Brive-la-Gaillarde

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Brive-la-Gaillarde
Brive-la-Gaillarde
Hôtel de ville de Brive-la-Gaillarde.
Blason de Brive-la-Gaillarde
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze (sous-préfecture)
Arrondissement Brive-la-Gaillarde (chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération du bassin de Brive
Maire
Mandat
Frédéric Soulier (LR)
2014-2020
Code postal 19100
Code commune 19031
Démographie
Gentilé Briviste
Population
municipale
46 961 hab. (2014)
Densité 966 hab./km2
Population
agglomération
106 962 hab.
Géographie
Coordonnées 45° 09′ 30″ nord, 1° 31′ 55″ est
Altitude Min. 102 m
Max. 315 m
Superficie 48,59 km2
Élections
Départementales Bureau centralisateur de 4 cantons
Localisation
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Liens
Site web brive.fr

Brive-la-Gaillarde, couramment appelée simplement Brive, est une commune du Sud-Ouest de la France, sous-préfecture de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine. C'est la ville la plus peuplée du département. Les habitants de Brive sont appelés les Brivistes[1],[Note 1].

Géographie

Carte de la commune.

Située au sud-ouest du département sur la Corrèze, Brive-la-Gaillarde en est la principale ville et l'une des deux sous-préfectures ainsi que le centre de l'aire urbaine de Brive et de son unité urbaine. Un pont en bois enjambait la Corrèze, dit le pont du Buis. Au XVe siècle, un pont de pierre à 13 arches traversait les marais (guierles : îles marécageuses) plus proches de la cité — Au XVIIIe siècle le maire « perpétuel » de Brive, Joseph Dubois, grand Voyer de France au château de Versailles, frère du cardinal Dubois, fit assécher les 13 bras de la Corrèze, détruire le pont à 13 arches et reconstruire un pont à trois arches dit le pont Cardinal, légèrement plus éloigné du centre-ville mais toujours sur la voie d'entrée Paris-Brive[2].

Vue panoramique de Brive-la-Gaillarde.

Communes limitrophes

Relief et géologie

Le Bassin de Brive est situé entre le Massif central et le Bassin aquitain (Causse corrézien). Ce bassin sédimentaire est constitué de grès, calcaires, granites et schistes qui par leur diversité enrichissent le patrimoine agricole.

Hydrographie

Brive est traversée par la Corrèze qui finit son voyage au sortir de Brive en se jetant dans la Vézère au Pont autoroutier de Granges (19)laquelle ira confluer plus loin avec la Dordogne au Bugue (24). Corrèze veut dire celle qui court, en effet elle prend sa source, avec la Vézère et sept autres rivières, dans le plateau de Millevaches (la partie la plus haute de la Corrèze autour de 900 m), alors que Brive se trouve dans la partie la plus basse environ 110 m au-dessus du niveau de la mer.

Le ruisseau de Planchetorte rejoint la Corrèze en rive gauche à Brive, le long de l'autoroute A20.

Distance des plus grandes villes françaises

Limoges Clermont-Ferrand Bordeaux Toulouse Montpellier Lyon Nantes Paris Marseille Lille Strasbourg
94 km 180 km 199 km 200 km 340 km 372 km 420 km 483 km 509 km 699 km 784 km

Climat

Données climatiques et températures

Le climat de Brive-la-Gaillarde est le suivant[3] :

Climat moyen
Brive Moyenne nationale
Ensoleillement 2045 h/an 1973 h/an
Pluie 917 mm/an 770 mm/an
Neige 6 j/an 14 j/an
Orage 27 j/an 22 j/an
Brouillard 42 j/an 40 j/an
Records de température
Minima Maxima
Janvier -11,8° (2003) +18,8° (1999)
Février -16,4° (2012) +24,4° (1997)
Mars -12,7° (2005) +26,7° (2005)
Avril -5,4° (1996) +29,7° (2011)
Mai -1,7° (2002) +32,9° (2001)
Juin +2,8° (1989) +39,6° (2003)
Juillet +5,2° (2000) +41,4° (2015)
Août +3,6° (1998) +40,7° (2003)
Septembre +0,6° (1996) +34,8° (1987)
Octobre -5,6° (1997) +30,6° (2011)
Novembre -10,2° (1998) +23,8° (2011)
Décembre -13,4° (2001) +19,3° (2010)

Voies de communication et transports

Voies routières

Brive-la-Gaillarde est desservie par l'A20 (reliant Paris à Toulouse), et depuis peu par l'A89 (reliant Bordeaux à Clermont-Ferrand).

Transports en commun

Avion

L'aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne, qui a pris la relève de celui de Brive-Laroche (code AITA : BVE), est opérationnel depuis juin 2010. Assure des liaisons aériennes entre Paris Orly, London City, et de nombreux vols vacances comme ses lignes sur Nice et Ajaccio. Début 2013, la compagnie à bas coût Ryanair assure une liaison avec la ville néerlandaise de Maastricht.

Train

La gare de Brive-la-Gaillarde assure des liaisons :

Le projet de LGV Poitiers - Limoges devrait mettre Brive à moins de 3 h de Paris-Montparnasse.

Bus

Le réseau de transport en commun Libéo fonctionne toute l'année. Il est géré et exploité par la société Véolia Transport. Il comporte plusieurs lignes urbaines desservant Brive, Malemort-sur-Corrèze et Saint Pantaléon de Larche (ligne 7)

  • 11 lignes en semaine
  • 1 navette gratuite de la Communauté d'Agglomération pour relier L'espace des Trois Provinces / Cinéma au centre-ville.

Urbanisme

Toponymie

Attestations anciennes

Le nom de la localité est attesté sous la forme Briva Curretia au IVe siècle, dès le VIe siècle sous la forme latinisée Brivae[4].

Étymologie

Il est issu du terme briva (autrement noté brīuā) et signifie « pont » en Langue gauloise[5]. En effet, la voie romaine Lyon - Bordeaux franchissait ici la Corrèze (Curretia).

Hormis les nombreux toponymes, le terme est attesté sous une forme dérivée dans l'inscription gauloise de Naintré : briuatiom « habitant [près] du pont » et sous une forme altérée dans le glossaire de Vienne brio et traduit ponte en latin[6]. Il existe de nombreux Brive et Brives Ce lien renvoie vers une page d'homonymie en France, ainsi que Brèves. On note également de nombreux composés, dont les plus connus sont Samarobriva « pont sur la Somme », ancien nom d'Amiens et Briva Isaræ (IVe siècle) ancien nom de Pontoise.

Le nom de la ville en occitan est Briva la Galharda. Brive est dite « gaillarde » parce que fortifiée (Galia désignant la force en latin), et ce au moins depuis le XIVe siècle.

