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Canet-en-Roussillon

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Canet-en-Roussillon
Canet-en-Roussillon
Vue aérienne du port et de Canet-Plage.
Blason de Canet-en-Roussillon
Blason
Canet-en-Roussillon
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Intercommunalité Perpignan Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Stéphane Loda (LR)
2020-2026
Code postal 66140
Code commune 66037
Démographie
Gentilé Canétois
Population
municipale
12 598 hab. (2021 en évolution de +5,29 % par rapport à 2015)
Densité 563 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 42′ 24″ nord, 3° 00′ 28″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 37 m
Superficie 22,39 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Canet-en-Roussillon
(ville isolée)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Côte sableuse
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Canet-en-Roussillon
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Canet-en-Roussillon
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Canet-en-Roussillon
Liens
Site web canetenroussillon.fr

Canet-en-Roussillon Écouter est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Canétois. C'est la deuxième plus grande ville des Pyrénées-Orientales avec une population de 12 436 habitants (2013). Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt, le Réart, l'Agouille de la Mer et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « complexe lagunaire de Canet-Saint Nazaire » et le « complexe lagunaire de Canet »), deux espaces protégés (le « Grau des Basses » et l'« étang de Canet - Saint-Nazaire ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Canet-en-Roussillon est une commune urbaine et littorale qui compte 12 598 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Canet-en-Roussillon et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Canétois ou Canétoises.

La ville est connue aujourd'hui principalement en tant que station balnéaire. Elle est la commune du littoral la plus proche de Perpignan.

Canet-en-Roussillon est aussi l'ancien siège de la vicomté de Canet.

Géographie

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Localisation

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Elle se situe à 9 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département [2], bureau centralisateur du canton de la Côte Sableuse dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1] La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Canet-en-Roussillon[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Sainte-Marie-la-Mer (2,5 km), Villelongue-de-la-Salanque (3,1 km), Saint-Nazaire (4,4 km), Torreilles (5,6 km), Cabestany (6,0 km), Bompas (6,7 km), Saleilles (7,3 km), Claira (7,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Canet-en-Roussillon fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].


Géologie et relief

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La commune est entièrement située dans la plaine du Roussillon, qui fait partie d'un bassin géologique à l'extrémité orientale de la chaîne des Pyrénées. Ce bassin s'est formé il y a environ 30 millions d'années[7].

Cependant, les formations géologiques que l'on trouve en surface dans la commune sont beaucoup plus jeunes. Les formations les plus anciennes sont les dépôts continentaux du Pliocène, dont l'âge est estimé à 3-5 millions d'années. On les trouve dans la partie nord de la commune, et notamment sous les collines sur lesquelles se trouvent le village de Canet-en-Roussillon et les vignobles de l'Esparrou[8],[9].

Ces formations pliocènes sont en partie recouvertes par des terrasses fluviales de graviers grossiers, déposées par la Têt, peut-être il y a environ un million d'années (Pléistocène inférieur)[10],[11].

Une étroite bande d'alluvions holocènes occupe la plaine inondable de la Têt tout au nord de la commune[12].

alternative1 alternative2
À gauche : formation fluviale du Pléistocène inférieur en haut ; formation continentale du Pliocène en bas (sous l'arboretum de Canet). À droite : La Têt et une falaise d'alluvions holocènes (au nord du village).

Le secteur oriental de la commune est une bande côtière de sable et de dunes, alimentée principalement par la Têt et construite par les courants marins, et créée au cours des derniers millénaires[13].

La partie sud de la commune est principalement occupée par des dépôts lagunaires limoneux, alimentés par le Réart et également déposés au cours des derniers millénaires, dans un étang coincé derrière le cordon littoral[14].

La superficie de la commune est de 2 239 hectares. Son altitude varie entre 0 et 37 mètres[15].

Elle est située en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[16].

Hydrographie

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L'embouchure de la Têt, Canet-en-Roussillon.

L'embouchure de la Têt, fleuve prenant sa source en Cerdagne, marque la limite nord de la commune[6].

L'Agulla del Cagarell et son petit affluent le Còrrec de les Lloberes traversent la commune de l'ouest vers l'est avant de se diriger vers le sud dans l'étang de Canet-Saint-Nazaire[6].

