Musée des Beaux-Arts de Caen

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Musée des Beaux-Arts de Caen
Entrée du musée en 2008
Informations générales
Type
Ouverture
1809-1971
Visiteurs par an
63 956 (2019)
72 630 (2020)
61 347 (2021)[1]
Site web
Collections
Collections
Bâtiment
Architecte
Jean Merlet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
France
Commune
Adresse
Le Château
14000 Caen
Coordonnées
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Le musée des Beaux-Arts de Caen, situé à Caen, en Normandie, a été fondé en 1801. Entièrement détruit par les bombardements de , il est reconstruit à partir de 1967. Il rouvre ses portes en juin 1970, puis il est inauguré le suivant.

Situation[modifier | modifier le code]

Depuis 1970, le musée des Beaux-Arts est installé dans l’enceinte du château ducal, dans le centre-ville ancien de Caen. De son ouverture en 1809 jusqu'à sa destruction à l'été 1944, le musée occupait les locaux de l'ancien séminaire des Eudistes de Caen, situé place de la République.

Histoire[modifier | modifier le code]

Ouverture du musée en 1809[modifier | modifier le code]

Afin d’exposer les toiles confisquées aux émigrés ou acquises lors des guerres révolutionnaires et napoléoniennes, Jean-Antoine Chaptal, ministre de l’Intérieur, choisit, le 14 fructidor an IX (), quinze villes destinées à recevoir de grands dépôts de tableaux. Choisie pour son renom universitaire et sa qualité de capitale culturelle de la Normandie, la ville de Caen se montre peu enthousiaste, car l’article 4 de l’arrêté Chaptal précise que « les tableaux ne seront envoyés qu’après qu’il aura été disposé aux frais de la commune une galerie convenable pour les recevoir »[2].

L'intérieur de l'église Notre-Dame-de-la-Gloriette.

Les tableaux retirés des églises et des communautés religieuses pendant la Révolution ayant déjà été regroupés à partir de 1795 dans l’ancienne église Sainte-Catherine-des-Arts (rebaptisée en 1802 église Notre-Dame-de-la-Gloriette)[3], le maire Jean-Baptiste Daigremont Saint-Manvieux pense installer le musée dans cette ancienne église érigée à la fin du XVIIe siècle par les Jésuites[4]. Mais le 5 brumaire an X, décision est finalement prise d’utiliser l’aile gauche de l’ancien séminaire des Eudistes, déjà en partie occupé depuis 1792 par l’administration municipale[4]. Le préfet du Calvados demande le que l'on confère le titre de « commissaire près le musée de Caen » à François-Pierre Fleuriau, professeur de dessin à l’école centrale du Calvados[5]. Afin d’enrichir le fonds déjà constitué à la Gloriette, le nouveau conservateur choisit en 1804 quarante-six toiles de différents artistes (Véronèse, Poussin...)[6], faisant du lot de Caen le plus important après celui de Lyon. Le conservateur complète par ailleurs les collections du nouveau musée. Il tente même, sans succès, de faire transférer à Caen la tapisserie de Bayeux[7].

Les travaux d’aménagement du musée avancent très lentement. En 1806, le préfet, Charles Ambroise de Caffarelli du Falga, refuse d’autoriser les crédits votés par la municipalité pour la reprise des travaux. Les sommes sont débloquées dans le budget de 1809 et le projet peut être mené à son terme[8]. En , on transfère les tableaux qui avaient été entreposés dans l’ancienne église des Jésuites et le musée est officiellement ouvert au public le [9]. Le conservateur dirige également l’école municipale de dessin fondée en 1804[10].

Développement du musée et premières monographies[modifier | modifier le code]

L’ancien séminaire des Eudistes.

