Sainte-Marie-aux-Mines

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Sainte-Marie-aux-Mines
Sainte-Marie-aux-Mines
La rue principale de Sainte-Marie-aux-Mines.
Blason de Sainte-Marie-aux-Mines
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Colmar-Ribeauvillé
Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Argent
Maire
Mandat
Noëllie Hestin (DVG)
2021-2026
Code postal 68160
Code commune 68298
Démographie
Gentilé Sainte-Marien
Population
municipale
5 049 hab. (2021 en diminution de 1,69 % par rapport à 2015)
Densité 112 hab./km2
Population
agglomération
6 856 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 14′ 51″ nord, 7° 11′ 05″ est
Altitude 768 m
Min. 326 m
Max. 1 210 m
Superficie 45,23 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Sainte-Marie-aux-Mines
(ville-centre)
Aire d'attraction Sainte-Marie-aux-Mines
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Sainte-Marie-aux-Mines
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Sainte-Marie-aux-Mines
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Liens
Site web site officiel

Sainte-Marie-aux-Mines est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Sainte-Marie-aux-Mines, et, en l'an II de la République, Mont-Libre puis Val-aux-Mines, se trouve à 360 mètres d'altitude à proximité du col de Sainte-Marie.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace mais est traditionnellement une ville-frontière entre la Lorraine et l'Alsace. Ses habitants sont appelés les Sainte-Mariennes/Sainte-Mariens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La haute vallée, vue du col des Bagenelles.
Sainte-Marie-aux-Mines et les communes environnantes.

Sainte-Marie-aux-Mines s'adosse au massif des Vosges et occupe une jolie vallée en V où coule la Lièpvrette naissante. Celle-ci est rejointe en aval de Sainte-Marie-aux-Mines par trois vallées affluentes qui se faufilent dans les massifs montagneux des trois Rombach : Le Petit Rombach, le Grand Rombach et Rombach-le-Franc. La vallée de Sainte-Marie-aux-Mines appelée aujourd'hui le Val d'Argent comprend cinq communes : Aubure, Lièpvre, Rombach-le-Franc, et Sainte-Croix-aux-Mines. Si le centre-ville est à environ 360 mètres d'altitude, le territoire communal s'élève jusqu’à 1 210 mètres.

On peut rejoindre la Lorraine voisine par le col de Sainte-Marie (772 m), qui constitue le chemin le plus direct, plein ouest, ou par le col des Bagenelles (903 m), au sud-ouest, qui mène au col du Bonhomme et à la route des Crêtes. Au sud-est, le col Haut de Ribeauvillé (742 m) donne un accès direct à l'ancien chef-lieu d'arrondissement, situé à 20 km, mais la ville de Sélestat dans le Bas-Rhin, qui n'est qu'à 22 km par la vallée (plein est), représente un pôle d'attraction supérieur. Sainte-Marie-aux-Mines est bordée des deux côtés par de hautes montagnes qui forment la chaîne des Vosges. La rivière, la Lièpvrette que les anciens habitants nommaient le Landbach, c'est-à-dire le ruisseau provincial, séparait autrefois la ville en deux parties et en deux paroisses distinctes, dont l'une dépendait du diocèse de Strasbourg sous l'archiprêtrise ou chapitre rural de Sélestat et l'autre de la Lorraine.

Depuis la Révolution, non seulement la ville a été réunifiée mais encore plusieurs hameaux ont été annexés à Sainte-Marie-aux-Mines : Saint-Blaise, Fertrupt, Échéry, le Rauenthal et la Petite Lièpvre. Le territoire communal représente ainsi plus de 45 km2, ce qui le place parmi les plus étendus en France[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Lapoutroie, Ribeauvillé, Sainte-Croix-aux-Mines, Aubure, Fréland, Le Bonhomme, Wisembach, Ban-de-Laveline, La Croix-aux-Mines et Gemaingoutte.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Principal cours d'eau de la vallée, la Lièpvrette prend sa source sur le territoire communal, non loin du col des Bagenelles à 750 mètres d'altitude[2]. Ses principaux affluents sur la commune sont les ruisseaux Rauenthal qui provient du Brézouard (à 1 228 mètres d'altitude) et, sur sa rive gauche, le Robinot qui coule du Haut des Héraux, l'Hâte, dont la source est à Échéry, le Fischtal, l'Hergauchamps, l'Isenbach qui prend sa source depuis le vallon de Saint-Blaise. Les autres ruisseaux de la commune sont :

  1. Rivière La Lièpvrette
  2. Ruisseau de Quebrux
  3. Ruisseau l'Adelsbach
  4. Ruisseau le Muesbach
  5. Ruisseau Basse de la Grande Goutte
  6. Ruisseau de Rauenthal
  7. Ruisseau l'Ure
  8. Ruisseau le Strengbach
  9. Ruisseau Robinot
  10. Ruisseau de la Cude
  11. Ruisseau le Blanc
  12. Ruisseau du Chaufour
  13. Ruisseau le Fischthal

Géologie[modifier | modifier le code]

Les filons métallifères répandus dans les gneiss affleurant autour de Sainte-Marie-aux-Mines sont particulièrement prolifiques en termes de gitologie minière, avec en leur sein de nombreux minéraux renfermant notamment du cuivre, de l'argent, de l'arsenic, du plomb, du zinc, du nickel, du fer, du cobalt, voire parfois de l'antimoine, du bismuth, de l'uranium, ou du manganèse[3]etc. Le territoire communal abrite aussi un gisement houiller résiduel du bassin de la vallée de Villé[4].

