Lezoux

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Lezoux
Lezoux
Mairie de Lezoux.
Blason de Lezoux
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Thiers
Intercommunalité Communauté de communes entre Dore et Allier
(siège)
Maire
Mandat
Alain Cosson
2020-2026
Code postal 63190
Code commune 63195
Démographie
Gentilé Lézoviens
Population
municipale
6 287 hab. (2020 en augmentation de 7,21 % par rapport à 2014)
Densité 181 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 49′ 42″ nord, 3° 22′ 51″ est
Altitude Min. 317 m
Max. 421 m
Superficie 34,69 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Lezoux
(ville isolée)
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lezoux
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Lezoux
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Lezoux
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Lezoux
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Lezoux
Liens
Site web lezoux.fr

Lezoux (Lesós en occitan[1]) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La ville de Lezoux est située entre Clermont-Ferrand et Thiers, à l'est du département du Puy-de-Dôme[2], dans la plaine de la Grande Limagne.

Neuf communes sont limitrophes[3] :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

La ville connaît un climat similaire à celui de Clermont-Ferrand. Il est toutefois influencé par celui de Thiers.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la route départementale 2089 (ancienne route nationale 89) de Bordeaux à Lyon et possède un accès autoroutier via l'échangeur 28 de l'autoroute A89.

Le territoire communal est traversé par les routes départementales suivantes[3] :

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Lezoux possède une gare ferroviaire, sur la ligne de Clermont-Ferrand à Saint-Just-sur-Loire, desservie par les TER Auvergne de la relation de Clermont-Ferrand à Thiers et à Saint-Étienne.

Transport en commun[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lezoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

Elle appartient à l'unité urbaine de Lezoux, une unité urbaine monocommunale[7] de 6 287 habitants en 2020, constituant une ville isolée[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (27,7 %), terres arables (27,6 %), forêts (16,6 %), prairies (16 %), zones urbanisées (12 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

En 2011, la commune comptait 2 524 logements, contre 2 337 en 2006. Parmi ces logements, 88,6 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 9,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,1 % des appartements[a 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 65,5 %, en hausse sensible par rapport à 2006 (65,1 %). La part de logements HLM loués vides était de 4,9 % (contre 4,2 %)[a 2].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est soumise à plusieurs risques[13] :

  • mouvement de terrain - et aussi par tassements différentiels ;
  • phénomènes liés à l'atmosphère et phénomènes météorologiques, notamment du vent ;
  • risque sismique (niveau 3) ;
  • risque industriel ;
  • transport de matières dangereuses.

Il n'existe aucun plan de prévention des risques naturels dans la commune ; en revanche, la commune a élaboré un DICRIM[13].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Que le lieu ait été désigné primitivement Lutosus par les Romains (de lutum argile, terre à potier) est une légende. La mention la plus ancienne (période mérovingienne) est « Ledoso vico ». Les habitants sont des Lezoviens, le terme « Lédosien » est précieux et a été inventé par les amateurs d'histoire locale.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

De la fin du Ier siècle jusqu'au troisième quart du IIe siècle, Lezoux a été un grand centre de production de céramique du monde romain, prenant le pas sur le site de Condatomagnus, dit plus tard a Graufesenque, Bannassiacum, (voir article correspondant pour les références). Ses nombreux ateliers de céramique sigillée étaient répartis en plusieurs groupes, auxquels chaque potier se rattachait presque exclusivement. Les décorateurs gallo-romains les plus célèbres pour le IIe siècle sont Cinnamus et Paternus.

Un siècle de fouilles a révélé des centaines de fours de potiers gallo-romains. Philippe Bet a recensé dans sa thèse (1988) environ 1 200 noms de potiers[14].

Le Musée de la Céramique de Lezoux retrace l'histoire des potiers de Lezoux, avec une place particulière pour ceux de la période gallo-romaine. Les pièces exposées proviennent de ces ateliers.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Époque moderne[modifier | modifier le code]

L'histoire du patrimoine religieux…

À la suite d'un souhait de Jean-Charles de Villelume seigneur de Barmontet, les consuls de Lezoux acceptent, le , l'établissement d'un monastère de Bernardines. Jean Ribeyre de Fontenilles seigneur de Lezoux dote ces religieuses dont la principale occupation est l'enseignement des jeunes filles de la ville et des villages voisins. L'enseignement était tenu par un laïc nommé par les chanoines du Chapitre collégial.