À partir de 1811, le nouveau conservateur, Henri Élouis, enrichit les collections, notamment grâce à un nouveau lot de 35 peintures attribuées par le ministre de l’Intérieur[11]. En 1815, les Prussiens campent dans le rez-de-chaussée de l’ancien séminaire des Eudistes pour réclamer la rétrocession des toiles confisquées en Allemagne[12]. Élouis dissimule alors les toiles les plus importantes : selon la légende, il cache l’Abraham et Melchisédech de Rubens sous la table utilisée pour le dîner des officiers prussiens[13]. Après la restitution de cinq toiles sans importance majeure[14], les Prussiens quittent la ville. La Belgique réclame ensuite le retour des toiles de grands maîtres bruxellois, mais le conservateur et le maire de Caen, Augustin Le Forestier, comte de Vendeuvre, parviennent à enrayer cette nouvelle crise[15]. Henri Élouis enrichit les collections grâce à des envois de l'État ou des acquisitions[16].

La deuxième moitié du XIXe siècle est plus calme : la période est davantage à l’étude des collections. En 1837, Georges Mancel rédige le premier catalogue du musée[14] et, dans les années 1850, les premières monographies consacrées aux collections sont éditées. Alfred Guillard, le successeur d’Élouis de 1841 à 1880, mène une politique d’acquisition assez timide[17], mais une série de legs permet au musée d’exposer une centaine de toiles supplémentaires. En 1853, la ville accepte un legs de Pierre-Aimé Lair constitué de 141 tableaux, dont une grande partie provenait de la galerie de Jean Regnault de Segrais[18]. Celui de la baronne de Montaran en 1858, comprenant trois toiles de François Boucher, une vingtaine de Théodore Gudin et une de Pierre Mignard[19], est le plus remarquable et l'ensemble de ces pièces sont rassemblées dans un salon aménagé à cette intention[20]. En 1856, le musée s'agrandit en occupant l'aile reliant le musée à la bibliothèque de Caen[21].

La plus importante donation de l’histoire du musée est celle de la collection Mancel, en 1872. Elle est léguée par le libraire caennais Bernard Mancel, qui avait acheté en 1845 une grande partie de la collection du cardinal Fesch, oncle de Napoléon Ier, à Rome[22]. Elle est composée d’un lot de plus de 50 000 œuvres : estampes de Dürer, Rembrandt ou Callot, ainsi qu’une trentaine de toiles dont le Rogier van der Weyden (La Vierge à l'Enfant). Un an plus tard, la famille du colonel Jean-Charles Langlois lègue les 256 toiles représentant des batailles et panoramas militaires. En 1888, ces toiles sont transférées dans le pavillon des sociétés savantes aménagé aux frais de la nièce du colonel Langlois pour former le musée Langlois.

Affaiblissement du prestige du musée à partir des années 1880[modifier | modifier le code]

Plan du musée en 1893.

À partir de 1880, les nouveaux conservateurs, Xénophon Hellouin, puis Gustave Ménégoz font surtout l’acquisition d’œuvres régionalistes d’intérêt exclusivement local, exposées au rez-de-chaussée de l’ancien séminaire des Eudistes, aménagé en musée d’art et d’histoire normande. Malgré le don par le docteur Jacquette, maire de Fervaques, de tableaux de Courbet, Boudin et Lépine, la peinture moderne, notamment impressionniste, reste pratiquement absente du musée.

Alors que d’autres villes construisent de grands musées pour abriter leurs collections, le musée des Beaux-Arts de Caen reste à l’étroit dans une aile de l’hôtel de ville. Les bâtiments sont dans un état précaire et, le , une partie des collections sont la proie des flammes. Plusieurs œuvres de l’école hollandaise et flamande sont perdues, ainsi que La Bataille d’Hastings de François Debon[23], œuvre qui bénéficiait alors d’une certaine popularité pour sa composition romantique et son sujet, présentant la victoire des Normands sur les Anglais dans un contexte de forte tension internationale. L’incendie fait scandale et la presse locale et nationale réclament une réorganisation du musée. Le conseil municipal décide alors la construction du musée dans de meilleures conditions de sécurité et d’éclairage. Les édiles envisagent d’organiser une loterie afin d’ériger un nouveau musée sur le terre-plein de la place de la Préfecture (actuelle place Gambetta)[24]. Mais l’idée est rapidement abandonnée et le musée reste dans un état précaire.

La destruction en 1944 et la reconstruction en 1970[modifier | modifier le code]

Le site du musée après 1944.

