Aller au contenu

Vollore-Montagne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vollore-Montagne
Vollore-Montagne
Vue du village.
Blason de Vollore-Montagne
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Thiers
Intercommunalité Communauté de communes Thiers Dore et Montagne
Maire
Mandat
Jean-François Delaire
2020-2026
Code postal 63120
Code commune 63468
Démographie
Population
municipale
308 hab. (2021 en évolution de +0,65 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ 09″ nord, 3° 40′ 28″ est
Altitude Min. 620 m
Max. 1 267 m
Superficie 21,22 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Thiers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vollore-Montagne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vollore-Montagne
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Voir sur la carte topographique du Puy-de-Dôme
Vollore-Montagne
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Vollore-Montagne

Vollore-Montagne est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Vollore-Montagne est entourée de forêts. Elle est située à l'est du parc naturel régional du Livradois-Forez, sur le versant ouest des monts du Forez qui sont la frontière naturelle entre le Puy-de-Dôme et la Loire (département). À 20 km au sud-est de Thiers, le bourg est à 846 m d'altitude et la commune étale ses 40 hameaux sur 21,22 km2, avec un dénivelé de 640 m (620 m d'altitude pour la section du Sopt et 1 260 m pour le Lit de la Vierge).

Lieux-dits et écarts

[modifier | modifier le code]

Archimbaud, Bellevue, Bois Jardin, Bois Sugier, Bouchetel, Bourdillon, Bournier, Chez Treize, Derbize, Fafournoux, Goutte Marloux, Lavort, Lodigerie, la Bourletie, la Burie, la Chevalerie, la Côte, la Grangette, la Guelle, la Jalerie, la Loge, la Mandie, la Sagne, le Buys, le Pertuis, le Pont de Rossias, le Povet, le Sopt, le Verdier, les Gorcias, les Raillères, Marsal, Montbout, Montchoisy, Mousset, Pamole, Rossias, Ricondu, Sagne-Cros, Sugier.

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 157 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Col de la Loge_sapc », sur la commune de La Chamba à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 7,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 273,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Vollore-Montagne est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,1 %), prairies (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

À l'époque gallo-romaine[12], l'une des quatre grandes voies stratégiques romaines partant de Lugdunum (Lyon) traversait l'Auvergne en passant par Vollore.

Avant la Révolution française, le bourg actuel s'appelait La Chapelle-Trinquart (en 1647, Gilbert-Gaspard de Montmorin de Saint-Hérem, seigneur de Vollore, fit une fondation importante : celle de la chapelle de Sainte-Agathe, qui prit ultérieurement le nom de chapelle Trinquart car elle fut construite le long du vieux chemin de Vollore à Bourdillon en un lieu complètement isolé dit Trinquart) et faisait partie de la paroisse de Vollore, qui en 1790 fut morcelée en deux communes Vollore-Ville et Vollore-Montagne[13]. Les limites actuelles de la commune ont été fixées par décret impérial du 01/02/1813[14].

Les 8 et , des combats entre une patrouille allemande de SS et un groupe de résistants ont entraîné la mort de 17 personnes[15].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune de Vollore-Montagne est membre de la communauté de communes Thiers Dore et Montagne[8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Thiers. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[16]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes de la Montagne Thiernoise[17].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Thiers, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Jusqu'en , elle faisait partie du canton de Courpière[18].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Thiers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[18].

Élections municipales et communautaires

[modifier | modifier le code]

Élections de 2020

[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Vollore-Montagne, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[19] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[20]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les treize candidats en lice, onze ont été élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 67,90 %[21].

Chronologie des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1971 2008 Jean Guelon    
2008 2014 Bernard Giraud    
2014
(réélu en 2020)
En cours
(au 20 septembre 2020)
Jean-François Delaire[22],[23] DVG Directeur d'école[24]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

