Liste des statues publiques disparues de Paris
Cet article recense les statues installées sur l'espace public à Paris, en France, mais aujourd'hui disparues.
Généralités
À Paris, les destructions de statues et monuments se concentrent sur deux périodes principales : la Révolution française (fin du XVIIIe siècle) et l'Occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale (1940-1944).
Lors de la période révolutionnaire, de nombreuses statues anciennes érigées pendant l'Ancien Régime sont abattues. Quelques-unes sont rétablies à la Restauration, après 1815.
Au cours des premières années de la troisième République et jusqu'à l'orée de la Première Guerre mondiale (1870-1914), une frénésie d'érection de statues et de monument commémoratifs s'empare de la société française. Un grand nombre de souscriptions sont ouvertes pour financer ces réalisations, surtout à Paris. Le bronze est alors le matériau majoritairement utilisé.
Pendant l'occupation allemande, de nombreuses statues sont fondues pour en récupérer le métal, plus rarement dans un but idéologique (dès leur arrivée à Paris, les troupes allemandes procèdent toutefois à la destruction des monuments à Edith Cavell dans le 1er arrondissement (infirmière britannique fusillée par les Allemands en 1915 pour avoir permis l'évasion de centaines de soldats alliés de la Belgique alors sous occupation allemande pendant la Première Guerre mondiale) et à Charles Mangin dans le 7e (partisan d'une armée africaine au service de la France). Suite aux restrictions, le régime de Vichy lance en juillet 1941 une collecte d'objets métalliques auprès des Français, payant 30 francs le kilo de cuivre ou alliages (bronze, laiton, etc.), 6 francs le kilo de plomb ; la campagne est un échec et les quantités récoltées s'avèrent insuffisantes[1]. Le , le régime de Vichy passe une loi sur l'enlèvement des statues et monuments publics en alliages cuivreux en vue de leur fonte. Les œuvres concernées sont celles « qui ne présentent pas un intérêt artistique ou historique[2] » ; les statues en fonte sont épargnées. Dans chaque département, une commission est chargée du choix des statues à fondre. En pratique, les œuvres visées sont celles qui ne sont pas jugées compatibles avec la Révolution nationale, principalement les figures républicaines. Sont épargnées les représentations de saints, de rois et reines, les monuments aux morts et les monuments funéraires[3]. La fonte concerne tout le territoire métropolitain, les communes étant dédommagées selon le poids des statues sacrifiées[4]. À Paris, près d'une centaine de statues subissent ce sort. Elles sont dans un premier temps rassemblées dans un entrepôt du 11e arrondissement[5] avant leur fonte définitive.
Après la Libération, très peu de ces statues sont remplacées à l'identique, certaines l'étant par des œuvres nouvelles en pierre. Pour d'autres, le socle vide reste encore parfois érigé.
Période révolutionnaire
- Statue équestre d'Henri IV, Giambologna et Pietro Tacca : érigée sur le pont Neuf en 1614, elle est abattue le 13 août 1792[6]. Elle est remplacée par une copie réalisée par François-Frédéric Lemot en 1818.
- Statue équestre de Louis XIII, attribuée à Pierre II Biard : installée au centre de la place Royale (actuelle place des Vosges) en 1632, elle est détruite et refondue en août 1792. En 1825, elle est remplacée par une statue en marbre, réalisée par Jean-Pierre Cortot.
- Statue équestre de Louis XIV, François Girardon : installée en 1699 au centre de la place Louis-le-Grand (actuelle place Vendôme), elle est abattue en août 1792[7].
- Statue de Louis XIV en pieds, Martin Desjardins : installée en 1686 au centre de la place des Victoires sur un socle imposant, elle est fondue en 1792. Les décorations en bronze sont sauvées et sont exposées dans la cour de Marly au musée du Louvre. Après plusieurs autres monuments,
- Statue du général Desaix, Claude Dejoux : remplace en 1810 la statue de Louis XIV sur la place des Victoires. Le général étant représenté nu, elle est jugée indécente, refondue peu de temps après, son bronze étant réutilisé pour la statue d'Henri IV au pont Neuf. La place reçoit en 1822 une statue équestre de Louis XIV, œuvre de François Joseph Bosio.