Le , les consuls approuvent l'établissement des Augustins déchaussés appelés en 1663 par Jean Ribeyre de Fontenilles. Les Augustins construisirent en 1720 un couvent pouvant tenir douze religieux et des chambres pour malades et étrangers. Une chapelle fut construite en 1738 et bénite en 1744. Vers 1750, ils ont ouvert une classe publique et deux religieux de l'ordre furent nommés en 1751 pour remplacer le précepteur de l'école laïque avec l'accord de l'évêque.

Les écoliers de toutes les écoles de Lezoux célébraient la Sainte Catherine.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

La maire sortante ne s'est pas représentée lors des dernières élections municipales de 2014. Alain Cosson est élu au premier tour avec 52,36 % des voix ; il acquiert 22 sièges au conseil municipal dont 6 au conseil communautaire ; il bat Bruno Bosloup qui n'acquiert, avec 47,63 % des voix, que les 7 sièges restants, dont 2 au conseil communautaire. Le taux de participation est de 68,60 %[15].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville
L'hôtel de ville.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793 1793 Leonard Gaubert    
1799 1804 Pierre de Lapchier du Chasseint   Propriétaire
1806 1830 Jean-Baptiste Kayr de Blumenstein   Capitaine de vaisseau
         
1904 1908 Victor Corny   Médecin
1908
(décès)
Jean-Baptiste Moulin    
1951
(décès)
Raymond Joyon RPF Industriel
Député de la 4e circonscription du Puy-de-Dôme (1958-1962)
Conseiller général du canton de Lezoux (1949-1970)
Régis Grimaud   Médecin
Bernard de Roquefeuil (d)-Bousquet   Propriétaire et éleveur
Albert Decorps   Pharmacien
Marie-Gabrielle Gagnadre (d) UDF puis UMP Agricultrice retraitée
Conseillère générale du canton de Lezoux (1985-2011)
Présidente de la CC Entre Dore et Allier (1998-2014)
Maire honoraire

(réélu en 2020)
En cours
(au )
Alain Cosson (d)[16] DVD Retraité

Jumelages[modifier | modifier le code]

Jumelage quadrangulaire rare, impliquant quatre communes (dont Lezoux) :

L'Inde participe aussi à un échange avec Lezoux, des élèves de chaque pays partent vivre 1 ou 2 semaines dans une famille indienne et française.

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Lezoux dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère les écoles maternelle et élémentaire (2 groupes) publiques Marcus[17].

Il existe aussi une école élémentaire privée du Sacré-Cœur[17].

Le conseil départemental du Puy-de-Dôme gère le collège George Onslow[17]. Les élèves poursuivent leur scolarité au lycée Montdory de Thiers[18].

Santé[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].

En 2020, la commune comptait 6 287 habitants[Note 3], en augmentation de 7,21 % par rapport à 2014 (Puy-de-Dôme : +2,74 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0933 3073 3843 4003 4473 7573 6013 6493 803
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 7883 8293 7403 6413 6553 5513 5063 6883 645
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 6413 5603 2402 7442 8672 8902 8502 8772 943
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
3 4444 0384 6324 7474 8194 9575 3585 4345 599
2015 2020 - - - - - - -
6 0006 287-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,9 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 880 hommes pour 3 344 femmes, soit un taux de 53,73 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[23]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
4,8 
6,9 
75-89 ans
12,2 
16,0 
60-74 ans
16,0 
20,1 
45-59 ans
17,7 
20,0 
30-44 ans
17,6 
16,1 
15-29 ans
13,5 
19,7 
0-14 ans
18,1 
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2020 en pourcentage[24]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
7,2 
75-89 ans
10,1 
17,7 
60-74 ans
18,4 
20,3 
45-59 ans
19,4 
18,4 
30-44 ans
17,4 
18,6 
15-29 ans
17,2 
17,1 
0-14 ans
15,4 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2011, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 302 personnes, parmi lesquelles on comptait 72,2 % d'actifs dont 65,3 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs[a 3].

On comptait 1 827 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 2 165, l'indicateur de concentration d'emploi est de 84,4 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 4].

1 902 des 2 165 personnes âgées de 15 ans ou plus (soit 87,9 %) sont des salariés[a 5]. Près de 30 % des actifs travaillent dans la commune de résidence tandis que les deux tiers travaillent dans une autre commune du département[a 6].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Au , Lezoux comptait 266 entreprises : 29 dans l'industrie, 27 dans la construction, 158 dans le commerce, les transports et les services divers et 52 dans le secteur administratif[a 7], ainsi que 315 établissements[a 8].