En 1934, Louis-Édouard Garrido est nommé conservateur. À partir de 1938, il entreprend une restauration du musée et améliore l’éclairage des œuvres. Mais les travaux sont interrompus par la Seconde Guerre mondiale. 360 peintures, la collection Mancel, la commode de Bernard van Riesen Burgh ainsi que d’autres objets d’arts sont transférés au prieuré Saint-Gabriel, à l’abbaye de Mondaye et au château de Baillou. Le , l’ancien séminaire est en grande partie détruit et le dernier bombardement aérien des Alliés, le , détruit ce qui était encore resté debout[25]. 540 tableaux (grands formats, collections du XIXe siècle et un grand nombre d’anonymes du XVIIe siècle), les 400 dessins du cabinet des dessins, les meubles, les objets d'art, les sculptures, ainsi que les archives, les inventaires et les cadres disparaissent[26]. Une grande partie du musée Langlois est également bombardée et la moitié des œuvres exposées détruites.

On envisage de déplacer le musée dans l'abbaye aux Hommes, dans l'église Saint-Nicolas, dans un bâtiment neuf sur la place de la Mare ou dans l’hôtel d'Escoville[27]. Les œuvres épargnées sont finalement entreposées à la hâte dans les ruines peu salubres de l’hôtel d'Escoville et du musée Langlois. Une seule salle de l'hôtel d'Escoville est ouverte au public et seules trois expositions temporaires sont organisées dans les années 1950[27]. En 1963, on commence à réfléchir à la reconstruction du musée[27]. Les collections sont inventoriées par Françoise Debaisieux ; outre les œuvres de la collection Mancel, on dénombre alors 567 peintures et miniatures, des céramiques et des porcelaines. L'avant-projet proposé par Jean Merlet dans l'enceinte du château est adopté le [28]. Le nouveau musée est ouvert au public le , mais son inauguration n'a lieu que le [28]. Parallèlement la nouvelle conservatrice, Françoise Debaisieux, entame une nouvelle politique d’acquisition se concentrant sur les écoles françaises, italiennes et flamandes du XVIIe siècle. Cette politique est soutenue par les dépôts du musée du Louvre.

En 1982, le musée des Beaux-Arts de Caen est promu « musée classé »[29], reconnaissant ainsi l’importance des collections et la vitalité de la politique visant à les enrichir. En 1988, Alain Tapié succède à Françoise Debaisieux. Il organise de grandes expositions et fait ajouter en 1994 une nouvelle aile construite par Philippe Dubois, qui abrite les locaux d'accueil, un auditorium de 220 places, des salles d'exposition permanentes et temporaires, une bibliothèque, des espaces de conservation, des réserves, et le café du musée (café Mancel)[30]. Le nouveau conservateur étoffe les collections en faisant l’acquisition d’œuvres contemporaines. Après cette extension, le musée obtient en 1995, au titre de son architecture et de son programme, le Grand Prix national des Musées décerné par le ministère de la Culture. Depuis 2007, le musée est au centre du parc des Sculptures, aménagé dans le château, à l’initiative de Patrick Ramade, conservateur en chef, directeur du musée depuis 2004[31]. En 2014, la direction du musée est confiée à Emmanuelle Delapierre, conservateur du Musée des Beaux-Arts de Valenciennes[32].

Fréquentation[modifier | modifier le code]

Chiffres de fréquentation du musée des Beaux-Arts de Caen (2001-2020)[1]
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
51 139 80 669 51 614 39 344 56 376 71 342 64 138 62 791 62 209 151 577 87 941 64 930 166 516 54 408 62 658 125 385 73 239 67 108 63 956 72 630 61 347

La gratuité est accordée le premier dimanche de chaque mois et tous les jours aux moins de 26 ans.

Collections[modifier | modifier le code]

Le musée propose 6 000 m² d’espace dédiés aux collections présentées au public avec de nombreuses œuvres de la Renaissance italienne et flamande, mais aussi française, ainsi que de l’art contemporain. Il dispose d’une salle de 400 m2 pour la présentation des estampes de la collection Mancel. Le musée est équipé d’une salle de conférence de 230 places, utilisée notamment par l’université populaire de Caen. Enfin, la bibliothèque de la conservation du musée, composée de plus 20 000 volumes, est ouverte au public.