Avant la Seconde Guerre mondiale
- Statue Au Prince Eugène-Napoléon (Eugène de Beauharnais): érigée face à la mairie du 11e arrondissement. La défaite de 1870 fait enlever cette statue, remplacée en octobre de cette même année par une réplique du Voltaire assis de Jean-Antoine Houdon[8] . La place change aussi de nom, rebaptisée « place Voltaire ». Par la suite la statue de Voltaire disparaît, remplacée par celle, en pied, de Ledru-Rollin par Clément Léopold Steiner, élevée en 1885 sur le même piédestal;
- Paris : 14-18, Albert Bartholomé: érigé en 1921 sur la place du Carrousel. Retiré en 1933. Actuellement dans le dépôt du Bois de Vincennes, très abîmé.
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Statue élevée Au Prince Eugène Napoléon devant la mairie du 11e arrondissement.
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Gravure de juillet 1871, la guillotine brûlée aux pieds de la statue de Voltaire.
Seconde Guerre mondiale
1er arrondissement
Dans le 1er arrondissement :
- Lionne et lionceaux (A. Cain) : carrefour rue Croix des Petits-Champs et rue du Bouloi
- Le Faucheur (Desruelles) : place des deux écus
- Monument à Edith Cavell, Gabriel Pech) (1920) : bas-relief adossé au mur oriental du Jeu de Paume dans le jardin des Tuileries. Offert à la ville de Paris par le journal Le Matin et inauguré le , il est détruit le par les troupes allemandes dès leur entrée dans Paris[9].
- Statue de Camille Desmoulins[10], Eugène Boverie : devant le Palais-Royal. Détruite en 1941.
- Monument à Léon Gambetta, Jean-Paul Aubé (1888) : statue érigée sur la place du Carrousel. Les éléments en bronze (groupe sommital et personnages du socle) sont prélevés en 1942 et le monument est démantelé en 1954. Le groupe en pierre représentant Gambetta est remonté en 1982 dans le square Édouard-Vaillant, dans le 20e arrondissement.
- Quand même, Antonin Mercié (1900)[11],[12] : statue installée dans le jardin des Tuileries en 1882 dans l'alignement de l'arc de triomphe du Carrousel et commémorant la guerre de 1870. En 1884, un deuxième exemplaire est installé à Belfort, ville pour laquelle la statue est initialement conçue[13]. La statue parisienne est détruite lors de l'occupation allemande.
- Monument à Denis-Auguste-Marie Raffet, Emmanuel Frémiet : érigé dans les jardins du palais du Louvre. Éléments en bronze fondus durant l'occupation, éléments de pierre disparus.
- Monument à Pierre Waldeck-Rousseau[14], Laurent Marqueste : financé grâce à une souscription nationale, le monument est inauguré le 6 juillet 1910 dans le jardin des Tuileries près du grand bassin octogonal. Il comporte une allégorie ailée en bronze qui est enlevée et fondue en 1941. Le reste du monument en marbre, personnages et buste de Waldeck Rousseau, est toujours en place.
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Monument à Gambetta sur la place du Carrousel devant le Louvre ; carte postale éditée vers 1910.
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Monument au peintre Denis-Auguste-Marie Raffet
2e arrondissement
Dans le 2e arrondissement :
aucune statue n'a disparu
3e arrondissement
Dans le 3e arrondissement :
- Le Harponneur (Richard) : square du Temple
- Cet âge est sans pitié (Schoenewerk) : square du temple
- Victoire (Crauck) : square des Arts et Métiers
- Emile Chautemps (Landowski) : square des Arts et Métiers
- Vingt-huit vases et vingt candélabres (bec de gaz) : square des Arts et Métiers
- Statue de Pierre-Jean de Béranger, Amédée Doublemard (1880)[15] : élevée en l'honneur du chansonnier Pierre-Jean de Béranger dans le square du Temple par une souscription organisée par le journal La Chanson, la statue est détruite en 1942. Officiellement, elle est fondue avec d'autres statues pour en récupérer les matériaux. En fait, cette fonte alimente en bronze d'art l'atelier du sculpteur allemand Arno Breker, qui en a besoin pour son grand monument à la victoire du Troisième Reich. Ce monument nazi inachevé est détruit par l'Armée rouge à son arrivée à l'atelier d'Arno Breker en 1945. Une nouvelle statue en pierre de Béranger, due à Henri Lagriffoul et installée en 1953, la remplace.
- Statue de Diogène[16], Eugène Marioton : érigée sur le square du Temple, fondue en 1942.