Gentilé

Autrefois les Brivistes étaient appelés Brivois. Les Brivistes étaient alors ces Brivois qui « montaient » à la capitale ou plus communément les Brivois établis hors de Brive. Petit à petit la dénomination « briviste » a pris le dessus pour devenir officielle. Les Brivistes sont surnommés par un sobriquet, les Coujous, mot occitan désignant une citrouille, dénomination taquine. Ce surnom est un peu tombé en désuétude. Il aurait deux origines possibles : le clocher de la première collégiale romane aurait été couvert d'un bulbe (à la façon des églises orthodoxes) en tuiles rouges, lui donnant l'apparence d'une citrouille. La deuxième origine proposée est que les habitants de la ville auraient jeté des citrouilles du haut des remparts pour se défendre d'une attaque. L'hôtel de ville de Paris est surnommé par les Brivistes « l'ambassade de Brive » car à l'époque où Jacques Chirac était maire de Paris, beaucoup de Brivistes travaillaient à la mairie[réf. nécessaire].

Histoire

Chronologie

Antiquité

Brive fut d'abord un point de franchissement de la Corrèze, comme l'atteste son toponyme gaulois Briva (ou Briua) « pont ». Le pont primitif fut ensuite remplacé par un pont romain (pont du Bouy) conçu pour un itinéraire allant de Lyon à Bordeaux par la vallée de la Corrèze. Cet itinéraire croisait un axe nord-sud qui reliait Poitiers à Cahors. Une modeste bourgade émergea, attestée par les vestiges d'ateliers de potiers très actifs.

Haut Moyen Âge

La localité fut christianisée au Ve siècle par Martin dit l'Espagnol, martyrisé en 407, sur la tombe duquel Rorice Ier, évêque de Limoges, construisit une basilique à la fin du Ve siècle. Au VIe siècle, elle fut le théâtre d'une révolte des notables d'Aquitaine qui, refusant de tomber sous la coupe du roi d'Austrasie Childebert II aidé par son oncle Gontran, roi de Bourgogne, se réunirent à Brive et portèrent sur le pavois Gondovald, un bâtard de Clotaire, lui-même fils de Clovis, en 584. Mais ce « roi de Brive » fut assassiné en 585 à Saint-Bertrand-de-Comminges. La basilique fut incendiée en 584 par l'armée de Gontran Boson et le Limousin, rattaché à l'Austrasie. Saint Ferréol, évêque de Limoges, fit reconstruire la basilique et s'appuya sur une communauté de chanoines pour la diffusion de l'Évangile. Vers l'an mil, Brive était devenue un bourg canonial avec la collégiale Saint-Martin et doté de plusieurs lieux de culte : église Saint-Pierre, église Saint-Sernin, etc.

Moyen Âge

Au XIe siècle, Brive, située à la jonction des vicomtés de Limoges, de Comborn et de Turenne, avait pour seigneur l'évêque de Limoges. Les barons de Malemort possédaient des droits justiciers à Brive. Les chanoines de la collégiale Saint-Martin adoptèrent la règle de Saint-Augustin au XIe siècle et reconstruisirent la collégiale Saint-Martin. Un de ses prieurs, Hélie de Malemort, fut archevêque de Bordeaux entre 1188 et 1207. La ville qui s'étendait sur trois hectares, était protégée par une enceinte percée de quatre portes. À partir du XIIe siècle, se développèrent des faubourgs hors des murs, de part et d'autre des voies d'accès. Mais la ville ne comportait pas de château car sa protection était assurée par les seigneurs de Malemort et les vicomtes de Turenne. En 1183 ; la ville résiste à un siège mené par des bandes mercenaires payées par le vicomte de Limoges et le vicomte de Turenne.

Cette protection et la complexité du partage des droits seigneuriaux se sont avérés pesantes ; les bourgeois, entraînés par la vague d'émancipation urbaine générale, obtinrent le consulat, que Louis VIII confirma en 1225. Vers 1226, les Cordeliers s'installent à Brive après Limoges, en 1223. Leur implantation a été aidée par les vicomtes de Turenne qui s'y font enterrer depuis 1275. Ils sont suivis par les dominicains qui s'établissent à Brive en 1261. Leur couvent est construit à partir de 1265, et l'église est terminée en 1275. Leur installation a été aidée par les barons de Malemort. En 1341, pour respecter l'ordre du roi, les quatre consuls de Brive entreprirent la construction d'une grande enceinte qui quintupla l'espace enclos ; l'ampleur des travaux valut à la cité le surnom de « gaillarde ».

Par le traité de Brétigny du 8 mai 1360, Brive, qui appartient à l'Aquitaine, devint anglaise et le demeura jusqu'à la rupture du traité et la reprise de la guerre, neuf ans après. Pour payer la solde de ses troupes, le roi Édouard III imposa au Limousin un fouage de un franc par feu pendant cinq ans. Seigneurs et bourgeois envoyèrent une députation auprès du roi Charles V, qui accepta les hommages. En mai 1369, le roi de France envoya une armée en Limousin commandée par son oncle Jean de Berry. La cité de Limoges ouvrit ses portes. L'armée anglaise commandée par Robert Knott dans le nord de la France obligea Jean de Berry à quitter le Limousin. Le Prince Noir décida de reprendre Limoges. Il le fit en massacrant 3 000 hommes, femmes et enfants. Quand, en 1374, une armée française commandée par le duc d'Anjou se présenta devant Brive, le souvenir de ce massacre entraîna la ville à ne pas accepter de lui accorder de secours en prétextant qu'elle était sujette du roi d'Angleterre. Peu de temps après une armée anglaise de 8 000hommes commandée par le Jean de Gand, duc de Lancastre se présenta devant Brive. Sur le conseil du consul Baudran, la ville lui ouvrit ses portes le 30 juin 1374.

Le 22 juillet 1374, c'est une armée française commandée par Louis d'Anjou avec le duc de Bourbon qui se présenta devant les murs de Brive. La ville qui avait refusé d'ouvrir ses portes fut attaquée et prise. Brive fut privée de son consulat et de tous ses privilèges et immunités[7]. Charles V finit par lui accorder sa grâce, et la ville resta désormais fidèle à la couronne. En 1463, Louis XI fut accueilli dans la liesse. Au XIVe siècle, la ville est entourée d’une enceinte hérissée de tours. On entre alors en ville d’un côté par une porte, de l’autre par un pont. Le pont fournit le nom de « Brive » (briva - autrement noté brīuā - et signifie « pont » en Langue gauloise) et l'aspect fortifié avec enceinte hérissée de tours celui de « Gaillarde » (Galia désignant la force en latin).

Renaissance et guerres de religion

Au XVIe siècle la ville de Brive est une co-seigneurie des barons de Malemort, vassaux des évêques de Limoges, et des vicomtes de Turenne. Les barons de Malemort possèdent une partie de Brive depuis le XIIe siècle. En 1581, Jean de Saint-Chamans-Longueval, veuf d'Anne de Malemort, vend la baronnie de Malemort pour 60 000 livres à François de Noailles, tuteur de son neveu Henri de Noailles. Les Noailles sont des vassaux des vicomtes de Turenne et vont chercher à sortir de cette dépendance en se rapprochant du roi et en achetant plusieurs seigneuries autour de Brive. Le vicomte de Turenne est alors Henrier de La Tour d'Auvergne. Il s'est enfui de la cour en 1573, en même temps que le duc d'Alençon et les Malcontents. Ayant gagné sa vicomté, il la trouve tenue par des bourgeois protestants. Il se convertit au protestantisme en 1575. Cependant, bien que second d'Henri de Navarre depuis 1576 avec Condé, il ne participe pas à la prise de Brive par Geoffroy de Vivans en septembre 1577. Le couvent des Cordeliers est alors incendié[8]. Les Dominicains quittent leur couvent qui se trouvait en dehors de la ville après son démantèlement et s'installent près de la chapelle Saint-Libéral. La ville est menacée en 1585. Les pierres du couvent des Cordeliers servent pour renforcer les remparts. Brive est au contact de la vicomté de Turenne tenue par les protestants et avec les terres tenues par les Noailles, catholiques.

En 1587, Edme de Hautefort[9], gouverneur du Limousin, ligueur ami des Guise, et le consul de Brive Jean Maillard combattent les protestants occupant les bourgs proches de Brive. À la fin de l'année 1587, le pays autour de Brive est infecté par la peste. Le 6 août 1588, Edme de Hautefort fait prêter un serment de fidélité à la Sainte Ligue par les habitants de Brive. Brive apprend le 20 août 1589 l'assassinat du roi Henri III. Brive se débarrasse d'Edme de Hautefort et reçoit Gilbert III de Lévis, comte de La Voulte, comte puis duc de Ventadour, gouverneur du Limousin en 1571 avant d'être nommé en 1578 gouverneur du Lyonnais, Forez et Beaujolais (son fils Anne de Lévis a été nommé gouverneur du haut et bas Limousin après la mort de son père, en 1591). Une conférence est organisée pour le repos public dans le Bas-Limousin. En 1590, Brive reçoit Henri de La Tour d'Auvergne. Le 22 novembre 1590, des ligueurs attaquent trois portes de la ville mais ils sont repoussés. Ce sera le dernier épisode des guerres de religion à Brive[10]. La ville est restée catholique au sein d'une région acquise à la Réforme. La cité est récompensée de sa fidélité au roi en obtenant en 1551 le siège d'un présidial.

Jusqu'à la Révolution

Plan de l'Atlas des routes levé à la demande de Daniel-Charles Trudaine, vers 1760.
Sur ce plan, le nord est à gauche.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la ville connut une grande prospérité, à laquelle contribua le Briviste Guillaume Dubois, précepteur de Philippe d'Orléans, puis Premier ministre. Son frère Joseph, maire perpétuel de Brive, devenu directeur général des ponts et chaussées de France entre 1723 et 1736, fit construire le pont Neuf (l'actuel pont Cardinal) et de nouveaux hôtels particuliers, aménagea des boulevards et les faubourgs, assainit les marécages de la Guierle, détruisit les remparts. Son fils restaura la collégiale.

Après les guerres de religion, les Dominicains reconstruisent leur église avec les pierres de l'église Saint-Barthélemy-du-Buys qui leur ont été données par le prieur du Buys, Jean de Fieux. Au XVIIIe siècle, il n'y a plus que 3 ou 4 religieux dans le couvent. En 1607, les Ursulines sont installées à Brive par Antoine de Lestang (1541-1617), second président du parlement de Toulouse puis conseiller d'État en 1600. Les Ursulines vont assurer l'éducation de nombreux élèves.

En 1613, l'évêque de Limoges Raymond de La Marthonie (1618-1627) pose la première pierre de l'église des Récollets. La famille de Noailles devient le patron du couvent. Charles de Noailles, évêque de Saint-Flour et son frère François, duc de Noailles, traitent avec Germain Chauveron, gardien des Récollets. Ils obtiennent le droit de mettre leur tombeau dans le chœur ou la nef. Antoine de Fieux, syndic des Récollets, reconnaît en 1704 que les Noailles sont les patrons et les fondateurs du couvent. En 1724, ils obtiennent un terrain qui longe le rempart.

La générosité d'Antoine de Lestang est à l'origine de la fondation du collège des Doctrinaires, tenu par les prêtres de la doctrine chrétienne, qui fonctionna de 1619 à 1790. Les bâtiments du collège ont été construits entre 1659 et 1671. L'aile gauche est agrandie en 1674 après l'achat d'une maison. Le collège a été une pépinière d'hommes illustres, comme le cardinal Dubois, le jurisconsulte Jean-Baptiste Treilhard ou le médecin Georges Cabanis. Il est devenu un collège de garçons de 1803 à 1887, puis de filles de 1888 à 1947. L'ancien collège des Doctrinaires est transformé en hôtel de ville de Brive en 1974.

Le couvent des Cordeliers est reconstruit au milieu du XVIIe siècle. En 1674, l'hospice Dubois, ou hospice général, est construit à la sortie sud de la ville, près de la porte des Frères. Néanmoins, malgré cet essor, la ville, très peu industrialisée, ne comptait à la veille de la Révolution qu'une seule fabrique de tissu, la Manufacture Le Clère, qui occupait quelque deux cents ouvriers.

XIXe siècle

La gare de Brive-la-Gaillarde dans les années 1920.

La Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France a obtenu en 1853 la réalisation des lignes de chemin de fer traversant le Massif central, et en particulier la liaison entre Lyon et Bordeaux. Le Grand Central doit construire la ligne reliant Périgueux et la Lot, à Capdenac. Le marché de construction de la ligne est passé le 1er décembre 1855 avec l'entreprise des frères Hunebelle. Le tronçon de 72 km entre Périgueux et Brive est inauguré le 17 septembre 1860. Entretemps, par le traité du 11 avril 1857, cette partie du réseau du Grand Central est devenue une ligne de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans. Le tronçon de 97 km entre Brive et Capdenac est inauguré le 10 novembre 1862[11]. Brive est alors en relation avec Paris depuis l'ouverture de la ligne Limoges-Périgueux le 26 août 1861, et avec Toulouse avec l'inauguration de la ligne Montauban-Capdenac, le 30 août 1858.

