Ris (Puy-de-Dôme)

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Ris
Ris (Puy-de-Dôme)
Prieuré clunisien de Ris.
Blason de Ris
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Thiers
Intercommunalité Communauté de communes Thiers Dore et Montagne
Maire
Mandat
Georges Lopez
2020-2026
Code postal 63290
Code commune 63301
Démographie
Population
municipale
729 hab. (2021 en diminution de 7,84 % par rapport à 2015)
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 59′ 59″ nord, 3° 30′ 24″ est
Altitude Min. 259 m
Max. 593 m
Superficie 15,76 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vichy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Maringues
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Ris
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Ris
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Ris
Liens
Site web communederis.fr

Ris est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Ris est située au nord-est du département du Puy-de-Dôme, à mi-chemin entre Thiers et Vichy (sous-préfecture de l'Allier).

Elle se compose de plusieurs lieux-dits[1] :

  • Bardonnet, au sud de la commune, à la frontière avec Châteldon, accessible par la D 113 ;
  • Calleville (ou Calville[2]), au nord de la commune, à la frontière communale avec Mariol et départementale avec l'Allier ;
  • Croix-de-Pierre, à l'ouest, sur la D 906.

Huit communes sont limitrophes, dont trois dans le département limitrophe de l'Allier[1] :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune s'étend sur 1 576 hectares ou 15,76 km2. Son altitude varie entre 259 et 593 mètres[3] ; le point le plus haut étant localisé au sud-est de la commune, aux Ongheons. Le bourg se situe à 327 mètres d'altitude[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le confluent de la Dore et de l'Allier se trouve sur son territoire et constitue le point frontière avec le département de l'Allier.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Sur le territoire de la commune de Ris, la route départementale 906 est la principale route reliant Le Puy-en-Velay à Vichy via La Chaise-Dieu, Ambert, Thiers et Puy-Guillaume.

Le territoire communal est également desservi par quatre routes départementales[1] :

  • la D 43, reliant à l'ouest Maringues et Limons d'une part et à l'est de la D 906 le chef-lieu de la commune, puis en montant en direction des Murs du Temple, jusqu'à la frontière avec la commune de Lachaux et à celle du département de l'Allier (D 175 en provenance de Busset) ;
  • la D 43d reliant Chez Bulaigues à la D 906 aux Varnes ;
  • la D 113 reliant le centre du village de Ris à Châteldon ;
  • la D 906d, au nord de Ris-Gare, desservant le lieu-dit La Maison Blanche, et continuant au nord vers Mariol et le camping du Marrant.

L'autoroute la plus proche est l'A89, située sur la commune de Thiers ; l'échangeur 29 permet de rejoindre Lyon ou Clermont-Ferrand.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac fermée au service des voyageurs. La gare la plus proche et ouverte au service des voyageurs est la gare de Vichy située à quinze kilomètres au nord et permet des liaisons avec Clermont-Ferrand, Paris et Lyon. Au sud, la gare de Thiers est desservie par les trains régionaux de l'axe Clermont-Ferrand – Saint-Étienne.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par trois lignes d'autocars :

Réseau Ligne Tracé
TER Auvergne-Rhône-Alpes 19 Vichy (gare routière) ↔ Ris (abri bus) ↔ Thiers ↔ Pont-de-Dore ↔ Ambert[4]
Cars Région Puy-de-Dôme P55 Ris (stade, mairie) ↔ Puy-Guillaume ↔ Ris (gare) ↔ Vichy[5]
P56 Limons ↔ Ris (mairie, stade, gare) ↔ Châteldon ↔ Puy-Guillaume ↔ Thiers[6]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 942 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mayet-de-Montagne », sur la commune du Mayet-de-Montagne à 15 km à vol d'oiseau[9], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 979,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ris est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vichy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,9 %), prairies (28,2 %), zones urbanisées (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

En 2012, la commune comptait 438 logements, contre 422 en 2007. Parmi ces logements, 74,5 % étaient des résidences principales, 11,7 % des résidences secondaires et 13,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2 % des appartements[a 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 81,5 %, en hausse sensible par rapport à 2007 (81 %). La part de logements HLM loués vides était de 0,9 % (contre 1 %)[a 2].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Ris est soumis aux risques naturels suivants : feu de forêt, inondation[19],[20], ainsi qu'à deux risques technologiques : rupture de barrage et transport de matières dangereuses[19],[20]. La commune a élaboré un DICRIM[20].

Un plan des surfaces submersibles applicable à la rivière Allier et concernant la commune de Ris a été approuvé par arrêté préfectoral du [21]. La dernière inondation majeure de la Dore et de l'Allier remonte à 1866 ; c'est 'un des deux types d'inondation recensés dans la commune avec celui touchant les ruisseaux du Vauziron, de Calleville et du Saut du Loup[20].

La commune est également concernée par le risque de retrait-gonflement des sols argileux, à aléa faible sur la partie ouest[21], par le risque sismique (zone de sismicité modérée, niveau 3)[21], et par le feu de forêt, plus important sur la partie orientale[20].

