Ille-sur-Têt
Ille-sur-Têt | |||||
L'église Saint-Étienne. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Roussillon Conflent (siège) |
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Maire Mandat |
Willy Burghoffer 2020-2026 |
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Code postal | 66130 | ||||
Code commune | 66088 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Illois, Illoises | ||||
Population municipale |
5 538 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 175 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 40′ 18″ nord, 2° 37′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 110 m Max. 446 m |
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Superficie | 31,67 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Ille-sur-Têt (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée de la Têt | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | ille-sur-tet.com | ||||
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Ille-sur-Têt [ij syʁ tɛt] Écouter est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt, le Boulès, la Riberette, le Gimeneill, le ruisseau de Bellàgre. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ille-sur-Têt est une commune rurale qui compte 5 538 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine d'Ille-sur-Têt et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Illois ou Illoises.
Toponymie
[modifier | modifier le code]En catalan, le nom de la commune est Illa ['iʎə] ou (improprement) Illa de Tet[1].
Au IXe siècle, le nom est attesté sous la forme Yla[2]. En 1793, le nom de la commune est Ille et devient officiellement Ille-sur-Têt le [3],[4].
L'origine du nom pourrait être le latin insula « île », avec un sens dérivé de « terres destinées à l'arrosage, situées près de la rivière »[5]. Il peut aussi s'agir d'un composé il-ia, sur la base du mot aquitain ili « ville »[2] ou de la racine du mot ibère apparenté ilti, iltiŕ « ville »[6].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune d'Ille-sur-Têt se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 23 km à vol d'oiseau de Perpignan[7], préfecture du département, à 17 km de Prades[8], sous-préfecture, et à 14 km du Le Soler[9], bureau centralisateur du canton de la Vallée de la Têt dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie d'Ille-sur-Têt[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[10] : Saint-Michel-de-Llotes (2,4 km), Bouleternère (3,6 km), Corbère (3,8 km), Néfiach (4,6 km), Corbère-les-Cabanes (4,7 km), Rodès (5,0 km), Bélesta (5,3 km), Montalba-le-Château (5,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Ille-sur-Têt fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[11].
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 3 167 hectares. L'altitude varie entre 110 et 446 mètres[3].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[13].
Le village est également géologiquement caractérisé par l'existence sur son territoire de cheminées de fées qui ont été nommées Orgues d'Ille-sur-Têt et qui ont été taillés dans des sédiments du Pliocène[16]. L'affleurement du Pilocène sur la commune se situe entre le pied du plateau granitique et la Têt, environ un kilomètre au nord de la ville.
La ville d'Ille-sur-Têt a été construite sur une terrasse fluviale située juste au sud de la Têt et de sa plaine inondable actuelle, à une altitude de quelques mètres au-dessus de cette plaine. Un certain nombre de sources naturelles se trouvent sur ou près du bord nord de cette terrasse, là où elle descend vers la plaine inondable. Certaines de ces sources ont été utilisées pendant des siècles comme "fonts" (fontaines), fournissant de l'eau fraîche à la ville et à ses environs. C'est le cas de la "Font de la Vila", qui se trouve au bas d'un escalier, juste à l'intérieur des anciens remparts de la ville[17],[18]. On pense que la terrasse fluviale ("Fy") s'est formée vers la fin de la période glaciaire la plus récente ("Würm"). La plaine d'inondation ("Fz") est d'âge récent (Holocène)[15],[19].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la Têt (qui passe au nord de la ville), ainsi que par son affluent le Boulès (au sud).
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[21].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 760 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Caixas à 11 km à vol d'oiseau[22], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,7 mm[23],[24]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[26] : le « plateau de Rodès et de Montalba » (2 677 ha), couvrant 5 communes du département[27] et la « vallée de la Têt de Vinça à Perpignan » (554 ha), couvrant 10 communes du département[28] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[26] :
- le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[29] ;
- le « massif du Fenouillèdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales[30].
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Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ille-sur-Têt est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ille-sur-Têt[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (43,9 %), cultures permanentes (38,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), forêts (4,9 %), zones urbanisées (4,8 %), prairies (0,5 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La route nationale 116 traverse la commune d'est en ouest. Celle-ci est aussi un des points d’accès à la région des Fenouillèdes (vers Montalba-le-Château ou Bélesta).
La commune compte une gare sur son territoire, la gare d'Ille-sur-Têt, desservie quotidiennement par des TER Occitanie effectuant des missions entre les gares de Perpignan et de Villefranche - Vernet-les-Bains.
