Billom

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Billom
Billom
Maisons médiévales en centre-ville.
Blason de Billom
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Clermont-Ferrand
Intercommunalité Billom Communauté
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Michel Charlat
2020-2026
Code postal 63160
Code commune 63040
Démographie
Gentilé Billomois, Billomoises [1]
Population
municipale
4 808 hab. (2021 en augmentation de 1,33 % par rapport à 2015)
Densité 283 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 43′ 11″ nord, 3° 20′ 18″ est
Altitude Min. 345 m
Max. 563 m
Superficie 16,96 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Billom
(ville isolée)
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Billom
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Billom
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Billom
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Billom
Liens
Site web billom.fr

Billom [bijɔ̃] est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand.

La ville de Billom est au centre de la région naturelle nommée Toscane auvergnate, et peut être considérée comme la capitale de cette dernière. Elle fut notamment à l'époque médiévale une ville marchande importante mais également universitaire par la présence d'un studium médiéval.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La ville de Billom est située au contact de la plaine de la Limagne et des monts du Livradois.

Neuf communes sont limitrophes (comprenant, à l'ouest, une frontière sur quelques mètres avec Saint-Georges-sur-Allier)[2] :

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Elle est traversée par la rivière Angaud.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Billom est accessible par la route départementale 997, axe de Clermont-Ferrand à Ambert, correspondant à l'ancienne route nationale 497 classée dans les années 1930 et reversée au département dans les années 1979.

Le territoire communal est traversé par les routes départementales 9 (vers Montmorin), 9c, 14 (vers Montmorin par Champortat), 151 (desservant le village de Tinlhat), 212 (direction Pérignat-sur-Allier et Cournon-d'Auvergne ou Thiers), 218 (desservant le centre-ville), 218a (rue des Réserves), 229 (direction Vic-le-Comte et Lezoux), 339, 339a, 997a (traversée du centre-ville) et 997b (portion de la route de Clermont)[2].

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Elle est desservie par la ligne 23 du réseau Transdôme (Clermont-Ferrand – Vertaizon – Billom)[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fayet-le-Château », sur la commune de Fayet-le-Château à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 889,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Billom est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Billom, une unité urbaine monocommunale[13] de 4 808 habitants en 2021, constituant une ville isolée[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,2 %), zones urbanisées (14,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %), prairies (5,7 %), forêts (5,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune comptait 2 383 logements, contre 2 186 en 2009. Parmi ces logements, 82 % étaient des résidences principales, 2,2 % des résidences secondaires et 15,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 26,5 % des appartements[a 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 62,2 %, en hausse sensible par rapport à 2009 (59,3 %). La part de logements HLM loués vides était de 7,3 % (contre 8,3 %)[a 2].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

En occitan, la langue régionale, Billom est nommé Bilhom.

Ce nom vient du gaulois Billiomagus qui veut dire « le marché de l'arbre sacré »[19],[20],[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité romaine[modifier | modifier le code]

Billom était situé sur le parcours de la voie romaine qui relie Lyon à Bordeaux et qui passe par Clermont (des bornes milliaires ont été retrouvées). Aucun élément n'atteste la présence d'un vicus à Billom à l'époque gallo-romaine. En revanche, les villae sont nombreuses dans la campagne alentour.

Au Ve siècle, évangélisation de la région par saint Austremoine et saint Juvénal.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Un atelier monétaire est attesté à l'époque mérovingienne. C'est la première mention certaine de l'existence d'un vicus. On trouve également une école de droit à Billom, attestée au XIVe siècle[22].

Le quartier Saint-Loup (sancti Lupi) et celui de Saint-Cerneuf sont à l'origine deux agglomérations bien distinctes, le second correspondant à la ville de Billom fortifiée depuis le XIIe siècle (villae Billomi). Ce n'est qu'au XIVe siècle que l'on modifie le tracé de l'enceinte pour y intégrer, entre autres le quartier Saint-Loup[23].