- Statue de la Vierge : au croisement de la rue de Turenne et de la rue Villehardouin.
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Emplacement d'une statue de la Vierge Marie
4e arrondissement
Dans le 4e arrondissement :
- La Porteuse de pain (Coutan) : square de la Tour Saint Jacques
- Ricochet (Vital-Cornu) : square de la Tour Saint Jacques
- Cyparisse (Plé) : square de la Tour Saint Jacques
- Guerrier reforgeant son épée (Boucher) : square Henri-Galli
- Statue de Théophraste Renaudot[17], Alfred Boucher) : inaugurée le 3 juin 1893, rue de Lutèce. Fondue en 1942.
- Thésée combattant le centaure Biénor et Lion, Antoine-Louis Barye : disposés sur le Monument à Barye, dans le square Barye sur l'île Saint-Louis, fondus durant l'occupation allemande. Seuls subsistent alors le socle et les deux groupes en pierre. Le 6 mai 2011, après le ravalement du monument, une copie du groupe sommital est réinstallée[18].
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Monument à Barye, état vers 1900 sur une carte postale.
5e arrondissement
Dans le 5e arrondissement :
- Docteur Péan (Gauquie) : Bd de Port Royal
- François Villon (Etcheto) : square Monge
- Statue de Claude Bernard, Eugène Guillaume (1886) : place Marcelin-Berthelot devant le Collège de France, réquisitionnée et fondue par l'occupant en 1942, remplacée par une statue en pierre réalisée par Raymond Couvègnes en 1947[19].
- Monument à Marcellin Berthelot, sculpteur non déterminé. Peu après sa mort, en 1907, un comité se crée et lance une souscription internationale pour la construction d'un monument imposant. Ce dernier est érigé près du Collège de France (aujourd'hui square Auguste-Mariette-Pacha). Les éléments de bronze sont fondus durant l'Occupation, mais le buste de Berthelot est sauvé et se trouve dans les jardins du Collège de France[20].
- Statue de Louis Blanc[21], Léon-Alexandre Delhomme : installée place Monge et fondue en 1942.
- Statue de Pierre Corneille, Henri Allouard : inaugurée le 27 mai 1906 sur la place du Panthéon, faisant pendant à celle de Jean-Jacques Rousseau. Elle est fondue sous l'Occupation et remplacée par une statue en pierre du sculpteur Georges Rispail en 1952.
- Statue d'Étienne Dolet[22], Ernest Guilbert : inaugurée par Émile Chautemps le 19 mai 1889 sur la place Maubert, le socle est orné de bas-reliefs en bronze. Le monument est enlevé puis fondu en 1942 et n'est pas remplacé malgré certaines tentatives après guerre[23].
- Monument à Gabriel de Mortillet[24], A. Le Penne : inauguré le 26 octobre 1905[25] dans les arènes de Lutèce. Le buste en bronze est fondu durant l'Occupation, reste la colonne et le personnage en pierre.
- Monument aux pharmaciens et chimistes Pierre Joseph Pelletier et Joseph Bienaimé Caventou, Édouard Lormier : produit d'une souscription internationale lancée en 1897 par la Société de pharmacie de Paris pour honorer les découvreurs de la quinine, le monument est inauguré le 7 août 1900. Il se situe alors sur le boulevard Saint-Michel[26]. De nos jours, un nouveau monument leur est consacré sur la place Louis-Marin, sous la forme d'une fontaine surmontée d'une femme nue couchée due au sculpteur Pierre Poncon.
- Statue de Jean-Jacques Rousseau, Paul Berthet : sur la place du Panthéon, inaugurée en février 1889 en ouverture des célébrations du premier centenaire de la Révolution française. Fondue sous l'Occupation, elle est remplacée en 1952, sur le même socle, par une statue en pierre due à André Bizette-Lindet.
- Statue de Voltaire assis, copie en bronze[27] du marbre de Jean-Antoine Houdon qui se trouve au musée de l'Ermitage : installée dans le square Monge (aujourd'hui square Paul-Langevin), fondue en 1942. Une autre copie en bronze se trouve à la Comédie-Française.
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Carte postale vers 1904 montrant le monument à Pierre Joseph Pelletier et Joseph Bienaimé Caventou.
