Vire
Vire | |
La Porte Horloge | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Vire (chef-lieu) |
Intercommunalité | Communauté de communes de Vire |
Maire Mandat |
Marc Andreu-Sabater 2014-2020 |
Code postal | 14500 |
Code commune | 14762 |
Démographie | |
Gentilé | Virois |
Population municipale |
10 869 hab. (2021) |
Densité | 483 hab./km2 |
Population agglomération |
29 329 hab. (2011) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 50′ 19″ nord, 0° 53′ 21″ ouest |
Altitude | Min. 85 m Max. 225 m |
Superficie | 22,50 km2 |
Élections | |
Départementales | Vire (chef-lieu) |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-vire.fr |
modifier |
Vire est une commune française du Bocage virois, située dans le département du Calvados (dont elle est une sous-préfecture) et la région Basse-Normandie, peuplée de 10 869 habitants[Note 1] (les Virois).
Géographie
Vire est au sud d'un bassin entouré de collines du Bocage virois, pays du nord-est du Massif armoricain. La ville est à 30 km au nord-ouest de Flers, à 38 km au sud-est de Saint-Lô et à 60 km au sud-ouest de Caen.
La ville est traversée du nord au sud par la route départementale 577 (ancienne N 177) de Villers-Bocage à Mortain et du sud-est à l'ouest par la D 524 (ancienne N 24 bis) d'Argentan à Granville. La D 674 (ancienne N 174) de Vire à Carentan se greffe sur la D 577 au nord de la commune. Flers, en direction de Paris, est accessible par la D 524, Saint-Lô par la D 674 et Caen par la D 577. Des routes plus secondaires permettent de relier Vire au chefs-lieux de canton ou communes plus proches : Condé-sur-Noireau par la D 512 (ancienne N 812) à l'est, Aunay-sur-Odon par la D 55 au nord-est, Pont-Farcy et Tessy-sur-Vire par la D 52 au nord-ouest et Gathemo et Juvigny-le-Tertre par la D 76 au sud-ouest. La D 407, appelée « rocade de Vire », permet le contournement de la ville à l'est, de la D 674 à la D 524.
La gare de Vire est sur la ligne de Paris-Vaugirard (Montparnasse 3) à Granville par laquelle Villedieu-les-Poêles, Flers et Argentan peuvent également être jointes. Vire est à 0 h 30 de Granville et à 2 h 30 de Paris.
L'agglomération est située sur la Vire, fleuve côtier dont elle partage le nom, à sa confluence avec la Virène. La Vire arrive sur le territoire par le sud en le délimitant avec celui de Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont. Après sa traversée du sud de la ville, elle marque, à partir du confluent de la Virène, la limite entre Vire et sa commune associée, Saint-Martin-de-Tallevende (que la Virène sépare de Saint-Germain-de-Tallevende), puis entre Vire et Coulonces. C'est sur ce dernier tronçon que le fleuve reçoit les eaux de l'Allière après que celle-ci a traversé le territoire de l'ancienne commune de Neuville, au nord.
Le territoire communal est au cœur d'une région communément appelée, notamment par les météorologues, collines de Normandie. Le relief présente un dénivelé important, notamment au sud, dans les Vaux de Vire, et sur la commune associée de Saint-Martin-de-Tallevende. Le point culminant (225 m) se situe à l'est, à la sortie du territoire, sur la route de Condé-sur-Noireau. Le point le plus bas (85 m) correspond à la sortie de la Vire du territoire, au nord.
Comme toute la Basse-Normandie, Vire bénéficie d’un climat océanique avec des étés frais et des hivers doux. Les stations météorologiques les plus proches sont celles de Caen-Carpiquet et de Granville-Pointe du Roc situées à 50 km. Celle d'Alençon-Valframbert est à 85 km. Le Bocage virois s'en différencie toutefois nettement pour la pluviométrie annuelle qui, à Vire, avoisine les 900 mm, les communes environnantes étant quant à elles plus arrosées[1]. Du fait du relief environnant, les hivers sont ordinairement plus enneigés qu'en plaine de Caen.
