Vollore-Ville
Vollore-Ville | |||||
![]() Maison avec tourelle d'angle (XVIe siècle). | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Thiers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Thiers Dore et Montagne | ||||
Maire Mandat |
Pierre Roze 2020-2026 |
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Code postal | 63120 | ||||
Code commune | 63469 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vollorois | ||||
Population municipale |
728 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 47′ 09″ nord, 3° 36′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 316 m Max. 1 062 m |
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Superficie | 30,41 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Monts du Livradois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Vollore-Ville (Volort Vila en occitan) est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]
Le village est éparpillé sur de nombreux lieux-dits et écarts. Plusieurs petit bourgs viennent entourer le village.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
- dans le canton de Courpière :
Aubusson-d'Auvergne, Augerolles, Courpière, Sainte-Agathe et Vollore-Montagne ; - dans le canton de Thiers (arrondissement de Thiers) :
Escoutoux.
Histoire[modifier | modifier le code]
En l'an 35 av. J.-C., la voie romaine traversant l'Auvergne-Rhône-Alpes passait par Vollore, point stratégique entre Arvernes et Ségusiaves (vestiges de la voie romaine, borne milliaire).
À l'époque mérovingienne, Vollore fut une place importante. Son château était réputé imprenable et ne dut sa reddition qu'au traître Procule. La seigneurie de Vollore, branche de "la maison de Thiers", est rattachée au comté de Forez où elle reste jusqu'au XVIe siècle. Elle se composait des terres seigneuriales, du bourg, de la forteresse de Montguerlhe, des fiefs de Bonnevie, La Barge, Pognat et Vaux.[1]
Du XVe au XVIe l'histoire de Vollore connaît une période sombre. La peste fait de nombreuses victimes, les habitants se placent sous la protection de saint Roch. En 1535 ils érigent la croix gothique puis rénovent l'église Saint-Maurice dans le style gothique.
Au XVIIe siècle, les paysans de Vollore se regroupent en communautés agricoles. Certaines continueront de subsister jusqu'à l'aube du XXe siècle.
En l'an II de la République, les terres seigneuriales de Vollore, abritant plus de 5 000 âmes sont morcelées en deux communes Vollore-Montagne et Vollore-Ville. La municipalité déplace le cimetière situé autour de l'église et brûle les restes. Ceci vaut le surnom de « Brûle-morts » aux Vollorois. Pendant cette période troublée, Vollore est la scène de persécutions religieuses, de chouannerie et d'une révolte de conscrits réprimée avec vigueur.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Vollore-Chignore[2].
Au XIXe siècle la commune entreprend des gros travaux : réfection du clocher de l'église et adduction d'eau de Chignore. Bien que l'agriculture reste son activité principale, la coutellerie prend son essor.
En 1868, Sainte-Agathe se sépare de Vollore et devient une nouvelle commune[2].
Au début du siècle dernier, le bourg comptait plus de 2 000 habitants et accueillait la plus grosse foire du canton. Peu à peu l'exode rural a dépeuplé les campagnes. Actuellement Vollore-Ville s'élance résolument vers le tourisme et la tendance commence à s'inverser avec l'arrivée de nouveaux habitants.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | De sinople à la croix latine perronnée d'or, chappé d'or à deux couronnes de laurier de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
En 2018, la commune de Vollore-Ville comptait 728 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Maurice, au cœur du village.
- Château de Vollore, XIIe-XVIIe siècles.
- Chapelle du cimetière.
Vollore-Ville dans la littérature[modifier | modifier le code]
Vollore-Ville est citée dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[8].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Mgr Jean Alexis CHAMBON, né à Vollore-Ville en 1875, religieux au Japon[9]
Divers[modifier | modifier le code]
- La commune de Vollore-Ville est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.
- Vollore-Ville organise tous les ans au mois de juillet une série de concerts dans les églises et châteaux de la région : les concerts de Vollore.
- Depuis le 1er juillet 2009, Vollore-ville a obtenu le label Station verte de vacances [10].
Notes[modifier | modifier le code]
- Aubert, Le château de Vollore", Le Gonfanon n°3, Argha
- Vollore-Ville sur le site Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui de l'EHESS, consulté le 24 juillet 2012.
- Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 23 juin 2014).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le 20 septembre 2020).
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 37 (édition du Puy-de-Dôme).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris, Seghers, 2004 (2e édition), p. 373-375. (ISBN 2-232-12242-5)
- Gomis, Mgr J Alexis CHAMBON (1875-1948), dernier archevêque français de Tokio" le Gonfanon n°52, Argha
- Station Verte : destinations nature - Vacances campagne