Une partie des collections du musée est accessible en ligne sur la base Joconde[33]. Le site internet du musée donne aussi accès à des présentations d'œuvres de sa collection[34].

XIVe au XVIe siècles[modifier | modifier le code]

Auteur de l'œuvre Nom de l'œuvre Date Type Dimension Image
Barnaba da Modena Crucifixion avec la Vierge et saint Jean Entre 1361 et 1383 Bois à pans coupés 67,5 x 64,0
Cosme Tura Saint Jacques Panneau 75,1 x 40,9
Le Pérugin Saint Jérôme dans le désert Vers 1499-1502 Panneau 89,3 x 72,5
Le Pérugin Le Mariage de la Vierge (ou Sposalizio) Entre 1500 et 1504 Panneau 236 x 186
Cima da Conegliano La Vierge à l'Enfant entre saint Georges et saint Jacques Vers 1510-1511 Triptyque sur panneau, transposé sur toile 137 x 61 (panneau central) et 121 x 44,5 (panneaux latéraux)
Andrea del Sarto Saint Sébastien tenant deux flèches et la palme du martyre Bois (peuplier) 83,9 x 68,0
Taddeo Zuccaro La Décollation de saint Jean-Baptiste 1555-1560 Toile 66 x 51
Rogier van der Weyden La Vierge à l’Enfant Panneau 51,5 x 33,5
Pieter Brueghel le Jeune Le Paiement de la dîme (ou Le Dénombrement de Bethléem) Panneau 110 x 160
Maître de Hoogstraten La Vierge et l’Enfant avec sainte Catherine, Sainte Madeleine et Sainte Barbe 1510 Bois(chêne) 78,8 x 71
Frans Floris Portrait de dame âgée (ou La femme du fauconnier) Panneau 107,7 x 83,4
Paris Bordone Le Mariage de la Vierge Vers 1540 Toile 73 x 99
id. L’Annonciation 1545-1550 Toile 102 x 196
Giovanni Antonio Sogliani La Vierge à l’enfant avec saint Jean-Baptiste Panneau 120 x 100
Lambert Sustris Le Baptême du Christ Vers 1543 Toile 129,4 x 236,1
Andrea Schiavone Le Christ dans la maison de Jaïrus Vers 1549-1550 Toile 107,3 x 174,6 cm
Tintoret La Descente de croix 1556-1558 Toile 135,6 x 102
id. La Cène 1564-1566 Toile 90 x 121
Paul Véronèse La Tentation de saint Antoine 1552 Toile 198,2 x 149,5
id. Judith et Holopherne Après 1581 Toile 231,5 x 273,5
Benedetto Caliari Le Départ des Israëlites ou Les Israëlites sortant d'Égypte Toile 95 x 121

XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

École italienne[modifier | modifier le code]

Auteur de l'œuvre Nom de l'œuvre Date Type Dimension Image
Francesco Albani La Vierge les mains croisées sur la poitrine
Giovanni Battista Gaulli, dit Il Baciccio Le Baptême du Christ Vers 1690
Giovanni Battista Beinaschi Tête de vieillard
Attribué à Francesco Cairo Tête de saint Jean-Baptiste
Entourage d'Annibale Carrache Groupe d’artiste vers 1600
Valerio Castello La Chute de Simon le Magicien vers 1656-1657
Giovanni Benedetto Castiglione Io
Bernardo Cavallino L’Immaculée Conception vers 1640
Giuseppe Cesari dit le Cavalier d'Arpin La Victoire de Tullus Hostilius sur les forces de Veies et de Fidena 1596-1597
Giuseppe Cesari dit le Cavalier d'Arpin Saint Sébastien
Giacomo Cotta La Fuite en Égypte ou Le repos de la Sainte Famille 1673
L'Empoli Sainte Claire prenant le voile vers 1620
Pietro Faccini La Madeleine au tombeau du Christ
Domenico Fetti La Parabole de l’Enfant prodigue et La Perle de grand prix
Luca Giordano L'Enlèvement d’Hélène entre 1680 et 1683
Le Guerchin Coriolan supplié par sa mère 1643
Bartolomeo Manfredi Soldats jouant aux cartes
Attribué à Pietro Negri Mercure et Argus
Pietro Antonio Novelli, dit Il Monrealese Duel musical d’Apollon et de Marsyas
Giuseppe Nuvolone Samson et Dalila et Moïse faisant jaillir l'eau du rocher
Andrea Pozzo L'Ange gardien vers 1685-1694
Salvator Rosa Glaucus et Scylla 84,5 x 72
Andrea Sacchi Didon abandonnée ou Didon sur le bûcher vers 1630-1635
Bernardo Strozzi Sainte Rosalie

