Pont-de-Roide-Vermondans

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Pont-de-Roide-Vermondans
Pont-de-Roide-Vermondans
Vue sur Pont-de-Roide depuis le site des Roches.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Montbéliard
Intercommunalité Pays de Montbéliard Agglomération
Maire
Mandat
Denis Arnoux
2020-2026
Code postal 25150
Code commune 25463
Démographie
Gentilé Rudipontains
Population
municipale
4 030 hab. (2021 en diminution de 4,39 % par rapport à 2015)
Densité 297 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 23′ 07″ nord, 6° 46′ 15″ est
Altitude Min. 344 m
Max. 817 m
Superficie 13,58 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montbéliard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Valentigney
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web ville.pdr.free.fr

Pont-de-Roide-Vermondans, issu de la fusion en 1973 des communes de Pont-de-Roide et Vermondans est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Ses habitants sont les Rudipontains et Rudipontaines[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Le Doubs et la mairie de Pont-de-Roide-Vermondans.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La gare de Pont-de-Roide, au début du XXe siècle.

Pont-de-Roide-Vermondans est traversée par l'ancienne ligne de chemin de fer Voujeaucourt - Saint-Hippolyte, dont le trafic voyageurs a été supprimé en 1938 ; il ne subsista ensuite plus qu'un très faible trafic fret (desserte de l'usine métallurgique de Pont-de-Roide) aujourd'hui totalement abandonné au profit de la route (2010-2011).

Pont-de-Roide-Vermondans est desservie par une ligne de bus du département du Doubs, reliant Pontarlier à Montbéliard (transport essentiellement scolaire). La municipalité a mis en place un système de minibus gratuit parcourant toute la ville de Pont-de-Roide-Vermondans, le Rudibus (fusion du mot rudipontain et bus).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 548 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 10,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maiche », sur la commune de Maîche à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 7,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 433,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 34,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −26,8 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pont-de-Roide-Vermondans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-de-Roide-Vermondans, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[12] et 5 622 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,5 %), zones urbanisées (17,2 %), prairies (10,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %), terres arables (1,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Pour Châtey : Sancta Maria in Gastro en 1040 ; Castro Sancte Marie en 1136 - Pour Pont-de-Roide : du Pont-de-Roide en 1319 ; du Pont en 1402 ; le Pont de Roide'e au XVe siècle ; le Pon de Royde en 1575[18].

Cette ville est située sur le Doubs et la route départementale 437, à 357 m d'altitude, entre Montbéliard et Morteau.

Pont-de-Roide a été fusionnée, par arrêté préfectoral du 15 septembre 1972, avec Vermondans le 1er janvier 1973.

La commune était nommée Pont-de-Roide avant le 6 décembre 2014[19], date à laquelle est ajouté le nom de l'ancienne commune de Vermondans.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les Premiers habitants préhistorique[modifier | modifier le code]

Les abris sous roche de la plage[modifier | modifier le code]

Entre St-Hippolyte et Montbéliard, le Doubs forme des méandres dans une vallée encaissée. Il recoupe l'anticlinal du Lomont entre Villars-sous-Dampjoux et Pont-de-Roide. La rivière y a creusé son lit dans les couches calcaires du jurassique supérieur en créant d'impressionnantes falaises. Au sud de Pont-de-Roide, les crues du Doubs et le gel ont créé de beaux abris sous roche au pied des falaises, dite "Grottes de la Plage".

L'abri sous roche de Rochedane, proprement dit, se trouve du côté sud de la trouée de l'ancienne voie de chemin de fer coupant le rocher de Rochedane en deux. Cet abri a une longueur d'environ 10 m, une profondeur de 15 m et une hauteur de 4,50 m. Il est situé à une dizaine de mètres au-dessus du niveau actuel de la rivière et a été découvert, du point de vue archéologique, en 1877 lors de la construction de la voie ferrée. Cet abri est mondialement connu pour avoir livré 77 galets gravés et 122 galets peints datés de la période azilienne (11000 à 9500 ans BP). Ainsi que du mobilier de la période Magdalénienne exposé aux Musées de Besançon et de Montbéliard. Et une gravure au fond de l'abri de Rochedane, daterais du Mésolithique ainsi qu'une autre gravure du Moyen Âge qui est un X. D'ailleurs une légende locale, attesterait que l'abri de Rochedane aurait été la demeure de la Fée Arie et de son âne Marion.