En 2021, la commune comptait 308 habitants[Note 1], en évolution de +0,65 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 3303 1251 5598301 0041 0101 023946944
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
903785859909939930870857835
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
858818806776761704678609649
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
651623520450397371355308307
2021 - - - - - - - -
308--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Densité moyenne (hab/km2)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
28,0 29,4 24,5 21,2 18,7 17,5 16,7
Sources : Insee, RP1968 à 1990 dénombrements - RP1999 et RP2006 exploitations principales.
Densité moyenne de la France Métropolitaine au 01/01/2009 : 114,8.
Densité moyenne du Puy de Dôme au 01/01/2009 : 78,2
Population par sexe et âge en 2006
Hommes % Femmes %
Ensemble 174 100,0 181 100,00
0 à 14 ans 28 16,1 27 14,9
15 à 29 ans 19 10,9 24 13,3
30 à 44 ans 26 14,9 26 14,4
45 à 59 ans 47 27,0 42 23,2
60 à 74 ans 33 19,0 33 18,2
75 à 89 ans 19 10,9 27 14,9
90 ans ou plus 2 1,1 2 1,1
0 à 19 ans 32 18,4 39 21,5
20 à 64 ans 100 57,5 90 49,7
65 ans ou plus 42 24,1 52 28,7
Source : Insee, RP2006 exploitation principale.

Lieux et Monuments

[modifier | modifier le code]
La vallée des Darots.
  • Site panoramique de Pierre Pamole[29].
  • L'arbre du Diable[30].
  • Les bornes armoriées du XIVe siècle[31] et les bornes royales[32].
  • Le lit et le pas de la Vierge[33].
  • La barque des morts [34].
  • La pierre des Tourtes (qui aurait aussi bien pu s'appeler Rockburger)[35].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Dans le dictionnaire des anciennes familles d’Auvergne d'Ambroise Tardieu (1884), il est fait état d'un Jehan de Bourdillon issu d'une très ancienne famille qui tire son nom du lieu de Bourdillon, situé dans les montagnes d’Auvergne. (À l'époque le « village » de Bourdillon était sur les terres de Vollore et depuis la Révolution française il est sur la commune de Vollore-Montagne).
  • Dans son livre Les vies des hommes illustres et grands capitaines français, Pierre de Bourdeille dit « Brantôme mentionne Jehan de Bourdillon avec les qualifications de sire de Bourdillon et de très grand seigneur. C'était un chevalier qui devint célèbre en prenant part à un grand tournoi qui eut lieu près de Lyon sous le roi Charles VIII de France l'Affable, dont il fut nommé chambellan (c'est-à-dire chargé du service de la chambre du souverain). En 1494, il accompagna le roi au cours de la première guerre d'Italie. À la mort de Charles VIII, en 1498, l'on ne sait s'il resta au service de Louis XII de France, son successeur ? ».

La commune de Vollore-Montagne est adhérente du Parc naturel régional Livradois-Forez. L'on peut y pratiquer le quad, la moto (cross, enduro, trial), l'équitation (école et randonnées), le VTT, le tennis (deux courts communaux gratuits), la pêche à la ligne et bien entendu la randonnée pédestre sur des sentiers magnifiques.

Tous les ans, le C.O.V.M. (Comité d'organisation de Vollore-Montagne) renoue avec la tradition en organisant le premier samedi de carême une Bannière avec Fougard pour honorer les nouveaux habitants et les nouveaux mariés (traditionnellement ces festivités se déroulaient le premier dimanche de carême - dit dimanche des Brandons.

Le lundi de Pâques le C.O.V.M. organise sa traditionnelle Tripe et le dimanche de Pentecôte a lieu la Virée des Druides, randonnées pédestre et VTT, organisée par l'Amicale Laïque La Montagnarde.

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Vollore-Montagne et La Chamba », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Col de la Loge_sapc », sur la commune de La Chamba - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Col de la Loge_sapc », sur la commune de La Chamba - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Vollore-Montagne ».
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. Époque Gallo-Romaine
  13. Vollore-Montagne avant la révolution française
  14. Décret impérial
  15. Combats des 8 et 9 juillet 1944
  16. « CC Thiers Dore et Montagne (No SIREN : 200070712) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  17. « CC de la Montagne Thiernoise (No SIREN : 246300669) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  18. a et b « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  19. Article L. 252 du Code électoral.
  20. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
  21. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  22. Le Maire et ses adjoint(e)s
  23. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  24. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 37 (édition du Puy-de-Dôme).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Site panoramique de Pierre Pamole
  30. L'arbre du diable
  31. Les bordes armoriées
  32. Les bornes royales
  33. Le lit et le pas de la Vierge
  34. La barque des morts
  35. Rockburger