Utilisateur:Groupir !/Brouillon Les Visiteurs

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https://www.flickr.com/photos/voyage2016/albums/72157687610001911 : Des photos du tournage des Visiteurs 2 (1997)

Les Visiteurs[modifier | modifier le code]

Introduction[modifier | modifier le code]

Les Visiteurs est un film comique et fantastique français réalisé par Jean-Marie Poiré et sorti en 1993.

Le comte Godefroy de Montmirail et son serviteur Jacquouille vivent au Moyen Âge. Par magie, ils sont transportés dans le temps afin que le comte puisse éviter la mort accidentelle de son beau-père, qu'il a tué il y a peu de temps. À la suite d'une erreur d'ingrédients, au lieu de remonter le temps de quelques jours, ils sont transportés du XIIe siècle à la fin du XXe siècle.

La distribution se compose de Jean Reno dans le rôle de Godefroy de Montmirail, de Christian Clavier dans le rôle de Jacquouille et de son descendant des temps modernes Jacquart, ainsi que de Valérie Lemercier, Marie-Anne Chazel ou encore de Christian Bujeau.

Réalisé pour un budget de 50 millions de francs, le film a attiré près de 14 millions de spectateurs au cinéma et fut classé à la première place du box-office français en 1993.

Après son succès au box-office, le film est nommé huit fois à la 19e cérémonie des César, pour ne recevoir finalement qu'un César, celui de la Meilleure actrice dans un second rôle, décerné à Valérie Lemercier.

Le succès du film et sa fin ouverte engendrent une suite, Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 (1998), qui est elle-même suivie par un troisième épisode, Les Visiteurs : La Révolution (2016), formant ainsi une trilogie, entièrement réalisée par Jean-Marie Poiré. Auparavant, le film avait connu un remake en langue anglaise, Les Visiteurs en Amérique (2001).

Aujourd'hui encore, Les Visiteurs est l'une des comédies les plus populaires du cinéma français et le 5e film français ayant engrangé le plus d'entrées, derrière Bienvenue chez les Ch'tis, Intouchables, La Grande Vadrouille et Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre.

, à une époque où Jurassic Park domine le reste du monde.

devient le deuxième plus grand succès du cinéma français, derrière La Grande Vadrouille (1966). Dépassé depuis par d'autres nouveaux succès, le film demeure le 5e film français ayant engrangé le plus d'entrées.

Résumé[modifier | modifier le code]

En 1123, pour avoir sauvé la vie du roi de France Louis VI, dit « le Gros », le comte Godefroy de Montmirail, dit « le Hardi », se voit promettre en épousailles Frénégonde de Pouille, la fillotte du duc Fulbert de Pouille. Alors que Godefroy fait route vers le château de sa promise, une sorcière lui fait absorber un breuvage à son insu. Ce dernier donne des hallucinations au comte, au point de le pousser à assassiner son futur beau-père. Afin de réparer sa faute, Godefroy demande conseil au mage Eusæbius, qui concocte une potion pour renvoyer Godefroy dans le passé, peu de temps avant le drame.

Le mage ayant oublié un ingrédient indispensable à la préparation de la potion, Godefroy et son écuyer Jacquouille la Fripouille se retrouvent propulsés au XXe siècle, en 1992. Tous deux font la connaissance de Béatrice de Montmirail, la descendante de Godefroy, qui est une mère de famille bourgeoise mariée à Jean-Pierre Goulard, un dentiste réputé. Ils font la connaissance de Jacques-Henri Jacquart, un roturier nouveau riche qui n'est autre que le descendant de Jacquouille et l'actuel propriétaire du château Montmirail.

Godefroy ne cherche alors qu'une chose : retourner dans son époque et épouser Frénégonde. La tâche va se révéler difficile car Béatrice le prend pour son cousin Hubert, un pilote de rallye disparu depuis plusieurs années, qu'elle croit revenu amnésique après un accident à Bornéo durant le Raid Gauloises. Il finira néanmoins par trouver le descendant du mage Eusæbius qui lui donnera la potion pour arriver cette fois-ci au bon moment de son époque. Mais Jacquouille, qui a entre-temps rencontré Ginette Sarclay, une SDF excentrique avec qui il prévoit de se marier, ne veut plus partir et se débrouille pour faire partir Jacquart à sa place.

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Retour au Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Juste après le départ de Godefroy, les gendarmes accompagnés de Jean-Pierre entrent dans la chambre.

Jacquouille revient alors et Béatrice comprend ainsi que c'est Jacquart qui est parti avec Godefroy ...

De son côté, Godefroy

Production et réalisation[modifier | modifier le code]

(excellente base pour tout) (en) Isabelle Vanderschelden, « Les Visiteurs / The Visitors », dans Phil Powrie (dir.), The cinema of France, Columbia University Press, , 283 p. (ISBN 1904764460, lire en ligne).

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

La Grand-Place d'Arras inspire au jeune Jean-Marie Poiré l'idée d'une histoire se déroulant au Moyen Âge.

https://archive.org/details/lescomediesalafr0000geud/page/180

À seize ou dix-sept ans, Jean-Marie Poiré découvre la Grand-Place d'Arras, qu'il juge « extraordinaire avec ses maisons médiévales dégradées par la pollution, qui me faisaient peur et me fascinaient à la fois »[1],[2],[3],[4]. L'endroit lui inspire l'envie d'une histoire se déroulant au Moyen Âge[1],[3]. Baignant dans le cinéma puisqu'il est le fils d'Alain Poiré, producteur historique de la Gaumont, il rédige quelques pages de notes pendant un cours de mathématiques pour un potentiel court métrage, le premier qu'il écrit de sa vie[2],[4]. Son scénario concerne un chevalier et son écuyer : « l'histoire commence sur cette fameuse place, avec une foule de manants, un gros bûcher et une tribune. Le chevalier et son valet arrivent dans ce décor inquiétant, et une sorcière met de la drogue dans leur vin », pour venger la mort de sa sœur envoyée au bûcher, expédiant « ses bourreaux dans le futur », puis « tous deux disparaissent et se retrouvent dans une forêt à notre époque »[1],[3]. L'intrigue s'achève dès l'arrivée à l'époque contemporaine : « les deux personnages découvraient l’autoroute, ils devenaient fous, s'éloignaient dans la forêt, et on sentait qu'ils allaient se battre jusqu’à la mort »[3],[5].

«  »

— Idée originelle de Jean-Marie Poiré[4].

À l'origine du film, un projet de court métrage écrit pour le comédien Robert Hossein, ici en 1975.

Le scénario est purement dramatique, « mélancolique », Poiré désirant ainsi « des chants grégoriens, une musique triste, comme si c’était pour La Jetée de Chris Marker »[3]. Il compte alors distribuer le rôle du chevalier à Robert Hossein[3],[6],[7],[4]. Dans le rôle de l'écuyer, il voit le meilleur ami de son père, Robert Dalban, « gueule » du cinéma français, dont le gros nez avait fait dire à Jean Gabin : « Quand tu te mouches, t'as pas l'impression de serrer la pogne à un copain ? »[6],[3]. Hossein et Dalban sont également de grands amis[8],[9],[10]. Si le projet n'est pas poursuivi, Jean-Marie entame tout de même une carrière au cinéma, d'abord comme assistant-réalisateur puis co-scénariste, avant d'accéder à la réalisation à la fin des années 1970.

  • sur le lancement, le début de l'écriture

En 1990, lors d'un déménagement, Jean-Marie Poiré retrouve dans un carton un de ses cahiers d'écolier, et, par là même, les bases de son projet de court métrage[2],[7]. L'année suivante, durant la promotion de son film L'Opération Corned Beef, il remarque que Jean Reno, par sa taille et son port altier, dégage l'air d'un Grand d'Espagne, ce qui pourrait le prêter à incarner un chevalier[11]. Il voit aisément face à lui Christian Clavier en serviteur petit et roublard[11]. Poiré et Clavier sont depuis Le père Noël est une ordure de fidèles partenaires d'écriture, une collaboration aboutissant à de grands succès de l'époque, réalisés par le premier et interprétés par le second : Papy fait de la résistance (1983), Twist again à Moscou (1986), Mes meilleurs copains (1989) et L'Opération Corned Beef (1991)[4].

[4]

Cette histoire constitue déjà la trame du scénario qui sera retravaillé par Christian Clavier et lui-même.

Alain Terzian, déjà à l'œuvre sur L'Opération Corned Beef, produit le film avec sa société Alter Films.


Déjà à l'époque où il avait écrit cette histoire, Poiré envisageait d'en faire un court métrage avec peu de moyen (son père était l'un des producteurs de Gaumont)

Le Chevalier

Cette histoire constitue déjà la trame du scénario qui sera retravaillé par Christian Clavier et lui-même

Jacquouille, d'après Jacquou le Croquant et les Jacqueries

name="PoiréTaxi" [vidéo] Jean-Marie Poiré : « Personne ne voulait produire Les Visiteurs » sur YouTube, Hep Taxi !, RTBF, 2020.


Les rôles de Godefroy et Jacquouille s'inspirent des personnages de Don Quichotte et Sancho Panza : un duo de personnages de conditions sociales différentes, avec un lien de servitude[11].

Clavier accepte aussitôt le sujet[11].

  • le montage financier du film

La Gaumont tient Poiré sous contrat pour un nouveau film après L'Opération Corned Beef et paie l'écriture du scénario[11]. Les responsables de la Gaumont se montrent finalement désintéressés par le projet et demandent à Poiré d'abandonner[11]. Le réalisateur propose au contraire de garder le film pour lui et le proposer à d'autres sociétés de production, pour ensuite revenir faire un autre film chez Gaumont en vertu de son contrat[11]. La Gaumont accepte finalement le film de Poiré[11].

Conscient que la production va lui demander de sacrifier des scènes de son scénario, notamment d'onéreux moments au Moyen-Âge, Jean-Marie Poiré anticipe avec ruse en plaçant une coûteuse scène de bataille médiévale dans son histoire, un leurre destiné à satisfaire plus tard leurs volontés de coupes[11].

