Liste des statues publiques disparues de Paris

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Ancien monument à François Arago sur la place de l'Île-de-Sein ; la statue en bronze a été fondue en 1942, reste le socle en pierre.

Cet article recense les statues installées sur l'espace public à Paris, en France, mais aujourd'hui disparues.

Généralités

À Paris, les destructions de statues et monuments se concentrent sur deux périodes principales : la Révolution française (fin du XVIIIe siècle) et l'Occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale (1940-1944).

Lors de la période révolutionnaire, de nombreuses statues anciennes érigées pendant l'Ancien Régime sont abattues. Quelques-unes sont rétablies à la Restauration, après 1815.

Au cours des premières années de la troisième République et jusqu'à l'orée de la Première Guerre mondiale (1870-1914), une frénésie d'érection de statues et de monument commémoratifs s'empare de la société française. Un grand nombre de souscriptions sont ouvertes pour financer ces réalisations, surtout à Paris. Le bronze est alors le matériau majoritairement utilisé.

Pendant l'occupation allemande, de nombreuses statues sont fondues pour en récupérer le métal, plus rarement dans un but idéologique (dès leur arrivée à Paris, les troupes allemandes procèdent toutefois à la destruction des monuments à Edith Cavell dans le 1er arrondissement (infirmière britannique fusillée par les Allemands en 1915 pour avoir permis l'évasion de centaines de soldats alliés de la Belgique alors sous occupation allemande pendant la Première Guerre mondiale) et à Charles Mangin dans le 7e (partisan d'une armée africaine au service de la France). Suite aux restrictions, le régime de Vichy lance en juillet 1941 une collecte d'objets métalliques auprès des Français, payant 30 francs le kilo de cuivre ou alliages (bronze, laiton, etc.), 6 francs le kilo de plomb ; la campagne est un échec et les quantités récoltées s'avèrent insuffisantes[1]. Le , le régime de Vichy passe une loi sur l'enlèvement des statues et monuments publics en alliages cuivreux en vue de leur fonte. Les œuvres concernées sont celles « qui ne présentent pas un intérêt artistique ou historique[2] » ; les statues en fonte sont épargnées. Dans chaque département, une commission est chargée du choix des statues à fondre. En pratique, les œuvres visées sont celles qui ne sont pas jugées compatibles avec la Révolution nationale, principalement les figures républicaines. Sont épargnées les représentations de saints, de rois et reines, les monuments aux morts et les monuments funéraires[3]. La fonte concerne tout le territoire métropolitain, les communes étant dédommagées selon le poids des statues sacrifiées[4]. À Paris, près d'une centaine de statues subissent ce sort. Elles sont dans un premier temps rassemblées dans un entrepôt du 11e arrondissement[5] avant leur fonte définitive.

Après la Libération, très peu de ces statues sont remplacées à l'identique, certaines l'étant par des œuvres nouvelles en pierre. Pour d'autres, le socle vide reste encore parfois érigé.

Période révolutionnaire

Avant la Seconde Guerre mondiale

  • Statue Au Prince Eugène-Napoléon (Eugène de Beauharnais): érigée face à la mairie du 11e arrondissement. La défaite de 1870 fait enlever cette statue, remplacée en octobre de cette même année par une réplique du Voltaire assis de Jean-Antoine Houdon[8] . La place change aussi de nom, rebaptisée « place Voltaire ». Par la suite la statue de Voltaire disparaît, remplacée par celle, en pied, de Ledru-Rollin par Clément Léopold Steiner, élevée en 1885 sur le même piédestal;
  • Paris : 14-18, Albert Bartholomé: érigé en 1921 sur la place du Carrousel. Retiré en 1933. Actuellement dans le dépôt du Bois de Vincennes, très abîmé.