Au , la commune comptait un hôtel deux étoiles de 17 chambres[a 9], mais aucun camping[a 10] ni aucun autre hébergement collectif[a 11].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine archéologique[modifier | modifier le code]

  • amphithéâtre, rue Saint-Taurin (rebouché, mais non détruit)
  • fours de potiers gallo-romains du Rincé (fermé)
  • fours de potiers gallo-romains de la route 223 (fermé)
  • le plus grand four à sigillée de l'Empire romain, lotissement de l'Enclos (rebouché, mais non détruit)
  • four de potiers gallo-romains du parking du musée (rebouché, mais non détruit)
  • tous les autres vestiges mis au jour ont été détruits, mais certains éléments sont présentés au musée départemental de Lezoux.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Église Notre-Dame
Église Notre-Dame, XIe siècle, classé MH (1889)[25].
Église Saint-Pierre
Église Saint-Pierre.
  • Couvent Saint-Augustin (XVIIIe siècle), transformé en hôtel de ville en 1865
  • Chapelle Saint-Georges (XIIe siècle), vestige de la forteresse de Lezoux (fermée)
  • Église Notre-Dame du XIe siècle (fermée), classé MH (1889)[25].
  • Église néo-classique Saint-Pierre

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Tour (XIIe siècle), vestige de la forteresse de Lezoux.
  • Le monument de la Victoire est un monument rare dédié aux morts pour la France ; il y est inscrit « Aux enfants de Lezoux, victimes de la guerre, à ceux qui ont combattu pour l'abolir ».
  • Le campanile ou tour de l'horloge du XVIIe siècle est agrémenté de la croix de Malte rappelant l'ordre des Hospitaliers.
  • L'ancienne halle du XVIIe siècle devenue Maison du peuple.

Architecture urbaine[modifier | modifier le code]

  • Maison bourgeoise[26]
Manoir néo-classique 1830
Manoir néo-classique 1830.

À quelques pas du centre historique de Lezoux, le manoir de la Manantie, petit château construit au début du XIXe siècle possède une façade néo-classique décorée de pilastres en pierre de Volvic et de chapiteaux d’ordres dorique et ionique. Situé sur l'ancienne route de Clermont-Ferrand, le bâtiment situé sur sa gauche abritait un garage à calèches et la façade en arkose du bâtiment de droite est ornée d'une ancienne fontaine, vestige du château de Ligonne. La bâtisse a appartenu à la famille Rimbert, dont le fils fut tué lors de la guerre. En hommage, une place de Lezoux porte son nom, la place Jean-Rimbert.

Le parc de la propriété abrite de nombreuses essences d'arbres rares : gingko biloba, savonniers et arbres de Judée. La propriété est située dans le quartier Saint-Jean où des fouilles archéologiques ont permis de mettre en évidence des ateliers de potiers. Lors de travaux dans le parc, des poteries anciennes ont été découvertes, il en a été fait don au musée départemental de la céramique de Lezoux.

