Sémeries

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Sémeries
Sémeries
Église de Sémeries.
Blason de Sémeries
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de l'Avesnois
Maire
Mandat
Hervé Laspalas
2020-2026
Code postal 59440
Code commune 59562
Démographie
Gentilé Sémerisiens, Sémerisiennes
Population
municipale
533 hab. (2021 en diminution de 2,38 % par rapport à 2015)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 07′ 13″ nord, 4° 00′ 03″ est
Altitude Min. 148 m
Max. 222 m
Superficie 13,46 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Fourmies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Sémeries

Sémeries est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Sémeries se situe dans le sud-est du département du Nord (Hainaut) en plein cœur du Parc naturel régional de l'Avesnois. L'Avesnois est connu pour ses prairies, son bocage et son relief un peu vallonné dans sa partie sud-est (début des contreforts des Ardennes), dite "petite Suisse du Nord".

En fait, Sémeries fait partie administrativement de l'Avesnois, géologiquement des Ardennes, historiquement du Hainaut et ses paysages rappellent la Thiérache.

La commune se trouve à 100 km de Lille (Préfecture du Nord), Bruxelles (Belgique) ou Reims (Marne), à 45 km de Valenciennes, Mons (B) ou Charleroi (B) et à 7 km d'Avesnes-sur-Helpe (Sous-Préfecture).

Elle comporte un important hameau "Zorées" situé à quatre kilomètres et demi du centre village, sans oublier un ancien hameau "Brode" devenu un quartier du village avec l'avancée de l'urbanisation.

Le village est traversé par une rivière, l'Helpe Majeure. Cette dernière se jette dans la Sambre. Malgré la construction en amont du barrage du Val Joly par EDF en 1967, il arrive encore de voir l'Helpe Majeure sortir temporairement de son lit, même si les inondations par rapport au passé sont devenues beaucoup plus rares et moins importantes. Dernières inondations importantes : et .

Le village est bordé par les communes d'Avesnelles, Étrœungt, Felleries, Flaumont-Waudrechies, Rainsars, Ramousies et Sains-du-Nord.

La Belgique(Touvent) se trouve à 15 km et le Département de l'Aisne(Rocquigny) à 11 km.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 871 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sémeries est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (95 %), zones urbanisées (3,6 %), terres arables (0,7 %), forêts (0,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Noms anciens : Semeries, 1095, acte de l'évèque de Cambrai, Gaucher, Semeriis, 1151, cartulaire de l'abbaye de Liessies, Emmeries, 1186, J. de Guise, XII, 339, Semeries, 1203, cart. de l'abbaye d'Alne, Semeries, 1349, Pouillé de Cambrai, Sepmrie, 1609, pierre dans le cœur de l'église.
  • Il s'agit d'un des nombreux toponymes en -ies du nord de la France dont la finale est issue du suffixe -i -acum à l'accusatif pluriel -iacas, marqueur de la propriété, et qui est précédé du nom de personne de type germanique Sigismarus[13].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de Sémeries se blasonnent ainsi : D’argent à une hure de sanglier défendue du champ et lampassée de gueules.

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant 1000 :

  • Avant l'occupation romaine, les Nerviens, des tribus celtes belges, étaient implantés approximativement dans le Hainaut Cambraisis actuel dont fait partie Sémeries.
  • En - 57, César a vaincu les Nerviens. La civilisation gallo-romaine s'installe pour des siècles. La région est alors englobée dans un vaste ensemble appelé Gaule Belgique lui-même divisé en cités. Le territoire actuel de Sémeries fait alors partie de la Cité des Nerviens dont la capitale était Bagacum (Bavay)
  • Au début du Ve siècle, une formidable succession d'envahisseurs balaie la romanité. Les Francs avec Clovis s'élancent de Tournai pour réaliser la conquête presque totale de la Gaule tandis que l'Empire romain d'Occident s'effondre.
  • Les dynasties franque, mérovingienne puis carolingienne se succèdent ensuite.
  • 843 : avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits fils de Charlemagne octroie à Lothaire I, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
  • 855 : avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
  • 870 : avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
  • 880 : avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.