École française[modifier | modifier le code]

Auteur de l'œuvre Nom de l'œuvre Date Type Dimension Image
Lubin Baugin Saint Jérôme
Jacques Blanchard Sainte Famille
Jean-Baptiste Blin de Fontenay 4 peintures dont Fleurs dans un vase sur entablement sculpté et Femme à la guirlande de fleurs
Sébastien Bourdon Le Christ et le centurion 1655-1660
Sébastien Bourdon Campement de Bohémiens Ap. 1637
Philippe de Champaigne L’Annonciation 1633
Philippe de Champaigne Le Vœu de Louis XIII 1638
Philippe de Champaigne La Samaritaine 1648
Philippe de Champaigne Le Voile de Véronique
Noël Coypel[35] Le combat d’Hercule et d’Achéloüs Vers 1700
Attribué à Jean Daret Le Sauveur du monde
Laurent de La Hyre L’Apparition de la Vierge avec l’Enfant dans le ciel vers 1630
Laurent de La Hyre Thésée retrouvant les armes de son père 1634
Charles Le Brun La Charité vers 1642-1648
Pierre Mignard Saint Charles Borromée donnant la communion aux pestiférés de Milan
Nicolas Poussin Vénus pleurant Adonis vers 1626-1627
Simon Vouet La Vierge et l’Enfant à l’ange 1636
Simon Vouet Jeune homme à la figue entre 1620 et 1630
Claude Vignon Portrait de jeune homme vers 1615-1618

Écoles flamande et hollandaise[modifier | modifier le code]

Auteur de l'œuvre Nom de l'œuvre Date Type Dimension Image
Willem van Aelst Bouquet de fleurs 1651
Jacques d'Arthois Paysage
Jan Asselijn Paysage au moulin à eau
Osias Beert Nature morte aux Raisins, Grenades et abricots 1600-1610
Nicolaes Berchem et Jan van der Bent Paysage italien avec figures et animaux
Adriaen Brouwer Buveurs
Willem Drost L’Écaillère
Antoine van Dyck Communion de Saint Bonaventure 1628-1632
Bertholet Flémal Adoration des bergers vers 1665
Frans II Francken Les esclaves des fureurs de l'Amour ou L'Amour vainqueur Ap. 1627
Abraham Govaerts Paysage à la chasse de Méléagre et Atalante
Jan van Goyen Paysage à la cabane
Cornelis Cornelisz van Haarlem Vénus et Adonis
Jan Davidsz de Heem Vanité 1628
Jan van den Hoecke Jésus couronné d'épines
Jacob Jordaens Tête d’étude Abraham Grapheus
Gérard de Lairesse La Conversion de Saint Augustin vers 1663
Gérard de Lairesse L'empereur Auguste soutenant les Arts
Johan Moreelse Marie-Madeleine pénitente
Peter Paul Rubens Abraham et Melchissédech entre 1615 et 1618
Peter Paul Rubens Saint Sébastien et Saint Georges
Salomon van Ruysdael Paysage maritime
Gerard Seghers et François Ykens La Vierge et l’enfant Jésus dans une guirlande de fleurs
Frans Snyders Intérieur d’office vers 1635
Harmen van Steenwyck La Cruche cassée
Nicolaes van Verendael Vanité vers 1680
Adriaen Pietersz van de Venne Jésus et la femme adultère
Paul de Vos Cheval dévoré par des loups et Chasse aux ours
Jacob van Walscapelle (en) Nature morte de fleurs et d’insectes
Attribué à Artus Wolffort Saint Jérôme vers 1630
Thomas Wyck Laboratoire d’alchimiste