Les Chevaliers de Louis VI le Gros ou Les Explorateurs de Louis VI le Gros[6]

Alain Terzian, très réticent à l'idée de tourner un film se déroulant au Moyen Âge, explique à Jean-Marie Poiré que, selon lui, « Ça marche jamais, le Moyen Âge » et que produire un tel film s’avérerait donc risqué. Il établit une liste des films ayant pour cadre cette époque et montre à Poiré que le dernier film ayant réellement eu du succès remonte à 1937, c'est François Ier avec Fernandel[6].

crise du cinéma français

L'un des échecs majeurs récents du genre était le coûteux Sans peur et sans reproche de Gérard Jugnot, autre membre du Splendid[12].

budget de 50 à 60 millions de francs

Dans le cadre de sa sa mission d'investissement dans le cinéma français, la chaîne de télévision FR3 finance le film à hauteur de 7 millions de francs[13].


Le producteur Alain Terzian raconte néanmoins que Jean-Marie Poiré pensait d'abord donner le rôle du chevalier à Didier Pain et celui de sa descendante à Jacqueline Maillan (déjà apparue dans Papy fait de la résistance) et que l'idée de réunir à nouveau le trio de L'Opération Corned-Beef vient de lui-même. : Jean Reno, Christian Clavier (qui co-écrit une nouvelle fois le scénario avec Poiré) et Valérie Lemercier[14]. Jacqueline Maillan n'a donc pas été retenue pour le film. De plus, elle est morte en mai 1992, avant le tournage. Didier Pain, lui, joue finalement le rôle du roi Louis VI « le Gros ».

anecdote à proposer « Gabin, scénariste d'outre-tombe » : Jean Gabin est l'auteur d'une réplique culte de Jacquouille dans le film Les Visiteurs (, sorti plus de quinze ans après sa mort. ?)

Écriture du scénario[modifier | modifier le code]

Le réalisateur Jean-Marie Poiré en 1993.

Composition de la distribution[modifier | modifier le code]

sketch de La Renardière et Lady Palace dans la série Palace (https://www.programme-television.org/news-tv/Les-Visiteurs-TF1-Le-sacre-de-Valerie-Lemercier-4562543)

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Les-Visiteurs-Pourquoi-Valerie-Lemercier-et-Muriel-Robin-ont-mal-vecu-les-tournages

riche réunion de seconds rôles


Quelques personnages évoluent jusqu'aux dernières versions de l'écriture.

Tournage (et montage ?)[modifier | modifier le code]

Gilles Botineau, « Les Visiteurs : mais qu’est-ce que c’est que ce binz ? », sur CinéComédies, (consulté le ). [3]

Durant le tournage à Carcassonne, Christian Clavier, Valérie Lemercier et Jean Reno sont logés dans l'Hôtel de la Cité, un hôtel situé en plein cœur de la Cité de Carcassonne[15].

https://www.rtl.fr/culture/cine-series/les-visiteurs-les-anecdotes-du-tournage-par-alain-terzian-7794153425

Lieux de tournage Les Visiteurs 1/2

https://magazine.lecranpop.com/linstant-culte/cinema/sur-les-traces-du-film-les-visiteurs

http://www.l2tc.com/cherche.php?titre=Visiteurs+(Les)&exact=oui&annee=1993

  • Chapeau

Le film a été tourné entre juin et  : lors d'une interview télévisée, Jean Reno indique que le tournage à Carcassonne s'est déroulé lors des inondations du début de l'été 1992 et que le tournage en région parisienne (comportant le tournage en studios) a eu lieu en août/septembre, période qui, en 1992, s'est avérée très ensoleillée et chaude, ce qui rend le mois d'octobre visible dans le film très beau pour cette époque de l'année[16].

Note: Malgré ces dates de tournage, un figurant dans une scène lit Le Parisien avec la une « Tout Schuss » datant du , célébrant l'ouverture des Jeux olympiques d'hiver d'Albertville (site d'erreurs).

Il s'avère très complexe à cause de son ambition artistique et des effets spéciaux sur lesquels reposent des scènes entières[3].

  • Tournage Carcassonne et alentours

https://www.flickr.com/photos/foundin_a_attic/39677723602/

Le manque de moyens fait que, lors des ascensions pour filmer en pleine montagne, certains acteurs dont Christian Clavier aident à porter le matériel technique[3].

https://morduedevoyages.com/2018/08/01/cite-carcassonne/

https://www.spotern.com/fr/spot/movie/the-visitors/75052/la-cite-de-carcassonne-dans-les-visiteurs

http://jeanmichel.rouand.free.fr/chateaux/films/visiteurs.htm

http://lieuxdecinema.blogspot.com/2018/03/les-visiteurs-1993-carcassonne-thoiry.html

https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18700137.html

banquet d'accueil du retour de Godefroy : cour du château comtal

La scène durant laquelle Godefroy de Montmirail tire une flèche dans le front de son beau-père a été tournée dans la campagne environnante de Carcassonne. Le plan qui suit la trajectoire de la flèche a en réalité été tourné à reculons, sur un travelling de 100 mètres de long. L'équipe de rugby de Carcassonne a aidé au tournage de cette scène en enlevant les rails nécessaires pour le travelling au fur et à mesure, pour qu'ils n'apparaissent pas dans le champ[17],[18].

  • Tournage région parisienne
Le champ et le rond-point que traverse Godefroy à l'entrée de Parnans-sous-Montmirail, en réalité Thoiry (Yvelines).

https://www.yvelines-infos.fr/les-visiteurs-quand-jean-marie-poire-installe-ses-cameras-a-thoiry/

https://actu.fr/ile-de-france/_78/le-saviez-vous-visiteurs-ont-ete-tournes-dans-yvelines_29262338.html

Thomas Léodet, « Ermenonville ou Montmirail, le temps d’une visite… », sur Écran et Toile (consulté le ).

  • Situation de Lemercier

trouver le bon article : https://www.letribunaldunet.fr/cinema/valerie-lemercier-calvaire-tournage-visiteurs.html / https://www.purepeople.com/article/-j-ai-demande-a-etre-rapatriee-valerie-lemercier-a-vecu-l-enfer-sur-le-tournage-des-visiteurs_a454921/1

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Les-Visiteurs-Pourquoi-Valerie-Lemercier-et-Muriel-Robin-ont-mal-vecu-les-tournages

https://www.francedimanche.fr/actualites/valerie-lemercier-les-visiteurs-ont-failli-avoir-sa-peau

  • Effets spéciaux / Montage

Le château de Montbrun, censé être sur une plaine, a été placé sur une montagne pour l'arrière-plan de la première scène, grâce à des effets spéciaux numériques. (repris de Wikipédia : http://lieuxdecinema.blogspot.com/2018/03/les-visiteurs-1993-carcassonne-thoiry.html)

  • Tiré de l'article
Entrée du château comtal de Carcassonne.
La porte de l'Aude, l'une des entrées de la cité de Carcassonne.
L'église et l'ancien abreuvoir de Thoiry (Yvelines).

Le château d'Ermenonville, dans l'Oise a servi de décor pour le château de Montmirail à l'époque actuelle et le château comtal de la Cité de Carcassonne, pour l'époque médiévale.

Les plans où Godefroy sort de chez le descendant de l'enchanteur sont filmés aux abords du palais du roi de Rome de Rambouillet.

Comme on peut le constater sur les plaques minéralogiques des voitures, le film a été tourné dans les départements de l'Aude, où de nombreuses scènes furent tournées aux abords du château comtal de la Cité de Carcassonne, ainsi que dans l'Oise et dans le Val-d'Oise, au début Jean Reno à cheval sur le pont d'Argenteuil avec au fond l'ancienne centrale électrique de Gennevilliers et à Cergy (la scène du restaurant Courtepaille en particulier). Ceci peut sembler insolite étant donné que ces départements sont situés de part et d'autre de la France.

Les véhicules apparaissant au cours du film porte ainsi des plaques minéralogiques de l'Aude ou de l'Oise, la voiture de la famille Goulard alternant même de numéros d'immatriculation selon les scènes, plusieurs exemplaires ayant été utilisés pour le même véhicule[19].


Selon un calendrier visible au début du film, Godefroy et Jacquouille arrivent le à notre époque.

L'église où Godefroy demande asile et la maison de sa descendance se trouvent à Thoiry dans les Yvelines. Pour des raisons d'angles et de prises de vue, le plan où le cheval de Godefroy frappe brusquement la porte de l'église avec ses sabots n'a pas été filmé à Thoiry, mais les répétitions ont bien été faites sur la porte de l'église Saint-Martin de Thoiry ; la porte en garde encore les marques de sabots. Dans le cas du passage montrant les champs et les fils électriques haute tension, il s'agit du plateau d'Andelu, se trouvant juste à côté de Thoiry. La maison de Béatrice et Jean Pierre Goulard a été aussi filmée à Thoiry, 6 rue des Vignettes.

Des scènes auraient aussi été prises au château de Vigny (Val-d'Oise)[20].

Critiques[modifier | modifier le code]

« Poiré doit le succès phénoménal du film (près de14 millions de spectateurs recensés jusqu'à 2005, se plaçant ainsi à la 4e place du palmarès des 100 films français ayant réalisé les meilleurs scores d'entrées en salles) à la synthèse habile qu'il fait de plusieurs schémas classiques, les dépoussiérant tous grâce aux effets spéciaux et surtout grâce aux dialogues trépidants et épatants, issus de la tradition du café-théâtre. Les dialogues en ancien français de cuisine, les jeux de mots involontaires, se téléscopent avec des répliques qui sont rapidement entrées dans les conversations courantes. Les comédiens, servis par des rôles et des dialogues de comédie en or, se révèlent tous excellents. Devenu film culte, ces Visiteurs figurent désormais parmi les grands classiques du cinéma comique français. »

— Laurent Aknin, Dictionnaire du cinéma populaire français, Ed. nouveau monde

https://www.lefigaro.fr/histoire/2016/04/05/26001-20160405ARTFIG00327--les-visiteurs-retour-sur-un-succes-vu-par-le-figaro.php

Le Canard enchaîné, en , est sévère : « Rythme uniformément boum boum. les acteurs ont beau multiplier grimaces et tics de langage, on est plutôt soulagé quand ces visiteurs (…) regagnent leur XIe siècle. Vers les oubliettes du cinéma »[21].

L'éminent Roger Ebert avoir ne pas avoir ri du film.