De nombreuses lignes du réseau régional liO desservent la commune : la 511 (Rabouillet - Ille-sur-Têt), 512 (Corbère - Perpignan), 513 (Rodès - Ille-sur-Têt), 520 (Prades - Perpignan).
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Ille-sur-Têt est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[32],[33].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[34],[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[36]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[37].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques d'inondations[38].
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Carte des zones inondables.
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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].
Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, les barrages de Vinça ou des Bouillouses sur la Têt[40].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Ille-sur-Têt est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[41].
Histoire
[modifier | modifier le code]Dans le cadre de la guerre des faucheurs, 5 000 soldats espagnols dirigés par Juan de Garay Otañez, avec de la cavalerie et quatre pièces d'artillerie provenant de Perpignan, ont attaqué la cité du 23 au . Ils ont été repoussés par les 600 Français de George Stuart, 9e seigneur d'Aubigny. La résistance de la population et la menace de l'arrivée des renforts français ont découragé les Espagnols qui ont levé le siège.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Canton
[modifier | modifier le code]En 1790, la commune d'Ille est choisie pour être le chef-lieu du canton d'Ille. Celui-ci est supprimé en 1801 et Ille est alors rattachée au canton de Vinça qu'elle ne quitte plus par la suite[3],[4].
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la Vallée de la Têt.
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt-neuf[44],[45].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Politique de développement durable
[modifier | modifier le code]La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[51].
Ville fleurie : deux fleurs attribuées par le Conseil national des Villes et Villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[52].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie ancienne
[modifier | modifier le code]La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Notes :
- 1358 : pour Reglella ;
- 1365 : dont 16 f pour Cases Noves et 22 f pour Reglella ;
- 1378 : dont 8 f pour Cases Noves et 9 f pour Reglella ;
- 1424 : pour Cases Noves ;
- 1774 : pour Isle-Retglelle et Saint-Michel-des-Lhottes.
Démographie contemporaine
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[54].
En 2021, la commune comptait 5 538 habitants[Note 7], en évolution de +1,32 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[57] | 1975[57] | 1982[57] | 1990[57] | 1999[57] | 2006[58] | 2009[59] | 2013[60] |
Rang de la commune dans le département | 7 | 8 | 11 | 16 | 18 | 17 | 18 | 18 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
[modifier | modifier le code]Ille-sur-Têt dispose de deux écoles maternelles publiques (98 et 99 élèves en 2013)[61],[62], de deux écoles primaires publiques (238 et 142 élèves en 2013)[63],[64] et d'un collège public[65],[66].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Fête patronale : [67] ;
- Fête communale : [67] ;
- Foires : mardi de la Passion, dernier dimanche de juin, , [67] ;
- Marché : tous les mercredis et vendredis matin[68];
- Événement(s) : Désertival [1]
Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]- Ille-sur-Têt compte un club de rugby à XIII : Ille XIII, champion de France élite 2 en 2023.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 2 476 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 5 327 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 790 €[I 6] (19 350 € dans le département[I 7]). 33 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (42,1 % dans le département).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 8] | 10,6 % | 14,4 % | 14,7 % |
Département[I 9] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 007 personnes, parmi lesquelles on compte 70,6 % d'actifs (55,9 % ayant un emploi et 14,7 % de chômeurs) et 29,4 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 1 609 emplois en 2018, contre 1 626 en 2013 et 1 551 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 773, soit un indicateur de concentration d'emploi de 90,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,8 %[I 12].
Sur ces 1 773 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 715 travaillent dans la commune, soit 40 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 78,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 14,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]398 établissements[Note 11] sont implantés à Ille-sur-Têt au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 398 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
30 | 7,5 % | (8,7 %) |
Construction | 50 | 12,6 % | (14,3 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
123 | 30,9 % | (30,5 %) |
Information et communication | 4 | 1 % | (1,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 17 | 4,3 % | (3 %) |
Activités immobilières | 21 | 5,3 % | (6,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
38 | 9,5 % | (13 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
77 | 19,3 % | (13,9 %) |
Autres activités de services | 38 | 9,5 % | (8,5 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,9 % du nombre total d'établissements de la commune (123 sur les 398 entreprises implantées à Ille-sur-Têt), contre 30,5 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[69] :
- Groupe Saveur des Clos - GSC, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (36 142 k€)
- Discountille, supermarchés (3 749 k€)
- Clos des Costières, culture de céréales (à l'exception du riz), de légumineuses et de graines oléagineuses (3 730 k€)
- Agridepot, commerce de détail de fleurs, plantes, graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé (1 747 k€)
- SARL du Realet, culture de fruits à pépins et à noyau (776 k€)
Les cycles Caminade est une entreprise siègeant sur la commune.