La commune est bordée au sud par l'étang de Canet-Saint-Nazaire[6], étendue d'eau saumâtre (environ 4 km de long pour 2 km au point le plus large) possédant une faune et une flore assez riche (présence de nombreuses espèces d'oiseaux).

Un groupe de flamants roses dans le secteur nord-ouest de l'etang de Canet - Saint-Nazaire. En arrière-plan : l'agglomération de Canet Sud, qui s'étend entre la lagune et le littoral méditerranéen.

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[18].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[17].

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 15,1 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,7 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,4 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 622 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat[20] complétée par des études régionales[21] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1961 à 2023 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[22]. Le tableau détaillé pour la période 1991-2020 est présenté ci-après.

Statistiques 1991-2020 et records établis sur la période du 01−12−1961 au 04−02−2024
Station CANET-EN-ROUSSILLON (66) Alt: 16m 42° 41′ 12″ N, 2° 59′ 01″ E
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 6 6,3 9 10,7 14,7 17,5 19,8 19,9 15,9 12,8 8,7 6,5 12,3
Température moyenne (°C) 9,2 9,7 12,7 14,1 18 21 23,7 23,9 20,1 16,3 12,3 9,8 15,9
Température maximale moyenne (°C) 12,4 13,2 16,4 17,5 21,4 24,5 27,6 27,9 24,4 19,7 15,8 13,1 19,5
Record de froid (°C)
date du record
−8
15.1985
−8
04.1963
−5
07.1971
0,5
09.1970
2
04.1967
6
01.1962
9
11.1969
7
18.1963
5
29.1993
1
31.1974
−6
30.1969
−5
25.1970
−8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
24,6
26.2024
24,6
04.2024
28,5
17.1997
27,3
27.1984
31
22.1964
36
28.1965
36
28.1967
38,4
23.2023
38
05.1962
32
03.1997
25
07.1995
26,1
11.1961
38,4
2023
Précipitations (mm) 69,6 47,9 51,3 66,5 49,2 24,1 15,3 29,7 53,5 106,9 83,9 60,4 658,3
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 5,4 4,3 5,1 6,5 5,9 3,6 2,8 3,7 4,7 5,7 5,9 4,9 58,4
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 2,7 1,9 2,5 3 2,4 1,6 1 1,6 2,5 3,4 2,6 2,4 27,5
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 1,7 1,4 1,6 1,6 1,4 0,7 0,3 0,7 1,5 2,4 1,6 1,6 16,5
Source : [MétéoFrance] « Fiche 66037001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/08/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23],[24]. Dans ce cadre, la commune fait partie[25].

Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[30].

  • le « complexe lagunaire de Canet », d'une superficie de 1 872 ha, l'élément le plus méridional qui subsiste en France du grand ensemble lagunaire du languedoc-Roussillon. Il s'agit d'une lagune évoluée, à un stade de maturité où la coupure avec la mer est en train de s'effectuer et où les apports d'eau douce deviennent prépondérants[31] et au titre de la directive oiseaux[30],
  • le « complexe lagunaire de Canet-Saint Nazaire », d'une superficie de 1 869 ha, joue différents rôles en fonction des saisons et des espèces d'oiseaux : aires de repos, aires de nidification (roselières et milieux dunaires, notamment), zones d'alimentation (plan d'eau, prairies pâturées). Le site accueille ainsi de nombreuses espèces de l'annexe 1 avec des effectifs souvent significatifs. On signalera notamment la Talève sultane, pour laquelle l'étang constitue le seul site de nidification actuellement connu en France[32].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[33] :

  • l'« étang de Canet » (630 ha), couvrant 2 communes du département[34] ;
  • le « Lido de l'étang de Canet » (159 ha)[35],
  • la « zone humide de l'étang de Canet » (945 ha), couvrant 4 communes du département[36] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[33] : le « complexe lagunaire de Canet-Saint-Nazaire » (1 912 ha), couvrant 4 communes du département[37].