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Auteur de l'œuvre Nom de l'œuvre Date Type Dimension (en cm) Image
Anonyme d’après Jean Jouvenet Saint Pierre guérissant les malades vers 1700 Toile 133 x 98
Hyacinthe Rigaud Portrait de Marie Cadenne 1684 Toile 139 x 102
Hyacinthe Rigaud Portrait présumé du comte de Coigny[36]. Toile 136 x 113
Jean-Baptiste Oudry Laie et ses marcassins attaqués par des dogues 1748 Toile 258 x 400
Robert Tournières Portrait de l’orfèvre Nicolas Delaunay et de sa famille Vers 1705 Toile 56 x 70,2
Robert Tournières Portrait de Jean-Baptiste Crestey, échevin de Caen[37]. 1733 Toile 116 x 90
Pierre Subleyras Portrait de la comtesse Mahony Vers 1740-1745 Toile 100 x 74,5
Giovanni Paolo Pannini La Remise de l'ordre du Saint-Esprit au prince Vaini par le duc de Saint-Aignan, en l'église Saint-Louis-des-Français, le [38]. Vers 1758 Toile 72 x 98
Pierre Lesseline Portrait présumé de Françoise-Charlotte-Louise Vauquelin de Vrigny[39]. 1749 Toile 73 x 60
François Boucher Pastorale (ou Jeune berger dans un paysage) Toile 89 x 121,5
Hubert Portrait de dame âgée 1779 Toile 231,5 x 273,5
Simon Julien Tithon et l'Aurore 1789 Toile 277 x 198 cm
Giandomenico Tiepolo Ecce Homo Vers 1760-1770
Giuseppe Maria Crespi Le marché 1735-1740 Toile 124 x 178 cm

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Auteur de l'œuvre Nom de l'œuvre Date Type Dimension Image
Pierre Edme Louis Pellier Calypso recevant dans son île Télémaque et Mentor 1804 Toile 105,5 x 141,5
Théodore Géricault Course de chevaux montés Vers 1821 Toile 30 x 42
Eugène Delacroix Quentin Durward et le Balafré Vers 1828 -1829 Toile 40,5 x 32,4
Eugène Isabey Matelots sortant du port de Saint-Valery Toile 40,5 x 61
Lorenzo Bartolini Buste de la baronne de Montaran vers 1835 Marbre 66,5 x 26,7
Théodore Chassériau Groupe d’Arabes (ou Joseph vendu par ses frères) Toile 82 x 66
Gustave Courbet La Mer, à Étretat 1871-1872 Toile 38 x 45
id. La Dame aux bijoux 1867 Toile 81 x 64
Théodore Rousseau Paysage Toile 82,6 x 124,8
Jean-Baptiste Camille Corot Les Chevriers de Castel Gandolfo 1866 Toile 59 x 78
Eugène Boudin La Plage de Deauville 1863 Toile 50,5 x 74,5
id. Voiliers 1869 Toile
id. Pâturage à Fervaques 1874 Toile 55 x 38
Gustave Doré Paysage d’Écosse 1881 Toile 92 x 165
Claude Monet Étretat, la Manneporte, reflets sur l'eau 1885 Toile 61.8 x 81.5
id. Etang aux nymphéas Toile

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Parc des sculptures[modifier | modifier le code]

Œuvres exposées

Dans le cadre des travaux de réaménagement du château, plusieurs œuvres sont provisoirement déposées en novembre 2022. Les statues du bestiaire de Huang Yong Ping et La Grande ombre sont entreposées dans un entrepôt à la périphérie de Caen. Lou est transféré sur l'esplanade de l'hôtel de ville et Le Grand guerrier dans le cloître de l'abbaye aux Hommes (hôtel de ville)[52].