Liens[modifier | modifier le code]

name="Libération1998" https://www.liberation.fr/culture/1998/02/11/des-visiteurs-invisibles-la-suite-sort-aujourd-hui-apres-des-mois-de-secrets_229536/

50 à 60 millions de francs (soit entre [chiffre] et [chiffre] millions d'euros en 2020)

Question au Sénat : France 3 a investi 7 millions de francs, sur 60 millions de francs

Sur le placement de produit

https://www.avoir-alire.com/les-visiteurs-jean-marie-poire-critique

https://explicationdefilm.com/2015/12/27/les-visiteurs/

Personnages[modifier | modifier le code]

  • La sorcière de Malcombe (Tara Gano) : arrêtée par Godefroy après avoir démonstration de ses pouvoirs à des paysans

Distribution[modifier | modifier le code]

Non crédités[modifier | modifier le code]

Versions doublées ou sous-titrées[modifier | modifier le code]

Pays
Titre
Sortie Doublage Seulement avec
des sous-titres
Entrées
Drapeau de l'Allemagne Allemagne Die Besucher align="center" |
Drapeau de la Tchéquie République tchèque Návstevníci
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud
Drapeau de l'Espagne Espagne Los Visitantes align="center" |
Drapeau de la Suède Suède Visitörerna align="center" |
Drapeau du Danemark Danemark
Drapeau du Portugal Portugal Os Visitantes align="center" |
Drapeau du Japon Japon
Drapeau de la Hongrie Hongrie
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni The Visitors
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Drapeau de la Pologne Pologne Goscie, goscie align="center" | [22]
Drapeau de la Finlande Finlande Vierailijat
Drapeau de l'Argentine Argentine
Drapeau des États-Unis États-Unis The Visitors align="center" |
Drapeau de l'Australie Australie
Drapeau de l'Islande Islande (Festival du Film Français) align="center" |

Sem. Entrée[23] Cumul Évolution
1 518 997 518 997
2 669 883 1 188 880 + 150 886
3 648 624 1 837 504 - 21 259
4 689 724 2 527 228 + 41 100
5 744 335 3 271 563 + 54 611
6 657 430 3 928 993 - 86 905
7 503 756 4 432 749 - 153 674
8 392 961
9 350 821 5 176 531 - 152 935
10 323 940 5 500 471 - 26 881
11 346 115 5 857 717 + 22 175
12 315 363 6 173 080 - 30 752
13 290 094 6 463 179 - 25 269
14 290 094 6 463 179 - 25 269

---

Succès[modifier | modifier le code]

http://www.boxofficestory.com/box-office-du-27-janvier-1993-au-2-fevrier-1993-les-visiteurs-a91178105

Evolution du box-office durant l'exploitation en France
  • Nombre d'entrées cumulées depuis le 21 janvier 1993
  • Source : (en) Business Data for Jaws imdb.com.

    Box-office[modifier | modifier le code]

    Utilisateur:Groupir !/Brouillon Les Visiteurs/Box-office

    Box-office détaillé des premiers mois d'exploitation du film, semaine par semaine, en France
    Source : « Box-office hebdomadaire France et Paris 1993 » sur Box-office Story.
    Semaine Rang Entrées Cumul Salles no 1 du box-office hebdo.
    1 du au 1er 518 997 518 997 entrées 223 Les Visiteurs
    2 du au 1er 669 883 1 188 880 entrées 381 Les Visiteurs
    3 du au 1er 648 624 1 837 504 entrées 403 Les Visiteurs
    4 du au 1er 689 724 2 527 228 entrées 406 Les Visiteurs
    5 du au 1er 744 335 3 271 563 entrées 413 Les Visiteurs
    6 du au 1er 657 430 3 928 993 entrées 415 Les Visiteurs
    7 du au 1er 503 756 4 432 749 entrées 431 Les Visiteurs
    8 du au 1er 392 961 4 825 710 entrées 430 Les Visiteurs
    9 du au 1er 350 821 5 176 531 entrées 430 Les Visiteurs
    10 du au 1er 323 940 5 500 471 entrées 429 Les Visiteurs
    11 du au 3e 346 115 5 857 717 entrées 444 Le Livre de la jungle (ressortie)
    12 du au 2e 315 363 6 173 080 entrées 443 Le Livre de la jungle (ressortie)
    13 du au 4e 290 094 6 463 179 entrées 440 Le Livre de la jungle (ressortie)
    14 du au 1er 290 114 6 753 293 entrées 440 Les Visiteurs
    15 du au e entrées [[]]
    16 du au e entrées Proposition indécente
    17 du au 1er 319 082 7 656 640 entrées 424 Les Visiteurs
    18 du au 2e 263 073 7 862 713 entrées 387 La Leçon de piano
    19 du au 2e 151 665 8 014 378 entrées 389 La Leçon de piano
    20 du au 2e 244 443 8 258 821 entrées 389 La Leçon de piano
    21 du au 4e 135 439 8 394 260 entrées 398 Fanfan
    22 du au 4e 315 251 8 709 511 entrées 416 Made in America
    23 du au 3e 161 025 8 870 536 entrées 386 Made in America
    24 du au 3e 188 632 9 059 168 entrées 395 RoboCop 3
    25 du au 1er 187 823 9 246 991 entrées 376 Les Visiteurs
    26 du au e entrées [[]]
    27 du au e entrées [[]]
    28 du au e entrées [[]]
    29 du au e entrées [[]]
    30 du au 2e 209 842 10 340 806 entrées 373 Last Action Hero
    31 du au e entrées [[]]
    32 du au e entrées [[]]

    http://jpbox-office.com/hebdof.php?year=1993

    http://archives-box-office.eklablog.com/bo-hebdos-france-1993-c33042440

    Score de première semaine. Ce démarrage est faible pour un film de cette envergure mais le fait inattendu est que le film répète ce score de semaine en semaine, durant des mois (ref Les Visiteurs revisités)

    à l'étranger[modifier | modifier le code]

    https://archive.org/details/globaltelevision0000hosk/page/6/mode/2up?q=jackel+visiteurs

    pas grand succès dans le reste de l'Europe : https://archive.org/details/europeanidentity0000unse/page/18/mode/2up?q=jackel+visiteurs

    Paragraphe de bilan[modifier | modifier le code]

    Au , Les Visiteurs enregistre un total de 13 524 504 entrées[24].
    

    http://cinema.encyclopedie.films.bifi.fr/index.php?pk=50708 : exploitation

    Clavier sacré roi du rire par Première : https://www.premiere.fr/Cinema/Premiere-Cinema-Club-5-Les-Visiteurs-presente-par-Christian-Clavier-et-Jean-Marie-Poire

    Dès le mois d', les recettes pour la chaîne co-productrice France 3, détenant la part de 30 % des recettes sur l'exploitation du film dans le monde entier, sont déjà évaluées à 15 ou 16 millions de francs[13].

    Musique[modifier | modifier le code]

    Bande Originale du Film
    Les Visiteurs

    Bande originale de Éric Lévi et divers artistes
    Sortie Drapeau de la France
    Enregistré Drapeau de la Tchéquie Smecky Studio, Prague
    Drapeau du Royaume-Uni Abbey Road Studios, Londres
    Genre Musique de film
    Format Cassette audio, CD
    Auteur-compositeur Éric Lévi
    Label Warner/Chappell Music (en)
    Editions de la Bascule
    Joker Editions
    Editions de la Marguerite
    Remark Records

    Bandes originales par Éric Lévi

    Bandes originales de Les Visiteurs

    http://www.underscores.fr/rencontres/interviews/2018/10/entretien-avec-jean-marie-poire/?fbclid=IwAR27JGe1nV0yHduNVGpP7oXXxLrxUC7Ta8Wwc4DiGhBAYEd5KcHAiishXcQ

    https://www.underscores.fr/rencontres/interviews/2018/10/entretien-avec-jean-marie-poire/

    http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/musique/le-compositeur-d-era-sort-de-l-ombre-pour-la-premiere-fois-en-23-ans-25-03-2019-8039514.php

    [vidéo] Era : le compositeur de la musique du film «Les Visiteurs» se dévoile sur YouTube

    https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/maxxi-classique/maxxi-classique-du-jeudi-27-janvier-2022-9687229


    Pour écrire la musique du film, Jean-Marie Poiré fait appel au guitariste et chanteur Éric Lévi, qui avait composé la musique de son film précédent, L'Opération Corned-Beef[25]. Lévi s'était illustré vingt ans plus tôt en fondant le groupe de hard rock français Shakin' Street, en 1975[25].

    Le film se déroulant entre deux époques, le Moyen Âge et le XXe siècle, Lévi, ne voulant surtout pas s'inspirer de la musique médiévale, écrit une musique originale avec un thème choral façon Carmina Burana, qu'il mélange avec des guitares électriques et des sonorités plus modernes[26]. En mélangeant ces sonorités new age et rock dans une ambiance médiévale et chevaleresque, et des chants, en anglais ou dans une langue imaginaire proche du latin, qui rappellent le chant grégorien, Lévi représente « l'aspect plus moderne, voire anachronique, de deux hommes du moyen-âge perdu dans une époque qui n'est pas la leur »[25].

    Le musicien parsème également sa bande originale de « grosses musiques orchestrales à l'hollywoodiennes »[25]. Ainsi, les morceaux Le chevalier de Montmirail et Où vit l'enchanteur sont pastichées de la bande originale du film américain Robin des Bois, prince des voleurs composée par Michael Kamen : ils reprennent les « mêmes figures mélodiques, les mêmes orchestrations et les mêmes rythmes »[25]. Un procès aurait intenté à Lévi pour ce plagiat[25].

    Deux extraits de musiques classiques de Felix Mendelssohn (compositeur allemand du XIXe siècle) sont utilisés dans le film : le premier est tiré de sa Symphonie nº 3, dite Symphonie Écossaise, et le second de son Concerto pour violon[25]. Cette seconde musique est utilisée dans les deux films suivants.

    Lévi, ne sachant pas vraiment écrire pour un orchestre, fait appel au compositeur Frederick Rousseau (qui fut l'ancien assistant de Vangelis et de Jean-Michel Jarre) et à l'arrangeur Yvan Cassar[25]. Les chants grégoriens / new age (que l'on entend principalement dans Enae Volare) sont interprétés par l'English Chamber Choir (en), sous la direction du chef de choeur Guy Protheroe (en).

    La bande originale du film sort en CD et en cassette audio en 1993[27],[28],[29] : à l'instar du film, elle obtient un large succès commercial, notamment grâce au morceau Enae Volare, conduisant Éric Lévi à fonder le projet musical Era quelques années plus tard. La musique du film est nommée pour le César de la meilleure musique originale lors de la 19e cérémonie des César en 1994 mais c'est finalement la composition de Cheb Khaled pour Un, deux, trois, soleil qui remporte le prix.