Au , Canet-en-Roussillon est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Canet-en-Roussillon[Note 7], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[38]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[39].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (33,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (37,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (25,8 %), eaux maritimes (21,3 %), zones humides côtières (16 %), zones urbanisées (14,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Le front de mer et la plage.

La commune de Canet-en-Roussillon se divise en deux parties inégales :

  • Canet-village : le vieux village avec ses ruelles et son château ;
  • Canet-plage : la station balnéaire.

Canet-en-Roussillon comprend 15 256 logements (en 2012), parmi lesquels 43,3 % sont des résidences principales, 53,7 % sont des résidences secondaires et 1% est vacant. 61,2 % des ménages sont propriétaires de leur logement[I 6].

Faute d'avoir respecté l'objectif triennal 2011-2013 de construction de logements sociaux, avec seulement 47 réalisés sur les 139 requis (soit un taux de réalisation de 34 %), la commune s'est vu infliger en 2015 une pénalité de 346 000 euros par la Préfecture. La commune compte à cette date 513 logements sociaux et doit atteindre un objectif final de 1 508[41].

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Canet-en-Roussillon est reliée vers l'ouest à Perpignan par une voie express départementale, numérotée RD 617[6], dont les travaux ont été amorcés dans les années 1980 et achevés en 1999. Longue d'environ 11 kilomètres, elle est à deux fois deux voies sur l'intégralité de son tracé. En moyenne sur 2009, le trafic journalier y était de 19 644 véhicules[42].

Deux autres routes départementales traversent la commune[6] :

Transports en commun

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Depuis septembre 1900, Canet était relié à Perpignan par un tramway à voie métrique. La ligne fut fermée le [43].

Depuis sa fermeture et le démantèlement de son infrastructure, la ville est desservie par le réseau de bus urbain de Perpignan. Depuis le , il s'agit de la ligne 6 du réseau Sankéo, devenue ligne 3 en . Cette ligne traverse Canet-Plage du nord au sud, puis oblique vers l'ouest en passant par Canet-Village, pour ensuite atteindre Perpignan via Château-Roussillon, ainsi que le pôle d'échanges Massilia en correspondance avec les lignes B, 1, 4 et 22[44].

Une desserte de proximité est assurée par la ligne 18, devenue ensuite la ligne Canet'On, reliant le quartier Vert Vallon à Canet-Village au Camping Mar Estang à Canet-Sud. Le service est assuré du lundi au samedi et est d'accès gratuit. En période estivale, un petit train touristique s'y substitue, circulant quant à lui tous les jours[45].

Pistes cyclables

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Quelques pistes cyclables sont présentes en ville, mais ne forment pas encore un réseau cohérent. Il n'existe, par exemple, toujours pas de piste cyclable continue entre le village et la plage. L'aménagement le plus important, long de 1,5 km, relie l'avenue de Saint-Nazaire à l'entrée de Canet-Plage, en longeant la voie rapide entre les échangeurs 5 et 6.

La ville est traversée par la Vélitorrale qui conduit du Barcarès à Canet-Plage[46].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Canet-en-Roussillon est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[47],[48].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau des bassins de la Têt et du Réart. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[49]. Du fait de son exposition marine, la commune est soumise également à un risque d'érosion fort et de submersion marine, due à l'action conjuguée de la montée des eaux par surélévation du plan d’eau lors des tempêtes attaquant la côte et de l’action dynamique de la houle[50].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit de l'érosion littorale[51]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[52].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[53].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[54].

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, les barrages de Vinça ou des Bouillouses sur la Têt[55].

Selon l'interprétation la plus répandue, le mot « Canet » viendrait de la base indo-européenne « kan », signifiant « hauteur ». La colline, dominant la mer, sur laquelle se sont édifiés par la suite le château vicomtal et le village, serait donc à l'origine du toponyme[56].

Il pourrait aussi provenir du latin "Canna" qui signifie roseau (Canya en catalan) auquel on a ajouter suffixe -etum qui voudrait dire: lieu humide où poussent les roseaux[57].

Les premières mentions écrites connues du nom de Canet sont villa Kanedo (1017), Castellum de Caned (1050), et Canetum (1052)[58],[59].