La rupture du barrage de Naussac, en Lozère, entraîne un risque d'inondation de la rivière Allier. Le risque transports de matières dangereuses concerne plus la présence d'une voie ferrée que la route départementale 906[21]. Au moins une canalisation de gaz naturel passe dans la commune[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Une fresque de la tour principale
Une fresque de la tour principale.

En 952, Amblard, archevêque de Lyon, fait don à Cluny d'une villa et de dépendances pour y établir une celle dévolue à Saint-Pierre. Pour constituer cette donation, Amblard a acquis de plusieurs personnes un ensemble de biens dans cette même villa dénommée alors Nimsiacus. Une communauté monastique y a été établie en 952.

Puis une deuxième donation à la mort d'Amblard en 978 permet d'établir une celle plus importante : l'église Sainte-Agathe (aujourd'hui nommée Sainte Croix) a été élevée de 979 à 985, ce qui en fait une des plus anciennes églises d'Auvergne.

Par ailleurs, la commune est membre de la Fédération des sites clunisiens[22].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal suivant l'élection municipale de 2014 a désigné trois adjoints[23].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie - école
Mairie - école.

En 1878, le conseil municipal a décidé de construire un groupe scolaire ; la mairie siège dans ce bâtiment[24].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1794 1795 Jean Vata    
1795 1801 Antoine Senectaire    
1801 1821 Jean Moussier    
1821 1830 Blaise Delaire    
1830 1831 Simon Lamotte    
1831 1833 Mary Rabourg    
1833 1842 Joseph Vialon    
1842 1846 Alexandre Monteil    
1846 1876 Ulysse Lapeyre    
1876 1878 Jean-Baptiste Bourdelier    
1878 1882 Camille Thave    
1882 1883 Louis Périchon    
1883 1912 Camille Thave    
1912 1919 Jean Randier    
1919 1929 Pierre Mavel    
1929 1945 Ernest Thave    
1945 1947 Jean Goigoux    
1947 1953 Joseph Purier    
1953 1989 Roger Gout    
2001 Germain Bouyssoux    
Bernard Garcia[25]    
En cours
(au )
Georges Lopez[26]   Ancien artisan[26]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Sur le plan administratif, Ris dépendait du district de Thiers en 1793 puis de l'arrondissement de Thiers depuis 1801. De 1793[27] à mars 2015, Ris faisait partie du canton de Châteldon. À la suite du redécoupage des cantons du département, la commune est désormais rattachée au canton de Maringues[28].

Sur le plan judiciaire, Ris dépend de la cour administrative d'appel de Lyon, de la cour d'appel de Riom, de la cour d'assises du Puy-de-Dôme, du tribunal d'instance de Thiers, des tribunaux administratif, de grande instance et de commerce de Clermont-Ferrand[29].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

En 2021, la commune comptait 729 habitants[Note 3], en diminution de 7,84 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3891 2061 6121 4261 5341 5161 5121 5091 502
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3821 3551 4491 4081 3891 3771 4411 5311 519
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5121 5081 4141 0561 0421 005902813819
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
839767727764716681722734782
2018 2021 - - - - - - -
748729-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,1 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 372 hommes pour 376 femmes, soit un taux de 50,27 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,9 
5,9 
75-89 ans
7,4 
23,9 
60-74 ans
22,6 
23,9 
45-59 ans
21,8 
16,4 
30-44 ans
17,3 
11,8 
15-29 ans
12,0 
17,7 
0-14 ans
17,0 
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2020 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
7,2 
75-89 ans
10,1 
17,7 
60-74 ans
18,4 
20,3 
45-59 ans
19,4 
18,4 
30-44 ans
17,4 
18,6 
15-29 ans
17,2 
17,1 
0-14 ans
15,4 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Ris dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école élémentaire publique[35].

Les élèves poursuivent leur scolarité au collège de Puy-Guillaume[36], puis au lycée Montdory de Thiers pour les élèves de seconde des filières générales et technologiques ou des première et terminale des filières générales et de la filière technologique STMG ; ou au lycée Jean-Zay pour les premières et terminales STI2D[37].

Néanmoins, la commune bénéficie d'une double sectorisation : les lycéens peuvent être scolarisés à Cusset, au lycée de Presles[38] (renommé lycée Albert-Londres).

Sports[modifier | modifier le code]

Stade municipal des Jonchères.
Stade municipal.

La commune possède un stade sur la rue de la Gare : le stade municipal des Jonchères.

Il existe un club de foot (Union sportive rissoise) et un club de pétanque (pétanque rissoise).

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 23 944 , ce qui plaçait Ris au 26 502e rang des communes de plus de 49 ménages en métropole[39].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 500 personnes, parmi lesquelles on comptait 70,7 % d'actifs dont 57,1 % ayant un emploi et 13,6 % de chômeurs[a 3].

On comptait 97 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 289, l'indicateur de concentration d'emploi est de 33,5 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 4].