    Albums dérivés[modifier | modifier le code]

    Les répliques cultes du premier film (dont les plus marquantes sont celles de Jacquouille) ont fait l'objet de divers remix tous composés par Éric Lévi :

    césar[modifier | modifier le code]

    Le César de Lemercier : https://www.vanityfair.fr/culture/ecrans/story/le-splendid-recompense-aux-cesar-non-les-cesar-n-ont-pas-toujours-deteste-les-comedies-populaires/1322

    Postérité[modifier | modifier le code]

    Suites et produits dérivés[modifier | modifier le code]

    Muriel Robin remplace Valérie Lemercier dans la suite Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 (1998).

    https://archive.org/details/asterixobelixcon0000bill/page/22/mode/2up?q=Asterix

    Le public, les producteurs et les exploitants de salles réclament avec insistance une suite au film[3]. Jean-Marie Poiré et Christian Clavier envisageaient déjà de poursuivre l'histoire dès la préparation du film[30]. Prolongeant la fin ouverte où Jacquart et Jacquouille ne sont plus à leurs époques respectives, une suite intitulée Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 sort finalement en salles le [31]. Entretemps, Poiré et Clavier se sont retrouvés sur une pièce de théâtre et le film Les Anges gardiens (1995) en duo avec Gérard Depardieu, tandis que Jean Reno est devenu une star internationale avec Léon (1994)[31]. Valérie Lemercier ne désire pas reprendre ses rôles de Béatrice et Frénégonde et est remplacée par Muriel Robin[31],[32]. Les scènes médiévales ne sont plus tournées dans l'Aude mais en Dordogne[31]. Un colossal budget de 140 millions de francs est attribué à cette suite d'un succès[31]. La sortie était prévue pour le , cinq ans jour pour jour après celle du premier, mais divers aléas la repousse de deux semaines[31]. Sans atteindre le triomphe du premier, Les Couloirs du temps remporte un grand succès avec huit millions d'entrées[4]. Le deuxième film se termine à son tour par une fin ouverte, en pleine Révolution[33].

    Les Visiteurs en Amérique

    Un troisième film français faisant suite aux Couloirs du temps est envisagé dès le début des années 2000[33]. L'échec du remake américain condamne le projet, en plus d'ôter toute envie à Christian Clavier de retrouver son rôle de Jacquouille[33]. Après une autre comédie sans succès, Jean-Marie Poiré ne tourne plus rien pendant quinze ans[33],[34]. Christian Clavier connaît à la charnière des années 2000 et 2010 une sorte de « traversée du désert », alignant plusieurs échecs[34].

    Les Visiteurs : La Révolution name="LachasseVisiteurs2021" Jérôme Lachasse, « Les Visiteurs 3 a 5 ans : les coulisses d'un retour manqué », sur bfmtv.com, BFM TV, .

    name="PremièreVisiteurs3" https://www.premiere.fr/Cinema/Christian-Clavier-L-equipe-nous-a-vu-arriver-Jean-et-moi-ils-se-sont-dit-Ils-reviennent

    Pour se renouveler, Clavier et Poiré conçoivent ce troisième film comme une rencontre entre plusieurs générations d'acteurs, à la manière de Papy fait de la résistance à leurs débuts trente ans plus tôt[33],[35].

    À la surprise du public, ce troisième film tardif s'achève à nouveau sur une fin ouverte, durant la Seconde Guerre mondiale, sous l'Occupation[33]. Jean-Marie Poiré et Christian Clavier désireraient poursuivre l'histoire avec un possible « Les Visiteurs 4 »[33]. Deux ans plus tard, le réalisateur juge cependant que le cuisant échec public et critique du troisième film contrarie une telle production[36].

    Quelques produits dérivés sont crées pour tirer profit du succès du premier film, notamment auprès de la jeunesse. Un jeu de société Les Visiteurs, le jeu, simple adaptation du jeu de l'oie à l'univers du film, paraît dès 1993, édité par Gaumont et La Générale Multimédia[37],[38],[39],[40]. Hachette publie une novélisation du film dans sa collection « Ciné-Book », écrite par Romain Delerps d'après le scénario original[41],

    {{note|L'utilisation d'une des versions originales du scénario comme base de la novélisation permet de connaître certaines changements de la version de travaik|group=note}}.

    Trois jeux vidéos sont tirés des films : Les Visiteurs, le jeu, jeu d'aventure multimédia sur PC en 1998[42],[43], Les Visiteurs, jeu de plates-formes pour Game Boy Color en 1999[44],[45],[46], et Les Visiteurs : La Relique de Sainte Rolande, jeu d'action-aventure pour PC et PlayStation en 2001[47].

    Exploitations ultérieures[modifier | modifier le code]

    Succès vidéo

    Le total s'élève à trois millions de cassettes en 1998, au moment de la sortie de la suite au cinéma[31].

    Diffusions télévisées

    Une diffusion sur France 3 (la première ?) réalise 57 % de parts de marché[31].

    Popularité et reconnaissance[modifier | modifier le code]

    Analyse[modifier | modifier le code]

    vidéo de Calmos

    Influences et inspirations[modifier | modifier le code]

    inspirations des personnages

    Pour composer son personnage de Jacquouille la Fripouille, Christian Clavier, passionné de bande dessinée, s'est inspiré des traits de caractère de Pirlouit, crée par Peyo[50],[3]. L'influence de Tuco, « le Truand » incarné par Eli Wallach dans Le Bon, la Brute et le Truand de Sergio Leone, se ressent aussi, notamment dans le fréquent signe de croix[3]. Il ajoute également dans son jeu l'innocence propre aux enfants[3].

    Les personnages s'inscrivent dans une longue lignée de duos à la tête de films à succès du cinéma français ou mondial, ...

    Jean-Marie Poiré affilie également les rôles de Godefroy et Jacquouille aux personnages de Don Quichotte et Sancho Panza de Cervantès : un duo de personnages de conditions sociales différentes, avec un lien de servitude[11].

    un film hong-kongais : Les Guerriers du temps (en)

    Représentation du Moyen Âge[modifier | modifier le code]

    Robin des Bois, prince des voleurs

    Robin des Bois, prince des voleurs

    Dans un article où il décrit comment la chevalerie et son idéal ont perduré dans l'imaginaire collectif depuis la fin du Moyen Âge, l'historien médiéviste Jacques Le Goff considère que le succès du film « prouve que les chevaliers font toujours rêver, même si c'est avec un sourire un peu ironique », à la fin du XXe siècle[51].

    Le monde moderne vu du Moyen Âge[modifier | modifier le code]

    Incompréhensions de Godefroy et Jacquouille 
    

    Erreurs[modifier | modifier le code]

    Points de vue[modifier | modifier le code]

    https://www.avoir-alire.com/les-visiteurs-jean-marie-poire-critique

    http://jsbookreader.blogspot.com/2012/05/les-visiteurs.html

    https://www.telerama.fr/ecrans/les-visiteurs-est-il-un-film-de-droite-7009819.php

    https://www.researchgate.net/publication/233579367_Body_comedy_and_French_cinema_notes_on_Les_Visiteurs

    « Les Visiteurs, Jean-Marie Poiré, 1993 », sur explicationdefilm.com, .

    Will McMorran, de l'université Queen Mary de Londres,

    (Don Quichotte et Les Visiteurs) Will McMorran, « Les Visiteurs and the Quixotic Text », French Cultural Studies (en), vol. 19,‎ , p. 159-172 (lire en ligne)

    (plusieurs mentions dans ce livre, dont un chapitre entier) https://books.google.fr/books?id=D12koXm378AC&pg=PA268&lpg=PA268&dq=Alpilles+Productions+terzian&source=bl&ots=AqNWl6rVxv&sig=ACfU3U2uVv76eNhCrwpzI9w0Ukfxlo1-gg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwio64WA2P_zAhVRKBoKHSJDAugQ6AF6BAgREAM#v=onepage&q=visiteurs&f=false

    (comparaisons et quelques points d'analyse, notamment pour la sections "Influences et inspirations") (en) Guy Austin, Contemporary French Cinema : An Introduction, Manchester University Press, , 190 p. (ISBN 9780719046117, lire en ligne), « The cinéma du look and fantasy film », p. 138-140.

    L'universitaire Anne Jäckel

    (ultra détaillé) (en) Anne Jäckel, « Les Visiteurs : a feelgood movie for uncertain times », dans Lucy Mazdon, France on Film : Reflections on Popular French Cinema, Wallflower, , 180 p. (ISBN 9781903364086, lire en ligne), p. 41-50.

    (du même auteur, aussi détaillé)(en) Anne Jäckel, « Les Visiteurs : a popular form of cinema for Europe ? », dans Wendy Ellen Everett, European Identity in Cinema, Intellect, , 119 p. (ISBN 9781841509167, lire en ligne), p. 41-49.