Vue sur l'entrée de la ville de Sainte-Marie-aux-Mines.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 301 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ste Croix aux Mines », sur la commune de Sainte-Croix-aux-Mines à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 094,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Statistiques 1991-2020 et records STE CROIX AUX MINES (68) - alt : 326m, lat : 48°16'00"N, lon : 7°14'10"E
Records établis sur la période du 01-01-2000 au 31-12-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,2 −0,8 1,4 4,3 8,1 11,6 13 12,9 9,4 6,4 2,6 −0,2 5,6
Température moyenne (°C) 2,1 3,3 6,6 10,5 14,2 18 19,5 19,2 15,4 11,2 6,3 3,1 10,8
Température maximale moyenne (°C) 5,4 7,3 11,7 16,7 20,3 24,5 25,9 25,5 21,3 16 9,9 6,3 15,9
Record de froid (°C)
date du record
−14,8
23.01.17
−16,6
07.02.12
−13,8
01.03.05
−7,6
08.04.03
−0,8
12.05.20
2,8
07.06.05
5,6
13.07.00
4,8
26.08.18
0,9
30.09.02
−4,5
29.10.12
−7,6
30.11.10
−18,2
20.12.09
−18,2
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
18
26.01.16
22,8
24.02.21
27,4
31.03.21
29,1
22.04.18
33,5
29.05.17
37,3
18.06.22
39,6
25.07.19
39,8
04.08.22
34,2
15.09.20
29,3
26.10.06
22,7
07.11.15
17,2
24.12.13
39,8
2022
Précipitations (mm) 110,7 92,3 86 68,8 92,5 82,9 90,8 94,6 71,7 97,3 96,6 110,2 1 094,4
Source : « Fiche 68294002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,4
−1,2
110,7
 
 
 
7,3
−0,8
92,3
 
 
 
11,7
1,4
86
 
 
 
16,7
4,3
68,8
 
 
 
20,3
8,1
92,5
 
 
 
24,5
11,6
82,9
 
 
 
25,9
13
90,8
 
 
 
25,5
12,9
94,6
 
 
 
21,3
9,4
71,7
 
 
 
16
6,4
97,3
 
 
 
9,9
2,6
96,6
 
 
 
6,3
−0,2
110,2
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sainte-Marie-aux-Mines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sainte-Marie-aux-Mines, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[15] et 7 017 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sainte-Marie-aux-Mines, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (79,3 %), prairies (15 %), zones urbanisées (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Altenberg, Adelspach, Bourgonde, Brifosse, Clésio, la Côte d'Échéry, Échéry, Faunoux, Fenarupt, Fertrupt (anciennement appelé Fordelbach), Haut de Faîte, la Haute Broque, le Haycot, Hergauchamps, la Petite Lièpvre (Kleinleberau), Mongoutte, le Petit Haut, le Rauenthal (le Fond-nu), Saint-Philippe, Saint-Pierre sur l'Hâte, Surlattes (Zillhardt).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Par la route, Sainte-Marie-aux-Mines se situe au carrefour de la route nationale 59 qui passe par le col de Sainte-Marie-aux-Mines (772 m) ou par le tunnel Maurice-Lemaire qui passe sous ce col, et de la D 48 qui passe par celui des Bagenelles (903 m).

La ville a été relié au chemin de fer le lors de la construction du tronçon de Sélestat à Sainte-Marie-aux-Mines de la future ligne de Sélestat à Lesseux - Frapelle. La ligne avait été prolongée jusqu'à Lesseux - Frapelle et inaugurée le , mettant ainsi en service la 3e traversée ferroviaire des Vosges par le tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines. Ce tunnel long de 6 872 m était le plus long tunnel ferroviaire établi entièrement en territoire français. À cette occasion, la gare de Sainte-Marie-aux-Mines a été déplacée. L'inauguration s'est déroulée en présence du président de la République française Albert Lebrun. La ligne permettait notamment une liaison directe entre Colmar et Nancy via Saint-Dié-des-Vosges. La section de Sainte-Marie-aux-Mines à Lesseux - Frapelle est fermée le 1973 à la suite de la transformation (pour une durée limitée à l'époque) du tunnel ferroviaire en tunnel routier. Celui-ci porte aujourd'hui le nom de tunnel Maurice-Lemaire. La section de Sélestat à Sainte-Marie-aux-Mines est fermée au trafic des voyageurs le 1980[21] et le service transféré sur route. La liaison entre Sélestat et St-Dié est aujourd'hui réalisée par la ligne 20 des navettes autocar du réseau TER Grand-Est.

Pour les déplacements à l'intérieur de la ville, la municipalité a mis en place depuis 2015 un service de transport à la personne circulant le mardi et le vendredi sur réservation[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La dénomination de Sainte-Marie-aux-Mines a varié au cours de l'histoire :

  • on trouve dans les documents latins Fanum Sanctae Mariae (temple de Sainte Marie)[23], Sancta Maria ad Fodinas, Sancta Maria (1078) ;
  • par traduction du latin, elle est dénommée en langue allemande Markirch (1441) ou bien Mariakirch, et Màrkirich en alsacien ;
  • enfin, les autorités révolutionnaires optent d'abord pour un nom laïque, Val-aux-Mines, avant d'en revenir à Sainte-Marie-aux-Mines à partir de 1793.

Les environs immédiats de Sainte-Marie-aux-Mines portèrent des noms allemands et français, qui sont souvent la transcription phonétique l’un de l’autre, par exemple : Eckirch et Échéry, Fortelbach et Fertrupt, Surlattes et Zillhardt, ou bien ce sont des traductions qui conservent le sens du nom lorsqu'il est apparent, par exemple : Schoenberg et Belmont, Rauenthal et le Fond-nu, la Petite Lièpvre et Kleinleberau. Cette dualité des dénominations de lieux n’est pas étonnante quand on sait que la haute vallée de la Liepvrette, comme d’ailleurs les hautes vallées voisines de la Bruche, du Giessen, de la Béhine et de la Weiss, était francophone, et que d’autre part les paysans venus de la plaine, et surtout des mineurs venus de la Saxe, parlaient l’allemand et implantèrent leur langue.

Histoire[modifier | modifier le code]

Borne frontière du pont Bonduron datée de 1722, avec les armes de la Lorraine à gauche et les armes de la famille de Ribeaupierre à droite.

L'histoire de la ville a été marquée par des siècles d'exploitation minière qui y a attiré une forte immigration des régions environnantes. Également lieu de refuge en raison des idées de tolérance des seigneurs féodaux régnant sur la partie méridionale de la ville, les Ribeaupierre, Sainte-Marie-aux-Mines a joué un rôle significatif dans l'histoire du protestantisme - elle est en particulier, en 1693, le lieu du schisme amish[24]. Curieusement, la ville est restée divisée entre le duché de Lorraine et la seigneurie de Ribeaupierre pendant quatre siècles (de 1381 à 1789), jusqu'à ce que la Révolution française mette fin au système féodal. Comme le rappelle la borne frontière encore visible sur le pont Bonduron, la Lièpvrette formait alors la frontière. Grâce surtout à l'industrie textile, Sainte-Marie-aux-Mines fut par ailleurs une importante ville industrielle, troisième ville du Haut-Rhin par le nombre d'habitants jusqu'au milieu du XIXe siècle.