Le nom de Canet reste officiellement identique lors de la création des communes à la Révolution française. Celui-ci ne changera qu'à l'occasion de la fusion avec Saint-Nazaire en 1971 pour devenir Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire. Lorsque les deux communes se séparent en 1983, Canet devient Canet-en-Roussillon, nom conservé jusqu'à aujourd'hui[15].

En catalan, le nom de la commune est Canet de Rosselló[60].

Préhistoire et Antiquité

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L'occupation du site de Canet est très ancienne, ainsi qu'en attestent deux nécropoles de la civilisation des champs d'urnes découvertes sur les sites de Bellevue et des Hospices[59].

Pendant la période romaine, Canet servit sans doute de débouché maritime pour la ville de Ruscino. Un nombre important de marchandises devait transiter par la plage. Des traces d'occupation romaine ont d'ailleurs été découvertes au Puig del Baja (situé à l'est de l'actuel village, vers la mer) et fouillées dans les années 1980 sous l'égide de l'association des Amis du Vieux Canet. De la céramique a alors été exhumée, ainsi que les fondations de plusieurs constructions qui n'ont pu être clairement identifiées du fait de leur mauvais état de conservation. Sur ce même site ont été découverts des vestiges plus récents, remontant à l'époque wisigothique (VIe et VIIe siècles). Là aussi des céramiques ont été mises au jour, ainsi que des substructions laissant penser à la présence d'un habitat wisigothique[61].

Depuis l'époque romaine, des salins existent à Canet au lieu-dit Els Salissos, situé entre l’étang, la colline de l’Esparrou et le village[62].

Tour de la Bascule.

L'habitat se fixe ensuite sur le site de l'actuel village, à proximité du château, du fait de l'insécurité grandissante au VIIIe siècle.
C'est sans doute à cette époque que les premières fortifications sont établies. Le château proprement dit est cité vers 1050, sous le règne de Gausfred II, alors comte du Roussillon. Les seigneurs de Canet sont durant les siècles qui suivent des personnages relativement puissants, possédant de nombreuses terres. La seigneurie devient vicomté de Canet en 1322.

Au Moyen Âge le peuplement ne se limite cependant pas à l'actuel village. Il y avait également un hameau du nom de Sant Miquel de Forques, mentionné dès l'an 982 (villa Forcas cum eccl. S. Michaelis), qui possédait sa propre église paroissiale. Situé vers le nord-ouest du territoire (en direction de l'actuel stade Saint-Michel qui en a gardé le nom), ce lieu aujourd'hui disparu dépendait du monastère de Sant Pere de Rodes[59].

De même, la seigneurie de Vilarnau, qui se trouvait à l'ouest entre Canet et Perpignan, et divisée entre Vilarnau d'Amunt et Vilarnau d'Avall, est mentionnée dès le XIe siècle (villa Arnal). Son église, encore citée en 1452 (S. Christophori de Vilarnaldo) et son château ont depuis totalement disparus, ainsi que les hameaux qui les entouraient. Les seigneurs de Vilarnau étaient des vassaux des vicomtes de Canet[59].

En 1244, une première charte d’affranchissement est accordée aux habitants de Canet. Jusqu'à cette date, le seigneur exerçait un véritable monopole sur la production du sel. Les vassaux lui doivaient une redevance ou taxe seigneuriale dès que du sel était prélevé. Les habitants de la Catalogne n'étaient pas soumis à la gabelle du sel depuis une décision de Pierre III d'Aragon et les Corts de Montço, en 1283. Le sel de Canet était introduit frauduleusement en Languedoc et était en concurrence avec le sel produit à Sigean, Peyriac et Mardirac soumis à la gabelle.

De la Renaissance à la Révolution

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Boulets de canon (1641), Avenue de Sainte-Marie, Canet-en-Roussillon.

En 1642, la ville fut mise à mal par les bombardements français : de nombreuses maisons furent détruites, et la ville finalement livrée. En avril 1649, une charte accordée par Louis XIV donne la vicomté de Canet à Joseph Fontanella. Il est nommé simultanément Régent de la chancellerie de Catalogne, Roussillon et Cerdagne.