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande côtière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[70]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 283 | 175 | 86 | 52 |
SAU[Note 14] (ha) | 1 494 | 1 421 | 1 048 | 1 195 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 283 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 175 en 2000 puis à 86 en 2010[72] et enfin à 52 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 82 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[73],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1494 ha en 1988 à 1195 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 23 ha[72].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Monuments et lieux touristiques
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Étienne ( Classé MH (1998)) ;
- L'église Sainte-Marie-la-Rodona Classé MH (1986) : église romane ;
- L'église des Carmes ( Classé MH (1984)) ;
- L'Hospici d'Illa ou hospice Saint-Jacques ( Classé MH (1987)) ;
- Église de l'Hôpital Saint-Jacques dit aussi Hospici d'Illa d'Ille-sur-Têt.
- Le monastère Saint-Clément de Reglella ( Inscrit MH (1993, Chapelle et vestiges de l'ancien monastère)) : monastère en ruines de style roman située au lieu-dit Reglella ;
- L'église Saint-Sauveur de Casesnoves ( Inscrit MH (1955)) ;
- L'hôtel d'Ardena ( Inscrit MH (1984)), hôtel particulier du XVIIe siècle ;
- Une croix de cimetière du XVIe siècle ( Classé MH (1892)) ;
- Le site des Orgues d'Ille-sur-Têt.
- L'ermitage Saint-Maurice de Greulera Inscrit MH (1927).
- Ancienne église Sainte-Croix d'Ille-sur-Têt.
- Ancienne église Sainte-Marie d'Ille-sur-Têt.
- Chapelle d'Ille-sur-Têt.
- Chapelle Notre-Dame de Greolera.
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Église Saint-Sauveur de Casesnoves
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L'église Saint-Sauveur
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Église Saint-Clément de Reglella
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Église Sainte-Marie-la-Rodona
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Église Saint-Étienne d'Ille-sur-Têt
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L'église des Carmes
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Ermitage Saint-Maurice de Greulera
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Église de l'Hôpital Saint-Jacques dit aussi Hospici d'Illa d'Ille-sur-Têt
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Ancienne église Sainte-Croix d'Ille-sur-Têt
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Ancienne église Sainte-Marie d'Ille-sur-Têt. L'église a été transformée en maison
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Les Orgues
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Joseph d'Albert (1722-1790) : conseiller au Parlement de Paris, né et mort à Ille-sur-Têt ;
- François-Étienne Montégut (1758-1827) : homme politique né à Ille-sur-Têt ;
- Amédée Artus (1815-1892) : chef d'orchestre et compositeur mort à Ille-sur-Têt ;
- Jean Bardou (1799-1852) : industriel né à Ille-sur-Têt ;
- Charles Dupuy (1851-1923) : homme politique, fait citoyen d'honneur de la ville en 1893[74] et mort à Ille-sur-Têt ;
- Renée Vidal (1861-1911) : chanteuse d'opéra ayant vécu et morte à Ille-sur-Têt ;
- Étienne Alart (1883-?) : militant anarchiste et antimilitariste né à Ille-sur-Têt ;
- Joseph-Sébastien Pons (1886-1962) : poète né et mort à Ille-sur-Têt ;
- Simona Gay (1898-1969) : poétesse, aquarelliste, sœur de Joseph-Sébastien Pons, née et morte à Ille-sur-Têt ;
- Xavier de Gaulle (1887-1955) : résistant, ayant travaillé à Ille-sur-Têt ;
- Pierre Fouché (1891-1967) : linguiste, né et mort à Ille-sur-Têt ;
- René Barande (1892-1976) : graveur sur bois, spécialisé dans l'ex-libris, né à Ille-sur-Têt ;
- Jean Galia (1905-1949) : joueur de rugby à XV et de rugby à XIII né à Ille-sur-Têt ;
- Louis Amade (1915-1992) : parolier et préfet, né à Ille-sur-Têt ;
- Vincent Mestres (1932-) : joueur de rugby à XIII et de rugby à XV, champion de France de rugby à XV en 1955 avec l'USAP, troisième ligne aile, né à Ille-sur-Têt ;
- Gérard LLaury (1935-) : joueur de rugby à XV, champion de France de rugby à XV en 1955 avec l'USAP, troisième ligne centre, né à Ille-sur-Têt ;
- Paul Blanc (1937-) : homme politique, né à Ille-sur-Têt ;
- Paul Loridant (1948-2020) : homme politique, né à Ille-sur-Têt.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Retrait provisoire. Voir en page de discussion.