    Les Visiteurs 2[modifier | modifier le code]

    Didierbenureau.jpg|Didier Bénureau Marie Guillard Cabourg 2012.jpg|Marie Guillard Armelle - Monte-Carlo Television Festival.jpg|Armelle Roger Dumas.jpg|Roger Dumas Ariele Semenoff (cropped).JPG|Ariele Semenoff Philippe Nahon, Porto, 1999.jpg|Philippe Nahon


    Tournage[modifier | modifier le code]

    Retour dans l'Aude pour quelques scènes de montagne, en plein vent : Les Visiteurs de retour… dans l'Aude / "Les Visiteurs" font leur cinéma

    Résumé complet[modifier | modifier le code]

    Prologue[modifier | modifier le code]

    « En l'an de grâce 1123, les hommes étaient preux et vaillant, les sorcières et les enchanteurs régnaient sur les forêts profondes ; il se combattaient à coups de sortilèges, de formules magiques. Godefroy, comte de Montmirail, qui rentrait de guerroyer au service du roi Louis VI, dit « Le Gros » avec son escuyer Jacquouille la Fripouille, avait hâte de rencontrer sa promise, la douce Frénégonde. Ensorcelé en chemin par une terrible sorcière, il prit le duc de Pouille, son futur beau-père pour un ours et le tua, d'une flèche en plein front. Désespéré de ne pouvoir épousailler sa promise, Godefroy alla consulter le grand enchanteur Eusæbius. L'enchanteur voulut utiliser les couloirs du temps pour ramener Godefroy quelques minutes avant le drame. L'enchanteur gatouillait : les deux moyenâgeux se retrouvèrent plongés au XXe siècle. Godefroy eut le bonheur d'y rencontrer sa descendante, Béatrice de Montmirail. Mariée à un dentiste, elle prit Godefroy pour son cousin Hubert, qui avait le gros nez proéminent de son aïeul. Quant à Jacques-Henri Jacquart, le descendant de Jacquouille, il refuse tout lien de parenté avec un type aussi rustaud. Jacquouille et Godefroy font la connaissance de Ginette, une SDF d'aujourd'hui, qui les prend pour des cascadeurs. En se rappelant que Ginette et Jacquouille voulaient se marier, Béatrice en conclut que Ginette venait elle-aussi du Moyen-Âge. Avant de retourner dans son époque, Godefroy a été contraint d'enfermer dans une oubliette le maréchal-des-logis Gibon, en lui faisant ingurgiter un somnifère. Puis Montmirail revient de justesse pour empêcher la mort du duc, son beau-père. Mais Jacquouille a commis une énorme bourde : il a volé les bijoux du duc au Moyen-Âge et les a dissimulé dans la cache secrète d'une statue. En les récupérant à l'époque moderne, en les gardant avec lui, et en obligeant son descendant Jacquart à retourner là-bas à sa place avec la veste que lui avait fait acheter Ginette, il a, sans le savoir, empêché de se refermer les couloirs du temps… »

    — Le prologue résume le premier film.

    La Révolution[modifier | modifier le code]

    Personnages[modifier | modifier le code]

    • ... de second plan
      • Le maréchal des logis Gibon (Jean-Paul Muel) : Drogué et enfermé dans une cage des oubliettes par Godefroy avant qu'il ne retourne à son époque, le maréchal des logis Gibon est hospitalisé durant tout le film, à cause de la forte dose de Dragonal qu'il a ingurgité. Lors de la confrontation entre Godefroy, Jacquart et lui-même à l'hopital, il comprend que Godefroy et Jacquouille viennent du Moyen Âge.
      • Prosper le purineur (Christian Clavier) : Frère de Jacquouille, il ne s'entend apparemment pas très bien avec lui. En plus de récolter le purin, Prosper se charge aussi de donner la pitance aux prisonniers : c'est ainsi qu'il rencontre sans le savoir Jacques-Henri, qui est pour lui un lointain petit-neveu. Celui-ci lui propose sa montre Boucheron en or en échange de sa libération mais Prosper lui vole.
      • Hubert de Montmirail (Jean Reno, sur une photo) :
      • Gontran de Luigny, dit « Le Buté » (Philippe Beglia) :
      • Valéry de Luigny (Philippe Beglia) :
      • Jacquouillet (Christian Clavier) : Descendant de Jacquouille au XVIIIe siècle et probable ancêtre de Jacquart, Jacquouillet est accusateur public sous la Révolution et est visiblement proche du jeune Napoléon Bonaparte. Il rencontre sans le savoir son lointain ancêtre Jacquouille et le prend, Godefroy et lui, pour un espion anglais : il les fait emprisonner pour les questionner et, ensuite, les guillotiner.

    Ce personnage devient ensuite important dans le troisième film.

    Durant toute la trilogie, Christian Clavier interprète cinq rôles : Jacquouille, Jacques-Henri Jacquart, Prosper, Jacquouillet et Edmond Jacquart.

    Box-office[modifier | modifier le code]

    http://www.boxofficestory.com/france-hebdo-1998-c25234100/7

    Les Visiteurs 3[modifier | modifier le code]

    Les Visiteurs : La Révolution

    Les Visiteurs : La Révolution est un film franco-tchéco-belge réalisé par Jean-Marie Poiré, dont la sortie est prévue pour 2016.

    C'est le troisième opus de la trilogie Les Visiteurs ; il fait donc suite au deuxième opus Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2, dix-huit ans après la sortie de celui-ci, en 1998. Il met en scène le duo de personnages des deux premiers films, le comte Godefroy de Montmirail (Jean Reno) et son écuyer Jacquouille la Fripouille (Christian Clavier), mais également de nouveaux protagonistes interprétés par Franck Dubosc, Karin Viard, Sylvie Testud, Ary Abittan, Alex Lutz, Pascal Nzonzi et Marie-Anne Chazel.

    Le film est produit par Sidonie Dumas, directrice générale de Gaumont, les belges Sylvain Goldberg et Serge de Poucques pour Nexus Factory et Christian Clavier pour sa propre société de production Ouille Productions et par Jean-Marie Poiré. En plus de la réalisation et la production, Poiré a également coécrit le film avec Christian Clavier, comme c'était le cas pour les deux premiers films.

    Tourné à partir d'avril à juin 2015 en République tchèque puis en Belgique, le film est, avec le remake Les Visiteurs en Amérique (2001), le second film de la série à ne pas avoir été réalisé en France. Le film marque également le retour à la réalisation de Jean-Marie Poiré, après un hiatus de près de quatorze ans.

    Les Visiteurs en Amérique[modifier | modifier le code]


    Synopsis long[modifier | modifier le code]

    Le synopsis se base sur le montage original du film

    L'histoire commence au XIIe siècle, en Angleterre. Thibault de Malfète, gentilhomme français, comte, duc d'Anjou, se rend, en compagnie de ses sœurs, sa mère, son père et ses hommes, dont son écuyer, André le Pâte, au château du roi d'Angleterre, pour épouser sa fille, la princesse Rosaline.

    Tout en étant au téléphone avec Amber, Hunter trouve la potion de l'enchanteur et, la prenant pour une boisson énergisante, il la boit puis trouve à côté la formule magique, qu'il croit écrite en français, et la prononce : il disparaît ainsi dans l


    André, de son côté, part se marier à Las Vegas avec Angélique.

    Série de films[modifier | modifier le code]

    Entre le deuxième et le troisième opus, un remake à l'américaine a été produit en 2000, réalisé encore par Jean-Marie Poiré, mais sous le pseudonyme de Jean-Marie Gaubert, Les Visiteurs en Amérique (Just Visiting), sorti le 11 avril 2001 ; il fut un échec autant aux Etats-Unis qu'en France...

    et 18 ans après la sortie du deuxième film, un troisième film est annoncé.

    Chronologie des événements de la trilogie[modifier | modifier le code]

    Moyen Âge[modifier | modifier le code]

    • [[]] : arrivée d
    • 1123 :

    Révolution française[modifier | modifier le code]

    • 1754 : naissance de Gonzague de Montmirail, lointain descendant de Godefroy de Montmirail
    • 1793 :
      • Arrivée de Jacquouille et Godefroy à cette époque

    XXe siècle[modifier | modifier le code]

    • 1977 : mariage de Jean-Pierre Goulard et Béatrice de Montmirail
    • 1981 : décès du père de Béatrice, le dernier comte de Montmirail
    • 1992 :

    Histoire de la série[modifier | modifier le code]

    Genèse et développement[modifier | modifier le code]

    La Grand-Place d'Arras inspire au jeune Jean-Marie Poiré l'idée d'une histoire se déroulant au Moyen Âge.

    À seize ou dix-sept ans, Jean-Marie Poiré découvre la Grand-Place d'Arras, qu'il juge « extraordinaire avec ses maisons médiévales dégradées par la pollution, qui me faisaient peur et me fascinaient à la fois »[1],[2],[3],[4]. L'endroit lui inspire l'envie d'une histoire se déroulant au Moyen Âge[1],[3]. Il repense aussi à la malédiction lancée par les Templiers lors de leurs exécutions[4]. Baignant dans le cinéma puisqu'il est le fils d'Alain Poiré, producteur historique de la Gaumont, il rédige quelques pages de notes pendant un cours de mathématiques pour un potentiel court métrage, le premier qu'il écrit de sa vie[2],[4]. Son scénario concerne un chevalier et son écuyer : « l'histoire commence sur cette fameuse place, avec une foule de manants, un gros bûcher et une tribune. Le chevalier et son valet arrivent dans ce décor inquiétant, et une sorcière met de la drogue dans leur vin », pour venger la mort de sa sœur envoyée au bûcher, expédiant « ses bourreaux dans le futur », puis « tous deux disparaissent et se retrouvent dans une forêt à notre époque »[1],[3]. L'intrigue s'achève dès l'arrivée à l'époque contemporaine : « les deux personnages découvraient l’autoroute, ils devenaient fous, s'éloignaient dans la forêt, et on sentait qu'ils allaient se battre jusqu’à la mort »[3],[5].

    À l'origine du film, un projet de court métrage écrit pour le comédien Robert Hossein, ici en 1975.

    Le scénario est purement dramatique, « mélancolique », Poiré désirant ainsi « des chants grégoriens, une musique triste, comme si c’était pour La Jetée de Chris Marker »[3]. Dans cette version, le chevalier ne comprend pas qu'il a changé d'époque et croit qu'un événement maléfique survient dans la sienne, prenant chaque nouvelle découverte comme un défi envoyé par le Diable[4]. Poiré compte alors distribuer le rôle du chevalier à Robert Hossein[3],[6],[7],[4]. Dans le rôle de l'écuyer, il voit le meilleur ami de son père, Robert Dalban, « gueule » du cinéma français, dont le gros nez avait fait dire à Jean Gabin : « Quand tu te mouches, t'as pas l'impression de serrer la pogne à un copain ? »[6],[3]. Hossein et Dalban sont également de grands amis[52],[53],[54]. Malgré l'abandon du projet, Jean-Marie Poiré entame tout de même une carrière au cinéma, d'abord comme assistant-réalisateur puis co-scénariste, avant d'accéder à la réalisation à la fin des années 1970.

    • sur le lancement, le début de l'écriture

    En 1990, lors d'un déménagement, Jean-Marie Poiré retrouve dans un carton un de ses cahiers d'écolier, et, par là même, les bases de son projet de court métrage[2],[7]. L'année suivante, durant la promotion de son film L'Opération Corned Beef, il remarque que Jean Reno, par sa taille et son port altier, dégage l'air d'un Grand d'Espagne, ce qui pourrait le prêter à incarner un chevalier[11]. Il voit aisément face à lui Christian Clavier en serviteur petit et roublard[11]. Poiré et Clavier sont depuis Le père Noël est une ordure de fidèles partenaires d'écriture, une collaboration aboutissant à de grands succès de l'époque, réalisés par le premier et interprétés par le second : Papy fait de la résistance (1983), Twist again à Moscou (1986), Mes meilleurs copains (1989) et L'Opération Corned Beef (1991)[4].