Le traité des Pyrénées fait entrer le Roussillon dans le royaume de France en 1659. Les franchises accordées par les rois d'Aragon aux Catalans ont été reconduites dans le traité des Pyrénées, mais, en novembre 1661, la gabelle du sel est instaurée en Roussillon par un édit du roi Louis XIV. Son établissement a provoqué le mécontentement de la population. Des habitants se sont livrés à la contrebande et ont été condamnés. Dans le Vallespir, Josep de la Trinxeria va prendre la tête des Miquelets qui se nomment les Angelets de la Terra. Dans les salins de Canet des gardes ont été placés pour contrôler la production, pour interdire aux propriétaires de vendre eux-mêmes le sel qu'ils produisaient, provoquant des pertes importantes. En 1670, les salins de Canet sont à l'abandon.

Le village subit des inondations en 1670 et des épidémies en 1674. En 1688, le château est déjà en ruines[63].

Au début du XVIIIe siècle la forteresse est définitivement abandonnée par l'armée : elle servira alors de carrière de pierre à la population du village.

Époque moderne : naissance de la station balnéaire

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Le monument aux morts.

Le développement de la viticulture au XIXe siècle permet de relancer l'économie locale[63].

Jusqu'au début du XIXe siècle, la côte n'est pas habitée. Sur la carte d'État Major (début/milieu du XIXe siècle), ne figurent que des batteries côtières ("Batteries Counillières", "Batterie de la Basse").

Au XIXe siècle, les remparts sont abattus (ou du moins les portions qui n'étaient pas intégrées à des habitations). Les « bains de mer » et les activités connexes commencent alors à se développer, après quelques prémices au XVIIIe siècle. Le premier établissement pour baigneurs de la côte est créé à Canet en 1849 par Louise Lombard[64]. Dès 1854, un premier règlement municipal détermine quelles doivent être les tenues de bains et des zones distinctes de baignades pour hommes et femmes séparées[65]. En 1900, la station est reliée à Perpignan par un tramway à voie métrique (démantelé dans les années 1950 au profit du recalibrage de la route nationale) : on voit alors l'établissement de nombreuses constructions « en dur » le long de la plage. En 1909, Canet-Plage est officiellement classée « station balnéaire ». L'essor fut d'autant plus grand les années suivantes avec l'instauration des congés payés en 1936, malgré la Seconde Guerre mondiale qui donna un coup d'arrêt de quelques années au développement de la station.

La commune de Saint-Nazaire est rattachée à celle de Canet par arrêté préfectoral du [66]. La nouvelle commune prend le nom de Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire. Saint-Nazaire reprend son autonomie le .

Accidents aériens

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  • Le 27 novembre 2008 à 15 h 46, un Airbus A320 de la compagnie Air New Zealand s'abîme à 7 kilomètres au large de Canet-en-Roussillon ; le crash fait 7 morts.
  • Le 6 août 2009, un avion-école de type Piper PA 38 s'abîme à 6 kilomètres au large de Canet. L'accident fait 2 morts, le moniteur et l'élève. L'enquête a mis en évidence le fait que l'élève est décédé avant le crash et s'est affaissé sur les commandes ce qui les a bloquées, et a fait piquer l'avion[67].

Politique et administration

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En 1790, la commune de Canet est incluse dans le canton d'Elne.

En 1801, elle est rattachée au canton de Perpignan-Est et y demeure en 1971, lors de la fusion avec Saint-Nazaire.

En 1973, ce canton est supprimé. Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire dépend dorénavant du canton de Perpignan-3.

En 1982, la commune est incorporée au nouveau canton de La Côte Radieuse, qui conserve les deux communes de Canet-en-Roussillon et Saint-Nazaire, à leur séparation en 1983[66].

En 1997, Canet-en-Roussillon devient le chef-lieu d'un nouveau canton éponyme[15].

En 2015, à compter des élections départementales, la commune devient le bureau centralisateur du nouveau canton de la Côte Sableuse.