Modeste chef-lieu d'arrondissement au début du XIXe siècle, Brive se développa à partir de 1860, grâce à l'arrivée du chemin de fer. Son site, préféré à celui de Tulle pour des raisons topographiques et économiques, devint le centre ferroviaire d'une étoile à six branches. Le train arriva à point nommé, après le phylloxera qui avait détruit le vignoble régional. Il entraîna la spécialisation du bassin de Brive dans la production légumière et fruitière. Cet essor agricole induisit la création d'autres établissements : conserveries, confitureries, fabriques de liqueurs et, pour le conditionnement, vanneries, papeteries et fabriques de bois. Après l'arrivée du chemin de fer, la municipalité de Brive commence à être prise d'une activité urbanistique pour améliorer la circulation à l'intérieur de la ville en ouvrant de larges routes droites en détruisant les vieilleries sous le prétexte de salubrité publique et d'hygiénisme[12].

XXe siècle

Depuis 1907, Brive abrite le 126e régiment d’infanterie dit le régiment des « bisons ». Capitale régionale de la Résistance en tant que siège des principaux mouvements (Armée secrète et Mouvements unis de la Résistance) et réseaux (S.R. Alliance, Special Operations Executive…), Brive-la-Gaillarde est la première ville de la France occupée à se libérer par ses propres moyens le 15 . Elle recevra à ce titre la Croix de guerre 1939-1945. C'est à Brive également que dès le 17 juin 1940, Edmond Michelet distribue un tract appelant à la résistance contre l'envahisseur nazi. Signe d'une influence communiste importante dans la région, l'actuelle avenue de Paris, artère principale remontant du Pont Cardinal jusqu'au bas de la rue Toulzac, dans le prolongement de la Collégiale Saint-Martin, a un temps porté le nom d'avenue de Stalingrad.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Liste des maires

Découpage administratif

De 1790 à 1951, la commune était intégralement incluse dans le canton de Brive, devenu canton de Brive-la-Gaillarde. De 1951 à 1982, la commune a été scindée entre le canton de Brive-la-Gaillarde-Nord et le canton de Brive-la-Gaillarde-Sud.

Depuis 1982, Brive-la-Gaillarde est chef-lieu de cinq cantons[13] qui divisent son territoire communal :

Instances judiciaires et administratives

Sous-préfecture de Brive-la-Gaillarde
Palais de justice

Sous-préfecture

La sous-préfecture de Brive-la-Gaillarde est située boulevard Jules-Ferry[14].

Justice

  • Tribunal de Grande Instance, au Palais de justice, boulevard du Maréchal-Lyautey
  • Tribunal d'Instance, 6 rue Saint-Bernard.
  • Conseil des prud'hommes de Brive-la-Gaillarde, 6 rue Saint-Bernard.

Jumelages

Au 15 novembre 2012, Brive-la-Gaillarde est jumelée avec[15] :

Par ailleurs, depuis 1998, la commune a signé plusieurs contrats de partenariat avec la commune de Sikasso au Mali[15].

Politique environnementale

Dans son palmarès 2016, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[16].

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[17],[Note 2].

En 2014, la commune comptait 46 961 habitants, en diminution de −4,61 % par rapport à 2009 (Corrèze : −0,61 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 8475 7627 6086 8018 0318 8438 3508 3828 889
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9 3849 85410 38910 76511 92014 18215 70716 80318 111
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
19 49620 63621 48621 71124 04926 71829 07433 50136 088
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
40 17546 56151 82851 51149 76549 14150 00948 26746 961
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vie culturelle

Enseignement

Collèges
Établissements publics
  • Collège Jean-Lurçat
  • Collège Jean-Moulin
  • Collège d'Arsonval
  • Collège Georges-Cabanis
  • Collège Maurice-Rollinat
  • SEGPA - Section enseignement général professionnel adapté
Établissements privés
  • École Bossuet
  • École Jeanne d'Arc
  • École La Salle
  • École Notre-Dame
Lycées
Établissements publics
  • Lycée d'Arsonval[20], bâti entre 1884 et 1886[21]
  • Lycée général, technologique et professionnel Georges-Cabanis[22]
  • Lycée général, technologique et professionnel Danton[23]
  • Lycée technique Lavoisier[24]
Établissements privés
  • Lycée Bossuet
  • Lycée technique Bahuet
Enseignement supérieur

L'université de Limoges dispose d'un campus à Brive-la-Gaillarde[25]

  • IUT génie électrique et informatique industrielle
  • IUT gestion des entreprises et des administrations
  • Faculté des sciences et techniques des activités physiques et sportives STAPS : département sciences du sport
  • Centre juridique de Brive de l'université de Limoges : capacité et licence de droit[26]
  • École de gestion et de commerce de la Chambre de commerce[27]
  • Institut briviste supérieur d'administration et de commerce (IBSAC) pour les formations niveau BTS[28].
  • XLIM institut de recherche de l'université de Limoges au pôle universitaire[29].
  • École de soins infirmiers[30]
  • Formations post-bac dans les lycées Georges-Cabanis, Danton et Marguerite-Bahuet.

Conservatoires

École nationale de musique et de danse.
  • Conservatoire de Brive-la-Gaillarde[31] : conservatoire municipal de musique, danse et théâtre.
  • Centre municipal d'arts plastiques[32] : centre pour l'apprentissage, la découverte et la pratique du graphisme, du modelage. Le centre possède une section particulière pour préparer le concours d'entrée des écoles nationales d'enseignement artistique.

Médiathèque

Médiathèque.

La ville de Brive-la-Gaillarde a créé une médiathèque dans l'ancien hôtel de ville, place Charles-de-Gaulle, et développé un réseau de lecture publique[33].

Archives

Le service des archives conserve les documents concernant l'histoire de Brive et son bassin de 1207 à nos jours. Installé depuis 2006 dans l'ancien logis des clarisses, le service accueille scolaires et grand public dans la découverte du patrimoine de Brive.

Manifestations et festivités

  • La Foire du livre, est l'une des manifestations culturelles les plus importantes de l'année, le second évènement littéraire français après le Salon du livre de Paris selon la mairie[34]. La Foire est l'occasion de la remise du prix de la Langue française. Elle réunit chaque année des centaines d'auteurs touchant à tous les genres littéraires. Jean d'Ormesson était le président lors de la première manifestation, en 1982. En 2008, c'est Frédéric Beigbeder qui était aux commandes, marquant la volonté municipale de renouvellement et de rajeunissement de cet évènement majeur de la rentrée littéraire. Chaque année, la Foire est ponctuée de spectacles, rencontres, lectures et autres expositions qui ont attiré quelque 130 000 visiteurs et 500 écrivains en 2005. Antoine Gallimard était le président pour la Foire 2011, Erik Orsenna en 2012 et l'édition 2013 fut présidée par Alain Mabanckou.
  • Les Orchestrades universelles sont organisées chaque année, au mois d'août. Environ 700 musiciens du monde entier âgés de 10 à 25 ans et adeptes de tous les types de musique, se retrouvent et organisent pour l'occasion une soixantaine de concerts gratuits dans de grands lieux historiques, rues et autres salles de spectacles de Brive et de l'agglomération. Les Orchestrades sont provisoirement interrompues. La ville est rentrée dans le Livre des records en 1993 avec un concert qui a regroupé plus de 1 000 musiciens et chanteurs lors des Orchestrades universelles. Depuis le record d'un orchestre de musiciens amateurs a été battu par le Canada au début des années 2000 avec plus de 6 000 musiciens.
  • Le Festival de la Vézère est un festival de musique classique qui se déroule chaque été, pendant les mois de juillet et août, à Brive et sur tout le département de la Corrèze depuis 34 ans. Il réunit plus de 8000 spectateurs et accueille des artistes de renommée internationale : Barbara Hendricks, Philippe Jaroussky, Chœur Accentus, Yuri Bashmet, Teresa Berganza, Abdel Rahman El Bacha, Hélène Grimaud, Patricia Petibon, Vivica Genaux, Simone Kermès, Valer Sabadus, Concerto Köln... Le Festival a animé depuis 1981 plus de 25 communes depuis 30 ans et s’ouvre régulièrement vers de nouveaux lieux du patrimoine.
  • La ville organise, en partenariat avec la Société des réalisateurs de films, le Festival du cinéma de Brive - Rencontres du moyen métrage au cinéma Rex à l'issue duquel sont remis le grand prix du festival, le prix du jury, deux mentions et un prix du public.
  • En été le « Brive Plage Festival » est devenu un vrai festival, grâce à des musiciens très divers (jazz, rock…) et des danseurs ethniques venant de toutes cultures. À cela s'ajoute des animations sportives liées au thème de la plage et du sable : volley, rugby, foot, pétanque
  • « Les Cafés de l'été », tout l'été, des groupes connus ou moins connus, de toutes sortes de musique, font leur show dans les bars de Brive et des environs.
  • Le Festival de l'élevage se propose d'importer « la campagne » au cœur de la ville et de renouer avec la tradition des vraies foires d'autrefois. Le Festival de l'élevage est ainsi la seconde manifestation agricole de France après le Salon de l'agriculture à Paris.
  • 4 Foires Grasses en hiver (foires où sont primées foies gras et truffes) les 1ers samedis de décembre, janvier, février, mars et foire aux chapons le 2e samedi de décembre.
  • En 2006, la ville de Brive a obtenu le label « Ville amie des enfants » décerné par l'UNICEF grâce à l'initiative de son conseil municipal des jeunes

Musées

Centre d'art contemporain

  • Le Garage, inauguré 6 décembre 2013 et fermé le 15 janvier 2017.

Société savante

Danse

La ville abrite une partie des activités[pas clair] de la Compagnie Hervé-Koubi.

Théâtre

  • Théâtre municipal, 1 avenue de Paris[36]
  • Théâtre de la Grange, 12 rue René Glangeaud[37]

Musique

Elle est la ville d'attache de la Camerata vocale de Brive, ensemble vocal dirigé par Jean-Michel Hasler et constitué d'un chœur professionnel, l'Ensemble Chronochromie[38], d'un chœur amateur et du "Jeune Chœur du limousin"[39], et proposant de nombreuses activités pédagogiques en lien avec le Conservatoire à rayonnement départemental de la ville[40].La Camerata Vocale de Brive possède une discographie importante et s'est produite avec ses trois composantes dans les plus grands festivals français et européens[41]. Son directeur a en outre reçu le prix de l'Académie des Beaux Arts en 1992[42].

L'Ensemble Vocal de Brive, dirigé par Christophe Loiseleur des Longchamps, est le chœur le plus ancien de cette ville. Fondé en 1965, il produit chaque année un programme avec orchestre sur les messes, requiems ou oratorios du répertoire occidental. Il est constitué, selon les années de 50 à 80 choristes et travaille avec des solistes invités de réputation nationale ou internationale.

Georges Brassens a écrit une chanson humoristique dont l'action se déroule au marché de Brive-la-Gaillarde (Hécatombe). Pour rendre hommage à l'artiste, après avoir demandé et obtenu l'accord de la gendarmerie, la halle centrale de Brive, place de la Guierle, porte son nom.

La commune a également mis en place des studios, permettant aux musiciens de pouvoir jouer et créer dans des conditions quasi-professionnelles.

Le Festival de la Vézère, festival de musique classique, se déroule chaque été à Brive et sur tout le département de la Corrèze depuis 34 ans. Il réunit plus de 8000 spectateurs et accueille des artistes de renommée internationale : Barbara Hendricks, Philippe Jaroussky, Chœur Accentus, Yuri Bashmet, Teresa Berganza, Abdel Rahman El Bacha, Hélène Grimaud, Patricia Petibon, Vivica Genaux, Simone Kermès, Valer Sabadus, Concerto Köln...

Cinémas

  • Méga CGR Brive : composé de neuf salles équipées numérique et 3D et inauguré le 27 juin 2001, il remplace les deux anciens cinémas CGR Rex et CGR Splendid.
  • Le Rex : composé de trois salles, il est labellisé Art et Essai et cinéma de Recherche. Le bâtiment, construit dans les années 1930 dans le style paquebot, est classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Gastronomie