6e arrondissement
Dans le 6e arrondissement :
- Bailly (Aubé) : jardin du Luxembourg
- Léon Cladel (Cladel fils) : jardin du Luxembourg
- La Saga (Ringel d' Illzach) : jardin du Luxembourg
- Monument à Émile Augier[28], comportant deux comédiennes et le buste de l'auteur dramatique, dus à Louis-Ernest Barrias : inauguré en 1895 sur la place de l'Odéon. Un monument semblable, dû à la duchesse d'Uzès, mais où Augier figure en pied, est inauguré en 1897 à Valence, sa ville natale. Les deux monuments subiront un sort identique : leurs statues sont fondues durant l'Occupation et les monuments détruits.
- Statue de Paul Broca, Paul-François Choppin : érigée en 1887 sur le boulevard Saint-Germain au niveau du carrefour de l'Odéon. Fondue en 1942[29].
- Statue de Nicolas de Condorcet[30], Jacques Perrin (1894) : installée sur le quai de Conti, la statue est détruite en 1941, mais une deuxième fonte est réalisée avec le même moule et la statue est ré-installée sur son socle en 1991.
- Statue de Voltaire, Joseph-Michel Caillé : inaugurée le 14 juillet 1885 sur le quai Malaquais, fondue en 1941. Après guerre, l'État français commande au sculpteur Léon Drivier une statue en pierre de Voltaire qui doit être replacée sur le socle vide. Mais différents avis et des circonstances peu propices retardent son installation, si bien que la statue est reléguée non loin de là dans le square Honoré-Champion en 1962[31].
7e arrondissement
Dans le 7e arrondissement :
- L'Age de bronze (Delhomme) : square Latour-Maubourg
- Deux Vases : square Boucicaut
- L'Ancêtre (Massoule) : square des Invalides
- Bas reliefs ornementaux des pylônes d'amarrage de la tour Eiffel
- Statue de Claude Chappe, Émile-Louis Macé : intersection du boulevard Saint-Germain et de la rue du Bac, fondue sous l'Occupation[32].
- Statue de François Coppée[33], André de Chastenet de la Ferrière : inaugurée en 1910, rue d'Estrées devant la bouche de métro de la station Saint-François-Xavier. La statue est fondue sous l'Occupation. Les restes de maçonnerie de l'ancien monument sont réutilisés pour un nouveau hommage au poète, le socle de la statue reçoit en 1959 un médaillon de bronze à l'effigie de Coppée dû à Georges Saupique, le lieu ayant été, entre temps, baptisé place André-Tardieu.
- Monument au général Mangin, Maxime Real del Sarte : édifié en 1932 sur la place Denys-Cochin, détruit par les troupes d'occupation en octobre 1940[34]. Une statue du général Mangin est ré-installée après-guerre au chevet de l'église Saint-François-Xavier.
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Statue de Claude Chappe, carte postale de 1908
8e arrondissement
Dans le 8e arrondissement :
- Diane au Lévrier (Rivoire) : avenue Gabriel
- Shakespeare (Fournier) : square de Messine (voir 9ème Ar)
- Waldeck-Rousseau (Marqueste) : Tuileries
- Le Semeur (Chapu) : parc Monceau
- Lionne blessée (Valton) : parc Monceau
- Hylas (Morice) : parc Monceau
- Le Charmeur de serpent (Bayard de la Vingtrie) : parc Monceau
- Le Vin (Holweck) : parc Monceau
- Moissonneur (Gaudez) : parc Monceau
- L'Amour blessé (Mabille) : parc Monceau
- Huit vases sur le pont du parc Monceau
- Statue de Roland Garros[35], Étienne Forestier : inaugurée le 3 décembre 1925 sur l'avenue des Champs-Élysées, elle disparait ensuite.
- Statue d'Antoine Lavoisier, Louis-Ernest Barrias : inaugurée le 27 juillet 1900 sur la place de la Madeleine (à l'arrière de l'église), fondue en 1941. Le 2 octobre 2010, à l'occasion des Nuits blanches, un hommage est rendu à Lavoisier sur les lieux[36].
- Statue de Victorien Sardou, Albert Bartholomé : inaugurée en 1924, fondue en 1941.
9e arrondissement
Dans le 9e arrondissement :
- Emile Fourrier (Derré) Bd de Clichy
- Aigle et Vautour (Cain) : square Montholon
- Monnaie de singe (Rolard) : square Montholon
- Sedaine (Lecointe) : square d' Anvers
- Monument Ranc : Mairie du 9ème
- Statue d'Hector Berlioz, Alfred-Charles Lenoir : installée en 1886 square Hector-Berlioz, fondue sous l'Occupation[37]. Cette statue est remplacée par une statue de Berlioz en pierre, œuvre de Georges Saupique, en 1948.