On dénombre quatre paroisses à l'époque féodale, Saint-Cerneuf, Saint-Saturnin[Note 3] et Saint-Loup qui paraissent antérieures à l'époque carolingienne ainsi que Saint-Michel dont l'emplacement de l'église demeure inconnu et qui a sans doute disparu au XVIIe siècle[24].

Parmi les nombreuses congrégations religieuses, on peut citer les chanoines de la collégiale de Saint-Cerneuf présents depuis la fin du XIe siècle, ils dévastèrent notamment l'église Saint-Loup qui appartenait aux bénédictins de Sauxillanges. L'église Saint-Loup et la paroisse correspondante étant cédées à l'évêque de Clermont vers 1121/1122[24].

Le bourg subit des dégâts importants lors du séisme de Limagne de 1490[25]

Les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

On trouve également les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dont la présence est attestée depuis le XVe siècle[26] avec la commanderie de Saint-Jean de Billom, proche de l'église Saint-Cerneuf[Note 4] dont les possessions s'étendaient autour du Gros Turluron[27] et qui était membre de la commanderie de Courtesserre au sein du grand prieuré d'Auvergne[28].

Renaissance et époque moderne[modifier | modifier le code]

Le collège des Jésuites (dit collège de Billom, premier collège jésuite fondé en France en 1555) fut porté sur le devant de la scène en 1762, lors du bannissement de France de l'ordre religieux et de la mise sous séquestre de ses biens. Une perquisition a révélé la présence du « typus religionis », un immense tableau[Note 5] qui montre le pape et les Jésuites à la barre d'un navire symbolisant le monde. Cette pièce sera utilisée lors du procès contre les Jésuites. Capucins, Jésuites, Bénédictines, Visitandines, nombreuses confréries, chanoines de Saint-Cerneuf, religieux qui gèrent l'hôpital général, Billom est avant tout une ville où les religieux sont nombreux au Moyen Âge et à l'époque moderne. Ceci lui vaudra le nom de « Billom le Saint ». Deux processions importantes se déroulent tous les ans : la procession du Précieux Sang et la procession des Pénitents noirs. Pendant la période révolutionnaire, ce fameux « précieux sang » fut analysé par les Révolutionnaires soucieux de discréditer la religion chrétienne. Le sang était en fait de l'essence d'origine végétale[réf. nécessaire].

Création du tribunal de commerce (un des premiers en France). Il sera confirmé par Charles IX en 1569 et Henry IV en 1594. Il sera actif jusqu'en 1999.

Billom fut effectivement du Moyen Âge à l'époque moderne une ville commerciale. Elle produisait notamment des cordages à partir du chanvre, cordages très utilisés pour équiper les bateaux de la marine royale.

Billom décline au XVIIe et au début du XVIIIe siècle. La ville est très touchée par les crises frumentaires de 1693-94 et 1709.

Le déclin de Billom se poursuit au XIXe siècle après l'abandon du chanvre. La culture de l'ail se développe après 1850.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

C'est en 1875 que l'on voit arriver le train. En 1886, l'école militaire préparatoire des enfants de troupe de Billom est créée. Elle fermera en 1963.

Billom est aujourd'hui dans la zone d'influence de l'agglomération clermontoise. Située à une trentaine de minutes de Clermont-Ferrand, elle bénéficie de la périurbanisation.

La commune béneficie aussi d'un centre médiéval riche et du dynamisme, notamment culturel, de ses habitants. Les paysages vallonnés qui l'entourent (« la Toscane auvergnate ») lui offrent un avantage touristique.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

À l'élection présidentielle de 2002, Jacques Chirac a recueilli 87,29 % des suffrages exprimés, avec une participation de 82,39 %[29] ; mais depuis élection présidentielle française de 2007, le Parti socialiste recueille la majorité des voix dans la commune (59,76 % pour Ségolène Royal, battue au niveau national, 88,40 % de participation[30]) et en 2012, avec François Hollande (65,81 % des voix et 86,01 % de participation[31]).

