Édouard Odier

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Édouard Odier
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James Odier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Édouard Alexandre Odier est un peintre français, né à Hambourg[1] le et mort à Paris le [2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'Antoine Odier (1766-1853), banquier et pair de France, et de Suzanne Boué, Édouard Odier est l'élève de Coutan et de Jean-Auguste-Dominique Ingres[3].

Il voyage en Italie où il se lie particulièrement avec Louis Léopold Robert et Alexandre Hesse. Il épouse Mathilde de Laborde (1815-1904), troisième fille d'Alexandre de Laborde, elle-même artiste peintre, élève d'Ary Scheffer ; le couple n'eut pas d'enfant.

Avec sa femme, il effectue un voyage au Maroc. Rentré en France, il poursuit une carrière de portraitiste et de peintre d'histoire, obtenant plusieurs médailles aux Salons à partir de 1831.

Édouard Odier est décoré de la Légion d'honneur en 1846.

Il a laissé des Mémoires écrits en 1854 et publiés après sa mort.

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

  • Henri IV à Montmelian, Nérac, Château-musée Henri IV.
    Caen, musée des beaux-arts : Épisode de la retraite de Russie, huile sur toile, œuvre détruite[4].
  • Le Plessis-Robinson, chapelle Saint-Jean-Baptiste :
    • L'Adoration des mages ;
    • La Madeleine.
  • Le Mérévillois, église Saint-Pierre-ès-Liens :
    • La Marche des rois mages[5]
  • Nérac, château-musée Henri IV : Entrée de Henri IV à Montmélian. , 1837, huile sur toile.
  • Versailles, musée de l'Histoire de France :
    • Alain Fergent, duc de Bretagne (?-1119), vers 1844, huile sur toile ;
    • Baudouin II, dit du Bourg, roi de Jérusalem (?-1131), vers 1843, huile sur toile ;
    • Eustache III, comte de Boulogne (?-1125), 1844, huile sur toile ;
    • Josselin de Courtenay, comte d'Edesse (?-1131), vers 1843, huile sur toile ;
    • Levée du siège de Rhodes. , 1841, huile sur toile ;
    • Pierre d'Aubusson, 38e grand maître de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem (vers 1423-1503), 1840, huile sur toile.

Publication[modifier | modifier le code]

  • Mémoires familiers d'Édouard Odier, Genève, Lucien Boissonnas éd., Slatkine, 2006 (ISBN 2-05-102009-4).
    Voyages et événements vécus entre 1800 et 1858 par un peintre français, suivis de trois études de son œuvre picturale.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice d'autorité de la Bibliothèque nationale de France.
  2. Archives de Paris, état-civil numérisé du 16e arrondissement, acte de décès no 806 de l'année 1885. Le peintre meurt à son domicile situé no 7 rue Raynouard. Cet acte le déclare né à Paris.
  3. (en) « Édouard Odier », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  4. Christophe Marcheteau de Quinçay, « La Retraite de Russie d'Édouard Odier (1800-1887), un fragment oublié de la légende napoléonienne », Les Cahiers d'Histoire de l'Art, n° 19, 2021, p. 140-147.
  5. Notice no PM91000300, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François d'Ormesson et Jean-Pierre Thomas, Jean-Joseph de Laborde, banquier de Louis XV, mécène des Lumières, Paris, Perrin, 2002, p. 295 (ISBN 2-262-01820-0).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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