Pailhac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pailhac
Pailhac
Vue du village.
Blason de Pailhac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Bagnères-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes Aure Louron
Maire
Mandat
Isabelle Robin
2020-2026
Code postal 65240
Code commune 65354
Démographie
Gentilé Pailhacais
Population
municipale
79 hab. (2021 en augmentation de 17,91 % par rapport à 2015)
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 54′ 32″ nord, 0° 22′ 08″ est
Altitude Min. 720 m
Max. 977 m
Superficie 0,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Neste, Aure et Louron
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Pailhac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Pailhac
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Voir sur la carte topographique des Hautes-Pyrénées
Pailhac
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Pailhac
Liens
Site web pailhac.free.fr

Pailhac est une commune française située dans le sud-est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron. Exposée à un climat de montagne, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la communedivers petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Pailhac est une commune rurale qui compte 79 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Ses habitants sont appelés les Pailhacais ou Pailhacaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Vue générale du village.

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Pailhac se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 43 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 25 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture, et à 22 km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arreau[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Arreau (0,8 km), Jézeau (1,3 km), Lançon (2,5 km), Fréchet-Aure (2,5 km), Cadéac (2,6 km), Cazaux-Debat (2,6 km), Barrancoueu (2,7 km), Ris (3,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Pailhac fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau)[5].

Carte de la commune de Pailhac et des proches communes.
Communes limitrophes de Pailhac[6]
Fréchet-Aure
Arreau Pailhac Jézeau

Paysages et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Il n'y a pas de ruisseau ou cours d'eau qui traverse le village.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[8].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

  • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,9 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,7 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 063 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Arreau Borderes », sur la commune d'Arreau, mise en service en 1943[12] et qui se trouve à 1 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,6 °C et la hauteur de précipitations de 894,8 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 44 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[16], à 12,6 °C pour 1981-2010[17], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[18].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[19] : les « vallons forestiers et milieux subalpins en rive droite du bas Louron » (6 635 ha), couvrant 17 communes dont deux dans la Haute-Garonne et 15 dans les Hautes-Pyrénées[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[19] : la « vallée du Louron » (16 472 ha), couvrant 30 communes dont six dans la Haute-Garonne et 24 dans les Hautes-Pyrénées[21].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pailhac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[22],[I 2],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Une croix.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,3 %), zones agricoles hétérogènes (27,4 %)[24].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Logement[modifier | modifier le code]

La place du village.

En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 45[I 5].
Parmi ces logements, 59,6 % sont des résidences principales, 38,1 % des résidences secondaires et 2,2 % des logements vacants.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Cette commune est desservie par la route départementale D 19.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Pailhac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arros, le Bouès, le Lène. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[27]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2014 et 2022[28],[25].

Pailhac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[29]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pailhac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[30].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 55,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 51 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 51 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Pailhac au nord-est d'Arreau.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[33] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

Étymologie : nom de domaine antique, du nom de personnage latin Palius et suffixe -acum (= domaine de Palius).

Nom occitan : Palhac.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le nom de Pailhac vient peut-être de celui gallo-romain de Pallius qui aurait fondé un domaine rural sur ce replat glaciaire. Pailhac est placée sous le patronage archaïque de saint Étienne et fut le prieural de Jezeau au XIVe siècle, puis une annexe au XVIIIe siècle. Les Abayans, seigneurs les plus puissants du comté d'Aure, sénéchaux d'Aure depuis le XIVe siècle, avaient un château sur Jezeau qui fut détruit par un incendie vers 1530 - 1540. Ils étaient les seigneurs de la seigneurie de Jezeau et donc de Pailhac qui dépendait de Jezeau. Ils avaient comme armoiries un héron de profil, tenant dans une patte une pierre et pour devise Melior vigilantia sommo, « La vigilance est préférable au sommeil ». Au XVIIIe siècle, la seigneurie est achetée par François Dansin, avocat à Vieille Aure, avec les économies paternelles de celui-ci. Pailhac fut entièrement détruit par un incendie en 1867 à l’exception d’une maison et de l’église. L’architecture du village se caractérise par de grosses maisons rurales et des granges implantées le long des voies ; parmi les bâtiments les plus anciens, on remarque la ferme Daniel de 1822 et la ferme Lamane de 1799. Ce sont des logis à un étage et trois travées, couverts en ardoise.

Cadastre de Pailhac[modifier | modifier le code]

Le plan cadastral napoléonien de Pailhac est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[34].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie en 2015.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
avant 1988 ? Dany Verstraete    
mars 2001 mars 2008 Joseph Loste    
mars 2008 en cours Isabelle Robin    

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Historique administratif[modifier | modifier le code]

Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, vallée d'Aure, canton d'Arreau (depuis 1801)[35].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Pailhac appartient à la communauté de communes Aure Louron créée au et qui réunit 47 communes.