Aux élections législatives, Alain Néri remporte l'élection de 2002 (60,19 %, participation 64,71 %[32]) et en 2007 (67,54 %, participation 65,19 %[33]) à l'époque où l'ancien canton de Billom appartenait à la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme. Le redécoupage des circonscriptions législatives de 2010 place le canton dans la cinquième circonscription, où en 2012, André Chassaigne, élu dans la circonscription, a recueilli 70,60 % des suffrages exprimés, avec un taux de participation de 56,80 %[34].

Aux élections européennes, arrivent en tête, pour la commune, Catherine Guy-Quint (37,09 % en 2004)[35], Jean-Pierre Audy (22,10 % en 2009)[36] et la liste FN avec 19,86 % en 2014[37]. Pour ces trois élections, les taux de participation ont été inférieurs à 50 %.

Aux élections régionales de 2004, les électeurs billomois ont voté à 57,73 % pour Pierre-Joël Bonté (71,30 % de participation[38]), élu à la tête du conseil régional d'Auvergne, mais décédé en cours de mandat et remplacé par René Souchon, qui s'est représenté en 2010 avec 72,73 % des voix dans la commune et un taux de participation plus faible (57,78 %)[39]. Les 6 et 13 décembre 2015, Jean-Jack Queyranne a recueilli 50,51 % des suffrages exprimés contre 31,69 % pour Laurent Wauquiez, élu président de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes, avec une participation de 62,56 %[40].

Aux élections municipales de 2008, le maire Pierre Guillon a été élu au second tour avec 47,97 % des voix et avait acquis 21 des 27 sièges au conseil municipal, avec un taux de participation de 69,89 %[41]. Il fut le seul candidat à se représenter en 2014, avec un taux de participation de 53,54 %[42].

Pierre Guillon étant décédé en cours de mandat en octobre 2015[43], une élection municipale partielle a été organisée les 24 et 31 janvier 2016. La liste Front de Gauche menée par Jean-Michel Charlat remporte l'élection au second tour.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Cinq maires se sont succédé à la tête du conseil municipal de Billom depuis 1965.

Liste des maires successifs de Billom depuis 1965[44]
Période Identité Étiquette Qualité
1965 1983 Yves Guillon SFIO
puis PS
Conseiller général du canton de Billom (1967 → 1992)
1983 1989 Louis Guet DVD  
1989 1995 Yves Guillon PS Conseiller général du canton de Billom (1967 → 1992)
1995 2001 Michel Glass DVG Médecin
2001
(décès[45])
Pierre Guillon PS Fonctionnaire, attaché administratif
Conseiller général du canton de Billom (2008 → 2011)
[46] En cours Jean-Michel Charlat PCF Employé

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Sur le plan administratif, Billom était chef-lieu de district en 1793, puis chef-lieu de canton depuis 1801[47].

Sur le plan électoral, le canton de Billom dépendait de la deuxième circonscription[Quand ?], puis de la cinquième circonscription à la suite du redécoupage des circonscriptions législatives de 2010. Depuis les élections départementales de 2015, Billom devient bureau centralisateur.

Sur le plan judiciaire, Billom dépend de la cour administrative d'appel de Lyon, de la cour d'appel et de la cour d'assises du Puy-de-Dôme à Riom, des tribunaux administratif, d'instance, de grande instance et de commerce de Clermont-Ferrand[48].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].

En 2021, la commune comptait 4 808 habitants[Note 6], en augmentation de 1,33 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 7635 1105 1865 1884 7464 4673 9934 4374 430
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 5914 5983 9464 3364 2114 0974 5694 3804 251
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 2754 0414 0053 5273 5883 6343 6993 6073 389
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 3003 7043 9684 0923 9684 2464 5754 6324 732
2021 - - - - - - - -
4 808--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,9 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 217 hommes pour 2 537 femmes, soit un taux de 53,37 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,4 
90 ou +
4,1 
6,8 
75-89 ans
13,8 
14,7 
60-74 ans
16,2 
21,3 
45-59 ans
19,2 
18,8 
30-44 ans
17,7 
15,5 
15-29 ans
13,1 
21,5 
0-14 ans
15,9 
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2020 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
7,2 
75-89 ans
10,1 
17,7 
60-74 ans
18,4 
20,3 
45-59 ans
19,4 
18,4 
30-44 ans
17,4 
18,6 
15-29 ans
17,2 
17,1 
0-14 ans
15,4 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Billom dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère l'école maternelle publique du Beffroi et l'école élémentaire publique Guyot-Dessaigne[54],[B 1].