- Statue de Denis Diderot, Léon Lecointe : installée au square d'Anvers en 1886 et fondue en 1942[38].
- Statue de William Shakespeare, Paul Fournier (1888) : devant le no 134 du boulevard Haussmann. Statue commandée par un riche Britannique qui en fait don à la ville de Paris. Fondue sous l'Occupation et non remplacée[39].
10e arrondissement
Dans le 10e arrondissement :
Baron Taylor (Tony Noël) : rue de Bondy
11e arrondissement
Dans le 11e arrondissement :
- Non Omnes Morimur (groupe de Pezieux) : square Parmentier
- Vainqueur de la Bastille (Choppin) : square Parmentier
- Le génie de la Musique (Bailly) : bd Richard Lenoir
- Statue du sergent Bobillot[40], Auguste Paris: inaugurée le 15 juillet 1888 sur le boulevard Voltaire. De nos jours, un autre monument, avec un buste dû au sculpteur Georges Saupique, se trouve sur la place Paul-Verlaine dans le 13e arrondissement.
- Statue de Charles Floquet[41], Jean-Bernard Descomps[42] : imposant monument inauguré le 15 mai 1899[43] sur le boulevard Jules-Ferry. Détruit et fondu sous l'Occupation en 1941.
- Statue d'Alexandre Ledru-Rollin[44], Léopold Steiner : statue en pieds sur un haut piédestal située devant la marie de l'arrondissement, avenue Parmentier. Refondue durant l'Occupation.
- Les Quatre Monstres marins[45], Georges Gardet : placés dans le bassin du Triomphe de la République de Jules Dalou, place de la Nation (à cheval sur les 11e et 12e arrondissements). Dix ans après une première inauguration en plâtre peint pour le centenaire de la Révolution Française, le bronze du groupe monumental du Triomphe de la République de Dalou est installé en 1899 au centre de la place de la Nation. Il est alors situé au centre d'un grand bassin circulaire où quatre monstre marins en bronze, ajoutés en 1908, crachent des jets d'eau. Seuls ces animaux sont refondus durant l'Occupation et le bassin supprimé en 1960.
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Les monstres marins du Triomphe de la République, place de la Nation vers 1910.
12e arrondissement
Dans le 12e arrondissement :
- Le Rétiaire (Tony Noël) : square Chambertin-Bercy
- Faune et Satyre (Hiolle) : square de la Mairie du 12ème
- Vendanges (Vermare) : square Trousseau
- Statue de Jean-Baptiste Baudin[46], Eugène Boverie : érigée en 1901 avenue Ledru-Rollin à l'angle de la rue Traversière. Une importante manifestation a lieu pour son inauguration[47]. Fondue en 1942.
13e arrondissement
Dans le 13e arrondissement :
Charcot (Falguière) : Boulevard de l'Hôpital
Jules Péant (Henri Gauquié) : Boulevard de Port Royal
14e arrondissement
Dans le 14e arrondissement :
- Docteur Ricord (Barrias) : bd de Port Royal
- 'Eclaireur (Steuer) : square de la Mairie du 14ème
- Retour des Champs (Mombur) : square de la Mairie du 14ème
- Le Bâton de la vieillesse (Escoula) : parc Montsouris
- La Laveuse (Choppin) : parc Montsouris
- Le Botteleur (Pierre Louis) : parc Montsouris
- La Liberté (Auguste Paris) : parc Montsouris
- Statue de François Arago, Alexandre Oliva : sur la place de l'Île-de-Sein, érigée par souscription publique en 1893, fondue par l'occupant en 1942[48]. On ne voit plus aujourd'hui que le socle encore en place[49] sur lequel est scellé un des médaillons de l'Hommage à Arago.
- Monument à Nicolas-Toussaint Charlet[50], Alexandre Charpentier : dans le square de l'Abbé-Migne (place Denfert-Rochereau). Le monument est érigé en 1896 et est en pierre, mais la mauvaise qualité de celle-ci oblige à une restauration en 1907[51]. Les figures en pierre sont coulées en bronze[52]. La statue et le coq sont détruits en 1941, le piédestal conservé ne présente plus de nos jours que le médaillon de bronze à l'effigie du peintre réalisé par Charpentier.