Services publics[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38]. En 2021, la commune comptait 79 habitants[Note 8], en augmentation de 17,91 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
546358706377828471
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
667368696973635653
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
565453474945362524
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
211815212852716369
2021 - - - - - - - -
79--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population de Pailhac a atteint son niveau le plus élevé au milieu du XIXe siècle (84 hab. en 1846) pour tomber à 15 en 1975. Depuis cette date, la tendance s’est inversée grâce à la proximité du bourg d’Arreau.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[41].

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 8,7 % 2,3 % 9,8 %
Département[I 7] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 52 personnes, parmi lesquelles on compte 82,4 % d'actifs (72,5 % ayant un emploi et 9,8 % de chômeurs) et 17,6 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était supérieur à celui de la France en 2008.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 12 emplois en 2018, contre 4 en 2013 et 22 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 39, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 75,4 %[I 10].

Sur ces 39 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 81,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Étienne en 2015.
Le lavoir en 2016.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Tout à côté au sommet d’un mamelon se dresse comme une sentinelle à son poste la modeste chapelle du village. Église Saint-Étienne du XIIe siècle d’origine romane comme l’indiquent le tympan-chrisme de la porte et la baie jumelée du clocher mur. La sacristie est datée de 1742 par une inscription encastrée dans le mur Ouest (feuille d’acanthe stylisée en marbre blanc) : « La sacristie a été construite en 1742; Antoine de Lastic étant évêque, Bertrand Corpeyre curé, Exupère Duchan consul et Jean Prugent syndic. »

La cloche unique en bronze à inscription gothique de 1516, mentionne l'inscription suivante :

« PATRINUS.MA. IOHAN †.DE.ABAYAN † ANA.DE.BINOS. TE.DEUM.L'AN.MIL CCCCC XXXXXXXX. »

Les mots sont séparés par des petits caractères gothiques disposés verticalement. Les caractères † sont des médaillons rectangulaires, portant sur le champ une cloche bataillé, marque du fondeur. Le parrain : Noble Jean d'Abayan était seigneur de Jézeau, et la marraine : Anne de Binos fille de noble François de Binos d’Arros avait épousé noble Charles d’Abayan fils du précédent suivant contrat passé à Hèches en devant maître Dellan, notaire.

Il vaut la peine de visiter cette chapelle, non point si vous voulez au titre de pèlerin mais comme touriste si vous cherchez de beaux points de vue. De là vous admirez un panorama délicieux. On découvre au nord de la gorge de Sarrancolin, le Val d’Aspin, le vallon de Barrancoueu à l’ouest, à l’est celui de Jézeau et au midi les deux ravissantes vallées d’Aure et du Louron et plus loin un immense amphithéâtre de montagnes toutes poudrées de neige au sommet.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Coupé, au premier d'azur à un escargot d'or posé sur la ligne de partition, au second de sinople à la fasce d'argent resarcelée de sable, chargée de l'inscription PAILHAC en lettres capitales aussi de sable.
Commentaires : blason vérifié auprès de la mairie.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées - Michel Grosclaude, Jean-François Le Nail intégrant les travaux de Jacques Boisgontier - Conseil Général des Hautes-Pyrénées - Mission culture occitane - 4e trimestre 2000
  • Les sobriquets des villages aurois - Frantz-E. Petiteau - Editions Lacour - Cercle François Marsan - 3e trimestre 2003
  • Les vieilles inscriptions de la vallée d'Aure - Abbé François Marsan - Editions Lacour

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Pailhac » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Pailhac
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Pailhac » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Pailhac » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Pailhac et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Pailhac et Bagnères-de-Bigorre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Pailhac et Capvern », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Pailhac », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 281-282.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
  12. « Station Météo-France Arreau Borderes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Pailhac et Arreau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France Arreau Borderes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Orthodromie entre Pailhac et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  17. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  18. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  19. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Pailhac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF les « vallons forestiers et milieux subalpins en rive droite du bas Louron » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF la « vallée du Louron » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Pailhac », sur Géorisques (consulté le ).
  26. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  27. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  29. « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie (PDPFCI) 2020 – 2029 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur hautes-pyrenees.gouv.fr (consulté le ).
  30. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  31. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  32. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Pailhac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  33. Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2, BNF 37213307)..
  34. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Pailhac en 1831
  35. Archives départementales des Hautes-Pyrénées
  36. « Liste des juridictions compétentes pour Pailhac », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. « Annuaire : Résultats de recherche », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).