Ille-sur-Têt

Ille-sur-Têt | |||||
![]() Mairie d'Ille-sur-Têt. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades | ||||
Canton | La Vallée de la Têt | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Roussillon Conflent (siège) |
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Maire Mandat |
William Burghoffer 2014-2020 |
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Code postal | 66130 | ||||
Code commune | 66088 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Illois, Illoises | ||||
Population municipale |
5 457 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 172 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 40′ 18″ nord, 2° 37′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 110 m Max. 446 m |
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Superficie | 31,67 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | ille-sur-tet.com | ||||
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Ille-sur-Têt Écouter est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Illois.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune d'Ille-sur-Têt se situe dans le canton de la Vallée de la Têt et dans l'arrondissement de Prades, dans la petite région du Ribéral.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 3 167 hectares. L'altitude varie entre 110 et 446 mètres[2].
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[3].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est traversée par la Têt (au nord), ainsi que par son affluent le Boulès (au sud).
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
La route nationale 116 traverse la commune d'est en ouest. Celle-ci est aussi un des points d’accès à la région des Fenouillèdes (vers Montalba-le-Château ou Bélesta).
Toponymie[modifier | modifier le code]
En catalan, le nom de la commune est Illa ['iʎə] ou (improprement) Illa de Tet[4].
Au IXe siècle, le nom est attesté sous la forme Yla[5]. En 1793, le nom de la commune est Ille et devient officiellement Ille-sur-Têt le [2],[6].
L'origine du nom pourrait être le latin insula « île », avec un sens dérivé de « terres destinées à l'arrosage, situées près de la rivière »[7]. Il peut aussi s'agir d'un composé *il-ia, sur la base du mot aquitain ili « ville »[5] ou de la racine du mot ibère apparenté ilti, iltiŕ « ville »[8].
Histoire[modifier | modifier le code]
Dans le cadre de la guerre des faucheurs, 5 000 soldats espagnols dirigés par Juan de Garay Otañez, avec de la cavalerie et quatre pièces d'artillerie provenant de Perpignan, ont attaqué la cité du 23 au . Ils ont été repoussés par les 600 Français de George Stuart, 9e Seigneur d'Aubigny. La résistance de la population et la menace de l'arrivée des renforts français ont découragé les espagnols qui ont levé le siège.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Canton[modifier | modifier le code]
En 1790, la commune d'Ille est choisie pour être le chef-lieu du canton d'Ille. Celui-ci est supprimé en 1801 et Ille est alors rattachée au canton de Vinça qu'elle ne quitte plus par la suite[2],[6].
À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la Vallée de la Têt.
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[9],[10].
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Politique de développement durable[modifier | modifier le code]
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[15].
Ville fleurie : deux fleurs[réf. nécessaire] attribuées par le Conseil national des Villes et Villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris.
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie ancienne[modifier | modifier le code]
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Notes :
- 1358 : pour Reglella ;
- 1365 : dont 16 f pour Cases Noves et 22 f pour Reglella ;
- 1378 : dont 8 f pour Cases Noves et 9 f pour Reglella ;
- 1424 : pour Cases Noves ;
- 1774 : pour Isle-Retglelle et Saint-Michel-des-Lhottes.
Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2016, la commune comptait 5 457 habitants[Note 1], en augmentation de 2,9 % par rapport à 2011 (Pyrénées-Orientales : +4,83 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
selon la population municipale des années : | 1968[20] | 1975[20] | 1982[20] | 1990[20] | 1999[20] | 2006[21] | 2009[22] | 2013[23] |
Rang de la commune dans le département | 7 | 8 | 11 | 16 | 18 | 17 | 18 | 18 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement[modifier | modifier le code]
Ille-sur-Têt dispose de deux écoles maternelles publiques (98 et 99 élèves en 2013)[24],[25], de deux écoles primaires publiques (238 et 142 élèves en 2013)[26],[27] et d'un collège public[28],[29].
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête patronale : 20 janvier[30] ;
- Fête communale : 3 août[30] ;
- Foires : mardi de la Passion, dernier dimanche de juin, 24 août, 5 décembre[30] ;
- Marché : tous les mercredis et vendredis matins [31];
- Evénement(s) : Désertival [1]
Santé[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
- Ille-sur-Têt compte un club de rugby à XIII : Ille XIII.
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 452 €[32].
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Étienne (
Classé MH (1998)) ;
- L'église Sainte-Marie-la-Rodona : église romane ;
- L'église des Carmes (
Classé MH (1984)) ;
- L'Hospici d'Illa ou hospice Saint-Jacques (
Classé MH (1987)) ;
- Le monastère Saint-Clément de Reglella (
Inscrit MH (1993)) : monastère en ruines de style roman située au lieu-dit Reglella ;
- L'église Saint-Sauveur de Casesnoves (
Inscrit MH (1955)) ;
- L'hôtel d'Ardena (
Inscrit MH (1984)), hôtel particulier du XVIIe siècle ;
- Une croix de cimetière du XVIe siècle (
Classé MH (1892)) ;
- Le site des Orgues d'Ille-sur-Têt.