Tendances politiques et résultats

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Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1947 Gabriel Henric    
1947 1950 Joseph Pagès    
1950 1965 François Moudat    
1965 1966 Christian Brignieu    
1966 1971 François Moudat    
Jacques Coupet[68] UDF-Rad. Entrepreneur en travaux publics
Maire de Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire (1971 → 1983)

(décès)
Arlette Franco RPR puis UMP Professeure
Députée de la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales (2002 → 2010)
Conseillère régionale de Languedoc-Roussillon (1992 → 2002)
Vice-présidente du conseil régional du Languedoc-Roussillon (1992 → 1998)
Bernard Dupont[69],[70] UMP-LR Administrateur territorial
Conseiller régional d'Occitanie (2015 → )
2e vice-président de Perpignan Méditerranée Métropole
[71] En cours Stéphane Loda LR Directeur de cabinet de Bernard Dupont.

Politique environnementale

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La ville de Canet-en-Roussillon est jumelée à la ville irlandaise de Maynooth depuis juin 2011[72].

Population et société

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Démographie ancienne

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La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1365 1378 1470 1515 1553 1643 1709 1720 1730
102 f95 f81 f58 f49 f62 f231 f145 f123 f
1765 1767 1774 1789 1790 - - - -
150 H304 H123 f44 f141 H----
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[73],[Note 9].

En 2021, la commune comptait 12 598 habitants[Note 10], en évolution de +5,29 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
225281233365384388405466509
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4985246126627548068879141 012
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0261 1021 2151 2261 2301 1991 2381 2131 853
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 6463 6585 1277 2197 57510 18211 70213 09112 069
2021 - - - - - - - -
12 598--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[74].)
Histogramme de l'évolution démographique

Note : Pour 1975 et 1982, la population comprend Canet et Saint-Nazaire.

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 46,5 % la même année, alors qu'il est de 32,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 5 561 hommes pour 6 625 femmes, soit un taux de 54,37 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,49 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[75]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,6 
90 ou +
2,5 
14,2 
75-89 ans
17,4 
28,2 
60-74 ans
28,6 
19,9 
45-59 ans
20,1 
12,3 
30-44 ans
11,3 
12,3 
15-29 ans
10,9 
11,5 
0-14 ans
9,1 
Pyramide des âges du département des Pyrénées-Orientales en 2021 en pourcentage[76]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,3 
9,7 
75-89 ans
12,3 
20,3 
60-74 ans
20,9 
19,8 
45-59 ans
19,6 
16,4 
30-44 ans
16,4 
15,4 
15-29 ans
13,6 
17,3 
0-14 ans
14,8 

Population touristique

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En 2020, la commune comptait 8 862 résidences touristiques ou occasionnelles, soit plus que de résidences principales, au nombre de 6 969[77]. Les logements de la commune sont pour deux tiers des appartements, pour un tiers des maisons[77]. La prééminence des résidences secondaires est combattue par l'équipe municipale de Stéphane Loda : « Canet compte près de 40 % de résidences principales. L’ambition de la collectivité est de pouvoir dépasser les 50 % »[78].

L'essentiel de l'offre résidentielle touristique commerciale est offerte par les huit terrains de camping de la commune, qui totalisent 2 364 places en 2020[79]. La capacité hôtelière en 2020 est de 548 chambres seulement en comparaison, avec une gamme allant de deux à quatre étoiles[79]. Les résidences de tourisme offrent désormais plus de couchages que les hôtels classiques, avec 1055 places-lit en 2020[79].

Enseignement

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Canet dépend de l'académie de Montpellier.
La ville compte deux écoles maternelles : les Myosotis, à Canet-Plage, et les Pâquerettes, à Canet-Village. Même chose pour les écoles primaires : école Jean-Mermoz à Canet-Plage, et école Pierre-et-Marie-Curie à Canet-Village.
Pour l'enseignement secondaire, un collège et un lycée sont implantés à Canet. Le collège de la Côte-Radieuse se situe à Canet-Village. Le lycée Rosa-Luxembourg, à proximité immédiate du port, propose des formations aux métiers de la mer[80].