Fruits au foie gras de canard, marché de Brive-la-Gaillarde
Fruits au foie gras, marché de Brive-la-Gaillarde
  • la moutarde violette de Brive faite à base de moût de raisin, l'origine de cette moutarde remonte au moins au XIVe siècle lorsque le pape corrézien Clément VI, frère du vicomte de Turenne, fit venir en Avignon, le moutardier de Turenne près de Brive.
  • les divers cafés torréfiés par la Maison Bogota.
  • la liqueur de noix, car nous sommes une région de noyers, étant à 100 m d'altitude dans le Pays de Brive. les distilleries de Brive se font livrer les noix des environs bénéficiant de l'AOC « noix du Périgord ». Les noix sont ramassés vertes, « en lait », puis pressées, elles donnent un jus vert, astringent que l'on additionne de sirop de sucre.
  • le vignoble du Pays de Brive a été détruit par le phylloxéra à la fin du XIXe siècle
  • Le foie gras : tous les ans en hiver ont lieu 4 foires Grasses, foires où sont primés les plus beaux foies, les plus belles oies et 1 foire aux chapons. Cependant on trouve ces produits sur le marché de Brive, sous la halle Brassens, tous les samedis matins en hiver. Avant de gaver les oies au maïs on les gavait au blé et aux figues. Aujourd'hui il est courant de trouver sur les marchés des figues farcies au foie gras.
  • la truffe : dès que l'on quitte Brive vers le sud on arrive sur un sol calcaire propice à la récolte de la truffe, en particulier, en hiver, la Tuber Melanosporum. Lorsque le vignoble fut détruit on remplaça les vignes par des plantations de chênes truffiers ou de noisetiers. Ces arbres sont mycorhizés, c'est-à-dire plantés "bébé"[pas clair], provisoirement, avec de la truffe, avant d’être plantés définitivement dans une truffière.[réf. nécessaire]
  • La maison Denoix, fondée en 1839, produisant le « Quinquinoix », la « Suprême Denoix » et la « Moutarde Violette de Brive », a reçu en 2007 le label d'État « Entreprise du Patrimoine Vivant »[43].
voir aussi : Cuisine limousine
Girolles au marché de Brive

Sports

  • Ville la plus sportive de France en 1989 (L'Équipe).
Clubs

Parmi les clubs sportifs de la ville, il faut distinguer le CA Brive club omnisports disposant d'une section rugby à XV, devenue championne d'Europe en 1997, notamment sous l'impulsion de son président Patrick Sébastien. La section Volley joue le championnat de PRO B pour la saison 2008-2009.

Le principal club de football de la ville est l'ESA Brive qui a réalisé l'exploit de parvenir en quart de finale de la coupe de France en 2004.

Le lac du Causse, qui dépend de la ville de Brive, a accueilli le 8e championnat du Monde universitaire d’aviron (sport) en septembre 2004 et a été désigné par le congrès de la Fédération internationale des sociétés d’aviron pour organiser le championnat du Monde junior d’aviron en 2009, préféré à celui des Jeux olympiques d’Atlanta de 1996.

L'équipe féminine du club de Brive Triathlon évolue en 1er division de la discipline. En 2005, Juliette Bénédicto, sociétaire de ce club, est devenue championne du monde juniors à Madère.

Le Handball Brive Corrèze est un club de handball français qui a évolué en Championnat de France garçons de moins de 18 ans pendant les saisons 2007-2008, 2008-2009 et 2009-2010. Les seniors masculins ont accédé à la Nationale 3 en 2011-2012. Les seniors filles ont joué en Championnat de France N2 pendant la saison 2000-2001.

Brive a participé en 2009 Intervilles. L'équipe briviste composée de 15 gaillardes et gaillards a rencontré Valenciennes à Amnéville le 28 juin 2009 et l'émission a été diffusée le 12 août sur France 3.

Stades
  • Stade Amédée-Domenech,
  • Stade d'Athlétisme Georges Lapeyre
  • Stade André-Pestourie, avenue du 18-Juin,
  • Stade Gaëtan-Devaud, rue Léonce-Bourliaguet[44],
  • Stade nautique de la ville de Brive[45].
  • Base nautique[46].
  • Golf municipal de Brive Planchetorte[47].

Garnison

Unités militaires ayant été en garnison à Brive :

Médias

Presse locale

Radios locales

Plusieurs radios locales sont proposées sur Brive :

Télévision locale

La chaîne locale publique France 3 Limousin est présente sur Brive grâce au site TDF de Lissac-sur-Couze et au site Towercast de l'impasse du Tilleul. Elle a un bureau local sur Brive, au 18 rue Marcellin Roche.

La chaîne privée Télim TV émettait sur Brive depuis les mêmes émetteurs que France 3 Limousin et les autres chaînes de la TNT. Le 25 novembre 2016, elle cesse d'émettre suite à une liquidation judiciaire[54].

Cultes

Églises catholiques

  • Église Saint-Martin,
  • Église Saint-Sernin,
  • Église Saint-Thérèse des Chapélies,
  • Église Saint-Paul de Rivet,
  • Église du Sacré-Cœur des Roziers,
  • Èglise Notre-Dame-de-Lourdes d'Estavel.
  • Sanctuaire des Grottes de Saint Antoine, église, monastère, pèlerinage, hôtellerie.

Églises protestantes

  • Temple de l'église réformée de France[55],
  • Église évangélique[56].

Synagogue

Mosquée

  • Mosquée El Fath.

Autres lieux de culte

Santé

Économie

Avec des activités économiques, commerciales et industrielles variées, Brive-la-Gaillarde est le second pôle économique de la région Limousin, après Limoges.

La ville est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du pays de Brive.

Brive-La-Gaillarde est depuis 10 ans utilisée comme « laboratoire grandeur nature » pour tester de nouveaux produits de grande consommation, car cette ville est isolée du reste de la région, et ses habitants sont jugés représentatifs de la population française. Les nouveaux produits sont alors testés dans les supers et hypers marchés partenaires de TNS Sofres[réf. nécessaire].

Culture locale et patrimoine

Office de tourisme de Brive
La rue Toulzac se prolongeant par l'avenue de Paris
Chapelle Saint-Libéral
Chapelle Saint-Libéral

Le patrimoine historique de Brive est riche et varié et recèle entre autres dix-sept monuments historiques classés ou inscrits à l'inventaire supplémentaire au seul registre de l'architecture.

Monuments religieux

  • La collégiale Saint-Martin, les bâtiments les plus anciens sont du XIe siècle et a été classée monument historique en 1862. Un premier édifice paléochrétien, dont il reste quelques murs dans la crypte, fut édifié sur ce lieu inaccessible par les eaux de la Corrèze. Sur ce lieu fut lapidé saint Martin de Brive dit « l'Espagnol » en 407. L'actuelle église est une collégiale. Elle abrite entre autres un baptistère monolithe du XIIIe siècle et un bel ensemble de chapiteaux historiés du XIIe siècle dans le chœur et les bras du transept. L'ensemble du bâti a été maintes fois repris tout au long des siècles.
  • Couvent des Clarisses (XVIIe siècle), Maison Cavaignac. Ce fut le logis de l'abbesse du couvent des Clarisse au XVIIe siècle. Ce bâtiment était relié à l'actuelle école de musique par un cloître. Ce ensemble fut détruit lors de l'ouverture de la rue au XIXe siècle. Cet bâtiment qui abrite aujourd'hui les archives fut le premier musée de la ville fondé par l'érudit briviste Ernest Rupin. Dans le jardin Renaissance se trouve Sysiphe, un élément du fonds Rupin
  • Chapelle Saint-Libéral (XVe siècle) : elle est dédiée à un saint local, libéral, évêque d'Embrun. Cette chapelle, du XVe siècle, aujourd'hui lieu d'expositions, possède un portail de style roman limousin.
  • Église Saint-Sernin. (XIXe siècle)
  • Église du Sacré-Cœur des Rosiers (moderne).