- Monument à François-Vincent Raspail, Léopold Morice) : réalisé en 1889 sur souscription nationale et installé dans le square Jacques-Antoine. La statue est fondue pendant l'Occupation, son socle est toujours visible et deux bas-reliefs en bronze sont restés.
- Monument à Ludovic Trarieux, Jean Boucher : dans le square Claude-Nicolas-Ledoux (place Denfert Rochereau), érigé en 1907. La tête en bronze est fondue durant l'Occupation, le reste du monument en pierre est toujours présent.
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Le socle vide de la statue de Raspail dans le square Jacques-Antoine.
15e arrondissement
Dans le 15e arrondissement :
- Sauvé (Lemaire) : square Violet
- Rocher de Sisyphe (Marquet) : square Saint Lambert
- Emile Zola (Meunier) : avenue Emile Zola
- Bataille d'enfants, Joseph Louis Enderlin : square de Grenelle (actuel square Violet). Exposé au Salon de 1886, le plâtre est acquis par l'État ; la sculpture en bronze est commandée en 1887 par la préfecture de la Seine (pour le prix de 5 500 francs) et exposée à l'Exposition universelle de 1889. La sculpture mesure 1,80 m de haut, pour une circonférence de 1 m et un poids de 485 kg. Le plâtre est détruit en 1939 et le groupe refondu durant l'Occupation.
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Vue du square Violet vers 1910 avec la sculpture disparue.
16e arrondissement
Dans le 16e arrondissement :
- Victorien Sardou (Bartholomé) : place Victorien-Sardou
- Les Veilleurs (Riche) : jardin du Fleuriste d'Auteuil
- Lion et Crocodile (A. Cain) : jardin de Chaillot
- Cerf forcé (Daconet) : roseraie de Bagatelle
- Monument à Benjamin Godard[53], Jean-Baptiste Antoine Champeil (1904) : le monument dont les parties en pierre, piédestal et buste de Godard, sont toujours en place, comporte deux grands personnages en bronze accostant le socle qui sont fondus durant l'Occupation.
- Monument à Victor Hugo[54], Louis-Ernest Barrias : inauguré le 26 février 1902 à l'occasion du centenaire du poète[55], au centre de la place Victor-Hugo. C'est un monument grandiose[56], composé de plusieurs personnages en bronze et quatre bas-reliefs en pierre. Il est réquisitionné et fondu en 1943. Cependant les bas-reliefs sont sauvés : on peut en retrouver un au musée des beaux-arts de Calais et les trois autres à Veules-les-Roses[57].
- Monument à Jean de La Fontaine, Alphonse Dumilatre : dans le jardin du Ranelagh. On peut voir aujourd'hui un autre monument à la gloire du fabuliste réalisé par Charles Correia en 1983.
- Statue d'Alphonse de Lamartine[58], Anatole Marquet Vasselot : inaugurée le 7 juillet 1886 dans le square Lamartine (alors appelé square Victor-Hugo), fondue sous l'occupation. Elle est remplacée en 1951 par une nouvelle statue en pierre réalisée par le sculpteur Paul Niclausse.
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Monument à Victor Hugo, Louis-Ernest Barrias
17e arrondissement
Dans le 17e arrondissement :
- La douleur d'Orphée (Verlet) : place Malesherbes
- Belluaire (Ferrary) : square des Batignolles
- Circé (Michel) : square des Batignolles
- Nymphe et Dauphin (Larroux) : square des Batignolles
- Alain Chartier (Moncel) : rue de Tocqueville
- Aux francs Tireurs (Jouant) : Av des Ternes
- Monument des aéronautes du siège de Paris[59], Auguste Bartholdi : inauguré en 1906[60] sur la place des Ternes afin de rendre hommage aux pilotes des ballons qui permirent aux parisien de rester en contact avec la province durant le siège de Paris en 1870. Le groupe de bronze est fondu en 1942.
- Statue de Maria Deraismes, Louis-Ernest Barrias : installée en 1898 dans le square des Épinettes, fondue sous l'Occupation, reproduite en 1983 par la fonderie Coubertin et réinstallée.
- Statue du général Dumas, Alphonse Emmanuel de Moncel de Perrin : sur la place du Général-Catroux, fondue sous l'Occupation[61]. À l'origine, les statues des trois générations de Dumas sont présentes sur cette place ; seuls restent aujourd'hui Alexandre Dumas père et Alexandre Dumas fils.