Culture populaire
[modifier | modifier le code]- La nouvelle de Prosper Mérimée, La Vénus d'Ille, se déroule à Ille-sur-Têt.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Émile Delonca et Léon Delonca, Un village en Roussillon : Illa, terra de Rosselló, Perpignan, Impr. du Midi, , 436 p. (BNF 32012190)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Siège d'Ille-sur-Têt
- Gare d'Ille-sur-Têt
- Liste des communes des Pyrénées-Orientales
- Liste des anciennes communes des Pyrénées-Orientales
- Route nationale 615
- Randonnée dans les Pyrénées-Orientales
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Ille-sur-Têt comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[71].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Ille-sur-Têt », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Ille-sur-Têt » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Ille-sur-Têt » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Ille-sur-Têt » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Ille-sur-Têt » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, , 738 p., p. 360.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Ille-sur-Têt », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
- Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p..
- (es) Xaverio Ballester, « Las adfinitas de las lenguas aquitana e ibérica », Palaeohispanica, Revista sobre lengua y culturas de la Hispania antigua (Saragosse), (ISSN 1578-5386).
- Stephan Georg, « Distance entre Ille-sur-Têt et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Ille-sur-Têt et Prades », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Ille-sur-Têt et Le Soler », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Ille-sur-Têt », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi » (consulté le ).
- Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
- « Carte géologique » sur Géoportail. Avec Notice explicative de la feuille Rivesaltes(1090) à 1/50 000, BRGM Éditions, Orléans, 1993, ficheinfoterre.brgm.fr, consulté le 7 janvier 2022.
- Elisabeth Le Goff, Marc Calvet, Anne-Marie Moigne, Curiosités Géologiques des Pyrénées-Orientales, Orléans : BRGM Éditions, 2018, (ISBN 978-2-7159-2660-8), site 8, pages 70-71.
- Site de la mairie ("Les fontaines").
- www.petit-patrimoine.com, La font de la Vila à Ille-sur-Têt.
- Delmas, Magali et autres, 2018, Terrestrial 10Be and electron spin resonance dating of fluvial terraces quantifies quaternary tectonic uplift gradients in the eastern Pyrenees, Quaternary Science Reviews, Vol. 193, page 202. En ligne sur hal.science. Ici Fy ("Notice", BRGM) = T1 et Fz = T0.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur IRSN, (consulté le ).
- Francisco Rodríguez Barroso. Refugié espagnol et membre du 412e GTE, Barroso "fut employé à la réparation des nombreux canaux d’irrigation du secteur, indispensables à l’agriculture, et à la restauration des berges de la Têt...".
- Hommage au Groupement de travailleurs étrangers, "L'Indépendant", 26 avril 2023.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Liste des maires d'Ille-sur-Têt sur le site MairesGenWeb
- https://maitron.fr/spip.php?article87878, notice JUSTAFRÉ Lucie, Marie, Marguerite, dite Lucette [plus connue depuis les années 1950 sous le nom de PLA-JUSTAFRÉ Lucette]. par André Balent, version mise en ligne le 5 juillet 2010, dernière modification le 29 décembre 2017.
- Décès d'Henri Demay
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur la-clau.net.
- Réélection en 2020 : « Ille-sur-Têt : William Burghoffer réélu », L'Indépendant, (lire en ligne, consulté le ).
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Ille-sur-Têt, consultée le 26 octobre 2017
- « Ille-sur-Têt », sur villes-et-villages-fleuris.com (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école maternelle publique Henri Wallon d'Ille-sur-Têt
- Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école maternelle publique Louis Torcatis d'Ille-sur-Têt
- Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école primaire publique Louis Pasteur d'Ille-sur-Têt
- Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école primaire publique Paul Langevin d'Ille-sur-Têt
- Inspection académique des Pyrénées-Orientales, « Circonscription de Prades »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), (consulté le ).
- Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, collège Pierre Fouché d'Ille-sur-Têt
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
- Office de tourisme d'Ille-sur-Têt, section Animations
- « Entreprises à Ille-sur-Têt », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Ille-sur-Têt - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département des Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- Fabricio Cardenas, « Un ministre à Ille-sur-Têt en 1893 », sur Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, (consulté le ).