La ville de Sainte-Marie-aux-Mines est titulaire de la croix de guerre 1914-1918 avec palme (citation à l’ordre de l’Armée du )[25] et de la croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil (citation, le , à l’ordre du corps d’armée)[26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage administratif[modifier | modifier le code]

Sainte-Marie aux Mines est le chef-lieu du canton de la haute vallée de la Lièpvrette. Constitué en 1790, il se subdivisa temporairement en deux, entre 1795 et 1802, l'un restreint à la ville de Sainte-Marie, l'autre comprenant les quatre autres communes avec comme chef-lieu, Sainte-Croix-aux-Mines.

La vallée de Sainte-Marie-aux-Mines a fait partie de l'arrondissement de Colmar, pour passer en 1871 à celui de Ribeauvillé jusqu'à la fusion des deux arrondissements en 2015.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Joseph Emile Bourgeois UPR Sénateur
Jean Jacques Kniebuhler SFIO Employé des assurances sociales
Jean Jacques Lacour    
Louis Kaps[27] SFIO  
Hermann Prestel   Maire imposé par l'administration allemande
Franz Hildbrand   Maire imposé par l'administration allemande
Eugène Cunrath    
Louis Kaps[27] SFIO  
Robert Zeller    

(décès)
Louis Marchal[28] SFIO Employé ; Conseiller général du canton de Sainte-Marie-aux-Mines (1955 → 1965)
Paul Baumann[29]   Journaliste reporter
[30]
(décès)
Jean-Paul Kuhn   Dirigeant d'entreprise
Paul Baumann[29]   Journaliste reporter
juin 1995 Roland Mercier[31]   Officier de police retraité, maire honoraire
Paul Baumann[29]   Journaliste reporter, maire honoraire
Claude Abel DVD Agriculteur
Noëllie Hestin DVG Première Vice-Présidente de la CC du Val d'Argent
Délégation spéciale   Présidée par Francis Kolb
En cours Noëllie Hestin DVG Première Vice-Présidente de la CC du Val d'Argent
Réélue lors d'une élection municipale partielle
Les données manquantes sont à compléter.

Finances locales[modifier | modifier le code]

Cette sous-section présente la situation des finances communales de Sainte-Marie-aux-Mines[Note 4].

Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Sainte-Marie-aux-Mines s'établit à 6 846 000  en dépenses et 7 443 000  en recettes[A2 1] :

En 2013, la section de fonctionnement[Note 5] se répartit en 5 617 000  de charges (996  par habitant) pour 5 758 000  de produits (1 021  par habitant), soit un solde de 141 000  (25  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

  • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 6] pour une valeur de 2 887 000  (51 %), soit 512  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 452  à 512  par habitant ;
  • la plus grande part des recettes est constituée de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 7] pour une valeur totale de 1 449 000  (25 %), soit 257  par habitant, ratio supérieur de 27 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (203  par habitant). Sur les cinq dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 247  par habitant en 2012 et un maximum de 264  par habitant en 2010.

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Sainte-Marie-aux-Mines[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

La section investissement[Note 8] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

  • des dépenses d'équipement[Note 9] pour une valeur totale de 758 000  (62 %), soit 134  par habitant, ratio inférieur de 65 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (385  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 101  par habitant en 2010 et un maximum de 303  par habitant en 2011 ;
  • des remboursements d'emprunts[Note 10] pour 423 000  (34 %), soit 75  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.

Les ressources en investissement de Sainte-Marie-aux-Mines se répartissent principalement en[A2 4] :

  • nouvelles dettes pour 400 000  (24 %), soit 71  par habitant, ratio inférieur de 11 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (80  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 70  par habitant en 2011 et un maximum de 126  par habitant en 2012 ;
  • fonds de Compensation pour la TVA pour un montant de 222 000  (13 %), soit 39  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.

L'endettement de Sainte-Marie-aux-Mines au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 11], l'annuité de la dette[Note 12] et sa capacité de désendettement[Note 13] :

  • l'encours de la dette pour une valeur totale de 4 280 000 , soit 759  par habitant, ratio inférieur de 14 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (881  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 694  à 759  par habitant[A2 5] ;
  • l'annuité de la dette pour une valeur totale de 565 000 , soit 100  par habitant, ratio inférieur de 11 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (112  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 94  à 100  par habitant[A2 5] ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de 259 000 , soit 46  par habitant, ratio inférieur de 75 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (181  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 46  par habitant en 2013 et un maximum de 91  par habitant en 2010[A2 6]. La capacité de désendettement est élevé d'un montant de 16 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum d'environ 4 années en 2003 et un maximum en 2013.

Label Pays d'art et d'histoire du Val d'Argent[modifier | modifier le code]

Sainte-Marie-aux-Mines fait partie, avec Sainte-Croix-aux-Mines, Lièpvre et Rombach-le-Franc, du label Pays d'art et d'histoire du Val d'Argent (Val de Lièpvre), signé avec le ministère de la Culture et de la communication en octobre 2005. Ce label reconnaît la richesse du patrimoine local et l'histoire particulière du Val d'Argent et de son bourg centre[32]. Des animations sont menées à l'attention des habitants, des élèves et des touristes. L'objectif est de transformer l'image du Val d'Argent au travers notamment d'une meilleure connaissance de son histoire. À ce titre, des visites guidées se déroulent de mai à novembre sur l'ensemble du territoire.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Sainte-Marie-aux-Mines.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Sainte-Marie-aux-Mines.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Bruchsal[33]Allemagnedepuis
Tržič[33]Slovéniedepuis

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].

En 2021, la commune comptait 5 049 habitants[Note 14], en diminution de 1,69 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 5596 1587 4948 0899 96111 54211 42911 54811 613
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
11 66012 33212 42512 32211 66111 52411 40711 87011 584
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
12 37312 36311 7789 6239 4699 0119 0617 9308 078
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7 8977 4176 7036 3585 7675 8165 6045 5365 193
2018 2021 - - - - - - -
5 0725 049-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2019, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,4 %, soit un taux comparable à la moyenne départementale (33,8 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,1 %) est supérieur au taux départemental (26,1 %).

