Aller au contenu

37e régiment d'infanterie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 6 septembre 2021 à 12:00 et modifiée en dernier par Maurice54000 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

37e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 37e régiment d'infanterie
Image illustrative de l’article 37e régiment d'infanterie
Insigne régimentaire du 37e RIF (tout en haut)
Insigne régimentaire du 37e RI (ci-dessus)

Création 1587
Dissolution 1999
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Devise "Vaincre ou mourir "
Inscriptions
sur l’emblème
Zurich 1799
Polotsk 1812
Alger 1830
Solférino 1859
Lorraine 1914
Flandres 1914
Verdun 1916
Champagne 1918
Anniversaire Saint-Maurice (22 septembre)
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles Bataille de Zurich
Bataille de Hohenlinden
Bataille de Wagram
Bataille de Lützen
Bataille de Bautzen
Bataille de Leipzig
Bataille de Montereau
Bataille de Ligny
Bataille de Morhange
Bataille des Flandres
Bataille de Champagne
Bataille de Verdun
Bataille de la Somme
Seconde bataille de la Marne
Décorations Croix de guerre 1914-1918
trois palmes
Croix de guerre 1939-1945
une palme

Le 37e régiment d'infanterie (37e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment du Maréchal de Turenne, un régiment français d'Ancien Régime.

Création et différentes dénominations

1587 : compagnie d'hommes d'armes levée par M. de Lémon
  • 1604 : création sous le nom de Régiment de Lémon
  •  : Création par le vicomte de Turenne d'un régiment portant son nom : Régiment de Turenne[1]
  • Mai 1626 : Le Régiment de Turenne est licencié[1]
  •  : Le vicomte de Turenne rétablit son régiment sous le nom de Régiment d'Eu[1] qu'il conduisit jusqu'à sa mort.
1632 : renommé Régiment de Turenne
  • 1790 : renommé 37e Régiment d'Infanterie
  • 1796 : 37e demi-brigade d'infanterie de ligne constituée par les 111e (1er bataillon du 56e régiment d'infanterie, 1er bataillon des volontaires de l'Orne et 2e Bat Vol de la Moselle) et 173e demi-brigades de bataille (1er Bat, 95e Regt d'Inf, 5e Bat Vol de la Meurthe et 6e Bat Vol des Vosges).
  • 1803 : 37e Régiment d'Infanterie de ligne.
  • 1815 : La légion de la Sarthe
  • 1820 : 37e Régiment d'Infanterie de Ligne
  •  : Formation du 37e régiment de marche
  • 1882 : Prend le nom définitif de 37e Régiment d'Infanterie
  • 1914 : donne naissance au 237e Régiment d'Infanterie (Régiment de réserve)

Colonels/chef-de-brigade

Insigne de béret de l'infanterie
  • 1900 - 1905 : colonel Édouard de Castelnau
  • 1906 - 1910 : colonel Léon Bajolle
  • 1910 - 1914 : colonel augustin marie Varlet
  • -  : colonel Lacapelle
  • -  : colonel Hallier
  • .
  • 1935 : Colonel Hérique
  • 1936 : Colonel Touchard
  • 1938 : Colonel Regard
  • -  : lieutenant-Colonel Combet

(*) Deux de ces officiers sont devenus par la suite généraux de brigade.

Colonels tués et/ou blessés pendant leur temps de commandement au 37e régiment d'infanterie de ligne :

  • Colonel Mayot : tué le
  • Colonel Fortier : blessé les et

Officiers tués et/ou blessés pendant qu'ils servaient au 37e régiment d'infanterie durant la période 1804-1815 :

  • Officiers tués : 33
  • Officiers morts des suites de leur blessures : 15
  • Officiers blessés : 168

Historique des garnisons, combats et batailles du 37e RI de ligne

Ancien régime

Régiment d’infanterie d’Eu

Révolution française et Premier Empire

Modèle:Message galerie

1815 à 1852

  • 1830 : Une ordonnance du crée le 4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[2].
  • 1831 : Algérie

Second Empire (1853-1871)

1872 à 1914

Première Guerre mondiale

Monument au 37e R.I. au cimetière du sud, à Nancy

Rattachements : casernement Nancy, 22e brigade d'infanterie, 11e division d'infanterie, 20e corps d'armée

1914

1915

1916

1917

1918

Les 237e RI et 47e RIT sont issus du 37e RI. Le 37e RI a 6 155 morts durant le conflit[3], soit environ deux fois son effectif initial.

Entre-deux-guerres

Le 37e à Francfort en 1920

Seconde Guerre mondiale

  • 1939-1940 : Secteur fortifié de Rohrbach, sous-secteur de Bitche : 37e RIF (régiment d'infanterie de forteresse).
  • Il tient les ouvrages du Schiesseck et du Grand Otterbuehl (secteur de Bitche).
  • À la suite de l’offensive allemande, le régiment reçoit ordre de se replier dans les environs de Sarrebourg et d’y tenir une ligne de défense pour interdire le franchissement du canal de la Marne au Rhin.
  • Les 17 et 18 juin, installé en défense, il résiste aux attaques allemandes, au prix de pertes importantes (1120 hommes).
  • Le 19 juin, le régiment, ou plutôt ce qu’il en reste, est déployé entre Bertrambois et Hattigny, où il continue le combat. Puis, après un dernier repli, les survivants rejoignent les environs de Val-et-Chatillon où ils vont résister aux assauts allemands jusqu’au 23 juin.
  • Le 25 juin, en respect des ordres et des termes de l’armistice, le régiment se rend à ses adversaires, après avoir brûlé son drapeau au lieu-dit "le Trou Marmot" à l'emplacement du dernier poste de commandement.

De 1945 à nos jours

En 1968, le 37e RI est recréé à Sarrebourg et Saint-Avold en tant qu’unité de réserve des Forces opérationnelles dont il devient le régiment de la Moselle.

Au fil des réorganisations successives, il fera partie de la division du Rhin, puis de la brigade d’Alsace.

En 1993, le régiment de Turenne est intégré à la Force HADES, l’élément de dissuasion nucléaire de l’armée de Terre, pour laquelle il est chargé de protéger les éléments d’artillerie et de transmission. La Force HADES est dissoute le 30 juin 1997.

Le 37re RI rejoint à nouveau la Brigade d’Alsace, où il reçoit une mission de protection des éléments de franchissement du Rhin.

En 1999, la réforme de l’armée de Terre qui commence sa professionnalisation signifie la fin des régiments de réserve.

Le 37e RI, le régiment de Turenne, est dissous en décembre 1999. Il aura été l’un des tous derniers régiments de réserve de l’armée Française.

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[4] :

Décorations

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec 3 palmes puis de la Croix de guerre 1939-1945 avec 1 palme.

Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.

Insigne

Devise

"Vaincre ou mourir "

Personnalités ayant servi au sein du régiment


Traditions et uniformes

En 1756, l'uniforme était blanc, avec veste, collet et parements bleus, boutons dorés, 5 pour les parements, poches en travers à 3 boutons.

sources et bibliographie

  • Archives militaires du Château de Vincennes.
  • À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
  • Historique du 37e Régiment d'Infanterie pendant la Guerre 1914-1918 - Imprimerie Berger-Levrault.

Notes et références

  1. a b et c Chronologie historique-militaire; Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne pages 32 et suivantes
  2. Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151
  3. Jean-François Dubois, « Reliures précieuses pour deux livres d'or de régiments lorrains », Arts et métiers du livre, no 307, mars-avril 2015, ISSN 0758-413X, p. 85.
  4. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :