Philippe Vigier (homme politique)

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Philippe Vigier
Illustration.
Philippe Vigier en 2015.
Fonctions
Député français
En fonction depuis le
(2 mois et 11 jours)
Réélection 19 juin 2022
Circonscription 4e d'Eure-et-Loir
Législature XVIe (Cinquième République)
Groupe politique DEM
Prédécesseur Laurent Leclercq

(16 ans et 2 mois)
Élection 10 juin 2007
Réélection 10 juin 2012
18 juin 2017
19 juin 2022
Circonscription 4e d'Eure-et-Loir
Législature XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique NC (2007-2012)
UDI/LC/UAI (2012-2018)
LT (2018-2020)
MDDA/DEM (2020-2023)
Prédécesseur Alain Venot
Successeur Laurent Leclercq
Conseiller régional du Centre-Val de Loire
En fonction depuis le
(2 ans, 9 mois et 21 jours)
Élection 27 juin 2021

(19 ans)
Élection 15 mars 1998
28 mars 2004
21 mars 2010
Ministre délégué chargé des Outre-mer

(5 mois et 22 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Élisabeth Borne
Ministre Gérald Darmanin
Gouvernement Borne
Prédécesseur Jean-François Carenco
Successeur Marie Guévenoux
Président du groupe Libertés et territoires
à l'Assemblée nationale

(1 an, 10 mois et 22 jours)
Législature XVe (Cinquième République)
Prédécesseur Création du groupe
Successeur Bertrand Pancher
Président du groupe UDI
à l'Assemblée nationale

(3 ans, 2 mois et 5 jours)
Élection
Législature XIVe et XVe (Cinquième République)
Prédécesseur Jean-Louis Borloo
Successeur Stéphane Demilly et Franck Riester
Conseiller communautaire de la communauté de communes du Grand Châteaudun

(20 ans)
Maire de Cloyes-sur-le-Loir[a]

(16 ans, 5 mois et 17 jours)
Élection 11 mars 2001
Réélection 10 mars 2008
23 mars 2014
Prédécesseur Jacques Jouvelet
Successeur Claude Martin
Adjoint au maire de Châteaudun

(3 ans)
Élection 18 juin 1995
Maire Alain Venot (1983-2008)
Biographie
Date de naissance (66 ans)
Lieu de naissance Valence (France)
Nationalité Française
Parti politique UDF (jusqu'en 2007)
NC/LC (2007-2020)
UDI (2012-2017)
MoDem (depuis 2020)
Profession Pharmacien-biologiste

Philippe Vigier, né le à Valence (Drôme), est un homme politique français.

Maire de Cloyes-sur-le-Loir de 2001 à 2017 et député de la 4e circonscription d'Eure-et-Loir à partir de 2007, il est membre successivement de l'Union pour la démocratie française, des Centristes, de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), puis du Mouvement démocrate (MoDem).

Du au , il est ministre délégué chargé des Outre-mer auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, dans le gouvernement Élisabeth Borne.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Ancien membre de l'UDF, suppléant de Maurice Dousset aux législatives de 1997, il est conseiller régional du Centre de 1995 à 2014, maire de Cloyes (Eure-et-Loir) de 2001 à 2017 et député de la quatrième circonscription d'Eure-et-Loir depuis 2007.

Au plan national, Philippe Vigier est secrétaire général du Nouveau Centre entre et avril 2014 ainsi que porte-parole de l'Union des démocrates et indépendants (UDI) à partir du . Il est élu président du groupe UDI à l'Assemblée nationale le , en remplacement de Jean-Louis Borloo qui a renoncé à ses fonctions et mandats politiques pour raisons de santé. Il obtient 16 voix contre 12 pour son rival François Sauvadet (plus un vote blanc)[1].

Désigné tête de liste de la liste d'union de la droite et du centre pour les élections régionales de 2015 dans le Centre-Val de Loire[2], Philippe Vigier est battu par François Bonneau (PS), président sortant du conseil régional, dans une triangulaire avec Philippe Loiseau (FN).

Dans les années 2015-2016, il crée le Campus des Champs du Possible à Châteaudun, voué à l'agriculture et au numérique[3],[4] ; ce site est rebaptisé Xavier-Beulin en [5].

Il soutient Alain Juppé pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[6]. Après la défaite de ce dernier, il devient l'un des porte-parole de François Fillon pour la campagne présidentielle[7].

Philippe Vigier quitte le groupe UDI, Agir et indépendants en pour fonder Libertés et territoires. Il le copréside avec Bertrand Pancher jusqu'à son départ, en , avec deux autres députés[8], pour le groupe MoDem[9]. Il rejoint ainsi la majorité quelques semaines après avoir écrit au président de l'Assemblée Richard Ferrand pour lui signifier que le groupe Libertés et territoires déclarait « appartenir à l'opposition »[10].

Chef de file du groupe MoDem sur la question des retraites, Philippe Vigier propose d'augmenter le temps de travail hebdomadaire afin de générer plus de cotisations sociales. L'idée est de « travailler un peu plus longtemps, un peu à l'image de la journée de solidarité, qui ne fait plus aucun débat aujourd'hui »[11].

Le , il est nommé ministre chargé des Outre-mer auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, dans le gouvernement Élisabeth Borne[12], en remplacement de Jean-François Carenco. Il n'est pas reconduit au gouvernement lors du remaniement du . Pourtant, selon Mediapart, l'ancien ministre continue de bénéficier d’un logement de fonction et d’une voiture avec chauffeur, tout en organisant des « dîners privés » au sein du ministère[13].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Mandats électifs[modifier | modifier le code]

En , il est candidat aux élections législatives avec Marc Guerrini, maire de Voves, pour suppléant.

Le , après le retrait du candidat UMP, Alain Venot[15], il confirme son ralliement à la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy, après avoir soutenu la candidature de François Bayrou au 1er tour de l'élection présidentielle, en cosignant l'appel de 22 députés UDF dans les colonnes du Figaro en faveur d'une alliance avec l'UMP. Le , il démissionne de sa fonction de président du groupe UDF au conseil régional du Centre. Candidat dans la quatrième circonscription, pour l'élection législative de juin 2007, il choisit Marc Guerrini comme suppléant, puis est élu dès le 1er tour avec 57,12 % des suffrages.

Lors des élections régionales de , il est tête de liste départementale, en Eure-et-Loir, pour la liste UMP-Nouveau Centre conduite par Hervé Novelli.

En , investi par l'UMP et le Nouveau Centre dans la quatrième circonscription[16], il est réélu au premier tour avec 50,72 % des suffrages. En , investi par Les Républicains et l'UDI, il est réélu au second tour avec 70,38 % des voix[17].

Autres responsabilités politiques[modifier | modifier le code]

  • 2001-2007 : membre du comité exécutif national de l'UDF ;
  • 2002-2007 : président de la fédération UDF d'Eure-et-Loir ;
  • 2008 : président du Nouveau Centre en Eure-et-Loir ;
  • 2008-2011 : secrétaire général adjoint et porte-parole du Nouveau Centre ;
  • 2011-2014 : secrétaire général et porte-parole du Nouveau Centre ;
  • 2013-2017 : président de l'UDI en Eure-et-Loir.

Lorsque Yvan Lachaud est élu président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale, ce dernier abandonne ses fonctions exécutives au sein du parti. Philippe Vigier, jusque-là son adjoint, le remplace au poste de secrétaire général. Il conserve en outre son mandat de porte-parole du mouvement.

Résultats aux élections législatives[modifier | modifier le code]

Année Nuance Circonscription 1er tour 2d tour Issue
Voix % Rang Voix % Rang
2007[18] MAJ 4e d'Eure-et-Loir 23 918 57,12 1er Élu
2012[19] NCE 20 603 50,72 1er Élu
2017[17] UDI 15 064 42,72 1er 20 685 70,38 1er Élu
2022[20] ENS 14 050 42,66 1er 17 671 60,16 1er Élu

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Maire délégué de 2017 à 2020.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Vigier bat Sauvadet à la tête du groupe centriste », in Le Figaro, mercredi 16 avril 2014, p. 4.
  2. Centre France, « Elections régionales : Philippe Vigier conduira la liste d'union de la droite » (consulté le ).
  3. Ahmed Taghza, « 4 millions d'euros investis et beaucoup d'espoir dans les ex-locaux Axéréal de Châteaudun », L'Écho républicain,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Isabelle Couet, « La BCE inaugure les visites de terrain », Les Echos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Camille Fayet, « Le campus des Champs du possible à Châteaudun, rebaptisé Xavier-Beulin », L'Écho républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Gosselin, Lemoyne et Vigier chez… Juppé », Paris Match, semaine du 6 au 12 octobre 2016, page 30.
  7. « Philippe Vigier député d'Eure-et-Loir ramène le centre et Juppé à François Fillon », 15 décembre 2016.
  8. Modifications à la composition des groupes.
  9. Modifications à la composition des groupes.
  10. « Inédit : un député quitte le groupe qu'il préside », sur liberation.fr, (consulté le ).
  11. « Réforme des retraites : des députés macronistes veulent revenir sur les 35 heures », sur Le Figaro,
  12. Service de presse, « Communiqué » [PDF], sur gouvernement.fr, (consulté le ).
  13. Antton Rouget, Ellen Salvi, « Philippe Vigier, ancien ministre devenu squatteur aux frais de la République », sur Mediapart,
  14. « Cumul: le député Philippe Vigier (UDI) quitte la Région…jusqu'à 2015 | Mag'Centre », sur www.magcentre.fr (consulté le ).
  15. Le Figaro 29/05/2007
  16. Site officiel de l'UMP - consulté le 25 avril 2012
  17. a et b Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  18. « Résultats des élections législatives de 2007 dans la 4e circonscription d'Eure-et-Loir », sur archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Résultats des élections législatives de 2012 dans la 4e circonscription d'Eure-et-Loir », sur archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Résultats des élections législatives de 2022 dans la 4e circonscription d'Eure-et-Loir », sur archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]