Toponymie
Le fleuve côtier homonyme a donné son nom à la ville. C'est selon René Lepelley l'un des toponymes normands actuels les plus anciens, sinon le plus ancien. Son origine serait pré-celtique, dérivé d'une racine indo-européenne ver- ou var-, évoquant l'eau, qui se retrouve dans l'ancien nom de Saint-Lô, également sur le cours du fleuve, Briovera[3].
Histoire
En 1123, Henri Ier Beauclerc, roi d'Angleterre et duc de Normandie, fait construire sur un éperon rocheux, contourné par un méandre de la Vire, un donjon carré muni d'une première enceinte, afin d'assurer la défense du duché contre les appuis extérieurs à ses opposants, telles les troupes du comte d'Anjou ou des seigneurs de Bretagne[a 1].
Cet ensemble est plus tard, à partir du milieu du XIIIe siècle, sur ordre de saint Louis, complété par des remparts extérieurs. Cette deuxième enceinte n'est achevée qu'au début du XIVe. Elle correspond aux actuelles tours de Geôle, Saint-Sauveur, aux Raines, de la Douve et à la porte Horloge[a 2].
Sur l'ancienne commune de Neuville, au nord du territoire, le château de Tracy est le siège d'une châtellenie importante. Arcisse de Caumont, en 1857, en écrit : « dont les ruines étaient encore imposantes il y a quelques années et sur lequel on ne manque pas de documents historiques »[4].
À la fin du Moyen Âge, la ville devient prospère, d'abord par les activités du cuir, puis par l'industrie drapière[5]. Lors de la guerre de Cent Ans, Vire est pillée en 1368 par les grandes compagnies[6], puis livrées aux Anglais en 1418. L'occupation anglaise ne prendra fin qu'en 1450 et aura été particulièrement brutale. L'exécution de Hugues Vaux, propriétaire de la plus grande ferme du village, après son refus de livrer sa femme au sergent anglais Fields, laisse la populace dans un désarroi total. Quelques habitants ont néanmoins profité de l'occupation anglaise : Eugène Vergny, qui fournissait des renseignements sur les troupes françaises à Fields, reçut la ferme de Vaux après son exécution[d 1].
Sous le règne de Louis XIII, comme bon nombre de constructions défensives du Moyen Âge pouvant servir d'éventuelles rébellions (huguenotes en particulier), le château et son enceinte sont démantelés sur ordre de Richelieu[b 1].
Au XIXe siècle, la ville résiste mal à l'industrialisation et subit une récession importante. Une forte tradition de compétence en botanique l'a fait néanmoins connaître, au point d'être considérée comme l'un des berceaux de la botanique moderne. Ses chercheurs et peintres d’histoire naturelle étaient renommés dans toute l’Europe[7].
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le vers 20 heures, comme beaucoup d'autres villes normandes, Vire subit les bombardements stratégiques alliés et est détruite à plus de 95 %. Ceux-ci font environ 350 morts[a 3]. Les soldats du 1er bataillon du 116e régiment d'infanterie de la 29e division d'infanterie américaine libèrent la ville le 8 août 1944. Du 6 au 8 août, ce régiment subit cent huit tués et quatre disparus dans la bataille[8].
La reconstruction s'effectue jusqu'au milieu des années 60. L'architecte Marcel Clot est chargé, dès 1944, d'élaborer le plan de reconstruction et d'aménagement. Une vaste opération de déminage et de déblaiement se poursuit jusqu'en mars 1946. Un remembrement urbain est alors effectué. Les réseaux et la nouvelle voirie sont créés[e 1]. La réalisation des nouveaux immeubles est suivie par l'architecte en chef de la ville Marcel Chappey, remplacé en 1949 par Claude Herpe. La première pierre de la reconstruction est posée le 25 février 1949. La bibliothèque, dernier grand édifice public à être réédifié, est ouverte le 4 décembre 1964[e 2].
Dans le cadre du plan Raymond Marcellin visant à réduire le nombre de communes, la commune de Saint-Martin-de-Tallevende est associée à Vire le [9].