Œuvres retirées

Œuvres détruites en 1944[modifier | modifier le code]

Quelques-uns des tableaux détruits en 1944 :

  • D'après Domenico Fetti (v.1589-1623), Saint François consolé par un ange musicien[53].
  • Charles Le Brun (1619-1690), Le Baptême du Christ (commandé par Pierre-Daniel Huet, évêque d'Avranches, pour l'église Saint-Jean de Caen)[54].
  • Jacques-Antoine Beaufort (1721-1784), La Mort de Calanus, ou Calanus montant au bûcher en présence de l'armée d’Alexandre (Salon de 1779)[55].
  • François Gérard (1770-1837), Achille jurant de venger la mort de Patrocle, v. 1830-1837[56].
  • Pierre Edme Louis Pellier (v. 1777-1848), Télémaque aborde dans l'île de Calypso (Salon de 1819)[57].
  • Henri-Joseph de Forestier (1785-1872), Les Funérailles de Guillaume le Conquérant, 1855[58].
  • Édouard Odier (1800-1887), La Retraite de Russie, 1846[59].
  • François-Hippolyte Debon (1807-1872), Portrait de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie[60] (Salon de 1843) ; L'Entrée de Guillaume le Conquérant à Londres[61] (Exposition universelle de 1855).
  • Édouard Krug (1829-1901), Symphorose, refusant d'abjurer la religion chrétienne, l'empereur Hadrien la condamne au martyre avec ses sept fils (Salon des Artistes Français de 1882).
  • Gaston Mélingue (1839-1914), Les Vendeurs de chair humaine (Salon des Artistes Français de 1893)[62].
  • Lucien-Étienne Mélingue (1841-1889), Quatrième discours des Dames galantes de Brantôme (Salon de 1876)[63].
  • Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouÿ (1842-1923), Polyptyque sur l'œuvre de Victor Hugo : Les Travailleurs de la mer (Salon des Artistes Français de 1884) ; Les Orientales (Salon des Artistes Français de 1885) ; Les Contemplations d'aujourd'hui (Salon des Artistes Français de 1885) ; Les Contemplations d'autrefois[64].
  • Albert-Jules Édouard (1845-1919), Dante et Virgile sur le lac glacé (Salon de 1879) ; Briséis et ses compagnes pleurant sur le corps de Patrocle (Salon des Artistes Français de 1885)[65],[66].
  • Émile Louis Thivier (1858-1922), Le Voeu de Jepthé (Salon des Artistes Français de 1901)[67].
  • René-Ernest Huet (1886-1914), Ulysse retrouve dans le verger son vieux père Laërte (Salon des Artistes Français de 1913).

