Saint-Alyre-d'Arlanc
Saint-Alyre-d'Arlanc | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Ambert | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ambert Livradois Forez | ||||
Maire Mandat |
Olivier Bourron 2020-2026 |
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Code postal | 63220 | ||||
Code commune | 63312 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
160 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 6,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 22′ 09″ nord, 3° 38′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 820 m Max. 1 053 m |
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Superficie | 24,19 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ambert | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Alyre-d'Arlanc est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
La commune est mentionnée en 1393 sous le nom de Sancta Illidia[1]. Si Illidius est bien connu pour être Alyre de Clermont, évêque de Clermont au IVe siècle, son pendant féminin Illidia ou sancta Illidia, lui n'est pas connu. Saint-Alyre-d'Arlanc portait le nom d'Alyre-le-Froid durant la Révolution[2].
Selon la légende locale, Saint-Alyre-d'Arlanc tirerait son nom d'une bergère du pays, Elidie (Hellidie), qui, poursuivie par l'intendant du seigneur de Poulargues, aurait été blessée à mort avec la chienne du chateau de poulargue (Dinas) près de la fontaine "Roumée"par les habitants du village . Cette tradition donne comme explication toponymique la transformation d'Elidie en Alyre[3].
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7].
En 2018, la commune comptait 160 habitants[Note 1], en diminution de 3,03 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Au plus fort de sa démographie, en 1861, Saint-Alyre comptait 1189 habitants.
Économie[modifier | modifier le code]
Saint-Alyre est entouré de forêts qui de tout temps ont constitué une de ses principales ressources :
- l'industrie du bois jusqu'à la fin des années 1970, comme en témoigne encore aujourd'hui la tour à injection qui était utilisée pour traiter les poteaux télégraphiques. Saint Alyre a compté jusqu'à cinq scieries et deux chantiers d'injection qui firent de la commune la seconde gare en France pour le transport du bois ;
- les champignons, principalement cèpes et girolles, sont exploités par les deux principales entreprises de Saint-Alyre.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Halte de la ligne touristique du Livradois-Forez, exploitée par AGRIVAP Les trains de la découverte, en saison.
Au village de Bressolles, qui domine Sain-Alyre, se trouvent les restes d'une maison forte du XIIIe siècle. On accède à la maison par trois marches. Au-dessus de la porte d'entrée on trouve une imposte, et au premier étage, une fenêtre à meneaux. Au rez-de-chaussée de cette maison on découvre une belle cheminée. En montant l'étage, nous en découvrons une autre. Elles sont en granit, celle de la cuisine est très imposante, celle du premier étage est beaucoup plus fine. Dans la cave voûtée on trouve un trou d'environ 1,30 m dans la paroi sud, c'était le départ d'un souterrain qui allait à l'église du village. Celui-ci est bouché à environ 25 mètres. Ce lieu a abrité la famille "Combres de Bressolles".
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Sainte Elidie[10]
Divers[modifier | modifier le code]
La commune de Saint-Alyre-d'Arlanc est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Tome 3, p. 1606
- Saint-Alyre-d'Arlanc sur le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui de l'EHESS, consulté le 23 juillet 2012.
- J. Sabatier, Légende de Sainte Elidie, patronne de Saint Alyre, 1865, BNF
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le 2 septembre 2020).
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 32 (édition du Puy-de-Dôme).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- LAVIE, la légende de Sainte Elidie, patronne de Saint-Alyre-d'Arlanc, le Gonfanon n°63, Argha