Seconde Guerre mondiale

1er arrondissement

Dans le 1er arrondissement :

2e arrondissement

Dans le 2e arrondissement :

aucune statue n'a disparu

3e arrondissement

Dans le 3e arrondissement :

  • Le Harponneur (Richard) : square du Temple
  • Cet âge est sans pitié (Schoenewerk) : square du temple
  • Victoire (Crauck) : square des Arts et Métiers
  • Emile Chautemps (Landowski) : square des Arts et Métiers
  • Vingt-huit vases et vingt candélabres (bec de gaz) : square des Arts et Métiers
  • Statue de Pierre-Jean de Béranger, Amédée Doublemard (1880)[15] : élevée en l'honneur du chansonnier Pierre-Jean de Béranger dans le square du Temple par une souscription organisée par le journal La Chanson, la statue est détruite en 1942. Officiellement, elle est fondue avec d'autres statues pour en récupérer les matériaux. En fait, cette fonte alimente en bronze d'art l'atelier du sculpteur allemand Arno Breker, qui en a besoin pour son grand monument à la victoire du Troisième Reich. Ce monument nazi inachevé est détruit par l'Armée rouge à son arrivée à l'atelier d'Arno Breker en 1945. Une nouvelle statue en pierre de Béranger, due à Henri Lagriffoul et installée en 1953, la remplace.
  • Statue de Diogène[16], Eugène Marioton : érigée sur le square du Temple, fondue en 1942.
  • Statue de la Vierge : au croisement de la rue de Turenne et de la rue Villehardouin.

4e arrondissement

Dans le 4e arrondissement :

  • La Porteuse de pain (Coutan) : square de la Tour Saint Jacques
  • Ricochet (Vital-Cornu) : square de la Tour Saint Jacques
  • Cyparisse (Plé) : square de la Tour Saint Jacques
  • Guerrier reforgeant son épée (Boucher) : square Henri-Galli
  • Statue de Théophraste Renaudot[17], Alfred Boucher) : inaugurée le 3 juin 1893, rue de Lutèce. Fondue en 1942.
  • Thésée combattant le centaure Biénor et Lion, Antoine-Louis Barye : disposés sur le Monument à Barye, dans le square Barye sur l'île Saint-Louis, fondus durant l'occupation allemande. Seuls subsistent alors le socle et les deux groupes en pierre. Le 6 mai 2011, après le ravalement du monument, une copie du groupe sommital est réinstallée[18].

5e arrondissement

Dans le 5e arrondissement :

6e arrondissement

Dans le 6e arrondissement :

  • Bailly (Aubé) : jardin du Luxembourg
  • Léon Cladel (Cladel fils) : jardin du Luxembourg
  • La Saga (Ringel d' Illzach) : jardin du Luxembourg
  • Monument à Émile Augier[28], comportant deux comédiennes et le buste de l'auteur dramatique, dus à Louis-Ernest Barrias : inauguré en 1895 sur la place de l'Odéon. Un monument semblable, dû à la duchesse d'Uzès, mais où Augier figure en pied, est inauguré en 1897 à Valence, sa ville natale. Les deux monuments subiront un sort identique : leurs statues sont fondues durant l'Occupation et les monuments détruits.
  • Statue de Paul Broca, Paul-François Choppin : érigée en 1887 sur le boulevard Saint-Germain au niveau du carrefour de l'Odéon. Fondue en 1942[29].
  • Statue de Nicolas de Condorcet[30], Jacques Perrin (1894) : installée sur le quai de Conti, la statue est détruite en 1941, mais une deuxième fonte est réalisée avec le même moule et la statue est ré-installée sur son socle en 1991.
  • Statue de Voltaire, Joseph-Michel Caillé : inaugurée le 14 juillet 1885 sur le quai Malaquais, fondue en 1941. Après guerre, l'État français commande au sculpteur Léon Drivier une statue en pierre de Voltaire qui doit être replacée sur le socle vide. Mais différents avis et des circonstances peu propices retardent son installation, si bien que la statue est reléguée non loin de là dans le square Honoré-Champion en 1962[31].

7e arrondissement

Dans le 7e arrondissement :

8e arrondissement

Dans le 8e arrondissement :