Quelques-unes des sculptures détruites en 1944 :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Fréquentation des musées de France », sur plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture (consulté le )
  2. Citations extraites de l’ouvrage de Rémy Desquesnes, Caen 1900-2000 : un siècle de vie, Fécamp, Éditions des Falaises, 2001.
  3. Georges Mancel, Catalogue des tableaux composant le musée de Caen : précédé d'une notice historique, Caen, édition Hardel, , 1re éd. (lire en ligne), p.11.
  4. a et b Fernand Engerand, « Histoire du musée de Caen », Bulletin de la Société des beaux-arts de Caen, caen, vol. 10, 1er cahier,‎ , p.80 (lire en ligne).
  5. Charles-Hippolyte Pouthas, « L'École centrale du Calvados – Organisation et fonctionnement depuis l'ouverture de l'École jusqu'à la fin de l'an X (1796-1802) », dans les Mémoires de l'Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen, Caen, Henri Delesques, 1912, p. 291 [lire en ligne].
  6. Engerand 1897, p. 85.
  7. Engerand 1897, p. 86.
  8. Engerand 1897, p. 87.
  9. Engerand 1897, p. 88.
  10. Dossier de presse de l’Esam.
  11. Engerand 1897, p. 90.
  12. Engerand 1897, p. 96.
  13. Voir l’ouvrage publié en 1882 par le fils d’Elouis, le Musée de peinture de Caen.
  14. a et b Mancel 1851, p. 20-21.
  15. Engerand 1897, p. 109.
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  19. Georges Mancel, Alfred Guillard et Xénophon Hellouin, Catalogue des tableaux composant le musée de Caen : précédé d'une notice historique, Caen, Charles Valin, 1891, 7e édition, p. 121–132 [lire en ligne].
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  56. Christophe Marcheteau de Quinçay, « Les fantômes du musée (II), Achille jurant de venger la mort de Patrocle, du baron François Gérard (1770-1837) », Cahiers du musée des Beaux-Arts de Caen, n° 2, 2012, p. 22-35.
  57. Christophe Marcheteau de Quinçay, « Pierre-Edme-Louis Pellier (v. 1777-1848), un Primitif dans l'atelier de Regnault ? », Les Cahiers d'Histoire de l'Art, n° 18, 2020, p. 96-119.
  58. Christophe Marcheteau de Quinçay, « Grandeur et déchéance de Guillaume le Conquérant sur la scène artistique française au XIXe siècle », dans Julie Romain (sous la dir.), cat. exp. Des Vikings et des Normands, imaginaires et représentations, Caen, Musée de Normandie, 2023.
  59. Christophe Marcheteau de Quinçay, « La Retraite de Russie d'Édouard Odier (1800-1887), un fragment oublié de la légende napoléonienne », Les Cahiers d'Histoire de l'Art, n° 19, 2021, p. 140-147.
  60. Christophe Marcheteau de Quinçay, « Hippolyte Debon (1807-1872), le “coloriste chevaleresque” : un nouveau Rubens au siècle de Delacroix ? I. Des origines à La Bataille d’Hastings (1807-1845) », Les Cahiers d'Histoire de l'Art, n° 19, 2021, p. 47, 68-70, 73, 74, et repr. p. 68, fig. 30.
  61. Christophe Marcheteau de Quinçay, « Hippolyte Debon (1807-1872), le “coloriste chevaleresque” : un nouveau Rubens au siècle de Delacroix ? II. Du Camp du Drap d'Or à l'oubli (1846-1872) », Les Cahiers d'Histoire de l'Art, n° 20, 2022, p. 109, 110 et 121, et repr. p. 109, fig. 9.
  62. Christophe Marcheteau de Quinçay, Les Mélingue père et fils. Des vies d'artistes, Caen, Musée des Beaux-Arts de Caen, coll. « L'Œuvre en question » (no 10), , p. 18 et 45, repr. fig. 90.
  63. Marcheteau de Quinçay 2018, p. 48, repr. fig. 96.
  64. Christophe Marcheteau de Quinçay, « Les fantômes du musée, le Polyptyque sur l'œuvre de Victor Hugo de Jean Lecomte du Nouÿ (1842-1923) », Cahiers du musée des Beaux-Arts de Caen, n° 1, 2010, p. 40-45.
  65. Pierre Sérié, La Peinture d'histoire en France, 1860-1900. La lyre ou le poignard, Paris, Arthena, 2014, p. 355 et 414 .
  66. Christophe Marcheteau de Quinçay, « Paul Brossard d'Alban, le photographe “royal” du musée de Caen », La Gazette des Amis des musées de Caen, du Havre et de Rouen, no 23,‎ , p. 13, et repr. p.12, fig. 4.
  67. Christophe Marcheteau de Quinçay, « Mercenaires ! Cannibales ! Éléphants ! Autour des grands absents de l’exposition Salammbô : Gustave Surand, Émile Thivier et Paul Buffet », Les Cahiers d'Histoire de l'Art, n° 21, 2023.
  68. Christophe Marcheteau de Quinçay, « Malheureuses amoureuses, ou les destins contrariés de trois statues du premier projet de Duban pour la Cour Carrée du Louvre (1850-1852) », La Revue des musées de France. Revue du Louvre, no 3,‎ , p.86 , repr. fig. 14..
  69. Marcheteau de Quinçay 2020, p. 75-88.
  70. Marcheteau de Quinçay 2021, p. 14, et repr. p. 15, fig. 8.
  71. Christophe Marcheteau de Quinçay, « Les fantômes du musée (IV). De marbre et d'ivoire, la Baigneuse d'Augustin Moreau-Vauthier (1831-1893) », Cahiers du musée des Beaux-Arts de Caen et de la Société des Amis du musée, n° 4, 2023, p. 106-119.

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