Longtemps utilisée en tant que maison d'habitation, la propriété a été transformée en maison d'hôtes de charme.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Maurice Chassagne (1880-1963), botaniste, l'un des participants à la formation de la station internationale de géobotanique méditerranéenne et alpine de Montpellier.
  • Charles-Antoine-Claude de Chazerat (1728-1824), dernier seigneur de Lezoux et dernier Intendant d'Auvergne.
  • Benezet Vidal, écrivain auvergnat de langue occitane[31]. Il travailla et passa une partie de sa vie à Lezoux[32].
  • Jean-Baptiste Duchasseint (1814- 1895), conseiller général, député.
  • Raymond Joyon (1905-1970), maire, conseiller général, député.
  • Thomas Madur, curé de la paroisse Saint-Pierre de Lezoux, inhumé le  ; un de ses confrères évoque lors de ses funérailles sa charité pour les pauvres qui lui furent toujours si chers qu’en 1709 [année du grand hyver] on le vit se dépouiller de tout, jusqu’à vendre son cheval et ses livres pour fournir à leur subsistance[33].
  • Gabriel Marc (-1900), poète, ami de Théophile Gautier.
  • Paternus (circ. 145-190), potier.
  • Bienheureux Jacques Salès (1556-1593), prêtre jésuite, mort martyr à Aubenas.
  • Saint Gabriel-Taurin Dufresse (1750-1815), proclamé bienheureux le , canonisé à Rome le .
  • Saint Taurin (IVe siècle), évêque d'Évreux, saint patron de la commune. En 892 l'évêque Sibar emporta une partie des reliques de saint Taurin à Lezoux.
  • Hugues Vertet[34] (-), archéologue[35], directeur de recherche au CNRS, conservateur du musée municipal.
  • Philippe Bet, ingénieur INRAP, vice-président de la Société française d'étude de la céramique antique en Gaule[36], responsable de la plupart des fouilles et travaux archéologiques majeurs sur Lezoux depuis 30 ans.
  • Robert et François Farinel, violonistes (comme leur père Michel Farinel), musiciens à la cour de Turin auprès de madame Royale, Christine, duchesse de Savoie en 1620.
  • Eugénie Dauzat (1900-2013), considérée à deux reprises comme la doyenne des Français, à tort, a passé la fin de sa vie en maison de retraite à Lezoux où elle est décédée.
  • Maurice Persat (1788-1858), militaire et écrivain, mort à Lezoux.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • J. David, Places et Rues de Lezoux vous racontent…, Maringues, Imp. Vignol, , 34 p., illustré
  • P. Bet et al., Les productions céramiques antiques de Lezoux et de la Gaule Centrale, Gonfaron (Var), Ed. AFAM, , 130 p.
  • S. Roussy, Histoire de Lezoux, Ed. De Beauvoir,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références INSEE[modifier | modifier le code]

  1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  4. EMP T5 – Emploi et activité.
  5. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2011.
  6. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  7. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  8. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
  9. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
  10. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
  11. TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au .

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. (oc) Josiane Guillot, Tiène Codert et Daniel Brugès, Parlem ! Vai-i qu'as paur ! : Revista trimestrala auvernhata, t. 18 : Los iganauds en Auvèrnha, Clermont-Ferrand / Thiers, Institut d'études occitanes, (lire en ligne), p. 4.
  2. Lezoux sur Lion 1906.
  3. a et b Carte de Lezoux sur Géoportail.
  4. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  6. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Unité urbaine 2020 de Lezoux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Base des unités urbaines 2020 », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b Risques dans la commune sur macommune.prim.net
  14. Philippe Bet, « Prince et potiers », dans Éclats arvernes : Fragments archéologiques (Ier – Ve siècle apr. J.-C.), Presses universitaires Blaise Pascal, , 338 p. (ISBN 978-2-84516-665-3), p. 34-35.
  15. Résultats des élections municipales de 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur.
  16. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  17. a b et c Annuaire des établissements scolaires de Lezoux sur le site du ministère de l'Éducation nationale.
  18. « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], Direction des services départementaux de l'éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  23. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lezoux (63195) », (consulté le ).
  24. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Puy-de-Dôme (63) », (consulté le ).
  25. a et b https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00092155
  26. Source : « Étude du contexte patrimonial », cabinet Descoeur 2009.
  27. « Musée de la céramique de Lezoux - Son histoire », sur musee-ceramique.puy-de-dome.fr.
  28. Site officiel.
  29. « Ouverture à Lezoux (63) d’une médiathèque nouvelle génération », France 3,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. Maud Turcan, « Lezoux - Tous sous le charme de la médiathèque Entre Dore et Allier », La Montagne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Jean Roux, De la renaissance d'une langue occitane littéraire en Auvergne au début du XXe siècle, perspectives et avenir (Thèse en études occitanes sous la direction d'Hervé Lieutard), Montpellier, Université Paul-Valéry, soutenue en 2020 (lire en ligne).
  32. (fr + oc) « Vidal, Benezet (1877-1951) », sur occitanica.eu ; site officiel de la bibliothèque numérique Occitanica [pendant et collaborateur de Gallica pour les productions de langue occitane].
  33. Les Années de misère, Marcel Lachiver, Fayard, 1991, page 368.
  34. Voir sur archeologiepreventive.chez-alice.fr.
  35. [Vertet 1972] Hugues Vertet, « Manches de patères ornés en céramique de Lezoux », Gallia, vol. 30, no 1,‎ , p. 5-40 (lire en ligne [sur persee]).
  36. Voir sur sfecag.free.fr.