Après 1000 :

  • L'histoire de Sémeries est très ancienne. Ce nom est cité en 1095 dans la charte de fondation de l'Abbaye de Liessies.
  • Noms Anciens : Semeries, 1095, acte de l'évêque de Cambrai, Gaucher. Semeries, 1107. — Semeriis, 1151, cart. de l'abbaye de Liessies. Emmeries, 1186, J. de Guise, XII, 339. — Semeries, 1203, cart. de l'abb. d'Alne. — Semeries, 1349, Fouillé de Cambrai. — Semery — Simry. — Semeries, documents divers (cf "Bulletin de la commission historique du département du Nord" - tome IX - 1866), Simeri, 1112, charte de l'évêque Odon ; Sermios, 1180, bulle du Pape Alexandre III ; Simereioe, XIe siècle[14]
  • L'alleu (terre libre ne relevant d'aucun seigneur) fut donné en 1095 par Thierry d'Avesnes à l'Abbaye de Liessies qui le conserva jusqu'à la Révolution.
  • Autour de l'an 1200, aurait eu lieu un défrichement de la forêt qui couvrait les hauteurs dominant le village ce qui a permis l'installation du hameau de Zorées, le nom provenant donc des orées (du bois).
Vu de Sémeries vers 1600
  • Un château fort était présent à Sémeries. Visible sur la vue aquarellée des Albums de Croÿ à la fin du XVIe siècle, il comprenait un bâtiment principal à trois niveaux couvert d'une toiture en pavillon, accosté sur sa face nord d'une tourelle et à l'ouest d'un corps de logis. Une grosse tour plus basse ainsi qu'un portail marquaient l'accès à la cour. Le château a été totalement détruit en 1757. Le livre "statistique archéologique du département du nord - 1867" apporte la précision suivante : "Le fort que les habitants avaient fait construire pour la défense du village, pendant les guerres du XVIe siècle, fut entièrement démoli en 1757."
  • L'église Saint-Rémy est également visible face au fort sur la vue dessinée par Adrien de Montigny. Elle a été reconstruite en 1617 et un clocher ajouté au XIXe siècle. Cependant a été conservé l'ancien portail en style gothique flamboyant des années 1550. Un édicule construit à proximité en 1543 renferme un Christ de Pitié.
  • 1659 : Sémeries est rattaché au Royaume de France. Après avoir appartenu aux Pays-Bas espagnol, sous le règle de Louis XIV, par le Traité des Pyrénées signé le , Sémeries est rattaché au royaume de France (en même temps que la ville d'Avesnes-sur-Helpe et les communes environnantes).
  • À quoi ressemblait Sémeries au XVIIIe siècle ? Grâce à l'atlas de Trudaine, directeur des Ponts et Chaussée, une grande partie du royaume est cartographiée au moyen de 3 000 planches manuscrites aquarellées réalisées entre 1745 et 1780. Les plans suivants sont consultables sur le site internet du Ministère de la Culture (base Archim). On y trouve un plan de Sémeries : lien internet et de Zorées que l'on retrouve sous l'appellation Zourées (Encore appelé ainsi par les anciens dans les années 1980...("t"es d'Zourées?...)lien internet.
  • À la fin du XVIIIe siècle, Sémeries compte cinq carrières de moellons, selon les statistiques du préfet Dieudonné publiées en 1810. En 1801, plusieurs manufactures d'étoffe de laine sont également signalées sur la commune. En 1847, la filature Meurisse Frères au lieu-dit le Moulin comporte 2 000 broches (ancien moulin près de la Place de l'Église). Sémeries est considéré dans la seconde moitié du XIXe sièclecomme un petit centre industriel[15].
  • Les moulins à eau : deux moulins à eau ont fonctionné à Sémeries. Le premier, situé sur l'Helpe majeure (centre village), appartenait à l'Abbaye de Liessies depuis que l'alleu lui fut offert en 1095. À partir de 1880, le grain n'y aurait plus été transformé. La bâtisse actuelle date, quant à elle, du XVIIIe siècle. Le deuxième moulin était situé sur le ruisseau de Bacquit (affluent de l'Helpe Majeure) et rue de Bacquit. Un acte de vente prouve son existence en 1701. Le moulin était actionné par deux roues. Dans les registres publics, on trouve un fonctionnement du moulin en 1766, 1823, 1848, 1867. Pendant la première guerre mondiale, les villageois y ont encore porté leur blé pour obtenir de la farine. L'activité du moulin semble s'être interrompue après 1918[16].
  • Sémeries au XIXe siècle : Les plans du cadastre napoléonien de 1813 et 1869 nous en donnent une idée : site internet des Archives départementales du Nord.
  • 1838 : annuaire statistique du département du Nord : extrait : "La population de Sémeries est de 711 habitants, dont 80 indigents et 6 mendiants. Son territoire comprend 1344 hectares, savoir : 746 en terres à labour, 484 en prés, 7 en vergers, 8 en bois, 27 en terrains incultes, 4 en fonds d'habitations, 56 en routes et chemins, et 12 en rivières. On y cultive le blé, l'épeautre, le seigle, le méteil, l'orge d'hiver, l'avoine et les pommes de terre. Ses produits principaux sont le blé, l'épeautre et l'avoine. L'industrie des habitants consiste dans la fabrication et la vente du beurre et des fromages. Il existe à Sémeries une brasserie et deux moulins à farine, situés sur l'Helpe Majeure."
  • 1842 : construction du bâtiment qui abritera dans ses ailes l'École (Publique) et en son milieu l'actuelle Mairie. Auparavant la Mairie se trouvait dans un bâtiment situé dans l'actuelle Rue de la Forge.
  • 1848 : construction d'une École (Publique) dans le hameau de Zorées. L'École a fermé dans les années 1970.
  • 1881 : dictionnaire topographique de l'arrondissement d'Avesnes par M.P. Chevalier - 1881 - les Éditions du Bastion : extrait : "La culture est la même que dans les autres communes du canton, c'est-à-dire celle des céréales, de la pomme de terre et des plantes fourragères. Son industrie est représentée par 2 filatures de laine, la première construite en 1846 et la seconde en 1871. On y compte 2 carrières de pierres, 3 fours à chaux, une brasserie, un moulin à eau, 2 forges de maréchal, une fabrique de poteries, tuiles et drains. Territoire 1345 ha dont 786 de terres labourables, 503 ha de pâtures et prés, 8 ha de bois, 2 ha de landes et 46 ha en divers (jardins, maisons,...). Nombre d'habitants : 850.