    [4]

    Cette histoire constitue déjà la trame du scénario qui sera retravaillé par Christian Clavier et lui-même.

    Alain Terzian, déjà à l'œuvre sur L'Opération Corned Beef, produit le film avec sa société Alter Films.


    Déjà à l'époque où il avait écrit cette histoire, Poiré envisageait d'en faire un court métrage avec peu de moyen (son père était l'un des producteurs de Gaumont)

    Le Chevalier

    Cette histoire constitue déjà la trame du scénario qui sera retravaillé par Christian Clavier et lui-même

    Jacquouille, d'après Jacquou le Croquant et les Jacqueries

    name="PoiréTaxi" [vidéo] Jean-Marie Poiré : « Personne ne voulait produire Les Visiteurs » sur YouTube, Hep Taxi !, RTBF, 2020.


    Les rôles de Godefroy et Jacquouille s'inspirent des personnages de Don Quichotte et Sancho Panza : un duo de personnages de conditions sociales différentes, avec un lien de servitude[11].

    Clavier accepte aussitôt le sujet[11].

    • le montage financier du film

    La Gaumont tient Poiré sous contrat pour un nouveau film après L'Opération Corned Beef et paie l'écriture du scénario[11]. Les responsables de la Gaumont se montrent finalement désintéressés par le projet et demandent à Poiré d'abandonner[11]. Le réalisateur propose au contraire de garder le film pour lui et le proposer à d'autres sociétés de production, pour ensuite revenir faire un autre film chez Gaumont en vertu de son contrat[11]. La Gaumont accepte finalement le film de Poiré[11].

    Conscient que la production va lui demander de sacrifier des scènes de son scénario, notamment d'onéreux moments au Moyen-Âge, Jean-Marie Poiré anticipe avec ruse en plaçant une coûteuse scène de bataille médiévale dans son histoire, un leurre destiné à satisfaire plus tard leurs volontés de coupes[11].


    Les Explorateurs de Louis VI le Gros

    Alain Terzian, très réticent à l'idée de tourner un film se déroulant au Moyen Âge, explique à Jean-Marie Poiré que, selon lui, « Ça marche jamais, le Moyen Âge » et que produire un tel film s’avérerait donc risqué. Il établit une liste des films ayant pour cadre cette époque et montre à Poiré que le dernier film ayant réellement eu du succès remonte à 1937, c'est François Ier avec Fernandel.

    crise du cinéma français

    L'un des échecs majeurs récents du genre était le coûteux Sans peur et sans reproche de Gérard Jugnot, autre membre du Splendid[55].


    Le producteur Alain Terzian raconte néanmoins que Jean-Marie Poiré pensait d'abord donner le rôle du chevalier à Didier Pain et celui de sa descendante à Jacqueline Maillan (déjà apparue dans Papy fait de la résistance) et que l'idée de réunir à nouveau le trio de L'Opération Corned-Beef vient de lui-même. : Jean Reno, Christian Clavier (qui co-écrit une nouvelle fois le scénario avec Poiré) et Valérie Lemercier[56]. Jacqueline Maillan n'a donc pas été retenue pour le film. De plus, elle est morte en mai 1992, avant le tournage. Didier Pain, lui, joue finalement le rôle du roi Louis VI « le Gros ».

    anecdote à proposer « Gabin, scénariste d'outre-tombe » : Jean Gabin est l'auteur d'une réplique culte de Jacquouille dans le film Les Visiteurs (, sorti plus de quinze ans après sa mort. ?)

    Un premier film et un succès inattendu : Les Visiteurs[modifier | modifier le code]

    Poiré exploite cette courte histoire comme base d'un scénario de film avec Christian Clavier.

    Didier Bénureau avait précédemment joué aux côtés de Valérie Lemercier dans le film Sexes faibles !. Il postule pour le rôle de Jean-Pierre Goulard, le mari de Béatrice, mais n'est pas retenu. Il joue finalement le rôle de l'interne Bauvin, le médecin chargé de calmer Godefroy.

    [57]

    intempéries, grève des routiers

    https://www.rtl.fr/culture/cine-series/les-visiteurs-les-anecdotes-du-tournage-par-alain-terzian-7794153425

    Les Visiteurs sort le .

    Le film est lancé avec 220 copies (dont 45 pour la région parisienne)

    Avec ses d'entrées, Les Visiteurs est en 1993 le second plus gros succès du cinéma français, derrière La Grande Vadrouille de Gérard Oury, qui avait attiré plus de de spectateurs.

    Contrairement à La Grande Vadrouille, Les Visiteurs n'était pas un film très attendu. En effet, La Grande Vadrouille était le second film du duo Louis de Funès / Bourvil, après l'énorme succès du Corniaud et sa promotion était conséquente, tandis que.

    https://books.google.fr/books?id=dTR3YDZ8bJsC&pg=PA42&dq=alain+terzian+les+visiteurs&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjlyaSJnfjKAhXKFJoKHYAjAyAQ6AEINTAE#v=onepage&q=alain%20terzian%20les%20visiteurs&f=false

    (en) Lucy Mazdon, France on Film : Reflections on Popular French Cinema, Wallflower Press, , 180 p. (ISBN 9781903364086, lire en ligne)

    Après le succès[modifier | modifier le code]

    La Vengeance d'une blonde de Jeannot Szwarc

    La fin ouverte du film donne évidemment envie aux spectateurs de voir une suite et les très bons résultats

    Mais, « On n'a pas voulu se laisser aller à la pression de faire une suite commerciale, sinon on l'aurait faite tout de suite. »

    Ils mettent d'abord cette suite de côté pour « prendre le temps, pour réfléchir, pour être persuadés de tenir une deuxième partie qui soit artistiquement valable » et s’attellent à deux autres projets. Le premier porte sur une pièce de théâtre anglaise, Out of order de Ray Cooney, qu'ils adaptent sous le titre Panique au Plazza : la pièce, mise en scène par Pierre Mondy, est jouée au Théâtre Marigny en 1996 et Christian Clavier y tient le rôle principal.

    Gérard Depardieu en 1994.

    Leur deuxième projet est un film avec Gérard Depardieu, alors au sommet de sa gloire : celui-ci, emballé par le succès des Visiteurs, fait part à Clavier et Poiré de son envie de tourner un film avec eux. A la même période, le jeune Thomas Langmann (le fils de Claude Berri) a comme projet une adaptation en film des aventures d'Astérix le Gaulois : il réussit à intéresser Clavier, Poiré et Depardieu. Ils acceptent puis se rétractent pour tourner un film sans aucun rapport avec Astérix : Les Anges gardiens. Poiré et Clavier co-écrivent le scénario, Poiré réalise le film et Clavier et Depardieu composent un duo jusqu'alors jamais réuni. Au vu de l'énorme réussité des Visiteurs et des deux têtes d'affiches, la production fait confiance à Poiré et lui accorde un budget de 16 140 000  (c'est le film français avec le plus gros budget de l'année). Tourné à Hong Kong, en France et en Belgique, cette comédie, dans laquelle Depardieu et Clavier jouent chacun un double rôle, sort en 1995 et est un gros succès, finissant en deuxième place du box-office de l'année avec 5 793 034 entrées.

    Pendant ce temps, Thomas Langmann continue de préparer son film sur Astérix, sans Clavier et Poiré mais avec Claude Zidi et, dans les rôles principaux Daniel Auteuil et Gérard Depardieu.

    Après ce nouveau succès, Clavier et Poiré se remettent au travail reprennent « on a repris des idées que nous avions ... parce que nous avions déjà l'idée de faire une deuxième partie en écrivant le premier film mais en fait pour des raisons budgétaires, on n'a pas pu la faire. On a pris un peu de recul et quand on a été certain qu'on avait une nouvelle histoire, un vrai film à montrer (parce que l'attente était très importante. »

    Christian Clavier, qui venait de finir Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2, a reçu une proposition après le retrait d'Auteuil de Claude Berri, qu'il accepte.

    [58]

    Après le succès du premier film, Poiré et Clavier s'orientent vers un second film, la fin du premier étant ouverte mais, pour des raisons inconnues, cette suite fut finalement annulée : ils se lancent alors dans Les Anges gardiens, une comédie toujours réalisée par Poiré, dans laquelle Christian Clavier forme un duo avec Gérard Depardieu. Le film, dont le budget est le plus gros de l'année, finit en 2e place du box-office français de l'année 1995.

    Jean Reno, de son côté, poursuit sa carrière aux Etats-Unis, lancée par le succès international du film Le Grand Bleu de Luc Besson :

    Le deuxième film : Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2[modifier | modifier le code]

    « J'ai beaucoup regretté : j'ai écrit une lettre d'amoureux transi à Valérie pour qu'elle fasse le film parce que c'est évidemment plus joli quand vous faites une suite que tous les personnages soit les mêmes. »
    — Jean-Marie Poiré, à propos du refus de Valérie Lemercier de jouer dans le film.

    [59] [60]

    Le tournage s'étendue sur 17 semaines, du 13 mars au 11 juillet 1997[61]. Alors que les scènes de la maison des Goulard et celles au relais-château de Jacquart sont respectivement tournées à Thoiry et au château d'Ermenonville, comme pour le premier film, celles du château de Montmirail à l'époque médiévale sont tournées au château de Beynac, alors que c'est la Cité de Carcassonne qui avait été utilisée la première fois.

    https://www.easyvoyage.com/actualite/de-viollet-le-duc-au-film-les-visiteurs-vous-saurez-tout-sur-le-chateau-de-pierrefonds-92662

    http://jeanmichel.rouand.free.fr/chateaux/films/visiteurs2.htm

    https://www.ina.fr/video/CPC08001102/o-kaay-!!!-le-retour-video.html

    Par « jeu symbolique autant que par amusement commercial » (Pierre-Ange Le Pogam), la date de sortie du film est calée sur l'anniversaire de la sortie du premier (le ) : il est donc prévu qu'il sorte le , soit cinq ans jour pour jour après le premier opus.

    Le montage du film est quelque peu mouvementé en raison d'une sorte de pari fait par la production : .