Établissements scolaires :
Écoles maternelles
  • Les Myosotis (Canet-Plage)
  • Les Pâquerettes (Canet-Village)
Écoles primaires
  • Jean-Mermoz (Canet-Plage)
  • Pierre-et-Marie-Curie (Canet-Village)
Collège public
  • Collège de la Côte-Radieuse
Lycée public d'enseignement général,
technique et professionnel
  • Lycée Rosa-Luxembourg

L'émergence au plus haut niveau du club de natation de la ville Canet 66 natation avec la venue en 2006 de Philippe Lucas, alors entraîneur de Laure Manaudou, a permis la constitution de «les ré classes à options sports avec aménagements d’horaires intégrées au dispositif de formation du centre d’entraînement haut-niveau natation » au sein du lycée Rosa-Luxemburg qui a ouvert ses portes à la rentrée 2007.

Manifestations culturelles et festivités

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Un pôle médical, Medicanet, a été inauguré en décembre 2018[82]. On trouve aussi une quinzaine de médecins généralistes et un nombre égal de médecins spécialistes, ainsi qu'une dizaine de dentistes[83].

La ville compte également un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes d'une capacité de 80 places[84].

Clubs sportifs

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Équipements sportifs

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Le stade Saint-Michel.
  • Centre International de Natation Arlette-Franco
    • Piscine Olympique Europa (bassin extérieur chauffé)
    • Piscine Henri-Sérandour (bassin intérieur chauffé)
  • Base Nautique de Voile
  • Centre de Tennis Europa
  • Halle des Sports Éric-Tabarly
  • Halle des Sports Pierre-de-Coubertin
  • Stade Saint-Michel

Une radio privée musicale, Littoral FM, a son siège sur la commune.

En 2018, la commune compte 7 390 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 13 375 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 810 [I 7] (19 350  dans le département[I 8]). 47 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (42,1 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 11,6 % 14 % 15,7 %
Département[I 10] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 6 183 personnes, parmi lesquelles on compte 69,1 % d'actifs (53,4 % ayant un emploi et 15,7 % de chômeurs) et 30,9 % d'inactifs[Note 13],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 3 518 emplois en 2018, contre 3 332 en 2013 et 3 417 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 418, soit un indicateur de concentration d'emploi de 102,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 40,1 %[I 13].

Sur ces 3 418 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 424 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 80,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 12,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Port des vieux gréements.

La viticulture et l'agriculture sont également des activités économiques importantes dans la commune, comme elles le sont depuis des siècles.

Revenus de la population et fiscalité

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Revenus de la population

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 550 [I 16].

En 2012, le revenu fiscal médian des ménages par unité de consommation est de 18 888  et 60,2 % des foyers fiscaux sont imposables. Le taux de pauvreté est de 16,9%[I 6].

Fiscalité

Entreprises et commerces

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La capitainerie du port.

Tourisme : hôtellerie, restauration, campings.

Le port et son activité sur le pôle nautique : Une quarantaine d'entreprises du nautisme et un port qui a une capacité de 1 300 places[86],[87].

Culture locale et patrimoine

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Monuments et lieux touristiques

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Le château vicomtal

Le château vicomtal (Logo monument historique Inscrit MH (1984)) est attesté dès le milieu du XIe siècle. Certains éléments des remparts remontent à cette époque, de même que la chapelle Saint-Martin, ayant servi un temps d'église paroissiale au village.

Par la suite, il est remanié à plusieurs reprises jusqu'au XVe siècle.

On peut y voir un puits à glace (pou de gel) construit dans son sein en 1688[59]. Tombé progressivement dans l'abandon dans le courant du XVIIe siècle, le château a été restauré par l'Association des Amis du Vieux Canet à la fin du XXe siècle.

L'église Saint-Jacques
L'église Saint-Jacques.