En 2019, la commune comptait 2 486 hommes pour 2 568 femmes, soit un taux de 50,81 % de femmes, inférieur au taux départemental (51,01 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2019 en pourcentage[I 1]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
2,4 
8,0 
75-89 ans
11,1 
16,2 
60-74 ans
17,9 
23,9 
45-59 ans
23,0 
16,6 
30-44 ans
16,5 
17,7 
15-29 ans
15,3 
17,0 
0-14 ans
16,8 
Pyramide des âges du département du Haut-Rhin en 2020 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
75-89 ans
9,4 
17,1 
60-74 ans
17,5 
21,5 
45-59 ans
21 
18,7 
30-44 ans
18,6 
16,9 
15-29 ans
15,4 
18,2 
0-14 ans
16,6 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Carrefour Européen du Patchwork[modifier | modifier le code]

Chaque année, la ville de Sainte-Marie-aux-Mines accueille le Carrefour Européen du Patchwork qui rassemble des artistes du monde entier venu exposer leurs créations.

Cette manifestation d'envergure internationale est devenue au fil des années l'événement de référence dans le domaine du patchwork traditionnel, contemporain et de l'art du quilt.

American Quilt, 1850, Brooklyn Museum).
American Quilt, 1850, Brooklyn Museum).

C’est en 1993, lors des célébrations du 300e anniversaire[39] de la naissance du mouvement[40] amish à Sainte-Marie-aux-Mines que cette manifestation a vu le jour : l’Association Française d’Histoire Anabaptiste et Mennonite avait invité le collectionneur suisse Jacques Légeret[41][réf. non conforme] à exposer des quilts amish qui firent sensation et donnèrent lieu à de nouvelles expositions les années suivantes[42]. Le premier Carrefour a eu lieu en 1995 en réponse à cette première exposition d’œuvres amish et à l'intérêt qu'elle avait suscité dans la vallée.

Les Amish émigrés aux États-Unis ont en effet été les principaux promoteurs et transmetteurs de cette forme de composition textile aux motifs géométriques uniquement constitués de carrés, triangles et losanges de tissus unis, à la fois par sens de l'économie (réemploi des chutes de tissus ou de morceaux de vêtements usés), par sens religieux (attachement à l'art non figuratif par respect de lettre du commandement biblique "tu ne te feras pas d'image."[43]) et par esprit d'entraide communautaire (les femmes se rassemblaient pour travailler en commun à un quilt)[44],[45].

L’événement rassemble chaque année près de 15 000 visiteurs internationaux et plus de 1000 œuvres textiles reflétant le paysage du patchwork d'hier et d'aujourd'hui dans un surprenant festival de couleurs et de textures qui ne laisse personne indifférent. Traditionnel mais aussi éminemment moderne, le patchwork s'impose comme un art à part entière dont les plus influents représentants se retrouvent chaque année dans le Val d'Argent.

Les expositions sont présentées dans plus de 15 bâtiments communaux dont des églises, un théâtre et des salles polyvalentes qui se transforment en galeries d'art pour l'occasion, faisant du Carrefour Européen du Patchwork un événement unique au charme tout particulier.

Un espace commercial accueille plus de 100 stands avec les plus grandes marques de fil, tissu, machines à coudre et à quilter, accessoires et autres fournitures. L'organisation propose également des conférences et des cours, donnés par des artistes internationaux pour découvrir le patchwork ou approfondir une technique.

2025 marque la 30ème édition de ce prestigieux événement, apprécié tant des fans de quilting et de couture que des amateurs d'art.

Mineral & Gem : bourse internationale annuelle de minéraux, gemmes et fossiles[modifier | modifier le code]

Mineral & Gem (2012)
Mineral & Gem (2012)

À Sainte-Marie-aux-Mines est organisée chaque année depuis 1962 une bourse internationale annuelle de minéraux, gemmes, bijoux, fossiles et météorites où exposent minéralogistes et collectionneurs.

En 2012, cette bourse internationale a pris le nom d'exposition internationale « Mineral & Gem à Sainte-Marie-aux-Mines ». Elle constitue la deuxième plus grande manifestation en ce domaine au niveau mondial et la première en Europe. Ce salon rassemble en effet près de 42 000 visiteurs à chaque édition[46].

Bien que les filons souterrains, exploités depuis le Moyen Âge et quasiment épuisés, soient sans intérêt industriel, la région demeure donc particulièrement attractive pour les amateurs de minéralogie.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Un collège public d'enseignement secondaire, le collège Jean-Georges Reber, un lycée public d'enseignement général et professionnel, le lycée Louise Weiss, deux écoles maternelles, l'école des lucioles et l'école de Lattre, ainsi que deux écoles primaires, André-Aalberg (public) et Sainte-Geneviève (privée) sont installés à Sainte-Marie-aux-Mines.

Santé[modifier | modifier le code]

L'hôpital Chenal, du nom d'un ancien maire de la commune Abraham Chenal (1766-1826), est ouvert en 1830. Un nouveau bâtiment est construit en 1899. L'hôpital, qui compta jusqu'à 35 lits, est fermé en 1970. En 2015, l'ancien hôpital est réhabilité en pôle médical comportant trois kinésithérapeutes, un magasin de matériel médical et sept appartements[47].

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Ancienne église paroissiale Saint-Louis[modifier | modifier le code]
Église Saint-Louis.

Située rue Saint-Louis, l’église paroissiale Saint-Louis a été bâtie en 1674 grâce à un don du roi de France, Louis XIV, qui s'était déplacé à Sainte-Marie-aux-Mines en 1673[48]. Elle n’aura cependant survécu que cent quatre-vingts ans. Elle sera détruite en 1854 pour faire place à l’église actuelle.

Église Saint-Pierre-sur-l'Hâte à Échéry[modifier | modifier le code]
L'église Saint-Pierre-sur-l'Hâte à Échéry.

L’église d’Échéry est maintenant située à Saint-Pierre-sur-l’Hâte. Dédiée d’abord à saint Guillaume, en hommage à un pieux anachorète qui vivait au val de Lièpvre vers le milieu du Xe siècle et dont la fête se célébrait le troisième jour des nones de novembre, elle ne fut placée que plus tard sous le vocable de saint Pierre. C'est au cours des XVe et XVIe siècles que fut construite l'église telle que nous la voyons actuellement.

Desservant particulièrement la communauté des mineurs d'Échéry, elle a la particularité d'être devenue un temple protestant réformé à partir de la deuxième moitié du XVIe siècle. Le chœur a été rendu au culte catholique par le simultaneum de Louis XIV en 1686, la nef restant affectée au culte protestant. C'est toujours aujourd'hui une « église simultanée ». Elle a été inscrite le à l'inventaire des monuments historiques[49],[50],[51],[52].

Église Sainte-Madeleine[modifier | modifier le code]
Église Sainte-Madeleine.