L' étude des galets[modifier | modifier le code]

Les galets peints sont tous constitués de calcaire local. Leur longueur varie entre 5 et 23 cm, leur largeur entre 2 et 13 cm et leur épaisseur entre 1 et 3 cm. Ils sont également de forme rectangulaire ou ovalaire avec une surface très lisse et de coloration plus claire que les galets gravés. Ces derniers ayant certainement été très manipulés par leurs auteurs. Certains des galets gravés présentent également des traces de couleur. Tous les galets ont été peints avec une couleur rouge (faible, sombre, brun rougeâtre ou brun rougeâtre foncé) constituée d'oxyde de fer. Cette peinture a été appliquée au doigt ou avec un tampon de fourrure. Certains motifs montrent également l'utilisation d'un pinceau fin à poils souple. Les galets sont peints selon différents motifs. Les points isolés en position apicale, les points longitudinaux alignés sur une face et les points disséminés sur toute la face représentent 20 % des motifs. Les bandes épaisses transversales sur une face, les bandes ceinturant le galet et les bandes fines transversales représentent 35 % des motifs. Les bandes longitudinales sur galets courts constituent 5 % des motifs. Les motifs particuliers (zoomorphe (?), trapèze et empreinte de mains) sont 7 % et les bandes transversales ou longitudinales avec des points et les motifs non reconnus représentent le reste.Les études réalisées sur les galets de l'art azilien ont fait ressortir trois zones artistiquement distinctes : une zone méridionale (Pyrénées/Languedoc), une zone centrale (Périgord/Quercy) et une zone orientale (axe rhodanien/Jura). Sur des supports identiques, cet art présente des gravures schématiques de trois types différents (Rochedane, Mas d'Azil et l'abri Pagès) et des représentations peintes très simples (point et bande). Ces gravures et dessins avaient une importance symbolique connue et reconnaissable par tous les humains de cette culture. Ces galets, bien que manipulés par un grand nombre, étaient que très rarement utilisés comme outil. Leur usage était donc certainement culturel.

Vestiges de l'Âge du Bronze[modifier | modifier le code]

Objets en bronze issus des dépôts retrouvés au Mont-Julien à Pont-de-Roide-Vermondans, Bronze final, au musée du Château de Montbéliard.

Au Mont-Julien a été découvert un site de hauteur fortifié, qui semble avoir été occupé à la fin du Bronze final. Celui-ci a livré des dépôts d'objets en bronze, datés de cette période et qui sont aujourd'hui exposés au musée du château de Montbéliard [20],[21].

L'origine romaine[modifier | modifier le code]

À l'est de la ville, en bordure du Doubs, se trouve le lieu-dit Chatey autrefois Châtel ou Châté dérivé du latin Castrum qui désigne un lieu peu étendu clos de murs. C'était un hameau de quelques maisons construites au pied de Château-Julien. L'origine de ce hameau pourrait être romaine comme le laisse penser la découverte sur place d'armes et de traces d'ouvrages de cette époque. Peut-être Chatey est-il lié à la forteresse que l'Empereur Julien avait fait construire dans les environs vers l'an 360[22].

Les Neuchâtel-Bourgogne[modifier | modifier le code]

Il semble que l'origine de Pont-de-Roide soit l'existence d'un pont défendu par une tour ou un château féodal désigné sous le nom de "Pons Rigidus" dans les registres paroissiaux, ce pont sera réparé en 1683 avec les matériaux tiré des vestiges du château de Neuchâtel sauf sa tour qui sera détruite[22]. Pont-de-Roide appartenait à la seigneurie de Neuchâtel (Neuchâtel-Urtière), plus précisément de la "'Fermetey" au même titre que Vermondans, Ortières, Rémondans, Vaivre, Dambelin, et le bourg de Neuchâtel. La "Fermetey" désignait les villages entourés de vastes forêts ; à l'opposé des villages de la "Prévoté" de Mathay ou des "Villages" du Lomont. À ce titre les habitants avait le droit de se réfugier au château de Neuchâtel en cas de guerre[22].

Hommage et franchises[modifier | modifier le code]

Au XIVe siècle, il existait des foires à Pont-de-Roide comme le signale un titre de 1318 par lequel Thiébaud IV de Neuchâtel-Bourgogne échangeait avec Henri de Verchamps des droits seigneuriaux qu'il avait sur « Poset » ainsi que les rentes et les ventes des foires de Sainte-Marie-du-Châtel et des moulins de la Barbèche contre le château et la seigneurie de Verchamps[22]. À la fin de ce siècle, il est fait mention de Guillaume de Laissey, fils de Thiébaud de Laissey, qui était venu prêter hommage au seigneur de Neuchâtel-Bourgogne pour ce qu'il possédait à Feule, Vermondans, Neuchâtel et Pont-de-Roide[22].