Depuis 1900 :

L'ancienne gare
  •  : inauguration et mise en service de la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Sars-Poteries. La ligne est ouverte au public le . Elle relie Avesnes sur Helpe à Solre-le-Château, via le Flaumont-Waudrechies, Sémeries, Felleries, Beugnies et Sars-Poteries. Une gare "voyageurs" et une halle "marchandises" sont présentes à Sémeries. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale (), le transport des voyageurs est assuré. Ensuite, seul le transport de marchandises composé essentiellement par la livraison de fournitures agricoles (paille, engrais, etc.) subsiste jusqu'en 1953. Les bâtiments existent encore aujourd'hui[17].
  • En 1906, Sémeries compte 190 maisons, 200 foyers et 642 habitants[18].
Monument aux morts à Sémeries, par Émile Pouillon
Monument aux morts, plaque à Zorée
  • 1914-1918 (Première Guerre mondiale) : après avoir envahi la Belgique, les Allemands entrent en France. Les Français cèdent devant leur poussée. Le , des soldats Français, battant en retraite, arrivent en provenance de Felleries passent par le lieu-dit "la Ronflette", se dirige vers Le Flaumont puis Avesnes Sur Helpe. Les Allemands suivent. Ils arrivent à Sémeries le (11 heures du soir). Entre Zorées et Cantraine, un accrochage a lieu le même jour entre un escadron d'avant garde appartenant à un régiment de Cuirassiers allemand (5e division de cavalerie allemande - IIe armée) provenant de Sains du Nord et un escadron d'arrière garde du 10e régiment de Hussards chargé de couvrir la retraite des 35e et 36e division d'infanterie composant la Ve armée française qui se replient d'Avesnes à Le Nouvion. Après l'accrochage, on dénombre 45 morts chez les Français et 16 parmi les Allemands. Les hussards français se retirent à Etrœungt puis quittent la région en direction de l'Aisne. Sémeries se trouvera ensuite en zone occupée. Le village sera libéré quelques jours seulement avant l'armistice ().
  • 1922 : un monument aux morts érigé après la Première Guerre mondiale en mémoire des victimes de la guerre se trouve dans le centre du village. Inauguré le , taillé dans de la pierre bleue de Soignies, il est l'œuvre d'Émile Pouillon sculpteur de Cousolre. Un deuxième monument, simple plaque, se trouve à Zorées sur la façade de l'ancienne école.
  • 1940-1945 (Seconde Guerre mondiale) : venue de Belgique, la 7e Panzer (Division blindée), commandée par le Général Erwin Rommel, arrive dans l'Avesnois le en passant par Clairfayt. Elle continue sa progression très rapidement en empruntant la route qui mène de Solre Le Château au « Les 3 pavés », puis poursuit en passant à Avesnes-sur-Helpe (en empruntant l'avenue du Pont Rouge) et continue vers Landrecies. Sémeries, comme beaucoup de communes des alentours, sera ensuite occupée par les Allemands et libérée le (comme Avesnes-sur-Helpe et Fourmies) par des troupes américaines.
  • Vers 1948-1950, à Sémeries, l'école publique primaire devient mixte ; finie l'école des filles d'un côté et l'école des garçons de l'autre.
  • 1957 : à partir de cette date les travaux de raccordement des habitations au réseau d'eau potable ont commencé à Sémeries. À l'époque, les travaux s'effectuaient à la pelle, à la pioche et au marteau piqueur. Les écarts ont dû attendre encore quelques années pour être raccordés (ex. Le Lucq en 1975 - dernières maisons de la rue de la Palette).