    Le problème est que ce film comporte une quantité importante d'effets spéciaux, surtout en ce qui concerne les déplacements dans le temps (beaucoup plus que le premier film[Note 5]).


    Carlos Pardo, « Marketing contre cinéma d'auteur », Le Monde diplomatique, no 530,‎ , p. 28 (ISSN 0026-9395, lire en ligne, consulté le ) : « Cette logique de commercialisation des films fait tomber les records. Record du film enregistrant le meilleur “premier jour d'exploitation” en France pour Men in Black, avec 357 622 spectateurs le 6 août 1997 et 552 copies ! Score pulvérisé par la sortie des Couloirs du temps (la suite des Visiteurs), le 11 février 1998, avec 423 691 entrées et 600 copies. Ce film bat également le record d'entrées enregistrées en une semaine (détenu depuis l'année dernière par Le Monde perdu, suite de Jurassic Park), avec 2 655 916 spectateurs ».

    Un troisième film ?[modifier | modifier le code]

    Le remake : Les Visiteurs en Amérique (Just Visiting)[modifier | modifier le code]

    http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/poire-et-clavier-en-attendant-les-visiteurs-en-amerique-22-08-2000-2001580882.php

    plusieurs mentions dans Raphaëlle Moine, Remakes : les films français à Hollywood, Paris, CNRS Éditions, coll. « Cinéma et audiovisuel », , 210 p. (ISBN 2271064988).

    Après l'échec du remake[modifier | modifier le code]

    http://www.actusf.com/spip/Interview-de-Jean-Marie-Poire.html

    Jean-Marie Poiré, fait face à l'énorme échec du remake et se lance dans la réalisation de Ma femme s'appelle Maurice avec Chevallier et Laspalès : le film est un échec de plus pour le réalisateur puisqu'il ne fait que 688 940 entrées alors que son budget s'élevait à 15,70 millions d'euros[62]. Le film n'est d'ailleurs pas produit par la Gaumont mais par Warner Bros. et la société de production de Jean-Marie Poiré, Okay Films (alors rebaptisée Comédie Star[48],[63]) : c'est le deuxième film du réalisateur que la Gaumont n'a pas produit[64],[Note 6], probablement à cause de l'échec du remake, qui mit la société au bord de la faillite[63].

    Au moment de la sortie de Ma femme s'appelle Maurice, il est annoncé que la Gaumont, malgré l'énorme revers qu'elle a subit avec l'échec des Visiteurs en Amérique[63], produira le prochain film de Poiré, Damien et les envahisseurs, censé être un film mélangeant comédie et science-fiction, dans le même genre que Les Visiteurs, et dont le budget annoncé est de 24,39 millions d'euros[65],[66],[64].

    Damien et les envahisseurs ne donnera plus jamais de nouvelles[Note 7] et Jean-Marie Poiré, toujours avec sa société Comédie Star[48], produira le film Les Gaous, réalisé par Igor Sékulic, qui avait réalisé les effets spéciaux du remake[65],[64].

    Quelques années plus tard, il est annoncé que Poiré réalisera l'adaptation du livre Le Grimoire d'Arkandias d'Éric Boisset et un film intitulé Des parents formidables, dont le scénario a été écrit par Christian Clavier et Michel Delgado, et dans lequel doivent jouer Gérard Lanvin, Isabelle Huppert et Christian Clavier[67],[68]. Le film Le Grimoire d'Arkandias sort en 2014, avec Christian Clavier dans le rôle d'Arkandias mais sans Poiré à la réalisation, tandis que Des parents formidables sert de base à l'écriture du film On ne choisit pas sa famille, sorti en 2011 et réalisé par Christian Clavier lui-même, avec notamment Muriel Robin et Jean Reno dans la distribution.

    • Christian Clavier

    La carrière de Christian Clavier, elle, n'est pas profondément marquée par l'échec des Visiteurs en Amérique : le film suivant de sa filmographie, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (dans lequel il joue pour la deuxième et dernière fois l'autre rôle le plus connu de sa carrière, Astérix) remporte un très grand succès, finissant en 1re place du box-office de 2002. Il joue ensuite dans de nombreuses comédies grand public comme et Les Bronzés 3. Il change aussi de ton en jouant deux rôles dramatiques pour la télévision : celui d'un Thénardier dans Les Misérables (une adaptation du roman de Victor Hugo) et celui de Napoléon Ier dans une biographie en mini-série.

    L'amitié de [[]] avec Nicolas Sarkozy lui est reprochée et

    https://www.francetvinfo.fr/choix/grand-format-qu-est-ce-qu-on-a-fait-au-bon-dieu-a-bras-ouverts-momo-christian-clavier-le-nouveau-roi-des-comedies-polemiques_2525567.html

    20 ans après, le troisième film : Les Visiteurs 3 : La Terreur[modifier | modifier le code]

    https://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Les-visiteurs-font-regner-la-terreur-938497

    En 2013, Christian Clavier renoue avec le succès avec le film Les Profs de Pierre-François Martin-Laval, comédie adaptée de la bande-dessinée homonyme. Probablement fort de ce succès arrivant après quelques années de traversée du désert

    En mai 2013, Christian Clavier relance le projet en annonçant l'écriture d'un scénario avec Jean-Marie Poiré[69]. À la même période, Marie-Anne Chazel annonce sa participation au film en cas de continuation du projet.

    En 2014, une autre film vient conforter le retour sur le devant de la scène de Christian Clavier : Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? de Philippe de Chauveron, une comédie traitant du racisme et du mariage mixte qui devient finalement le plus grand succès au box-office français de l'année 2014 en attirant 12,3 millions de spectateur, frôlant de peu le record du premier Visiteurs et dépassant celui des Visiteurs 2. Avec cette réussite inattendu, Clavier est ainsi l'acteur français le plus rentable de l'année 2014[70],[71].

    En mars 2014, Christian Clavier annonce la fin de l'écriture du scénario[72],[73].

    Le film, annoncé par Christian Clavier en 2013[74], sera la suite du deuxième sorti en 1998 et suivra les aventures de Godefroy et Jacquouille pendant la Révolution Française pendant laquelle les descendants du second réclament leur dû aux descendants du premier.


    https://people.bfmtv.com/cinema/jean-marie-poire-on-ecrit-une-nouvelle-comedie-avec-christian-clavier-1534734.html


    Audiences TV[modifier | modifier le code]

    Date Chaîne Film Audiences Place
    1 avril 1996 France 3 Les Visiteurs Première diffusion 11 321 000 1e
    16 mars 1999 TF1 Les Visiteurs 10 676 000 1e
    7 décembre 2000 France 3 Les Couloirs du temps : Les Visiteurs II Première diffusion 8 027 000 3e
    25 septembre 2001 TF1 Les Visiteurs 8 193 000 1e
    1 avril 2003 France 2 Les Couloirs du temps : Les Visiteurs II 7 038 000 1e
    11 avril 2004 TF1 Les Visiteurs en Amérique Première diffusion 8 034 000 1e
    7 septembre 2004 TF1 Les Visiteurs 8 627 000 1e
    26 décembre 2010 TF1 Les Couloirs du temps : Les Visiteurs II 6 017 000 1e
    23 juin 2011 TF1 Les Visiteurs 6 041 000 1e
    13 avril 2013 TF1 Les Visiteurs 5 692 000 1e
    6 juin 2013 TMC Les Visiteurs en Amérique 1 004 000 6e
    29 juin 2014 TF1 Les Couloirs du temps : Les Visiteurs II 4 720 000 2e
    13 novembre 2014 TMC Les Visiteurs 1 635 000 5e
    20 novembre 2014 TMC Les Couloirs du temps : Les Visiteurs II 1 200 000 6e
    3 avril 2016 TF1 Les Visiteurs 7 200 000 1e
    28 avril 2016 TMC Les Visiteurs en Amérique 1 347 000 5e
    24 novembre 2016 TMC Les Couloirs du temps : Les Visiteurs II 943 000 7e
    1 décembre 2016 TMC Les Visiteurs en Amérique 887 000 6e
    8 mars 2018 TF1 Les Visiteurs 3 043 000 3e
    16 septembre 2018 TF1 Les Visiteurs : La Révolution Première diffusion 4 121 000 1e
    16 mai 2019 TMC Les Visiteurs 1 499 000 5e

    Notes et références[modifier | modifier le code]

    1. a b et c Le nom de famille de Ginette, Sarclay, est mentionné dans le deuxième film : Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2.
    2. « Funérailles » en français.
    3. « Le piège (ou tour) de la sorcière » en français.
    4. « Aucune issue » en français.
    5. En effet dans Les Visiteurs, les acteurs portaient simplement des masques tandis que seulement deux effets avaient été insérés, pour la transformation de Jacquouille en tas d'excréments et pour le déplacement de Jacquart dont le corps se déformait avant de disparaître.
    6. L'autre film de Poiré à ne pas avoir été produit par Gaumont est Papy fait de la résistance, produit par Les Films Christian Fechner.
    7. Jean-Marie Poiré, n'ayant pu trouver de financement pour son film, a du se résigner à publier le scénario sous la forme d'un roman jeunesse, intitulé Mon ami A4.