L'église Sainte-Madeleine, construite en 1757, est une église de style lorrain à tendance baroque, présentant un clocher à bulbe. Avec la maison curiale et l'hôtel de ville, elle occupe aujourd'hui l'emplacement de l'ancien château, ou châtelet, qui était la demeure des ducs de Lorraine. Par la suite, ce château fut occupé par l'entrepreneur des mines qui y avait établi une manufacture de galons d'or et d'argent. L'église Sainte-Madeleine présente une façade massive et est surmontée d'un clocher à bulbe. Les églises de ce style sont très nombreuses dans les départements lorrains[53]. Elle a succédé à la première église catholique de la ville, dont on a retrouvé les vestiges à proximité ; ce sanctuaire dédié à sainte Marie-Madeleine est sans doute à l'origine du nom de la ville[54].

Église luthérienne dite des chaînes[modifier | modifier le code]
Église luthérienne dite des chaînes.

L'église luthérienne dite des chaînes, est située 81 rue Saint-Louis. Elle a remplacé en 1846 une église plus ancienne dite l'église Sur-le-Pré, devenue trop petite et qui était également trop excentrée par rapport au centre-ville, qui desservait à l'origine la communauté luthérienne germanophone. Elle doit son nom d'église « des Chaînes » aux grosses chaînes qui fermaient la cour.

Divers mobiliers se trouvant à l'intérieur de l'église luthérienne actuelle ont été classés dans l'inventaire des monuments historiques (I.M.H 1985). Parmi ces mobiliers remarquables on trouve notamment la descente de croix, les tribunes, la chaire en chêne et son double escalier (1935), et l'orgue de Callinet de 1846. Les vitraux datés du début du XXe siècle ont également attiré l'attention des Monuments historiques en 1995. La cloche de l'Église-Sur-le-Pré, datée de 1810, est exposée à l'entrée de l'église des chaînes[55]. L'église des chaînes a été rénovée en 2002.

Temple réformé[modifier | modifier le code]
Temple réformé.

Situé 23 rue du Temple, il a été inauguré le premier octobre 1634 et est l'un des plus vieux temples que la France ait conservés. Les lieux de culte réformés étaient jusqu'alors situés à Échéry (église Saint-Pierre-sur-l'Hâte) et à Fertrupt. Il a été classé le [56],[57],[58]. Il contient un tableau commémorant Michel Paira (XIXe siècle) du pasteur Christophe Merian et son fils (XVIIIe siècle)[59] et un orgue ancien[60],[61].

Chapelle Saint-Mathieu[modifier | modifier le code]
Chapelle Saint-Blaise.

La chapelle est mentionnée dès 1634 et on peut voir son portrait dans la grande salle du conseil de l'hôtel de ville en 1722. À l'origine cette chapelle était dédiée à saint Nicolas et appartenait à un habitant de Sainte-Marie-aux-Mines du nom de Mathieu. Elle était à l'origine dédiée à saint Nicolas. En 1793, cette chapelle est vendue comme bien national à un particulier de Sainte-Marie-aux-Mines qui porte le nom de Mathieu et qui l'utilise comme entrepôt. En 1824, les héritiers en font don à la paroisse Sainte-Madeleine, puis elle est restaurée. La chapelle conserve un grand autel sculpté provenant sans doute de l'ancien couvent des Cordeliers[62],[63].

Chapelle du Sacré-Cœur à Echéry[modifier | modifier le code]
Chapelle du Sacré-Cœur à Echéry.

Le terrain sur lequel fut bâtie la chapelle du Sacré-Cœur appartenait à Monsieur Frédéric-Louis Weisgerber où existait alors une usine textile qui passa ensuite aux Établissements Koenig. Le bâtiment a été transformé en chapelle en 1932. Les habitants du hameau d'Échéry se rendaient aux offices dominicaux, ce qui leur évitait de se déplacer jusqu'à la ville.

Chapelle de Fertrupt (1612)[modifier | modifier le code]
Chapelle de Fertrupt construite en 1612.

Cette chapelle construite à la fin du XVIe siècle était le lieu de culte des mineurs. On y voit encore le marteau et la pointerolle sculptés au-dessus du portail. L'édifice de style Renaissance conserve quelques vestiges de l'Église-sur-Pré : la chaire, la balustrade, la pierre tombale de Christian de Schwengsfeld (1685-1740) ou encore l'agneau pascal. La chapelle a été restaurée par des bénévoles en 1986[64],[65],[66]. L'abbé Grandidier a rapporté qu'à son époque (deuxième moitié du XVIIIe siècle) les luthériens ne célébraient plus aucun culte dans leur chapelle de Fertrupt, mais qu'ils l'utilisaient principalement pour les enterrements, ce qui fut en effet le cas jusqu'en 1842. On raconte que lors des obsèques d'un membre de la hiérarchie minière, le sol de l'édifice s'effondra sous le poids du cercueil en plomb. Le sous-sol était truffé de galeries minières[67]. Quelques hautes personnalités y furent inhumées :

  • le docteur Jean Christophe Kast, né à Strasbourg, médecin personnel du duc Stanislas. Il était très versé dans la médecine et la botanique. Décédé le à Lunéville. Il est enterré dans la chapelle de Fertrupt.
  • J.H. Barth, archiviste de la ville de Strasbourg, décédé à l'âge de 42 ans en 1755
  • Jean Jacques Saur, concessionnaire des mines de Sainte-Marie-aux-Mines Lorraine, décédé en 1757 à l'âge de 70 ans. Il jouissait d'une grande estime auprès du duc de Lorraine dont il était le banquier à Sainte-Marie-aux-Mines. Il avait deux fils, tous nés à Sainte-Marie-aux-Mines, Jean-Jacques né en 1716 et Jean Daniel né en 1721. Tous deux étaient de célèbres minéralogistes.
  • Juliana Dorothée Weidner, épouse de Philippe Albert Weidner, officier, décédée en 1758 à l'âge de 84 ans.
Chapelle de la Madeleine[modifier | modifier le code]
Chapelle de la Madeleine située à côté de l'ancien cimetière.