L'église Saint-Jacques est mentionnée en 1241 dans le testament d'un des seigneurs de Canet. Cet écrit mentionne que l'édifice est situé en dehors des murailles de la ville, ce qui lui vaudra d'ailleurs d'être rasé au XIVe siècle par le roi d'Aragon. Le roi décida ensuite de rembourser ce préjudice en finançant la construction d'une nouvelle église. Le chantier en fut très long, et ne s'acheva qu'en 1408. Un siècle plus tard, au début du XVIe siècle, des travaux sont vraisemblablement entrepris (pierre datée de 1510 scellée dans la façade actuelle), mais dont la teneur exacte reste assez obscure : apparemment il s'agirait d'une restauration de la nef. Au XVIIe siècle, la nef est dotée de deux chapelles latérales supplémentaires. À l'issue de la Révolution, la majorité du mobilier fut détruite, à l'exception de rares éléments. Dans les années 1890, on entreprit une réfection générale de l'édifice : rénovation du clocher, de la façade (pierre portant la date de 1892), et de la toiture. Du point de vue architectural, l'église actuelle est à nef unique, couverte par une charpente à arcs diaphragmes. Elle est flanquée de trois chapelles de part et d'autre, et est terminée par une abside pentagonale voûtée sur croisée d'ogive.

Le château de l'Esparrou

Le château de l'Esparrou (Logo monument historique Inscrit MH (2011)) est une demeure privée construite à la fin du XIXe siècle et entourée de vignobles et d'un parc.

Le vieux village

Le vieux village a gardé son aspect ancien, avec ses ruelles sinueuses et quelques belles demeures, la plupart restaurées ou en cours de restauration, certaines remontant au XVIIe siècle.

Le village était autrefois fortifié. Il reste quelques vestiges de l'enceinte fortifiée, qui était percée de trois portes (au moins) et flanquée de 14 tours. Remaniée au XVe siècle, elle fut en grande partie détruite au XIXe siècle. Trois tours ont survécu : celle dite « de la bascule », une autre proche de l'ancienne « Porte de la mer » (rue de la Vierge), et enfin la tour d'en Pixa Cabres, à proximité du vieux moulin, flanquée d'un morceau de courtine (l'ensemble a été récemment restauré).

Le bord de mer

La promenade du bord de mer est aménagée sur plus de trois kilomètres, du port jusqu'à Canet Sud. Elle peut bien évidemment se poursuivre tant vers le nord (Sainte-Marie-la-Mer) que vers le sud (Saint-Cyprien), par la plage.

L'église de Notre-Dame-des-Flots est construite près du bord de mer en 1961, en remplacement de plusieurs chapelles existant depuis la fin du XIXe siècle et dressées en souvenir des marins pêcheurs disparus en mer[88].

Équipements culturels

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Patrimoine environnemental

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes de Canet-en-Roussillon se blasonnent ainsi : d'azur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules.
Elles apparaissent sur l'inscription funéraire, à la chapelle de l'hôpital d'Ille-sur-Têt, de Béatrice d'Urg, vicomtesse de Fenollet, disparue en 1292[90].

Culture populaire

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Littérature

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  • 1989 : Canet j'aime (45T) de Jacques Philibert[94].

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Robert Saut, Histoire du vieux Canet, Perpignan, C.E.R.C.A., , 53 p.
  • Robert Saut, Canet en Roussillon : regards sur 3 000 ans d'histoire, Canet-en-Roussillon, Les Amis du Vieux Canet, , 314 p.
  • Robert Saut, Le château vicomtal de Canet-en-Roussillon, Canet-en-Roussillon, Les Amis du Vieux Canet, coll. « Découverte du Patrimoine », , 83 p.
  • Philippe Bouba, L'arrivée des Pieds-Noirs en Roussillon en 1962, Trabucaire, , 174 p. (ISBN 978-2-84974-089-7 et 2-84974-089-6)
  • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7), p. 98-99
  • Jean-Marie Rosenstein, Canet-en-Roussillon (1848-2008) : des Bains de Mer à la Thalasso, Canet-en-Roussillon, Les Amis du Vieux Canet, , 192 p. (ISBN 978-2-9522019-3-3)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[19].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[29].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Canet-en-Roussillon ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Canet-en-Roussillon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. a et b Fiche Insee 2012
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Canet-en-Roussillon » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Canet-en-Roussillon » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Canet-en-Roussillon » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).

Autres sources

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  1. Stephan Georg, « Distance entre Canet-en-Roussillon et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Canet-en-Roussillon et Canet-en-Roussillon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Canet-en-Roussillon », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 222-225.
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