  • Diane au Lévrier (Rivoire) : avenue Gabriel
  • Shakespeare (Fournier) : square de Messine (voir 9ème Ar)
  • Waldeck-Rousseau (Marqueste) : Tuileries
  • Le Semeur (Chapu) : parc Monceau
  • Lionne blessée (Valton) : parc Monceau
  • Hylas (Morice) : parc Monceau
  • Le Charmeur de serpent (Bayard de la Vingtrie) : parc Monceau
  • Le Vin (Holweck) : parc Monceau
  • Moissonneur (Gaudez) : parc Monceau
  • L'Amour blessé (Mabille) : parc Monceau
  • Huit vases sur le pont du parc Monceau
  • Statue de Roland Garros[35], Étienne Forestier : inaugurée le 3 décembre 1925 sur l'avenue des Champs-Élysées, elle disparait ensuite.
  • Statue d'Antoine Lavoisier, Louis-Ernest Barrias : inaugurée le 27 juillet 1900 sur la place de la Madeleine (à l'arrière de l'église), fondue en 1941. Le 2 octobre 2010, à l'occasion des Nuits blanches, un hommage est rendu à Lavoisier sur les lieux[36].
  • Statue de Victorien Sardou, Albert Bartholomé : inaugurée en 1924, fondue en 1941.

9e arrondissement

Dans le 9e arrondissement :

10e arrondissement

Dans le 10e arrondissement :

Baron Taylor (Tony Noël) : rue de Bondy

11e arrondissement

Dans le 11e arrondissement :

  • Non Omnes Morimur (groupe de Pezieux) : square Parmentier
  • Vainqueur de la Bastille (Choppin) : square Parmentier
  • Le génie de la Musique (Bailly) : bd Richard Lenoir
  • Statue du sergent Bobillot[40], Auguste Paris: inaugurée le 15 juillet 1888 sur le boulevard Voltaire. De nos jours, un autre monument, avec un buste dû au sculpteur Georges Saupique, se trouve sur la place Paul-Verlaine dans le 13e arrondissement.
  • Statue de Charles Floquet[41], Jean-Bernard Descomps[42] : imposant monument inauguré le 15 mai 1899[43] sur le boulevard Jules-Ferry. Détruit et fondu sous l'Occupation en 1941.
  • Statue d'Alexandre Ledru-Rollin[44], Léopold Steiner : statue en pieds sur un haut piédestal située devant la marie de l'arrondissement, avenue Parmentier. Refondue durant l'Occupation.
  • Les Quatre Monstres marins[45], Georges Gardet : placés dans le bassin du Triomphe de la République de Jules Dalou, place de la Nation (à cheval sur les 11e et 12e arrondissements). Dix ans après une première inauguration en plâtre peint pour le centenaire de la Révolution Française, le bronze du groupe monumental du Triomphe de la République de Dalou est installé en 1899 au centre de la place de la Nation. Il est alors situé au centre d'un grand bassin circulaire où quatre monstre marins en bronze, ajoutés en 1908, crachent des jets d'eau. Seuls ces animaux sont refondus durant l'Occupation et le bassin supprimé en 1960.

12e arrondissement

Dans le 12e arrondissement :

13e arrondissement

Dans le 13e arrondissement :

Charcot (Falguière) : Boulevard de l'Hôpital

Jules Péant (Henri Gauquié) : Boulevard de Port Royal

14e arrondissement

Dans le 14e arrondissement :

  • Docteur Ricord (Barrias) : bd de Port Royal
  • 'Eclaireur (Steuer) : square de la Mairie du 14ème
  • Retour des Champs (Mombur) : square de la Mairie du 14ème
  • Le Bâton de la vieillesse (Escoula) : parc Montsouris
  • La Laveuse (Choppin) : parc Montsouris
  • Le Botteleur (Pierre Louis) : parc Montsouris
  • La Liberté (Auguste Paris) : parc Montsouris
  • Statue de François Arago, Alexandre Oliva : sur la place de l'Île-de-Sein, érigée par souscription publique en 1893, fondue par l'occupant en 1942[48]. On ne voit plus aujourd'hui que le socle encore en place[49] sur lequel est scellé un des médaillons de l'Hommage à Arago.
  • Monument à Nicolas-Toussaint Charlet[50], Alexandre Charpentier : dans le square de l'Abbé-Migne (place Denfert-Rochereau). Le monument est érigé en 1896 et est en pierre, mais la mauvaise qualité de celle-ci oblige à une restauration en 1907[51]. Les figures en pierre sont coulées en bronze[52]. La statue et le coq sont détruits en 1941, le piédestal conservé ne présente plus de nos jours que le médaillon de bronze à l'effigie du peintre réalisé par Charpentier.
  • Monument à François-Vincent Raspail, Léopold Morice) : réalisé en 1889 sur souscription nationale et installé dans le square Jacques-Antoine. La statue est fondue pendant l'Occupation, son socle est toujours visible et deux bas-reliefs en bronze sont restés.
  • Monument à Ludovic Trarieux, Jean Boucher : dans le square Claude-Nicolas-Ledoux (place Denfert Rochereau), érigé en 1907. La tête en bronze est fondue durant l'Occupation, le reste du monument en pierre est toujours présent.