-
Les ruines actuelles du donjon, autrefois carré
-
Vue aérienne après le bombardement de 1944
Héraldique
La commune est titulaire de la Croix de guerre 1939-1945.
Politique et administration
Vire a fusionné avec des communes voisines :
- Neuville en 1953, au nord ;
- Saint-Martin-de-Tallevende en 1972, à l'ouest, commune associée qui comptait 1 195 habitants en 2009.
Tendances politiques et résultats
Candidats ou listes ayant optenu plus 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections politiquement significatives :
- Européennes 2014[11] (40,59 % de votants) : UMP (Jérôme Lavrilleux) 24,46 %, FN (Marine Le Pen) 22,44 %, PS-PRG (Gilles Pargneaux) 17,04 %, UDI - MoDem (Dominique Riquet) 9,25 %, EÉLV (Karima Delli) 7,07 %, DLR (Jean-Philippe Tanguy) 5,55 %.
- Législatives 2012[12] :
- 1er tour (60,71 % de votants) : Jean-Yves Cousin (UMP, maire de la ville) 43,77 %, Alain Tourret (PRG) 42,65 %, Marie-Françoise Lebœuf (FN) 6,05 %.
- 2e tour (63,65 % de votants) : Alain Tourret (PRG) 50,13 %, Jean-Yves Cousin (UMP) 49,87 %.
- Présidentielle 2012[13] :
- 1er tour (79,66 % de votants) : François Hollande (PS) 32,46 %, Nicolas Sarkozy (UMP) 27,58 %, Marine Le Pen (FN) 13,92 %, François Bayrou (MoDem) 10,19 %, Jean-Luc Mélenchon (FG) 9,52 %.
- 2e tour (80,07 % de votants) : François Hollande (PS) 56,36 %, Nicolas Sarkozy (UMP) 43,64 %.
Liste des maires
Le conseil municipal est composé de trente-trois membres dont le maire et neuf adjoints. Raymond Gabillard est le maire délégué de la commune associée de Saint-Martin-de-Tallevende depuis mars 2014.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee, Vire comptait 12 385 habitants en 2007 (soit une diminution de 3 % par rapport à 1999). La commune occupe le 743e rang au niveau national, alors qu'elle était au 688e en 1999, et le 6e au niveau départemental sur 706 communes.
En 2021, la commune comptait 10 869 habitants. Depuis 2004, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu au moyen d'enquêtes annuelles par sondage[Note 2].
Le maximum de la population a été atteint 1982 avec 13 709 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 46 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,2 %, 15 à 29 ans = 18,9 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de 60 ans = 24,2 %) ;
- 54 % de femmes (0 à 14 ans = 13,4 %, 15 à 29 ans = 17,5 %, 30 à 44 ans = 16,5 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 33,6 %).
Enseignement
Écoles élémentaires
- École Castel
- École Saint-Joseph (privé sous contrat).
- École André-Malraux
- École Pierre-Mendès-France
- École Jean-Moulin
- École Saint-Exupéry (à Martilly, commune associée de Saint-Martin-de-Tallevende)
Collèges
- Collège Val-de-Vire.
- Collège Émile-Maupas.
- Institut Saint-Jean-Eudes (privé sous contrat).
Lycées
- Lycée Marie-Curie (enseignement général et public).
- Institut Saint-Jean-Eudes (enseignement général et privé).
- Lycée agricole de Vire.
- Lycée Jean-Mermoz (lycée professionnel et public).
- Entre autres formations, la Maison familiale rurale de la Florie forme au bac pro Services aux personnes et aux territoires[21].
- Greta Sud Normandie (formation continue)
IUT
- IUT de Caen, antenne de Vire.
Formations dispensées : DUT Hygiène sécurité environnement, DUT Techniques de commercialisation, Licence professionnelle Gestion des risques en entreprises.
Économie
Entreprises
- Guy Degrenne, usine créée en 1967.
- Thibaut, usine créée en 1959. Elle produit des machines-outils pour profiler, découper et polir les matériaux durs.