Dans un titre de 1402, le seigneur de Neuchâtel-Bourgogne affranchissait Jacob Guillemenot « à condition qu'il resterait à côté de la tour au village de Pont-de-Roide et qu'en cas de besoin il prêterait main-forte aux gardes »[22]. Le , le village de Pont-de-Roide puis Dambelin, l'Isle-sur-le-Doubs et Granges-Grammont furent ravagés par les Suisses qui venaient raser Blamont[23]. Il est possible alors que les habitants des petits villages détruits se regroupèrent à Pont-de-Roide[22].

Contestation de l'héritage[modifier | modifier le code]

Au début du XVIe siècle moururent en l'espace de dix-huit mois les trois frères (Henri, Claude et Guillaume) qui formaient la branche aînée de la maison de Neuchâtel-Bourgogne. Tout l'héritage devait revenir à Jean III et Ferdinand de Neuchâtel-Montaigu mais les époux des nièces du dernier fils de la branche directe des Neuchâtel-Bourgogne, Guillaume de Fürstemberg et Félix de Verdemberg, vinrent s'emparer des diverses seigneuries des Neuchâtel au nom de leurs épouses. C'est à Pont-de-Roide que se livrèrent les derniers combats entre les envahisseurs et les gardiens du château qui perdirent la bataille. Les Allemands s'installèrent dans la contrée jusqu'à ce que Philippe de Bourgogne en ordonne la restitution aux héritiers légitimes[22].

Moulins, scierie et église[modifier | modifier le code]

Des moulins existaient à Pont-de-Roide dès 1596 où ils firent l'objet d'une amodiation par les Neuchâtel. En 1606, ils sont vendus par la propriétaire qui était l'Abbesse de Baume-les-Dames à Jean Guyot, de Maîche, écuyer, époux d'Eve Bannelier, de Bourguignon, pour la somme de 2600 francs. Ils seront réparés en 1686 et en 1720 par le seigneur de Neuchâtel-Urtière qui les avait rachetés. À cette époque, une scierie existait également sur le Doubs. En 1792 est construit un haut-fourneau sur la Ranceuse par Bouchot Pierre-François et Jean-Louis son frère[22].

Alors que Châtel possédait une chapelle, il n'y avait pas d'édifice religieux à Pont-de-Roide. Le l'Archevêque de Besançon y autorisait la construction d'une église. Les travaux commencés en 1750 furent achevés en 1756[22].

Limite du territoire[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune a été délimité en 1740 avec l'accord du seigneur de Neuchâtel-Bourgogne. Dans ce titre il est défini comme étant cantonné à Pont-de-Roide les bois du Falot, de la Motte du Château-Julien, de la côte du Preslot, de celle des Champs des Vignes, de la Foule, de la Combe des Eaux, de trente-sept arpents dans le Lomont et d'une partie de la forêt du Fays[22]. En 1757, la route qui relie Pont-de-roide à Saint-Hippolyte fut achevée. Les travaux avaient été exécutés par les paysans de la région[22].

Les temps modernes[modifier | modifier le code]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville est libérée le . Après cela, un front se met en place pour libérer le village voisin de Vermondans. Il faudra deux mois de combats pour y parvenir (Vermondans est libérée le 15 novembre).

En 1973, Vermondans fusionne avec Pont-de-Roide.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Yvonne Vernier    
1947 1965 Albert Etevenot    
1965 1977 Constant Laubepin    
1977 1995 Michel Tarreinbergue PS Conseiller général (1979-1992)
1995 En cours
(au 31 mai 2020 [24])
Denis Arnoux [25]
Réélu pour le mandat 2020-2026
PS Retraité de l'enseignement
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Rudipontains.