  • 1958-1959 : construction d'une nouvelle école primaire contiguë à la gare de voyageurs SNCF désaffectée. Auparavant, l'école primaire se trouvait dans les ailes de la Mairie. Dans l'aile gauche, une classe rassemblait les élèves des premiers niveaux et dans l'aile droite, une classe rassemblait les "grands" (CE2, CM1, CM2). À partir des années 1960, les "petits" se trouvaient dans la nouvelle école. Les "grands" restant dans l'aile droite de la Mairie. Depuis le début des années 1980, il ne reste plus qu'une classe unique qui se trouve dans la "nouvelle" école.
  • 1968 : création du camping "Au bol d'air" - route du Flaumont - par Maurice et Andrée Pecqueriaux.
  • 1973 : création de la discothèque "Le Jodid" par Joël et Didier. Aujourd'hui, la discothèque s'appelle l'Oxxo.
  • Jusque dans les années 1980, un bureau de poste était présent au centre du village (Rue de Ramousies, non loin de l'église). À l'époque le code postal de la Commune était 59291. Aujourd'hui, l'ancien bureau est un logement et Sémeries dépend du bureau de poste d'Avesnes-sur-Helpe (code postal : 59440).
  • Jusque l'année scolaire 1992/1993, une école primaire publique était présente dans le hameau de Zorées (Rue des Grandes Zorées).
  • En , la boulangerie présente dans le centre du village (à côté du café - impasse de la Forge) ferme ses portes.
  • En 2003, une troisième cloche, appelée Marie II, est installée dans le clocher de l'église. Elle remplace la cloche dérobée par l'occupant allemand lors de la Seconde Guerre mondiale.
  •  : vers 2h00 du matin, de très violents vents ont causé d'importants dégâts sur l'ensemble du territoire de la commune. De nombreux arbres ont été déracinés dont certains ont causé des dégâts sur des bâtiments : arbre tombé sur le toit de la discothèque, arbres tombés sur 3 toitures d'habitations (Rue Nationale - Zorées), sapins tombés dans le terrain de camping, sapins tombés sur le toit d'une chapelle Rue de Sains, toitures de bâtiments (maisons, bâtiments agricoles) emportées ou très endommagées (Brode - Route du Flaumont - Zorées). Des habitants ont été coupés d'électricité pendant 3 jours au vu de l'endommagement du réseau EDF. Inscrits dans une zone d'orages et de tempête qui a concerné principalement l'est de la Picardie, du Nord-Pas-de-Calais mais aussi le Hainaut Belge, à Sémeries, les violents coups de vent, comme une tornade, se sont déplacés sur un axe (sud vers nord), et ont causé des dégâts significatifs sur une largeur moyenne de 4 km. Plus l'on se rapprochait du milieu de cet axe, plus les dégâts étaient importants. Sémeries était situé au cœur de l'axe. En résumé, les dégâts les plus importants pour les bâtiments se trouvent sur une ligne Rue du Fourmanoir (Zorées), Rue du Hameau (Brode) et Rue du Flaumont (centre village). Autres communes touchées : Avesnelles, Étrœungt, La Capelle, Sains-du-Nord, Semousies.Une tornade avait déjà occasionné des dégâts importants sur le hameau de Zorées le et avait ensuite dévasté quasi totalement la commune du Pommereuil.