Située rue du Docteur Muhlenbeck à l'ancien emplacement où s'élevait jadis l'église de Sainte-Madeleine et à côté de l'ancien cimetière. Aujourd'hui, seul le chœur originel subsiste encore. La nef a été détruite en 1756. Au début du XVIIIe siècle cette ancienne église était encore rattachée au prieuré de Lièpvre dont les moines administraient la paroisse. Depuis 1613 l'ancienne église de Sainte-Madeleine est détachée du prieuré de Lièpvre pour devenir une paroisse indépendante avec son propre curé. Entre 1888 et 1889 cette chapelle fait l'objet de travaux pour rénover ce qui pouvait l'être et donner un aspect plus présentable à l'édifice qui commençait à tomber en ruine. On peut encore trouver actuellement dans cette chapelle d'anciens vestiges de peintures murales qui datent des XIVe et XVe siècles et qui ont été rénovés en 1992. Autour de cette chapelle se trouve un ancien cimetière où reposent les curés de l'ancienne église Sainte-Madeleine dont notamment le curé Cornette[68]. Classement du - Inscrit le [54].

Églises disparues[modifier | modifier le code]
Église sur le pré[modifier | modifier le code]

Vers le XVIe siècle, à l’époque où le protestantisme commençait à s’introduire dans la partie des terres appartenant à la seigneurie de Ribeaupierre, trois églises catholiques s’élevaient dans la partie alsacienne du Val de Lièpvre : l’église de Saint-Pierre-sur-l'Hâte (donnée en 1561 aux réformés), la chapelle Saint-Blaise (qui a ensuite desservi les mineurs luthériens de St-Blaise) et l’église sur le pré (occupée par les mineurs luthériens de Sainte-Marie). Des trois églises, seules les deux premières existent encore, la troisième a disparu en 1881[69],[70]. Située autrefois sur l'ancien pré[71] de la Mattenkirch (actuellement rue Robert Zeller), cette église n'existe plus aujourd'hui. Cette paroisse utilisée par l'ensemble des luthériens fut détruite par le feu le . Elle avait été construite en 1542, puis après l'incendie reconstruite vers 1757. Elle fut démontée en 1880. À côté de cette chapelle, il y avait un cimetière où reposaient de hauts fonctionnaires des mines, dont les familles Pfeffinger, Kroeber, Finck, Saur, Schreiber et plusieurs tombes de la famille Schwengsfeld, ainsi que celle du Landrichter Jean Philippe Von der Lippe qui exerçait au commencement du XVIIe siècle.

Couvent des Cordeliers[modifier | modifier le code]

En 1617, Henri II (1563-1624), duc de Lorraine, envoya à Sainte-Marie-aux-Mines[72] quelques cordeliers de la maison de Raon-l'Étape pour assister le curé et lutter contre le protestantisme[73]. Leur maison, établie dans la partie lorraine[74] à l'emplacement où se trouve aujourd'hui la CMDP du Val d'Argent, fut en partie incendiée le  : le père Gay, gardien, c'est-à-dire supérieur du couvent depuis 1774, s'était endormi avec sa chandelle allumée ; il sera la seule victime de cet incendie. La rénovation, commencée dès le de la même année, fut entièrement achevée en 1786. La popularité du couvent des Cordeliers incitait certains bourgeois catholiques importants à demander à se faire inhumer dans l'église, par exemple Antoine Narbey qui le demande dans son testament en 1731, ou Nicolas Lamouche, prévôt, avocat de la cour souveraine, qui est inhumé dans l'église le . Le couvent des Cordeliers était sous l'invocation de saint Jean Baptiste et le grand autel sous son nom. Il y avait dans la nef deux autels collatéraux, l'un dédié à saint François et l'autre à saint Antoine. Avant l'incendie de 1770 il y avait jusqu'à 18 religieux. En 1790, ils étaient encore treize. Les moines vivaient en grande partie des aumônes que recueillait le père gardien du couvent tous les vendredis chez les habitants de Sainte-Marie-aux-Mines sans distinction de religion. À la Révolution, l'immeuble des Cordeliers est déclaré bien national.

Parmi les cordeliers qui se sont illustrés dans l'histoire[75] :

  • Joseph Léopold Gay, 1774 qui périt dans l'incendie de 1777,
  • Antoine Mathebs de Bergheim, 1791, né le , gardien du couvent des Cordeliers de Sainte-Marie-aux-Mines. Il refuse de prêter serment à la Constitution civile du clergé et est arrêté au cours d'une messe. Il est d'abord déporté à Rochefort puis à l'île d'Aix où il meurt le à 46 ans en déportation et où il est inhumé[76].
Synagogue dite de "Markirch"[modifier | modifier le code]

La synagogue de Sainte-Marie-aux-Mines (Markirchner Schul en judéo-alsacien), construite sur la rue Weinsberger sur des fondations datant du XVe siècle, a été consacrée en 1851 et détruite en 1941, pendant la Deuxième Guerre mondiale[77].

Monuments commémoratifs[modifier | modifier le code]

  • Monument aux morts sur la petite place face au Trésor Public[78],[79], érigé en 1925[80],[81] avec les plaques suivantes : plaque commémorative des Malgré-nous, plaque commémorative victimes civiles 1914-1918, plaque commémorative victimes civiles et militaires 1939-1945, plaque commémorative A.F.N.,
  • Plaque commémorative 1914-1918 sur le mur de l'église réformée (aux membres de la paroisse réformée victimes du conflit)[78],
  • Plaque commémorative, à la mémoire d'André Aalberg (1913-1943), compagnon de la Libération, sur le mur de l'école de la rue Narbey[78],
  • au col de Sainte-Marie, stèle commémorative 1914-1918, stèle commémorative du 21/23 R.I.F. (combats du 18 au ), nécropole nationale du col de Sainte-Marie, cimetière militaire français[78],
  • Monument commémoratif des déportés slovènes (Deuxième Guerre mondiale) dans le square Slovène, face au théâtre ; ces déportés furent internés à Sainte-Marie-aux-Mines à partir de 1943 par les autorités allemandes, afin de les utiliser comme main d’œuvre dans l'usine souterraine (la "Markich Gross Kellerei") installée dans une partie du tunnel pour y fabriquer des pièces de moteurs d’avions et de fusées V1. Les Saint-Mariens leur ayant apporté nourriture et réconfort, les survivants tiendront à en remercier la ville. Cet épisode est à l'origine du jumelage avec la commune slovène de Tržič en 1966[82].
  • Nécropole militaire allemande de Mongoutte (un millier de victimes des combats de 1914-1918 plus une centaine de victimes de ceux de 1944), situé à l'entrée est de Sainte-Marie-aux-Mines non loin du cimetière Saint-Guillaume, remarquable par le soin de son aménagement, notamment le portail d'entrée et la croix monumentale centrale de 12 mètres de haut[83].

