Ville-le-Marclet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ville-le-Marclet
Ville-le-Marclet
L'église Saint-Nicolas et la place.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC Nièvre et Somme
Maire
Mandat
Didier Leblanc
2020-2026
Code postal 80420
Code commune 80795
Démographie
Population
municipale
463 hab. (2021 en diminution de 3,74 % par rapport à 2015)
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 01′ 24″ nord, 2° 05′ 22″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 113 m
Superficie 8,93 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Flixecourt
(banlieue)
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Flixecourt
Législatives 1re circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Ville-le-Marclet
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Ville-le-Marclet
Géolocalisation sur la carte : Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Ville-le-Marclet
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Ville-le-Marclet
Liens
Site web http://www.ville-le-marclet.fr

Ville-le-Marclet est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

En 2019, la localité est desservie par la ligne de bus no 17 , Amiens-Flixecourt-Abbeville, et la ligne no 28 (Saint-Léger - Flixecourt - Amiens) du réseau interurbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Ville-le-Marclet est arrosée par la Nièvre, affluent de la Somme.

Hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune comporte quatre écarts : le Marclet, Bois Riquier, Réderie et la Cavée[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 729 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bernaville à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 877,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ville-le-Marclet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Flixecourt, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[12] et 3 646 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,4 %), forêts (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), zones urbanisées (4,3 %), prairies (2,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 1899, le village se nomme Ville-Saint-Ouen[2],[18].

Viile-le-Marclet provient du latin villa, maison de campagne, propriété rurale, et du mot marché[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le milieu du XIXe siècle est marqué par l'arrivée de l'activité textile due à la société Saint Frères[2].

La stèle aux résistants.

Dans la nuit du , six résistants sont fusillés dans le parc du château par les Allemands[2].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Robert Saint    
mars 1965 juin 1995 René Régnier PCF Conseiller général du canton de Picquigny
(1970-1982) et (1986-1994)
juin 1995 mars 2014 Bernard Defrancois PCF-COM  
mars 2014[19] En cours
(au 12 juin 2020)
Didier Leblanc   Réélu pour le mandat 2020-2026[20]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

En 2021, la commune comptait 463 habitants[Note 3], en diminution de 3,74 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
200212229247296307323325323
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
310333436462515510631745681
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
687732776623575518558521517
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
472485556512508511479471492
2014 2019 2021 - - - - - -
482469463------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

En 2017, l'école à deux classes (59 élèves de la petite section au CM2) bénéficie d'un service de cantine et de garderie[25].

Loisirs[modifier | modifier le code]

La commune gère un étang de pêche. Des rempoissonnements ont lieu régulièrement en rotengles et gardons, effectués par la société de pêche La Sardine[26].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Nicolas, construite en brique, au XIXe siècle. Elle est de style néo-gothique.
  • Chapelle Saint-Lambert. Cet édifice est situé à l'emplacement d'une chapelle mentionnée dès le XIIIe siècle. Elle était réputée contenir une relique du saint, gardée par un ermite jusqu'en 1830. Reconstruite en 1868, elle change plusieurs fois de propriétaire avant d'être désaffectée et de devenir une habitation[27].
  • Le château actuel remplace le château primitif qui a été détruit en 1912. Il avait appartenu au seigneur local, le baron de Tournon. Robert Saint, maire du village, fut propriétaire du château reconstruit entre 1918 et 1922. Il fut ensuite affecté en 1973 à un institut médico-éducatif (IME) par l'association PEP 80[2]. Ni classé ni répertorié par les Monuments Historiques, le château est uniquement préservé au niveau des façades. Il est envisagé par ses nouveaux propriétaires de le transformer en lieu d'accueil pour des cérémonies ou des évènements[28].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Germain Obry, À travers le passé de Ville-le-Marclet, 1978, 28 pages, club Léo Lagrange, M. D. J. Ville-le-Marclet.
  • Joron, (1899), Notice Géographique et historique sur la commune de Ville-le-Marclet, G. Delarue, Libraire-éditeur, 5, rue des Grands-Augustins, Paris.
  • Régnier, R. (1989), Le village de Ville-Saint-Ouen, paroisse de Saint-Nicolas en 1789, réalisation de la mairie de Ville-le-Marclet.
  • Régnier, R. (1999), Ville-le-Marclet Centenaire !, réalisation de la mairie de Ville-le-Marclet.
  • Régnier, R. (2006), Ville-le-Marclet en 1936, mise en page et Impression : Demazure Imprimerie, Dreuil-lès-Amiens.
  • Régnier, R. (2006), Ville-le-Marclet et Saint-Lambert, mise en page et impression : Imprimerie Demazure, Dreuil-lès-Amiens.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Trans80, Abbeville »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur trans80.hautsdefrance.fr.
  2. a b c d e et f Germain Obry, À travers le passé de Ville-le-Marclet, 1978, 28 pages, lire en ligne. .
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Ville-le-Marclet et Bernaville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Bernaville » (commune de Bernaville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Flixecourt », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. « Décret du 28 février 1899 portant que la commune de Ville-Saint-Ouen, canton de Picquigny, arrondissement d'Amiens, département de la Somme, portera à l'avenir le nom de Ville-le-Marclet. {Paris, 28 Février i899.) », Bulletin des lois, no 2059,‎ , p. 263 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  19. « Liste des maires de la Somme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  20. Olivier Bacquet, « Un conseil municipal réduit pour Didier Leblanc à Ville le Marclet : La commune étant passée sous la barre des 500 habitants, le conseil municipal de Ville le Marclet a perdu 4 élus », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Site communal.
  26. « L'étang communal rempoissonné » (L'étang communal a été rempoissonné par la société de pêche La Sardine pour un poids de 120 kg de gardons et rotengles), Courrier picard,‎ , p. 10.
  27. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 144-145 (ASIN B000WR15W8).
  28. Thierry Griois, « Le château revient à la vie », Courrier picard,‎ , p. 18.