Activités économiques[modifier | modifier le code]

L'activité principale est agricole, plus précisément spécialisée dans la production laitière.

Une douzaine d'exploitations agricoles sont présentes sur Sémeries. La plupart sont spécialisées dans la production laitière et fournissent des laiteries de l'Avesnois et de la Thiérache (fabrication notamment du Maroilles, Boulette d'Avesnes, etc.). Dans les années 1980, le nombre de fermes était deux fois plus important. Mais les quotas laitiers, le prix du lait pas assez revalorisé auprès des producteurs, les obligations en matière de mises aux normes des exploitations, ont conduit à l'arrêt progressif des petites exploitations qui ne pouvaient plus dégager de revenus suffisants.

Sémeries, à l'instar des communes voisines, se trouve dans le sud Avesnois où une grande partie des terres cultivables sont en état de prairie. En effet, le sol argileux ralentit la filtration de l'eau dans le sous sol et permet un pousse facilitée de l'herbe. L'herbage y est donc depuis longtemps très développé, d'où l'appellation "des herbagers" pour qualifier les exploitants agricoles locaux, appellation usitée par le passé.

Jusque dans les années 1950, les exploitations agricoles transformaient elles-mêmes leur production et vendaient leur beurre sur le marché d'Avesnes Sur Helpe, l'un des plus grands marchés de France spécialisé en la matière.

Depuis, la collecte du lait est effectuée par les laiteries qui se chargent des tâches de transformation et de commercialisation des productions issues du lait (lait cru, lait en poudre, beurre, fromage).

En dehors de l'activité agricole liée à la production laitière, on trouve à Sémeries des activités liées à des activités indépendantes, sans oublier un terrain de camping, un café, un garage agricole, un pépiniériste, deux maraîchers, une discothèque, etc.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Maire en 1802-1803 : Nicolas Leclecq[19].

Maire en 1807 : Fontaine[20].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1953 Maurice Fauconnier    
mars 1965 Maurice Noël    
juin 1995 Hubert Gravez    
mars 2008 Raymond Lebecq    
Jean-Luc Defroidmont    
En cours Hervé Laspalas    
Les données manquantes sont à compléter.

Finances locales[modifier | modifier le code]

Cette sous-section présente la situation des finances communales de Sémeries[Note 2].

Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Sémeries s'établit à 483 000  en dépenses et 470 000  en recettes[A2 1] :

En 2013, la section de fonctionnement[Note 3] se répartit en 255 000  de charges (461  par habitant) pour 328 000  de produits (594  par habitant), soit un solde de 74 000  (133  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

  • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 4] pour une valeur de 113 000  (44 %), soit 205  par habitant, ratio inférieur de 17 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (248  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 145  par habitant en 2009 et un maximum de 207  par habitant en 2012 ;
  • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 5] pour une somme de 152 000  (46 %), soit 275  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2009 - 2013, ce ratio augmente de façon continue de 254  à 275  par habitant.

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Sémeries[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

La section investissement[Note 6] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

  • des dépenses d'équipement[Note 7] pour un montant de 221 000  (97 %), soit 400  par habitant, ratio supérieur de 20 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (333  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 133  par habitant en 2012 et un maximum de 566  par habitant en 2011 ;
  • aucun remboursement d'emprunt[Note 8].

Les ressources en investissement de Sémeries se répartissent principalement en[A2 4] :

  • fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur totale de 52 000  (37 %), soit 94  par habitant, ratio supérieur de 154 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (37  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0  par habitant en 2012 et un maximum de 94  par habitant en 2013 ;
  • subventions reçues pour 27 000  (19 %), soit 49  par habitant, ratio inférieur de 40 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (81  par habitant).

L'endettement de Sémeries au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 9], l'annuité de la dette[Note 10] et sa capacité de désendettement[Note 11] :

  • l'encours de la dette pour 1 000 , soit 1  par habitant, ratio inférieur de 100 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (601  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio est constant et proche de 1  par habitant[A2 5] ;
  • aucune annuité pour la dette. Depuis 5 ans, ce ratio est constant et proche de 0  par habitant[A2 5] ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour 67 000 , soit 122  par habitant, ratio inférieur de 22 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (156  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 103  par habitant en 2010 et un maximum de 198  par habitant en 2009[A2 6]. La capacité de désendettement est de moins d'un an en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio est constant et faible (inférieur à 4 ans).

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

En 2021, la commune comptait 533 habitants[Note 12], en diminution de 2,38 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
480396557575690711701732770
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
754782751850875799794776681
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
659642635624613591578585605
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
572542542529579540519547546
2021 - - - - - - - -
533--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 289 hommes pour 255 femmes, soit un taux de 53,13 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,6 
5,3 
75-89 ans
8,4 
19,6 
60-74 ans
18,6 
22,5 
45-59 ans
22,0 
20,3 
30-44 ans
21,7 
14,1 
15-29 ans
11,2 
17,6 
0-14 ans
16,5 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Cultes[modifier | modifier le code]

Église présente au centre village. Sémeries fait partie de la Paroisse Bon Pasteur (Diocèse de Cambrai).

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments[27]
  • L'église Saint Rémi date de 1617 (classement monuments historiques - arrêté du 10/04/1948), l'architecture extérieure date du XIXe. Elle possède des fonts baptismaux en grès de 1585.
  • Adossé à l'église se trouve "le dieu de Pitié". C'est une petite chapelle hexagonale de 1543 qui abrite un Christ assis et les mains liées. Cette chapelle est un mausolée érigé à la mémoire de Hubert Lucarne et de sa femme (classement monuments historiques - arrêté du 23/11/1943).
  • Le troisième monument classé correspond à la Chapelle Notre-Dame de Walcourt XVIIIe (classement monuments historiques - arrêté du 10/04/1948).
  • Un monument aux morts érigé après la Première Guerre mondiale se trouve dans le centre du village. Inauguré le , taillé dans de la pierre bleue de Soignies, il est l'œuvre d'Émile Pouillon sculpteur de Cousolre. Le monument mesure 3,5 mètres.
  • Il existe également plusieurs oratoires disséminés sur le territoire de la commune.
Lieux-dits

Baquy, Brode, le Dachet, les Merliers, la Quertelle, la Ronflette, le Champ fleuri, etc.

Sentiers de promenade et de randonnées

Sémeries c'est également des sentiers à parcourir à pied ou en vélo tout terrain pour admirer le bocage et la vallée de l'Helpe Majeure.