Autres éléments de patrimoine[modifier | modifier le code]

Hôtel de ville[modifier | modifier le code]
Hôtel de ville de Sainte-Marie-aux-Mines.

L'hôtel de ville a été édifié d'abord en 1833 sur l'emplacement d'un bâtiment qui fut appelé "le Châtelet" occupé par les représentants du duc de Lorraine. Cet immeuble devenu vacant tombait en ruine et fut démoli en 1880. On a toutefois conservé une tourelle qui aurait servi de cage d'escalier à Madame de Ribeaupierre, ancienne propriétaire. On a fixé sur cette tourelle un bloc de galène (sulfure naturel de plomb) sculpté en écusson, armes parlantes de la ville, témoignage de son ancienne richesse, c'est-à-dire, les mines. En 1957 l'édifice fut entièrement rénové auquel il a été rajouté un bâtiment abritant le Syndicat d'initiative pour devenir ensuite la gare routière de la SNCF. Les premières élections au suffrage universel du ont porté à la mairie Nicolas François Lamouche, avocat devenu le premier maire de la ville réunifiée.

Maison place Keufer[modifier | modifier le code]
La place Keufer et la pharmacie.

Ancienne construction sur la partie alsacienne datant du XVIe siècle, elle a accueilli les officiers des mines, puis l'hôtel de ville alsacien de Sainte-Marie, puis le collège de la ville, elle est actuellement une pharmacie. Elle utilisait toute la largeur de la place, mais fut remaniée au XIXe siècle puis, pour agrandir les rues elle fut réduite en longueur en 1881. De style allemand, elle a une façade à pignon à redents, un oriel décoré d'une galène argentifère et du blason des Ribeaupierre sur le balcon de l'oriel[84],[85].

Autres bâtiments remarquables[modifier | modifier le code]
Mines d'argent[modifier | modifier le code]

Patrimoine minier : Tellure mine d’argent[96], mine Saint-Louis Eisentür, mine Gabe-Gottes et mine Saint-Barthélemy, "Faunoux", "Jakobssmatten", "Kesseklweis-stanne", "Lemithal", "Rain de l'Horloge", "Rauenthal", "Steinkoepfel ", "Hirtzenberg", "Neuenberg " - Réseaux souterrains et vestiges de surface - Inscriptions le [97].

Divers[modifier | modifier le code]
Vieille fontaine.
  • Borne frontière : Située sur le pont du Bonduron, rue de la vieille poste, cette borne datée de 1722 marquait la frontière entre la Lorraine et l'Alsace. Ce pont était le seul passage permettant de franchir la Lièpvrette d'une suzeraineté à l'autre. Cette borne est scellée dans le parapet, au milieu du pont. Elle est formée d'une croix à double traverse, plus communément appelée « croix de Lorraine » et d'autre part des armoiries des Ribeaupierre[98].
  • Jardins : 3, rue des Jardins - Porte du XVIIe siècle - Inscrit le .
  • Fontaine du génie industriel, statue allégorique Le Printemps, œuvre de Mathurin Moreau[99].
  • Musée de l'école : École et musée de l'école[100].
  • Espace Musées en Val d'argent : musée minéralogique, musée du textile et musée du patrimoine minier.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Dans la culture littéraire[modifier | modifier le code]

La nouvelle « Le mauvais zouave », dans les Contes du lundi d'Alphonse Daudet, se situe à Sainte-Marie-aux-Mines (cette nouvelle parut dans le journal L’Événement le )[106].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Sainte-Marie-aux-Mines

Les armes de Sainte-Marie-aux-Mines se blasonnent ainsi :
« Parti : au premier d'argent aux trois écussons de gueules, au second d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent ; sur le tout de sable au marteau et à la pointerolle de mineur d'argent passés en sautoir. »

Les armoiries actuelles concédées le rappellent à la fois la double appartenance de la ville et les mines auxquelles Sainte-Marie-aux-Mines dut jadis sa célébrité. Elles sont formées par les armes de Lorraine, les armes de Ribeaupierre et le signe héraldique des mineurs et peuvent se blasonner ainsi : parti d’argent à trois écus de gueules qui est de Ribeaupierre, et d’or à la bande de gueules chargées de trois alérions d’argent qui est de Lorraine, avec en abîme, un écu de sable à marteau et pointerolle de mineur d’argent posés en sautoir. Ces armes, reproduites en couleur sur le papier à lettres de la mairie d’avant-guerre, évoquent parfaitement la situation géographique et politique de la ville telle qu’elle était jusqu’à la Révolution, ainsi que l’industrie qui faisait sa réputation.

Les armoiries de Sainte-Marie-aux-Mines ont varié au cours du temps. Celles qu’attribuaient les armoiries générales de Louis XIV à la partie alsacienne[107] étaient blasonnées de la façon suivante : « D’azur à une Notre-Dame d’argent posant les pieds sur une montagne d’or ». Le côté alsacien qui appartenait aux Seigneurs de Ribeaupierre et le côté lorrain de la ville ayant été réunis sous la Révolution, Sainte-Marie-aux-Mines adopta au XIXe siècle un parti d’argent aux trois écussons de gueules (Ribeaupierre) et d’azur à la croix de Lorraine d’argent. Après la réunification de la partie lorraine et alsacienne de la ville en 1790 le sceau créé représentait sur le dextre (à droite les armes de France, trois fleurs de Lys d'or en champ d'azur. Sur le sénestre à gauche, un poisson nageant vers le dextre. Quelques mois après, les fleurs de Lys ont disparu, seul le poisson est resté, puis a disparu à son tour.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Cette sous-section « Finances locales » est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Sainte-Marie-aux-Mines. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
  5. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
  6. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
  7. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
  8. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
  9. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  10. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  11. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
  12. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  13. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Sainte-Marie-aux-Mines.
  14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes[modifier | modifier le code]

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sites[modifier | modifier le code]