- L'ermitage Saint-Maurice de Greulera.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Joseph d'Albert (1722-1790) : conseiller au Parlement de Paris, né et mort à Ille-sur-Têt ;
- François-Étienne Montégut (1758-1827) : homme politique né à Ille-sur-Têt ;
- Amédée Artus (1815-1892) : chef d'orchestre et compositeur mort à Ille-sur-Têt ;
- Jean Bardou (1799-1852) : industriel né à Ille-sur-Têt ;
- Charles Dupuy (1851-1923) : homme politique, fait citoyen d'honneur de la ville en 1893[33] et mort à Ille-sur-Têt ;
- Renée Vidal (1861-1911) : chanteuse d'opéra ayant vécu et morte à Ille-sur-Têt ;
- Étienne Alart (1883-?) : militant anarchiste et antimilitariste né à Ille-sur-Têt ;
- Joseph-Sébastien Pons (1886-1962) : poète né et mort à Ille-sur-Têt ;
- Xavier de Gaulle (1887-1955) : résistant, ayant travaillé à Ille-sur-Têt ;
- Pierre Fouché (1891-1967) : linguiste, né et mort à Ille-sur-Têt ;
- René Barande (1892-1976) : graveur sur bois, spécialisé dans l'ex-libris, né à Ille-sur-Têt ;
- Jean Galia (1905-1949) : joueur de rugby à XV et de rugby à XIII né à Ille-sur-Têt ;
- Louis Amade (1915-1992) : parolier et préfet, né à Ille-sur-Têt ;
- Vincent Mestres (1932-) : joueur de rugby à XIII et de rugby à XV, champion de France de rugby à XV en 1955 avec l'USAP, troisième ligne aile, né à Ille-sur-Têt ;
- Gérard LLaury (1935-) : joueur de rugby à XV, champion de France de rugby à XV en 1955 avec l'USAP, troisième ligne centre, né à Ille-sur-Têt ;
- Paul Blanc (1937-) : homme politique, né à Ille-sur-Têt ;
- Paul Loridant (1948-) : homme politique, né à Ille-sur-Têt.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'azur à la bannière carrée d'argent.
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Culture populaire[modifier | modifier le code]
- La nouvelle de Prosper Mérimée, La Vénus d'Ille, se déroule à Ille-sur-Têt.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Émile Delonca et Léon Delonca, Un village en Roussillon : Illa, terra de Rosselló, Perpignan, Impr. du Midi, , 436 p. (notice BnF no FRBNF32012190)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Siège d'Ille-sur-Têt
- Gare d'Ille-sur-Têt
- Liste des communes des Pyrénées-Orientales
- Anciennes communes des Pyrénées-Orientales
- Route nationale 615
- Randonnée dans les Pyrénées-Orientales
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Notice Cassini d'Ille-sur-Têt
- « Plan séisme » (consulté le 5 août 2015)
- (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne)
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, , 738 p., p. 360
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9)
- Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p.
- (es) Xaverio Ballester, « Las adfinitas de las lenguas aquitana e ibérica », Palaeohispanica, Revista sobre lengua y culturas de la Hispania antigua (Saragosse), (ISSN 1578-5386)
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/031/031107.html.
- Liste des maires d'Ille-sur-Têt sur le site MairesGenWeb
- http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article87878, notice JUSTAFRÉ Lucie, Marie, Marguerite, dite Lucette [plus connue depuis les années 1950 sous le nom de PLA-JUSTAFRÉ Lucette]. par André Balent, version mise en ligne le 5 juillet 2010, dernière modification le 29 décembre 2017.
- Décès d'Henri Demay
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Ille-sur-Têt, consultée le 26 octobre 2017
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école maternelle publique Henri Wallon d'Ille-sur-Têt
- Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école maternelle publique Louis Torcatis d'Ille-sur-Têt
- Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école primaire publique Louis Pasteur d'Ille-sur-Têt
- Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école primaire publique Paul Langevin d'Ille-sur-Têt
- Inspection académique des Pyrénées-Orientales, « Circonscription de Prades », (consulté le 1er août 2013)
- Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, collège Pierre Fouché d'Ille-sur-Têt
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7)
- Office de tourisme d'Ille-sur-Têt, section Animations
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le 1er février 2013).
- Fabricio Cardenas, « Un ministre à Ille-sur-Têt en 1893 », sur Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, (consulté le 3 novembre 2016)