- TFE.
- Mecacorp (anciennement Aries Industries jusqu'en 2003) - Effectif au 30 avril 2010 : 328 personnes
- Les Messageries laitières.
- Soletrans (groupe Châtel).
- Seprolec[22], fabricant de cartes électroniques, entre autres pour Devialet ou AutoLib'.
- Labinal Power Systems
- Faurecia
Titres de presse
Journaux disparus, localisés à Vire[23] :
- Le Courrier des campagnes (1791)
- Affiches annonces et avis divers de l'arrondissement de Vire (1821-1837)
- Journal judiciaire, annonces, affiches et avis divers de la ville et de l'arrondissement de Vire (1821-1837)
- Le Glaneur, journal judiciaire d'annonces et avis divers de Vire (1822)
- Le Virois (1831-1887)
- L'Hebdomadaire – Journal de Vire (1837-1878)
- Le Journal de Vire (1878-1889)
- Le Bocage (1880-1941)
- Le Réveil virois (1890-1908)
- La Croix du Bocage (1897-1944)
- Le Petit glaneur (1907-1910)
- L’Écho du Val de Vire (1914-1919)
- Le Paysan normand (1924-1939)
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Anciennes fortifications
Château
- Ruine du donjon du XIIe siècle classé aux Monuments historiques[24].
- Tour de Coulonces.
- La plateforme courtine talutée située à l'est du château. Elle sert actuellement de mur de soutien à la place du Château.
Remparts urbains
- La Porte Horloge (porte d'entrée de la ville, XIIIe et XVe siècles) classée aux Monuments historiques[25].
- Tour Saint-Sauveur (ancienne porte dont il ne reste que la tour nord, XIVe siècle inscrite aux Monuments historiques[26].
- Tour aux Raines (XIVe siècle) inscrite aux Monuments historiques[27].
- Tour de geôle.
- Tour de la rue de la Douve (devenue la rue Chênedollé).
Architecture religieuse
- Ruines de l'église Saint-Thomas. Elle est initialement dédiée à saint Michel. Cette église, considérée comme la plus ancienne de la ville, date du XIIe siècle. Elle est agrandie et embellie au XIIIe siècle. Un clocher-porche, surmonté d'une flèche de pierre est construit en 1700 contre le portail roman. Elle est saccagée pendant les guerres de religion et la Révolution. Son chœur est détruit au XIXe siècle. Elle est touchée par les bombardements du et les combats de la libération. Ses ruines sont mises en valeur dans un square, place Saint-Thomas. Subsistent la base du clocher-porche, le portail mutilé du XIIe siècle et les soubassements des murs de la nef.
- Église Notre-Dame de Vire des XIIIe, XIVe, XVe et XVIe siècles classée aux Monuments historiques[28].
- Église Sainte-Anne du XIXe siècle. De style néoroman, elle s'inspire de l'abbatiale Saint-Georges de Boscherville.
- Église Notre-Dame de Neuville, du XVIIe siècle.
- Église Saint-Martin de la commune associée de Saint-Martin-de-Tallevende, du XIIIe siècle.
- L'Hôtel-Dieu (actuel musée de Vire) du XVIIIe siècle inscrit aux Monuments historiques[29].
- L'ancien couvent des Ursulines (devenu hospice Saint-Louis puis résidence Saint-Louis pour personnes âgées au sein du centre hospitalier) des XVIIe et XVIIIe siècles inscrit aux Monuments historiques[30].
- Le portail du cimetière qui était auparavant celui de l'ancien hôtel de ville XVIIe siècle. Il est inscrit aux Monuments historiques[31]. Initialement c'était le portail du premier couvent des Ursulines, devenu hôpital général puis hôtel de ville. Ce portail est démonté et déplacé à l'entrée du cimetière lors du percement de la rue Deslongrais.
Architecture civile
- Hôtel Achard (XVIIe siècle).
- Sous-préfecture (XVIIIe siècle).
- Château du Cotin (XVIIIe siècle, toiture modifiée au début du XXe siècle). Le roi Charles X y séjourna avec sa famille dans la nuit du 11 au 12 août 1830 lors de son exil vers la Grande-Bretagne.