  1. Mais tout de même loin derrière un certain nombre, comme Santo-Pietro-di-Tenda avec 125,66 km2. Néanmoins Sainte-Marie-aux-Mines fait partie de cette catégorie car seules 3,5% des communes françaises dépassent 45 km2 de superficie. Source : Répertoire géographique des communes : fichier texte, Institut national de l'information géographique et forestière, (lire en ligne).
  2. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
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  43. "Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre." Livre de l'Exode chapitre 20, verset 4, traduction Louis Segond, commandement répété dans le livre du Deutéronome, chapitre 5, verset 8
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  48. Louis XIV fit don à cette église d'un calice et finança l'édifice pour une somme de cinq mille cinq cents livres - Abbé Grandidier: Sainte-Marie-aux-Mines, Echéry, 1785
  49. L'église Saint-Pierre de Saint-Pierre-sur-l'Hâte
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  51. « Eglise Saint-Pierre (simultaneum) », notice no IA68007568, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. Notice no IM68010482, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureSaint-Pierre-sur-l'Hâte
  53. L'église catholique Sainte-Madeleine
  54. a et b « Chapelle Sainte-Madeleine, actuellement chapelle de cimetière », notice no IA68007248, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. L'église luthérienne dite des Chaînes à Sainte-Marie-aux-Mines(68), article sur le site petit-patrimoine.com, consulté le 20 juin 2017 [6]
  56. « Temple réformé », notice no IA68007247, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. « Temple réformé », notice no PA00085670, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. Sainte Marie aux Mines : le temple
  59. Notice no PM68000754, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture : tableau commémoratif du pasteur Christophe Merian et de son fils
  60. Notice no PM68000344, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
  61. Notice no PM68000938, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture : orgue de tribune
  62. « Chapelle Saint-Matthieu », notice no IA68007249, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. La chapelle Saint-Mathieu, sur petit-patrimoine.com.
  64. « Chapelle luthérienne », notice no IM68010462, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. Notice no IM68010462, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureCloche de la chapelle luthérienne Saint-Blaise
  66. chapelle de Fertrupt
  67. Dernières nouvelles d'Alsace 21 février 1995 - Édition Alsace centrale
  68. La chapelle de la Madeleine
  69. Notice no IM68010360, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Cultureéglise Saint-Louis, Cloche (No1)
  70. Notice no IM68010360, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Cultureéglise Saint-Louis, Cloche (No2)
  71. Le pré portait le nom de "Wahlfahrtsmatte" ou simplement Sur-le-Pré, l'église portait le nom de Mattenkirch.
  72. A la demande d'Adam Petz, évêque de Tripoli, suffragant de Strasbourg.
  73. Selon l'abbé Rice d'Attigny-la-Tour c'est en réalité Charles IV de Lorraine en 1617 qui fit appel aux Cordeliers pour s'établir à Sainte-Marie-aux-Mines. L'abbé Rice avait été sollicité par Léopold Ier, duc de Lorraine de faire un inventaire de toutes les paroisses dépendantes de son gouvernement et d'en dresser l'inventaire et l'état des revenus et des bénéfices situés en Lorraine en 1702. Ce document forme douze registres qui sont conservés aux archives départementales de Meurthe et Moselle sous la cote B 288-298
  74. Le plan du couvent en 1791 se trouve aux Archives départementales du Haut-Rhin, carton des Récollets
  75. Liste plus complète issue des "Nouvelles œuvres inédites de Grandidier", (publiées sous les auspices de la Société industrielle de Mulhouse), Alsatia Sacra ou statistiques religieuses de l'Alsace avant la Révolution, avec notes inédites de Schoepflin, tome II, Colmar Huffel, librairie de l'éditeur, M.DCCC.XCIX, pages 265-266 : Gervasius Corroyer, arrivé en 1626, originaire de Bâle ; Minorville (1674) ; Thiery (1676), sans doute un patriote lorrain qui fut enlevé par ordre du maréchal de Rochefort, gouverneur de Lorraine pour Louis XIV ; Thyvet (1754) ; Cordier (1757) ; Thyvet (1764) ; Perrin (1766, gardien en 1767) ; Hoeld (1775-1776) ; Nicolas Marchal (1783, qui fait rétractation de ses vœux en 1801).
  76. Archives départementales du Haut-Rhin, Révolution, carton des Récollets
  77. Rothé, Michel & Max Warschawsk. 1992. ‘’Les Synagogues d'Alsace et leur Histoire’’. Jerusalem: Chalom Bisamme, p. 53, 182.[7]
  78. a b c et d Description des monuments commémoratifs de Sainte-Marie-aux-Mines sur Genweb
  79. L'Alsace retrouvant la République Française
  80. « Monument aux morts (F) », notice no IA68007562, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  81. Relevés de monuments aux morts, soldats et victimes civiles, français et étrangers, tués ou disparus par faits de guerre, morts en déportation, « Morts pour la France »
  82. Informations réunies par le site www.petit-patrimoine.com, consulté le 11 juin 2017 [8]
  83. Amandine Munier, Histoires 14-18 : Le cimetière allemand de Mongoutte, citant Juliette Girardot, Pays d’Art et d’Histoire, Archives & Patrimoine du Val d’Argent, site de FR3, article publié le 15/01/2016, consulté le 11/6/2017 [9]
  84. « Maison des Ribeaupierre, puis mairie, école, pharmacie », notice no IA68007260, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  85. Pharmacie de la Tour
  86. « Théâtre Municipal », notice no PA00085671, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  87. « Maison Blech », notice no PA00085667, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  88. « Maison et tissage Reber, puis Blech Frères », notice no IA68007512, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  89. maison Renaissance de 1589 et son mineur
  90. La maison Renaissance de 1596
  91. « Ancienne demeure d'industriel dite Château Lacour », notice no PA68000026, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  92. « Maison de l'industriel Jules Lacour », notice no IA68007267, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  93. « Tour des mineurs, à Echery, numéro 43, dite aussi Tour de l'Horloge ou Prison des mineurs », notice no PA00125236, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  94. Notice no IM68010453, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureMécanisme d'horloge
  95. Notice no IM68010454, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la CultureCloche tribunal et prison des mineurs ou Tour des mineurs
  96. Tellure mine d’argent, 1549
  97. « Anciennes mines d'argent du massif de Neuenberg », notice no PA00085669, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  98. « Borne frontalière », notice no IA68007258, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  99. La fontaine du génie industriel
  100. « École et musée de l'école », notice no IA68007542, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  101. Fiche sur le site de l'Ordre de la Libération
  102. Fiche sur le site de l'Ordre de la Libération
  103. C'est une des six femmes "Compagnons de la Libération"
  104. « Histoire de la dynastie Gruss ».
  105. Bibliothèque de Droit américain : procès
  106. Alphonse Auteur du texte Daudet, Contes du lundi / Alphonse Daudet, 19.. (lire en ligne)
  107. Voir l’Armorial de la Généralité d’Alsace.