Monuments civils

  • La tour des Échevins ou maison à tourelles des XVIe et XIXe siècles classée en 1889. Cette tour de la première Renaissance est adossée à une maison noble. Le heurtoir est en forme de salamandre, symbole de François Ier.
  • Le collège des Doctrinaires du XVIIe siècle) qui est l'actuel hôtel de ville a été partiellement inscrit en 1926 et partiellement classé en 1943. Ce bâtiment du XVIIe siècle possède une belle colonnade à chapiteaux, en grès de Gramont. La cour d'honneur est bordée de trois bâtiments à deux étages mansardés, surmontés de coquilles ornées de trois boules que l'on retrouve dans beaucoup de constructions nobles du Pays de Brive au XVIIe siècle. Ce collège fut fondé par M. de Lestang de Brive, président au Mortier au Parlement de Toulouse. Y firent leurs humanités : le général historien d'Espagnac, l’archevêque diplomate Daniel de Cosnac, le cardinal Dubois précepteur du régent Philippe d'Orléans puis ministre de Louis XV, le juriste consulte Treilhard et le médecin philosophe Cabanis, tous deux enterrés au Panthéon, l'entomologiste André Latreille, le maréchal Brune et l'abbé de Feletz, membre de l'Académie française. À côté du collège se trouve sa chapelle dont le portail est décoré d'un fronton coupé porté par quatre colonnes torses, contre une façade à bossages portant un fronton cintré.
  • Le musée Labenche (XVIe siècle). Magnifique bâtiment Renaissance, l'hôtel noble de Labenche fut la demeure du garde des Sceaux du Bas-Limousin de François Ier. C'est actuellement le musée d'art et d'histoire de la ville de Brive. Il abrite les tapisseries du XVIIe de la Manufacture anglaise de Mortlake, les accordéons Dedenis, 1re manufacture d'accordéons de la Corrèze au XIXe, un incunable, de très jolies cheminées.
  • Hôtel Desbrülys ou Desbruslys (XVIIIe siècle).
  • Hôtel Salès de Marqueyssac (XVIIe siècle).
  • Maison Lalande (XVIIIe siècle) .
  • Maison Treilhard (XIIIe siècle-XVIe siècle). Cette maison ancienne présente sur sa façade rue des Prêcheurs une fenêtre triple pouvant remonter à la fin du XIIIe siècle. Sur la rue Basse, la maison présente une belle tour d'escalier flanquée dans sa partie supérieure d'une tourelle en poivrière. C'est dans cette maison qu'est né Jean-Baptiste Treilhard (1742-1810).
  • Maison des Chanoines (XIIIe siècle), 23 rue Charles-Teyssier, face au collège des Doctrinaires.
  • Maison Leygonie (XIVe siècle) et partiellement classé en 1943.
  • Hôtel Maillard (XVe siècle) Cette maison de la rue Traversière est recouverte en façade côté place Charles-de-Gaulle d'un parement afin de la mettre en harmonie avec la place rénovée au XIXe.
  • Hôtel Quinhart de Maillard (XVe siècle) aussi appelé Tours de Saint-Martin. Ce bâtiment en retour d'équerre possède trois tourelles, deux escaliers à vis en pierre et gargouilles. M. de Maillard est à l'origine d'un livre de raison continué par deux générations consultable aux archives. La rançon des fils de François Ier fut votée dans ce bâtiment, en 1529.
  • Château d'eau de Brive (XIXe siècle) : haut de 22,50 m, il fut construit en 1834 afin d'alimenter en eaux les fontaines environnantes. L'architecte en fut M. Limousin. l'édifice construit en forme de phare se tient sur une place gagnée sur les marécages au XVIIIe siècle. C'est aujourd'hui le siège de l'office de tourisme.
  • Château de Puymèges.
  • Maison Grivel (XVIIe siècle).
  • Hôtel d'Enval (XVIe siècle).
  • Théâtre de Brive (anciennement le cinéma Splendid) (XXe siècle)La 1re phase de construction se résumait à un bâtiment à un seul niveau, qui fut plus tard rehaussé d'un autre niveau.
  • Palais de justice (XIXe siècle).
  • Pont Cardinal sur la Corrèze, construit en 1734, élargi en 1770 et 1929. Sa construction a été entreprise par Jean Dubois, frère du cardinal Dubois, maire perpétuel de Brive alors qu'il était directeur général des ponts et chaussées de France.

Héraldique, devise et logotype

Héraldique

Blason Blasonnement :
D'azur, à neuf épis de blé d'or liés par trois en forme de fleurs de lys et posés 2 et 1.
Commentaires : Les épis de blé en forme de fleur de lys rappellent que la ville de Brive avait choisi l'autorité du roi de France. Le blé représente la richesse agricole de la ville. (Blason utilisé depuis longtemps et confirmé par une délibération le 15 janvier 1815.)

Devise

« Briva Lemovicii inferioris caput » : Brive capitale du Bas Limousin

Personnalités liées à la commune

Modèle:Message galerie

Natifs

Autres

  • Charles-Marie de Feletz (1767-1850), académicien ayant fait ses études à Brive ;
  • Alceste De Ambris (né le à Licciana Nardi, et mort le à Brive-la-Gaillarde), homme politique et syndicaliste révolutionnaire italien ;
  • Jean-Joseph Sanfourche était employé comme directeur commercial par l'entreprise Aumarchand, implantée en Dordogne, puis par une entreprise de Brive ;
  • Pierre Mondy aurait habité près de Brive par sa femme et avait des origines corréziennes ;
  • Adrien Faure (1905, Ussel-1981, Brive), résistant membre du mouvement Combat pendant la Seconde Guerre mondiale, déporté en 1944 ;
  • Edmond Michelet (1899-1970), homme politique, chef du mouvement Combat en Limousin ; arrêté par la Gestapo à Brive en février 1943 ; mort au village de Marcillac, sur la commune de Brive ;
  • Claude Morini (pseudonyme de Claude Bourgeau) (1939-1982), artiste peintre et graveur français a passé son service militaire ici ;
  • David Feuerwerker (1912-1980), membre du mouvement Combat en Limousin, aux côtés d’Edmond Michelet, rabbin de Brive durant l'Occupation ;
  • Antoinette Feuerwerker (1912-2003), juriste et éducatrice belge, épouse de David Feuerwerker ; membre du mouvement Combat en Limousin aux côtés d’Edmond Michelet ;
  • Rose Warfman (Zurich, 1916-), infirmière et assistante-sociale suisse membre du mouvement Combat en Limousin aux côtés d’Edmond Michelet, arrêtée à Brive, déportée à Auschwitz ;
  • Pierre Lefranc (1922-2012), résistant qui fut conseiller municipal de Brive ;
  • Amédée Domenech (1933-2003), joueur international de rugby à XV, mort à Brive ;
  • Liste des joueurs de rugby du Club athlétique Brive Corrèze Limousin ;
  • PNL (groupe de rap), Tarik et Nabil Andrieu passent leur adolescence à Brive-la-Gaillarde.