15e arrondissement

Dans le 15e arrondissement :

  • Sauvé (Lemaire) : square Violet
  • Rocher de Sisyphe (Marquet) : square Saint Lambert
  • Emile Zola (Meunier) : avenue Emile Zola
  • Bataille d'enfants, Joseph Louis Enderlin : square de Grenelle (actuel square Violet). Exposé au Salon de 1886, le plâtre est acquis par l'État ; la sculpture en bronze est commandée en 1887 par la préfecture de la Seine (pour le prix de 5 500 francs) et exposée à l'Exposition universelle de 1889. La sculpture mesure 1,80 m de haut, pour une circonférence de 1 m et un poids de 485 kg. Le plâtre est détruit en 1939 et le groupe refondu durant l'Occupation.

16e arrondissement

Dans le 16e arrondissement :

17e arrondissement

Dans le 17e arrondissement :

18e arrondissement

Dans le 18e arrondissement :

  • Eugène Carrière (Carrière fils) : place Junot
  • Steinlein (Bas relief de Vannier) : square Constantin-Pecqueur
  • La Vanneuse (Th Barrau) : square Saint Bernard
  • La Glaneuse (Houssin) : square de la Chapelle
  • Statue du chevalier de la Barre, Armand Bloch : érigée en 1905 sur le parvis de la basilique du Sacré-Cœur, puis déplacée en 1926 dans le square Nadar, fondue en 1941[63]. Sur le socle est installée, le 24 février 2001, une nouvelle statue due au sculpteur Emmanuel Ball.
  • Statue de Charles Fourier, Émile Derré : érigée par souscription populaire en 1899[64] à l'extrémité Ouest du boulevard de Clichy, fondue sous l'Occupation. Le socle, resté en place, est réutilisé le 10 janvier 2010 pour l'installation de La Quatrième Pomme[65], une sculpture contemporaine en inox représentant une pomme, objet d'une citation de Fourier sur les « quatre pommes célèbres : celles d'Adam et Ève, de Pâris et Vénus, de Newton... et la sienne ».

19e arrondissement

Dans le 19e arrondissement

  • Chasseurs d'aigles (Desca) : parc des Buttes Chaumont
  • Dénicheurs d'aigles (Gassin) : parc des Buttes Chaumont
  • L'Egalitaire (Captier) : parc des Buttes Chaumont
  • Clovis Hugues (Noël) : parc des Buttes Chaumont
  • Pilleur de Mer (Ogé) : parc des Buttes Chaumont
  • Le Sauveteur (Rolard) : parc des Buttes Chaumont
  • Aux Loups (Hiolin) : parc des Buttes Chaumont
  • Bouvier et Bœuf : abattoirs de la Vilette
  • Vachère et Vache : abattoirs de la Vilette
  • Le Gué[42], Camille Lefèvre : présentée en 1884, cette statue est ensuite installée dans le Parc des Buttes-Chaumont et disparaît durant l'occupation.
  • Monument à Jean Macé[66], André Massoulle : inauguré le 13 juillet 1900 sur la place Armand-Carrel[67]. les éléments de bronze sont fondus sous l'Occupation. Le piédestal du monument est resté un temps puis est remplacé en 1961 par une borne de granit comportant un médaillon de bronze réalisé par Albert David.
  • Statue de Jean-Paul Marat[68], Jean Baffier (1885) : cette statue de Marat est tout d'abord installée dans le parc Montsouris, enlevée en 1891[69], puis placée dans le parc des Buttes-Chaumont où elle est saisie et refondue durant l'occupation.