    1. a b c d e et f Cédric Potiron, « Jean-Marie Poiré : “Gérard Depardieu est le plus grand des acteurs !” », sur www.francedimanche.fr, France Dimanche, (consulté le ).
    2. a b c d e et f Jérémy Parayre, « Les Visiteurs : les secrets d'un succès à la française », Télé 7 jours, no 2621,‎ .
    3. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u Gilles Botineau, « Les Visiteurs : mais qu’est-ce que c’est que ce binz ? », sur CinéComédies, (consulté le ).
    4. a b c d e f g h i j k l m et n Grassin et Sender 2011, p. 67.
    5. a et b Delerps, Poiré et Clavier 1993, p. 3.
    6. a b c d e et f Les Visiteurs revisités, documentaire de François-Cyril Géroult, 2005.
    7. a b c et d Adrien Gombeaud, « Jacquouille / Batman, le clash », Vanity Fair, no 34,‎ , p. 62.
    8. « Robert Dalban — Biographie », sur Allociné (consulté le ).
    9. « Robert Dalban », Fiches personnalités, sur cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr, Cinémathèque française / Bibliothèque du film (consulté le ),
    10. Alain Poiré, 200 films au soleil, Paris, Ramsay, , 417 p. (ISBN 2-85956-729-1), p. 322.
    11. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées PoiréTaxi
    12. [radio] « Secrets de tournage – Gérard Jugnot et Richard Bohringer », sur www.europe1.fr, émission Secrets de tournage de Bruno Cras, Europe 1, (consulté le ).
    13. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Sénat
    14. Gaël Golhen et François Grelet, « Alain Terzian, le dernier nabab », Première, no 456,‎ , p. 62 (ISSN 0399-3698)
    15. « En parcourant le livre d'or de l'Hôtel de la Cité à Carcassonne… », sur Blog "Chroniques de Carcassonne", (consulté le )
    16. « Plateau Valérie Lemercier et Jean Reno » [vidéo], sur ina.fr, France 2, (consulté le )
    17. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées studio
    18. Poiré, Clavier 1998, p. 17
    19. a et b Benoît Fauconnier, « Dans Les Visiteurs, une Renault Safrane légèrement à côté de la plaque », sur quatrecylindres.com, .
    20. Ghislain de Montalembert, « Vigny, sauver le château des barbouzes », Le Figaro Magazine,‎ , p. 52-55 (lire en ligne).
    21. Jean-Marie Poiré, « Les critiques ont du pif », sur CineComedies, (consulté le ).
    22. Les doublages de ces pays sont particuliers : la bande-son originale reste en place (même les dialogues originaux en français) et est recouverte par le doublage dans la langue de diffusion.
    23. Nombre de visiteurs au box-office.
    24. Fabrice Ferment/CNC, « Box-office France 1993 (entrées du 1er au 31 décembre 1993) », sur www.top-france.fr (consulté le ).
    25. a b c d e f g et h Quentin Billard, « Les Visiteurs, original motion picture soundtrack, Music composed by Eric Levi », sur GoldenScore.fr (consulté le ).
    26. Biographie - ERA, RFI Musique, juin 2003 (page consultée le 15 décembre 2009).
    27. « Les Visiteurs ( Ils Ne Sont Pas Nés D'hier! ) (CD, Album) », sur www.discogs.com, Discogs (consulté le ).
    28. « Les Visiteurs ( Ils Ne Sont Pas Nés D'hier! ) (Cass, Album) », sur www.discogs.com, Discogs (consulté le ).
    29. « Les Visiteurs ( Ils Ne Sont Pas Nés D'hier! ) (CD, Album) », sur www.discogs.com, Discogs (consulté le ).
    30. Delerps, Poiré et Clavier 1993, p. 5.
    31. a b c d e f g et h Ange-Dominique Bouzet, « Des « Visiteurs » invisibles. La suite sort aujourd'hui après des mois de secrets. », sur www.liberation.fr, Libération, (consulté le ).
    32. C à vous, [vidéo] Muriel Robin dit toute la vérité ! sur YouTube, .
    33. a b c d e f et g Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées LachasseVisiteurs2021
    34. a et b « Christian Clavier : l'affaire londonienne d'un exilé mal-aimé ? Analyse... », Les News Cinéma, sur www.avoir-alire.com, (consulté le ).
    35. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées PremièreVisiteurs3
    36. Jérôme Lachasse, « Jean-Marie Poiré : « On écrit une nouvelle comédie avec Christian Clavier », sur bfmtv.com, BFM TV, .
    37. « Les Visiteurs », sur escaleajeux.fr (consulté le ).
    38. « Les Visiteurs : Le Jeu (1993) », sur boardgamegeek.com (consulté le ).
    39. « Les Visiteurs : Le Jeu (1993) », sur www.scifi-universe.com, (consulté le ).
    40. « Les Visiteurs », sur www.trictrac.net, années 2000 (consulté le ).
    41. Romain Delerps, Jean-Marie Poiré et Christian Clavier, Les Visiteurs, Paris, Hachette, coll. « Ciné-Book », , 120 p. (ISBN 2230002945).
    42. Gasperdroy, « Les Visiteurs, le jeu », Gen4, no 109,‎ , p. 174-175.
    43. « Quel bins... ! », PC Jeux, no 7,‎ , p. 42.
    44. « Les Visiteurs », sur Gamekult.
    45. Olivier, « Les Visiteurs », Player One, no 103,‎ , p. 150.
    46. « Les Visiteurs », Joypad, no 92,‎ , p. 132.
    47. Jihem, « Test Les Visiteurs : La Relique De Sainte Rolande sur PS1 », sur Jeuxvideo.com, .
    48. a b et c Comédie Star - Okay Films sur Unifrance
    49. Xavier Béal, « Les Visiteurs : Zoom sur les voitures du film », sur tf1.fr, TF1, Automoto, .
    50. Sigrid Descamps, « Christian Clavier : « Il y a des génies en Belgique », sur soirmag.lesoir.be, Le Soir, .
    51. Jacques Le Goff, Héros et Merveilles du Moyen Âge, éditions du Seuil, , 316 p. (ISBN 9782021121773, lire en ligne), p. 62.
    52. « Robert Dalban — Biographie », sur Allociné (consulté le ).
    53. « Robert Dalban », Fiches personnalités, sur cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr, Cinémathèque française / Bibliothèque du film (consulté le ),
    54. Alain Poiré, 200 films au soleil, Paris, Ramsay, , 417 p. (ISBN 2-85956-729-1), p. 322.
    55. [radio] « Secrets de tournage – Gérard Jugnot et Richard Bohringer », sur www.europe1.fr, émission Secrets de tournage de Bruno Cras, Europe 1, (consulté le ).
    56. Gaël Golhen et François Grelet, « Alain Terzian, le dernier nabab », Première, no 456,‎ , p. 62 (ISSN 0399-3698)
    57. Romain Delerps, Jean-Marie Poiré et Christian Clavier, Les Visiteurs, Paris, coll. « Ciné-Book », , 120 p. (ISBN 2230002945)
    58. Pierre Billard, Astérix et Obélix contre César : l'histoire d'un film, Paris, France Loisirs, , 162 p. (ISBN 2-7441-2366-8).
    59. Le Journal de Mickey, numéro 2383, (ISSN 8767-8088[à vérifier : ISSN invalide])
    60. Le Journal de Mickey, numéro 2384, (ISSN 8767-8088[à vérifier : ISSN invalide])
    61. (en) « Les couloirs du temps: Les visiteurs II », sur imdb.com (consulté le ).
    62. « Ma femme s'appelle Maurice », sur allocine.fr (consulté le ).
    63. a b et c A.C, « Warner produit Poiré », sur Allociné, (consulté le ) :

      « Le prochain long métrage de Jean-Marie Poiré sera produit par Warner. [...] Le tournage commencera le 23 juillet à Paris avec un budget de 100 millions de francs auquel Gaumont ne contribuera pas, à l'inverse des derniers films de Jean-Marie Poiré. [...] Même si tous les films de Jean-Marie Poiré n'ont pas été produits par Gaumont, à l'image de Papy fait de la résistance financé par les films Christian Fechner, Ma femme s'appelle Maurice marque une pause dans les relations du cinéaste avec la firme française. Pause qui intervient juste après les mésaventures des Visiteurs en Amérique dont le budget coûteux (entre 80 et 100 millions de dollars), et les recettes modestes, ont contribué avec l'échec de Vatel à alourdir les pertes de Gaumont qui s'élèvent à 436 millions de francs pour l'année 2000. Mais Jean-Marie Poiré n'exclurait pas de travailler à nouveau avec Gaumont : Variety dévoile même que le cinéaste réaliserait dès l'année prochaine un film de science-fiction pour le compte de Gaumont. [...] Jean-Marie Poiré coproduira le long métrage via sa société Okay Films, récemment rebaptisée Comédie Star. »

    64. a b et c Amélie Charnay, « Poiré entre production et réalisation », sur Allociné, (consulté le ) :

      « Alors même que son dernier long métrage Ma femme s'appelle Maurice n'est pas encore sorti, Jean-Marie Poiré se serait déjà attelé à un autre film : Damien et les envahisseurs. A cette occasion, le réalisateur renouerait avec Gaumont dont il s'était éloigné temporairement après l'échec des Visiteurs en Amérique. Avec Damien et les envahisseurs, Jean-Marie Poiré reviendrait à la comédie de science-fiction à la manière des Visiteurs. Mais avant de se lancer à nouveau dans la réalisation, il devrait produire un film pour adolescents : Jeunes, beaux... mais détraqués, réalisé par Igor Sekulic. »

    65. a et b A.G., « Poiré adapte « Ma femme s'appelle Maurice » », sur Le Parisien, (consulté le ) :

      « Après l'expérience désastreuse des Visiteurs en Amérique, en 2001, il compte aussi sur deux autres projets pour rebondir. D'une part, une comédie épique de science-fiction intitulée Damien et les envahisseurs. Son budget, 24,39 millions d'euros (160 millions de francs), devrait permettre l'utilisation de nombreux effets spéciaux. D'autre part, Jeunes, beaux mais détraqués, « un American Pie version Pagnol, avec Richard Bohringer, Jean-Marie Bigard et de jeunes comédiens », selon Jean-Marie Poiré. »

    66. (en) Francoise Meaux Saint Marc, « Poire's Visual Factory readies $23m sci-fi comedy », sur www.screendaily.com, (consulté le ) :

      « Jean-Marie Poiré, creator and director of hit French franchise The Visitors, has started pre-production on his next opus, the $23m sci-fi comedy Damian And The Invaders (Damien Et Les Envahisseurs) through his own outfit, London-based sales and post-production company Visual Factory. »

    67. Guillaume Martin, « Jean-Marie Poiré et Le Grimoire d'Arkandias », sur Allociné, (consulté le )
    68. Guillaume Martin, « Christian Clavier retrouve Jean-Marie Poiré », sur Allociné, (consulté le )
    69. « Les Visiteurs 3 : Christian Clavier et Jean Reno rempilent ! », sur allociné.fr, (consulté le )
    70. « Classement Les acteurs français les plus rentables de 2014 », sur VanityFair (consulté le )
    71. « Les acteurs français les plus rentables - Le tableau récapitulatif », sur L'internaute (consulté le )
    72. « Les Visiteurs 3, la Terreur: le scénario est achevé assure Christian Clavier », sur www.lexpress.fr, (consulté le )
    73. Benoit P., Les Visiteurs 3 : Le scénario est bouclé !, 31 mars 2014, sur http://www.melty.fr, consulté le 13 avril 2015.
    74. « Christian Clavier dévoile l'intrigue des Visiteurs 3 », (consulté le )


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