terraces quantifies quaternary tectonic uplift gradients in the eastern Pyrenees, Quaternary Science Reviews, Vol. 193, page 202. En ligne sur hal.science.
- "Fz1", Notice de Perpignan, page 16.
- "Mz" et "Dz", Notice de Perpignan, pages 17-18.
- "LMz", Notice de Perpignan, page 18.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Plan séisme
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Fiche du Poste 66037001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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