- Portail de l'Hôtel dit de Corday d'Arclais (début du XVIIIe siècle). L'hôtel particulier auquel il donnait accès a disparu dans les bombardements du .
- Palais de justice (XIXe siècle).
- Hôtel de ville (XXe siècle, reconstruction) inscrit aux Monuments historiques[32].
- La construction du nouvel hôtel de ville, œuvre des architectes David et Herpe, est mise en chantier en 1953, à l'endroit où se dressaient avant les bombardements l'ancien hôtel de ville ainsi que le théâtre. Le bâtiment est inauguré le 21 juillet 1956 par Guy Mollet, président du Conseil[a 4]. L'édifice est orné en 1959 d'un bas-relief monumental du sculpteur René Babin habillant le pilier de soutien de la salle du conseil construite partiellement en porte-à-faux.
- La gare (XXe siècle, reconstruction).
- Théâtre (fin XXe siècle).
Statuaire monumentale
- Statue de René-Richard-Louis Castel par Jean Baptiste Joseph De Bay (1835) inscrite aux Monuments historiques[33].
Sites classés
- Esplanade du château, parc Lenormand et rocher des Rames. Cet ensemble de trois sites[34] est classé par arrêté du 16 novembre 1918. Il s'agit du premier site classé du Calvados[35].
Site inscrit
Gastronomie
L'andouille est la spécialité gastronomique de Vire.
Activité et manifestations
Loisirs
- Une médiathèque en 2006.
- Un musée, installé dans l'Hôtel-Dieu
- Un complexe théâtre - cinéma - hall d'exposition.
- Une Maison des jeunes et de la culture.
- Un bowling
- Un festival de théâtre du rue, les Virevoltés, depuis 1990
- Un musée des arts et traditions populaires
Sports
- Football : L'Association du football virois fait évoluer deux équipes masculines ainsi qu'une équipe féminine en ligue de Basse-Normandie et une troisième équipe masculine en division de district[38].
- Un centre aquatique construit en 2002.
- Vire a été une ville étape du Tour de France 1997 et, avant guerre, en 1935, 1936 et 1937.
- L'hippodrome Robert-Auvray (situé sur la commune associée de Saint-Martin-de-Tallevende).
- Un parcours de golf passé à 18 trous depuis le 1er juin 2008 (situé sur la commune de Saint-Manvieu-Bocage, en bordure du lac de la Dathée).
Environnement
La commune est une ville fleurie (une fleur) au concours des villes et villages fleuris[39].
Jumelages
- Totnes (Royaume-Uni) depuis 1972
- Santa Fe (Espagne) depuis 1987
- Baunatal (Allemagne) depuis 1983
- Atlacomulco (Mexique)
- Săcele (Roumanie) depuis 2001
Personnalités liées à la commune
Naissances
Gilles de la Vente, artiste peintre qui s'installe à Vire au XVIIe siècle, est le père ou l'aïeul d'une importante famille d'artistes peintres, tous nés à Vire : Olivier né en 1635, François l'Ancien né en 1671, Vincent l'Ancien né en 1680, François né en 1712, Vincent né en 1740, Jean François né en 1746.
XVIe et XVIIe siècles
- Jean Gosselin (1506-1604), bibliothécaire du roi ;
- Jean Le Houx (1551-1616), avocat et poète. Il collecte et publie les vaudevilles d'Olivier Basselin ;
- Thomas Sonnet de Courval (1577-1627), poète satirique ;
- Les frères d'Aigneaux (?-1591) : poètes et traducteurs de Virgile, amis du précédent.