20e arrondissement

Dans le 20e arrondissement :

  • Le Jardinier (Baffier) : square Gambetta
  • Docteur Auguste-Métivier (Moreau) : square Vaillant
  • La Nature (Galy) : square Vaillant
  • Le Printemps (Béguine) : place Martin-Nadaud
  • Les Illusions et des Regrets (Neuvelmans) : square Séverine

Après la Seconde Guerre mondiale

Annexes

Bibliographie

  • Janice Best, Les Monuments de Paris sous la Troisième République : contestation et commémoration du passé, L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-11413-5)
  • André Guyaux, La Querelle de la statue de Baudelaire, mémoire de la critique (août-décembre 1892), PUPS, (ISBN 2840504979, lire en ligne)
    Ce livre donne, dans ses notes, beaucoup de renseignements sur les statues aujourd'hui disparues critiquées à l'époque.
  • June Hargrove, Les Statues de Paris : La Représentation des grands hommes dans les rues et sur les places de Paris, Fonds Mercator, Albin Michel, (ISBN 2-226-03811-6)
    Important ouvrage de référence largement illustré répertoriant les statues actuelles et celles disparues.
  • [PDF] Christian Hottin, Les monuments commémoratifs dédiés aux universitaires et aux savants : entre espace communautaire et espace public (lire en ligne)
    Sur les statues de savants, les modalités et intentions commémoratives de la fin du XIXe siècle.
  • Pierre Jahan et Jean Cocteau, La Mort et les Statues, Éditions de l'Amateur, (ISBN 9782859174897)
  • Jacques Lanfranchi, Les Statues des Grands Hommes élevées à Paris des lendemains de la Révolution à 1940. Leur Insertion dans l'histoire politique, sociale et culturelle : thèse de 3e cycle, sous la direction de M. Agulhon, Paris I, , p. 165-168
    Sur la refonte des statues pendant l'Occupation.
  • Ségolène Le Men et Aline Magnien, La statuaire publique au XIXe siècle, Éditions du Patrimoine, (ISBN 2858228043)
  • Christel Sniter, La Fonte des Grands hommes, Terrains & Travaux, ENS Cachan, (lire en ligne), chap. 13