Pour approfondir

Bibliographie

  • Max Boissière, Ces Brivistes du coin de la rue, Brive-la-Gaillarde : les 3 épis, 2004, 388 p., 20 cm. (ISBN 2-912354-26-9). Cet ouvrage recense divers noms de rues de Brive-la-Gaillarde avec notices biographiques des personnages éponymes.
  • Jean Charbonnel (ouvrage collectif sous sa direction), Histoire de Brive et de sa région, Privat, Toulouse, 1991, 320 p..
  • Henri Delsol, Le Consulat de Brive-la-Gaillarde. Essai sur l'histoire politique et administrative de la ville avant 1789, Brive, 1936, réédition Les Monédières, 1982, avec une préface de Marie-Rose Guillot.
  • Frédéric Le Hech et Jean-Michel Valade, Une histoire de Brive-la-Gaillarde, Les Ardents éditeurs, Limoges, 2007, 156 p..
  • Eugène Lefèvre-Pontalis, « Brive », Congrès archéologique de France, LXXXIVe session tenue à Limoges en 1921, Paris, A. Picard / Société générale d'Imprimerie, vol. 84,‎ , p. 269-291 (ISSN 0069-8881, lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Gentilé assez singulière en -iste, antérieure à la découverte de l'inscription de Naintré / Vieux-Poitiers rédigée en langue celtique: RATIN BRIVATIOM FRONTV. TARBEISONIOS IEVRV qui signifie « Frontū fils de Tarbeisū a offert le rempart des habitants de Briva », Briva est ici sans doute l'ancien nom de Vieux-Poitiers, mais de Brivatiom, « habitants de Briva », on aurait pu faire en français les Brivates ou les Brivatiens.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 23/07/2008.
  2. Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze : Léon Dautrement (1899-1979) - Les ponts de Brive
  3. Climat de Brive - Corrèze sur le site linternaute.com
  4. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 117b
  5. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  6. Xavier Delamarre : Dictionnaire de la langue gauloise, Paris, éditions Errance, 2001. (ISBN 978-2-87772-198-1), p. 89 - 90.
  7. Gallica - Bulletin de la Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze de 1878 : Étude historique de la ville de Brive-la-Gaillarde en 1374
  8. R. de Boysson, L'invasion calviniste en Bas-Limousin, Périgord et Haut-Quercy - Chapitre IX : guerre des trois Henri (juillet 1585-2 août 1589), p. 534, Bulletin de la Société scientifique historique et archéologique de la Corrèze, Volume 40-1918 (Texte)
  9. Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières d'Europe, volume 2, p. 90, Paris, 1832
  10. Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze : Les guerres de religion à Brive
  11. François Palau, Maguy Palau, Le Rail en France. Le Second empire 1858-1863, tome 2, p. 113, 176, publication à compte d'auteur, Paris, 2001 (ISBN 2-950-94212-1)
  12. Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze : Brive, ses monuments disparus
  13. Notice communale de Brive-la-Gaillarde sur Ldh/EHESS/Cassini, consulté le 21 février 2014.
  14. Préfecture de la Corrèze : sous-préfecture de Brive
  15. a et b « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  16. Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
  17. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  20. Académie de Limoges : lycée d'Arsonval
  21. « Historique du collège et lycée d'Arsonval », sur Archives Brive (consulté le )
  22. : lycées général, technologique et professionnel Georges-Cabanis
  23. Académie de Limoges : cité scolaire Danton
  24. Lycée Lavoisier
  25. Université de Limoges : campus de Brive-la-Gaillarde
  26. Faculté de Droit et de Sciences économiques - site de Brive
  27. École de gestion et de commerce
  28. ISBAC-Ceforep
  29. XLIM
  30. Institut de formation de soins infirmiers
  31. Ville de Brive-la-Gaillarde : Conservatoire de Brive-la-Gaillarde
  32. Ville de Brive-la-Gaillarde Centre municipal d'arts plastiques
  33. Brive-la-Gaillarde : Réseau de lecture publique
  34. Site officiel de Brive-la-Gaillarde - La Foire du Livre
  35. Ville de Brive : Centre Edmond-Michelet
  36. Ville de Brive, Théâtre municipal
  37. Ville de Brive, Théâtre de la Grange
  38. http://www.fevis.com/ensemble/chronochromie-2/
  39. http://bases-marques.inpi.fr/Typo3_INPI_Marques/marques_fiche_resultats.html?index=1&refId=4038182_201405_fmark&y=0
  40. « Site officiel de Brive-la-Gaillarde Le Conservatoire » (consulté le )
  41. http://www.cameratavocale.fr/V2/
  42. http://www.cameratavocale.fr/V2/index.php?option=com_content&view=article&id=17&Itemid=26
  43. Maison Denoix
  44. Ministère de la Culture : Stade Gaëtan-Devaud
  45. Ville de Brive : piscine
  46. Ville de Brive : La base nautique de la ville
  47. Ville de Brive : golf municipal de Brive Planchetorte
  48. Virgin Radio Limousin (facebook)
  49. Adresses et coordonnées de RCF Corrèze
  50. Fiche de Radio Canal 19 sur SchooP
  51. Fiche radio de RGB sur SchooP
  52. Fiche radio de Bréniges FM sur SchooP
  53. Fiche radio d'RFM Corrèze sur SchooP
  54. "Télim TV en liquidation judiciaire" sur Télé Satellite.com
  55. Huguenots : Temple de Brive-la-Gaillarde
  56. Église évangélique de Corrèze : Historique
  57. Centre hospitalier de Brive
  58. Dans cette charge, qu'il assume de 1723 à 1736, Joseph Dubois lance en 1727 des travaux de réparation des digues de la Guierle, il fait construire en 1734 le pont Cardinal de Brive-la-Gaillarde sur la Corrèze et, en 1736, il entreprend avec l'intendant Tourny la réalisation d'une promenade plantée d'ormeaux sur les fossés qui longeaient les anciens remparts de la ville.