- Jean-Baptiste Du Hamel (1624-1706), homme de sciences, philosophe et théologien ;
- Thomas-Gilles Asselin (1684-1767), Docteur de Sorbonne, principal du collège d'Harcourt ;
- Jean Duhamel (XVIIe siècle - 1703), poète ;
XVIIIe siècle
- Thomas Pichon (1700-1781), espion et auteur ;
- Pierre-Charles-François Porquet (1728-1796), poète ;
- Guillaume Boivin de la Martinière (1745-1820) général ;
- René Richard Louis Castel (1758-1832), poète, naturaliste et député du Calvados ;
- Étienne Brouard (1763-1823), militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
- Nicolas Lalleman (1764-1814), poète satirique ;
- Charles-Julien Lioult de Chênedollé (1769-1833), poète ;
- Richard Seguin (1772-1847), historien ;
- Pierre Jean François Turpin (1775-1840), botaniste et illustrateur ;
- Philippe François Lasnon de La Renaudière (1781-1845), président du tribunal civil de Vire de 1808 à 1820, poète, rédacteur et traducteur d'ouvrages de géographie, vice-président de la Société de géographie, décoré de la Légion d'honneur et châtelain de la Herbelière à Vaudry.
XIXe siècle
- Georges-Joseph de Momigny (1812-1882), compositeur ;
- Félix Dortée (né à Vire en 1819), poète, auteur de Poésies, précédées d'une lettre de Béranger, 1851 ;
- Octave Gréard (1828-1904), pédagogue et universitaire français ;
- Aymard de Banville (1837-1917), vicomte, photographe, homme politique. Il participe à une mission en Égypte (1863-1864) organisée par Emmanuel de Rougé où il réalise 200 à 300 négatifs au collodion humide. Soixante-dix de ses plaques photographiques sont conservées aux Archives photographiques (Médiathèque de l'architecture et du patrimoine). Il devient conseiller général de l'Orne en 1870 ;
- Armand Gasté (1838-1902), homme de lettres, spécialiste de l'histoire littéraire de Normandie ;
- Edgar Monteil (1845-1926), écrivain, journaliste, homme politique et préfet français ;
- René Levavasseur (1881-1962), architecte.
XXe siècle
- Jean Drucker (1941-2003), directeur de chaine de télévision ;
- Michel Drucker (né en 1942) présentateur de télévision, frère de Jean ;
- Jocelyne Cazin (née en 1950), journaliste, animatrice à la télévision canadienne francophone (TVA-LCN) ;
- Francis Letellier (né en 1964), journaliste, présentateur du Soir 3, sur France 3 ;
- Damien Éloi (né en 1969), joueur de tennis de table.
- Thierry Gouvenou (né en 1969), coureur cycliste.
Autres personnalités
- Guillaume de Tracy († 1174 ou avant) chevalier et seigneur anglo-normand dont le château familial, maintenant détruit, était situé au lieu-dit Tracy sur le territoire de l'ancienne commune de Neuville fusionnée avec Vire. Il est connu pour être l'un des quatre assassins de Thomas Becket canonisé en 1173.
- Olivier Basselin (~1400-~1450) poète populaire et regardé comme l'inventeur du vaudeville, dont le nom semble avoir pour origine Vaux de Vire, site à proximité immédiate de la ville où résidait le poète.
- Pierre Rivière (1815-1840), paysan normand, parricide. Il écrit le long texte de sa confession (Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère…) à la maison d'arrêt de Vire du 10 au 21 juillet 1835. Ce document fait l'objet, en 1973, d'un séminaire dirigé par Michel Foucault au Collège de France et d'une adaptation au cinéma en 1976 par René Allio sous le titre Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère....
- Guy Mollet (1905-1975), professeur d'anglais, président du conseil de la IVe République. Il enseigne l'anglais au collège de Vire en 1941 et 1942.
- Adolphe Kaminsky (né en 1925), un résistant, spécialisé dans la fabrication de faux papiers d’identité[40]. Il s'installe à Vire en 1938[41].
- Felipe Ferré (né en 1934) photographe franco-colombien. Il s'installe à Vire en 2008.
- Alain Genestar (né en 1950). Il a fait une partie de ses études à l'institut Saint-Jean-Eudes.
- Dominique Besnehard (né en 1954) est un producteur de cinéma, acteur français, directeur de casting et agent artistique. Il a grandi entre Houlgate (Calvados) et Vire.