À l'initiative du Conseil Général, 5 circuits passant par Sémeries ont été réalisés :

  1. Sentier des moulins à eau : circuit de 15,0 km. Parcours facile, si ce n’est sa longueur, à la découverte de l’Avesnois. Découvrez moulins, forêts de feuillus, rivières et habitats de pierre et de brique au travers de sentiers ou de petites routes de campagne.
  2. Circuit des haies et des ruisseaux : circuit(s) : 13,0 km - 9,0 km. Circuit à parcourir toute l'année. Le parcours de 13 km s'adresse à des randonneurs avertis. En période de pluie, le port de chaussures étanches s'avère nécessaire, surtout dans les herbes hautes des chemins bocagers.
  3. Circuit du Camp de césar : circuit(s) : 11,0 km - 3,7 km. Parcours accessible toute l'année dans le Pays d'Avesnes. Le circuit de 3,7 km s'adresse aux familles. Soyez prudent le long de la RD 133. En période de pluie, le port de chaussures étanches s'avère nécessaire.
  4. Circuit d'Avesnelles : circuit de 13,5 km. Circuit long au cœur du bocage, pour randonneurs avertis. Les chemins succèdent aux petites routes. La prudence est cependant requise à la traversée de la RD 951. En période de pluie, le port de chaussures étanches s'avère nécessaire.
  5. Les méandres de l'Helpe majeure : circuit de 38,0 km. En dehors de sa longueur (38 km) et de quelques passages boueux aux ornières profondes, ce parcours ne présente pas de difficultés techniques. Il vous permettra de découvrir le bocage avesnois et vous ramènera par l’ancienne voie ferrée départementale aménagée en axe de randonnée toute discipline. Vous ferez bien attention à respecter les autres usagers. Vous rencontrerez tout le long du parcours des cours d’eau, les abords y étant difficiles, munissez-vous d’une « vache à eau » pour abreuver les chevaux.

Festivités[modifier | modifier le code]

Annuellement, deux ducasses (fêtes foraines) sont organisées à Sémeries :

  • La ducasse du village : première dans l'année, elle a lieu au centre du village le 4e week-end de juin
  • La ducasse de Zorées : deuxième dans l'année, elle se tient dans le hameau de Zorées le week-end suivant le

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Sémeries. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
  3. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
  4. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
  5. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
  6. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
  7. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  8. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  9. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
  10. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  11. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Sémeries.
  12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Sémeries et Saint-Hilaire-sur-Helpe », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. [1]
  14. "Statistique archéologique du département du Nord" - seconde partie - 1867
  15. Rédaction partiellement tirée d'un article lié à l'inventaire général du patrimoine culturel intitulé "Présentation de la Commune de Sémeries" figurant sur le site du Ministère de la culture - Base Mérimée (www.culture.gouv.fr : Notice no IA62001211.
  16. Moulin en Avesnois de Claude Lompret et Jérôme chrétien - Édition Makit
  17. Cf informations fournies par M. Jacques Guillot, membre de l'association ferroviaire Sambre-Avesnois (Maubeuge)
  18. Consultez le recensement exhaustif de la population (adresse, nom, prénom, année de naissance, profession) réalisé en mars 1906 sur le site internet des Archives Départementales du Nord : lien internet.
  19. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 277, lire en ligne.
  20. « Annuaire statistique du département du Nord. Année 1807. », p. 150-151 (images 180-181)..
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Sémeries (59562) », (consulté le ).
  26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  27. base Mérimée du Ministère de la Culture

Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Les comptes des communes - Sémeries : chiffres clés » (consulté le ).
  2. « Les comptes des communes - Sémeries : opérations de fonctionnement » (consulté le ).
  3. a et b « Les comptes des communes - Sémeries : fiche détaillée » (consulté le ).
  4. a et b « Les comptes des communes - Sémeries : opérations d'investissement » (consulté le ).
  5. a et b « Les comptes des communes - Sémeries : endettement » (consulté le ).
  6. « Les comptes des communes - Sémeries : autofinancement » (consulté le ).