Notes et références

  1. Jean-Pierre Koscielniak, Vendanges de bronze : L'enlèvement des statues en Lot-et-Garonne sous le régime de Vichy, Éditions d'Albret, (ISBN 978-2913055179)
  2. Louis Mesplé, « C'est quoi cette pomme ? Un brillant hommage à Fourier », Rue89,
  3. [PDF] « Les traces de l'histoire dans l'espace public en région Centre : les envois à la fonte des statues sous l'Occupation », Inventaire du patrimoine en région Centre
  4. « Petite histoire de la statue Laennec sur la place Saint-Corentin », Ville de Quimper
  5. Pierre Jahan et Jean Cocteau, La Mort et les Statues, Éditions de l'Amateur, (ISBN 978-2859174897)
    Cet ouvrage regroupe une série de photos de Pierre Jahan réalisées en 1942 dans l'entrepôt de stockage des statues réquisitionnées.
  6. « Le Pont-Neuf : une statue d'Henri IV au cœur de Paris », Dessins du musée national du château de Pau
  7. « Louis XIV - François Girardon », Musée du Louvre
  8. Janice Best: Les monuments de Paris sous la Troisième République: contestation et commémoration du passé, Harmattan, 2010 online
  9. A. Loret, « À Paris les statues meurent aussi », Libération,
  10. « Statue de Camille Desmoulins », Paris 1900
  11. « Quand même », Paris 1900
  12. « Arc du Carrousel », Paris avant
  13. « Statues et Fontaines », Histoire de Belfort
  14. « Monument à Waldeck Rousseau », Paris 1900
  15. « Statue de Pierre Jean de Béranger », Paris en images
  16. « Statue de Diogène », Paris en images
  17. « Statue de Théophraste Renaudot », Paris en images
  18. « Sculpture square Barye », Mairie du 4e arrondissement,
  19. [PDF] Marie-Aymée Marduel, « Claude Bernard »,
  20. [PDF] Jacques Livage, « Macelin Berthelot, un demi siècle au Collège de France », Université Pierre-et-Marie-Curie, p. 35-36
  21. « Statue de Louis Blanc », Paris en images
  22. « Statue d'Étienne Dolet », Paris en images
  23. Jacqueline Lalouette, « Du bûcher au piédestal : Étienne Dolet, symbole de la libre pensée », Romantisme, no 64,‎ , p. 85-100
  24. « Monument à Gabriel de Mortillet », Paris 1900
  25. Émile Rivière, « Discours d'inauguration du monument de Gabriel de Mortillet », Bulletin de la société française d'archéologie, vol. 2, no 8,‎ , p. 242-246 (lire en ligne)
  26. « Monument aux pharmaciens Pelletier et Caventou », Paris en images
  27. « Statue de Voltaire », Paris en images
  28. « Monument à Émile Augier », Paris en images
  29. « Statue de Paul Broca », Paris en images
  30. « Statue du marquis de Condorcet », Paris en images
  31. « La République et les Grands Hommes », Ville de Paris
  32. « Statue de Claude Chappe », Paris en images
  33. « Monument de François Coppée en 1910 », Gallica
  34. [PDF] « Dans la guerre des Toubabs, les Tirailleurs sénégalais en 14-18 - À Mangin et à la force noire - Paris 1932 », Caverne du Dragon, p. 8
  35. « Monument à Roland Garros », Paris en images
  36. Antoine Poncet, « Rien ne se perd... »,
  37. « Statue d'Hector Berlioz », Paris en images
  38. « Monument à Diderot - Paris (disparu) », e-monuments
  39. [PDF] « Haussmann (Boulevard) - n° 134 », Apothegme, p. 4-5
  40. « Statue du sergent Bobillot », Paris 1900
  41. « Statue de Charles Floquet », Paris 1900
  42. a et b « Destruction de statues pour récupérer les métaux : Le Gué et statue de Charles Floquet », Paris en images
  43. Jean El-Gamal, Politique et poids du passé dans la France « fin de siècle », Presses Universitaires de Limoges, p. 414
  44. « Statue d'Alexandre Ledru-Rollin », Paris 1900
  45. « Carte postale du bassin de la place de la Nation », Paris 1900
  46. « Statue d'Alphonse Baudin », Paris en images
  47. Sébastien Guimard, « Les Cinquantenaires de la Seconde République (1898-1902) », Association 1851,
  48. « Statue de François Arago », Paris 1900
  49. « Photo du socle », Paris 1900
  50. « Enlèvement du coq du monument à Nicolas Charlet », Paris en images
  51. Charles-Nicolas Normand, L'Ami des monuments et des arts parisiens et français : Délibération du conseil municipal pour la réfection du monument à Charvet, t. XII (lire en ligne), p. 199
  52. « Monument de Nicolas-Toussaint Charlet », Galerie Napoléon
  53. « Monument à Benjamin Godard, par J.-B. Champeil », Gallica
  54. « Monument à Victor Hugo », Paris en images
  55. « 9 mars 2002 : Bicentenaire de la naissance de Victor Hugo », Assemblée Nationale
  56. (en) June Hargrove, Statues of Paris, Mercatorfonds, (ISBN 978-9061532095)
    « Le monument constitue une sorte d'apothéose de l'art commémoratif (...) On pourrait dire, sans faire injure au talent réel de Barrias, que de tels monuments s'apparentent par leur démesure à la race des dinosaures que le gigantisme voua à l'extinction. »
  57. Collectif, « La Statuaire et Victor Hugo », L'Écho Hugo, no 8,‎ 2008-2009 (lire en ligne)
  58. « Statue d'Alphonse de Lamartine », Paris 1900
  59. « Monument aux aéronautes du siège de Paris », Paris en images
  60. Collectif, « Inauguration du monument des aéronautes du siège de Paris », Le Petit Journal,‎ (lire en ligne)
  61. « La Mode dans la statuaire », Ville de Paris
  62. « Statue d'Alphonse de Neuville », Paris 1900
  63. « Statue du chevalier de la Barre », Paris 1900
  64. Bernard Desmard, « Une statue pour Fourier (4 juin 1899). Au crépuscule du militantisme phalanstérien », Cahiers Charles Fourier, vol. 11,‎ , p. 81-102 (lire en ligne)
  65. Emmanuelle Cohendet, « "La quatrième pomme" inaugurée boulevard de Clichy », Le Daily Neuvième,
  66. « Statue de Jean Macé », Paris 1900
  67. [PDF] Yannick Deshogues, « Un siècle d'hommages »
  68. « Statue de Jean-Paul Marat », Paris 1900
  69. Collectif, « Statue de Marat, du sculpteur Baffier, enlevée du parc de Montsouris, d'après photo de Pannelier », L'Illustration, no 2504,‎

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