Notes et références
Notes
- Population municipale 2021.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les recensements espacés d’une période de cinq ans (2011, 2016, etc.) pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références bibliographiques
- Vire, mille ans d'histoire, Édition Section cartophile de l'Association des collectionneurs virois, (ISBN 2-9502409-0-9)
- p. 7.
- p. 12 à 15.
- p. 183.
- p. 79 et 213.
- Le Patrimoine des Communes du Calvados, Vol. 2, Flohic Éditions, (ISBN 2-84234-111-2)
- p. 1702.
- 1939-1956, Vire se souvient (ISBN 2-9502409-1-7)
- Robert Vergne, Le XVe siècle : la première collaboration, (ISBN 2-9502409-1-7)
- Passage à préciser.
- Permis de (re)construire, Vire 1944-1965, OREP édition / musée des arts et traditions populaires de Vire, (ISBN 978-2-8151-0124-0)
- p. 32.
- p. 45.
Autres
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- « Pluviométrie interannuelle. Normale 1970-2000 » (consulté le ) (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
- René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, (ISBN 2-86253-247-9), p. 12
- Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 3 : Arrondissements de Vire et de Bayeux, Caen, Hardel, , p. 92
- « Vire-tourisme : Vire et les alentours » (consulté le )
- Yves Buffetaut, « La prise de Vire par les Grandes Compagnies », Itinéraires de Normandie, no 15, , p. 60-64 (ISSN 1950-9324, résumé)
- Exposition Flore, passionnément! Les Botanistes de Vire au XIXe siècle, Musée de Vire, Calvados
- « Normandie 44 la mémoire - Vire en Normandie 1944 » (consulté le )
- Insee : toutes les modifications de commune pour le département du Calvados (14) de 1930 à 2012
- « GASO, la banque du blason - Vire Calvados » (consulté le )
- « Résultats des élections européennes 2014 », sur www.interieur.gouv.fr, ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Résultats des élections législatives 2012 », sur www.interieur.gouv.fr, ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur www.interieur.gouv.fr, ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Ouest-france.fr - Municipales à Vire. La nouvelle équipe municipale installée pour six ans » (consulté le )
- « Pierre Augustin Lenouvel », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale, consulté le 06/09/2012
- « Émile Victor Chenel », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale, consulté le 06/09/2012
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- « Évolution et structure de la population à Vire en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population du Calvados en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Maison Familiale Rurale d'Éducation et d'Orientation - Vire dans le Calvados - Bac Pro SPT - Bienvenu » (consulté le )
- Cyrille Calmets, « Vire. Seprolec investit dans l'électronique à la carte », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le )
- Jean Quellien et Christophe Mauboussin, Journaux de 1786 à 1944, l'aventure de la presse écrite en Basse-Normandie, Cahiers du Temps, 1998. ISBN 2911855132
- « Ruines du donjon », notice no PA00111812, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Porte de l’Horloge », notice no PA00111818, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Tour Saint-Sauveur », notice no PA00111820, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Tour aux Raines », notice no PA00111819, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Eglise Notre-Dame », notice no PA00111813, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Ancien Hôtel-Dieu », notice no PA00111815, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Ancien couvent des Ursulines », notice no PA00111811, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Cimetière, portail », notice no PA00111814, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Hôtel de Ville », notice no PA14000099, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Statue de Castel », notice no PA14000072, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Plan de situation des trois sites classés - DREAL Basse-Normandie » (consulté le )
- « Fiches des trois sites classés - DREAL Basse-Normandie » (consulté le )
- « Plan de situation du site inscrit - DREAL Basse-Normandie » (consulté le )
- « Fiche du site inscrit - DREAL Basse-Normandie » (consulté le )
- « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – AF Virois » (consulté le )
- « Palmarès du concours des villes et villages fleuris » (consulté le )
- Adolfo Kaminsky, une vie de faussaire.
- Kaminsky à Vire.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la ville
- Vire sur le site de la communauté de commune
- Site de l'office de tourisme du Bocage normand à Vire
- Résumé statistique de Vire sur le site de l'Insee