239 des 289 personnes âgées de 15 ans ou plus (soit 82,9 %) sont des salariés[a 5]. La majorité des actifs (43,1 %) travaillent dans une autre commune du département, et même 36,6 % dans un autre département de la région de résidence[a 6].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Au , Ris comptait 39 entreprises : huit dans l'industrie, neuf dans la construction, vingt dans le commerce, les transports et les services divers et deux dans le secteur administratif[a 7].

En outre, elle comptait 44 établissements[a 8].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Au recensement agricole de 2010, la commune comptait neuf exploitations agricoles. Ce nombre est stable par rapport à 2000 et en baisse par rapport à 1988 (9). La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de 265 hectares en 2010, dont 59 ha allouées aux terres labourables et 206 ha toujours en herbe[40].

Commerce et services[modifier | modifier le code]

La base permanente des équipements de 2014 recensait une épicerie[41].

La commune possède un café-tabac, un café-brasserie et une auberge[42].

La fromagerie L'Artisanale de Ris, située à Ris-Gare[42], commercialise des fromages au lait de vache, de brebis ou de chèvre[43].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Au , la commune comptait un hôtel non classé de cinq chambres[a 9]. La mairie en mentionne deux[42].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le prieuré clunisien de Ris est situé dans l'ancien diocèse de Clermont.

Reproduction de la Vierge auvergnate en bois
Reproduction de la Vierge romane en bois. polychrome du XIIe siècle exposée au Louvre.

L'église romane[modifier | modifier le code]

Église Sainte-Croix, de l'ancien prieuré clunisien, appelée église Sainte-Agathe. Extérieurs et intérieurs (architecture, Vierge à l'Enfant polychrome, peintures murales du XVe siècle présentant des saints martyrs). sont en visite libre. Édifice classé aux monuments historiques par arrêté du [44].

Église romane du Xe siècle, construite entre 979 et 985, d'inspiration carolingienne ; c'est l'une des plus anciennes églises romanes du département, voire de l'Auvergne[45].

Dans le chœur de l'église, on peut admirer une reproduction de « La Vierge et l'Enfant » exposée au musée du Louvre (Aile Richelieu au rez-de-chaussée dans la salle Cluny - salle 2)[46].

Saint Michel terrassant le dragon
Saint Michel terrassant le dragon, œuvre du XVe siècle (entre 1460 et 1470).

On trouve également des fresques représentant des saints martyrs (Étienne, Agathe[47]) ; le cavalier au cerf (XIIe) ; une Visitation[48] ; Saint Michel terrassant le dragon[Note 4] ; un abbé ; un évêque.

Peinture murale représentant le martyre de sainte Agathe

Les peintures des XIIe et XVe siècles sont classées au titre des Monuments historiques.

L'église était entourée des bâtiments prieuraux dont il subsiste des éléments tardifs englobés dans le bâti contemporain. On remarque également les anciennes bornes du prieuré aux armes de la famille de Veyny d'Arbouze, dont plusieurs membres ont été prieurs de Ris.

Le monument Joseph Claussat[modifier | modifier le code]

Un monument à la mémoire du médecin et député du Puy-de-Dôme Joseph Claussat est érigé vers 1925 sur la route de Lachaux. Il se situe à « Blancherelle », à l'entrée d'un chemin qui rejoint la commune de Châteldon[49].

Autres lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Ris avait également une gare ferroviaire située au lieu-dit Ris-Gare.

Le grand rocher, accessible de la route de Lachaux, permet une vue panoramique sur le village et la plaine de la Limagne (on peut y apercevoir la chaîne des Puys). Au pied coule un ruisseau qui forme une cascade appelée le Saut du Loup par les habitants.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La commune de Ris est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Le blason de la commune de Ris a été créé « à partir du blason des Veyny d'Arbouse, en reprenant la crosse, la colombe et l'arbousier[50] ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Découvert dans les années 1950 et classé aux Monuments historiques en 1995.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

Dossier relatif à la commune, sur le site de l'Insee :

  1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  4. EMP T5 – Emploi et activité.
  5. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2012.
  6. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  7. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  8. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
  9. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Carte de Ris sur Géoportail.
  2. a et b « Localisation », sur le site de la mairie (consulté le ).
  3. « Répertoire géographique des communes », Institut national de l'information géographique et forestière.
  4. TER Auvergne-Rhône-Alpes/SNCF, Fiche horaire ligne 19 : Vichy – Thiers – Ambert [PDF], horaires valables du 9 décembre 2018 au 13 juillet 2019, version du 16 novembre 2018 (consulté le 9 décembre 2018).
  5. Fiche horaire de la ligne P55 : Puy-Guillaume – Châteldon – Vichy [PDF], Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  6. Fiche horaire de la ligne P56 : Châteldon – Thiers [PDF], Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Ris et Le Mayet-de-Montagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Mayet-de-Montagne », sur la commune du Mayet-de-Montagne - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Mayet-de-Montagne », sur la commune du Mayet-de-Montagne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vichy », sur insee.fr (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  19. a et b « Résultat de la recherche : Ris », sur macommune.prim.net : ma commune face au risque majeur (consulté le ).
  20. a b c d et e « Document d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM) » [PDF], sur macommune.prim.net : ma commune face au risque majeur, Mairie de Ris (consulté le ).
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