Les élèves poursuivent leur scolarité au collège public du Beffroi[54], géré par le conseil départemental du Puy-de-Dôme, puis au lycée René-Descartes à Cournon-d'Auvergne pour les filières générales et STMG ou à Clermont-Ferrand, aux lycées Lafayette ou Roger-Claustres pour la filière STI2D[55].

La commune possède un ensemble scolaire privé Notre-Dame, composé de l'école maternelle, de l'école élémentaire ainsi que d'un collège[54].

Économie[modifier | modifier le code]

Le film CE2, du réalisateur Jacques Doillon, est tourné lors de la période estivale de 2020 dans le Puy-de-Dôme en particulier à Billom[56].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2014, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 2 776 personnes, parmi lesquelles on comptait 75 % d'actifs dont 64,2 % ayant un emploi et 10,8 % de chômeurs[a 3].

On comptait 1 639 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 1 796, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 91,2 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 4].

1 582 des 1 796 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 88,1 %) sont des salariés[a 5]. 30,1 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[a 6].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Au , Billom comptait 332 entreprises : 28 dans l'industrie, 49 dans la construction, 107 dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, 61 dans les services aux entreprises et 87 dans les services aux particuliers[a 7].

En outre, elle comptait 379 établissements[a 8].

Tourisme[modifier | modifier le code]

La commune comptait, au , un camping non classé avec 38 emplacements[a 9] mais aucun hôtel[a 10].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Un visage dans le quartier médiéval
Un visage dans le quartier médiéval.
Maison du Boucher
La maison du Boucher (XVe siècle).

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

La ville de Billom comporte un quartier médiéval :

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La commune est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Billom Blason
D'azur au château d'or, la tour senestre plus haute que la dextre, le tout maçonné de sable, surmonté de trois fleurs de lys aussi d'or rangées en chef.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Thomas Areal, « Une petite ville de basse Auvergne. Billom et ses lieux de culte au Moyen Âge », Siècles, vol. 48,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • André Pairault, Billom, cité médiévale. Des origines au XXe siècle (1re éd. 1983), 160 p. (présentation en ligne)
  • Marceline Brunet, Brigitte Ceroni, Jean-Paul Leclercq et Françoise Uzu (dir.), Canton de Billom, Puy-de-Dôme, Association Étude du patrimoine Auvergnat, coll. « Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France », , 114 p., lire en ligne sur Gallica

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. L'église de Saint-Saturnin était l'église du quartier du Chaffour, elle fut vendue à la Révolution et a disparu au commencement du XIXe siècle (Brunet et al. 1991, p. 09).
  4. Au 11, rue Coupat, une maison appelée « La Commanderie », en revanche on ignore où se trouvait la chapelle. À moins qu'il ne s'agisse de la chapelle Saint-Jean de l'église Saint-Jacques de Billom mentionnée en 1302 (Areal 2020, p. note 23), auquel cas elle a disparu en même temps que celle de Saint-Jacques, détruite en 1793 et se trouvait au sud de Saint-Cerneuf juste de l'autre côté de l'ancien cloître, disparu lui aussi (Brunet et al. 1991, p. 10).
  5. Ce tableau se trouve aux Archives Nationales.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  4. EMP T5 – Emploi et activité.
  5. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2014.
  6. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  7. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  8. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
  9. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
  10. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .

Site de la mairie[modifier | modifier le code]

  1. « Vie scolaire » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. https://www.habitants.fr/puy-de-dome-63
  2. a et b Carte de Billom sur Géoportail.
  3. « Horaires TRANSDÔME 2017/2018 », Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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