Au 6 février 1657 il est recensé à Pont-de-Roide et Chastel 16 ménages comptant 71 personnes. On y trouve des Matatoz, Peletier, Marchand, Joly, Morel, Rabur, Bouchot, Grosin, Grunel, Jeanperrin et Tournier[26]


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

En 2021, la commune comptait 4 030 habitants[Note 4], en diminution de 4,39 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3923513914066247347559101 047
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3501 7812 2712 2962 6543 0632 9282 7762 774
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 7582 8102 9172 7692 9452 9082 7952 8143 147
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 7444 3815 3424 9584 9834 7814 6394 6194 309
2017 2021 - - - - - - -
4 1854 030-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

L'hôpital le plus proche est l'hôpital Nord Franche-Comté situé à Trévenans, dans le sud du Territoire de Belfort (département voisin)[31],[32].

Économie[modifier | modifier le code]

Les usines au bord du Doubs.

La ville comporte plusieurs industries, dont la principale est Aperam filiale du groupe Arcelor Mittal, et qui traite des aciers inoxydables semi-finis. Cette usine était anciennement l'une des nombreuses usines Peugeot de la région. On y fabriquait des baleines de parapluie, des enjoliveurs, des pare-chocs, etc.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église de la Nativité-de-Notre-Dame.
Grotte suspendue, dans la falaise de Rochedane.

L'église a été construite de 1927 à 1931 par l'architecte Lucien Reboux. Elle remplaçait l'ancienne église de 1753.

L'attraction touristique majeure de la ville se nomme le site des Roches. C'est un point de vue des hauteurs de Pont-de-Roide, proche d'un fort de l'époque 1870 (la Batterie des Roches), d'où l'on a une vue imprenable sur une partie de la vallée du Doubs. Un secteur du site constitue la Réserve naturelle régionale du Crêt des Roches.

La commune est dotée d'un cinéma, nommé le Foyer, qui a été inauguré en janvier 1937. Totalement rénové en 1999, il est désormais géré par une équipe de bénévoles.

Accords de solidarité[modifier | modifier le code]

L'action Solidarité Agboville menée par la JOC de Pont-de-Roide a créé un lien entre Agboville et Pont-de-Roide.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jules Bonnot, chef de la « Bande à Bonnot », né à Pont-de-Roide en 1876, mort en 1912.
  • James Jackson (1771-1829), industriel britannique, propriétaire d'une aciérie à Pont-de-Roide.
  • Paul-Claude Racamier, psychiatre et essayiste français

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Pont-de-Roide-Vermondans Blason
Écartelé au 1) de gueules à la tour d'argent ouverte ajourée et maçonnée de sable, au 2) d'azur au pont trapézoïdal alésé d'argent maçonné de sable, aux trois dégueuloirs ouverts du champ, soutenu d'une jumelle ondée alésée aussi d'argent, au 3) d'azur semé de billettes d'argent au lion du même lampassé de gueules brochant, au 4) de gueules à la roue d'engrenage sans rayon de douze dents d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Histoire de la Confédération Suisse, volume 7, J.V.Muller, R.G.Blozheim, J.J.Hottinger, C.Monnard, L.Vulliemin, 1840, p. 402.
  • La population de la Franche-Comté, tome 2, ouvrage collectif, Presses Univ. Franche-Comté, p. 56.
  • Recherches historiques et statistiques sur l'ancienne seigneurie de Neuchâtel au comté de Bourgogne, Jean François Nicolas Richard, 1840, p. 18, 19, 20, 22, 23, 127, 165, 184, 217, 227, 228, 258, 266, 274, 290, 305, 338, 348, 353, 376.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le nom des habitants du 25 - Doubs - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Pont-de-Roide-Vermondans et Maîche », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Maiche », sur la commune de Maîche - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Maiche », sur la commune de Maîche - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Pont-de-Roide-Vermondans », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 5, BESANÇON, CÊTRE, .
  19. Décret no 2014-1447 du 3 décembre 2014 portant changement du nom de communes.
  20. Jean-François Piningre, « Entre Jura et Saône, les sites fortifiés de l’âge du Bronze et du premier âge du Fer, un état de la question », Documents d’archéologie méridionale. Protohistoire du Sud de la France, no 40,‎ , p. 197–225 (ISSN 0184-1068, DOI 10.4000/dam.5198, lire en ligne, consulté le )
  21. « Les collections archéologiques », sur montbeliard.fr (consulté le ).
  22. a b c d e f g h i j k et l Recherches historiques et statistiques sur l'ancienne seigneurie de Neuchâtel
  23. Histoire de la confédération suisse
  24. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
  25. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  26. La population de la Franche-Comté
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 1999, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Hôpital Nord Franche-Comté sur le site de la commune de Trévenans.
  32. Site officiel de l'HNFC.