- Monument à Edme Jean Leclaire, Jules Dalou (1896) : dans le square des Épinettes, fondu sous l'Occupation, reproduit et réinstallé en 1971. Il manque le seau que l'ouvrier tenait dans la main droite.
- Statue d'Alphonse de Neuville[62], Francis de Saint-Vidal : installée en 1889 au centre de la place de Wagram, quatre ans après la mort du peintre. Fondue en 1941.
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Statue de Maria Deraisme restituée à l'identique dans le square des Épinettes.
18e arrondissement
Dans le 18e arrondissement :
- Eugène Carrière (Carrière fils) : place Junot
- Steinlein (Bas relief de Vannier) : square Constantin-Pecqueur
- La Vanneuse (Th Barrau) : square Saint Bernard
- La Glaneuse (Houssin) : square de la Chapelle
- Statue du chevalier de la Barre, Armand Bloch : érigée en 1905 sur le parvis de la basilique du Sacré-Cœur, puis déplacée en 1926 dans le square Nadar, fondue en 1941[63]. Sur le socle est installée, le 24 février 2001, une nouvelle statue due au sculpteur Emmanuel Ball.
- Statue de Charles Fourier, Émile Derré : érigée par souscription populaire en 1899[64] à l'extrémité Ouest du boulevard de Clichy, fondue sous l'Occupation. Le socle, resté en place, est réutilisé le 10 janvier 2010 pour l'installation de La Quatrième Pomme[65], une sculpture contemporaine en inox représentant une pomme, objet d'une citation de Fourier sur les « quatre pommes célèbres : celles d'Adam et Ève, de Pâris et Vénus, de Newton... et la sienne ».
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Monument à Charles Fourier, Émile Derré (1899).
19e arrondissement
Dans le 19e arrondissement
- Chasseurs d'aigles (Desca) : parc des Buttes Chaumont
- Dénicheurs d'aigles (Gassin) : parc des Buttes Chaumont
- L'Egalitaire (Captier) : parc des Buttes Chaumont
- Clovis Hugues (Noël) : parc des Buttes Chaumont
- Pilleur de Mer (Ogé) : parc des Buttes Chaumont
- Le Sauveteur (Rolard) : parc des Buttes Chaumont
- Aux Loups (Hiolin) : parc des Buttes Chaumont
- Bouvier et Bœuf : abattoirs de la Vilette
- Vachère et Vache : abattoirs de la Vilette
- Le Gué[42], Camille Lefèvre : présentée en 1884, cette statue est ensuite installée dans le Parc des Buttes-Chaumont et disparaît durant l'occupation.
- Monument à Jean Macé[66], André Massoulle : inauguré le 13 juillet 1900 sur la place Armand-Carrel[67]. les éléments de bronze sont fondus sous l'Occupation. Le piédestal du monument est resté un temps puis est remplacé en 1961 par une borne de granit comportant un médaillon de bronze réalisé par Albert David.
- Statue de Jean-Paul Marat[68], Jean Baffier (1885) : cette statue de Marat est tout d'abord installée dans le parc Montsouris, enlevée en 1891[69], puis placée dans le parc des Buttes-Chaumont où elle est saisie et refondue durant l'occupation.
20e arrondissement
Dans le 20e arrondissement :
- Le Jardinier (Baffier) : square Gambetta
- Docteur Auguste-Métivier (Moreau) : square Vaillant
- La Nature (Galy) : square Vaillant
- Le Printemps (Béguine) : place Martin-Nadaud
- Les Illusions et des Regrets (Neuvelmans) : square Séverine
Après la Seconde Guerre mondiale
- Monument à Jean-Baptiste Boussingault, Jules Dalou : inauguré en 1895 dans la cour du conservatoire des Arts et Métiers (3e arrondissement), démonté puis réérigé au Cnam de La Plaine Saint-Denis. Le cartouche en bronze en haut de la colonne a disparu.
Annexes
Bibliographie
- Janice Best, Les Monuments de Paris sous la Troisième République : contestation et commémoration du passé, L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-11413-5)
- André Guyaux, La Querelle de la statue de Baudelaire, mémoire de la critique (août-décembre 1892), PUPS, (ISBN 2840504979, lire en ligne)Ce livre donne, dans ses notes, beaucoup de renseignements sur les statues aujourd'hui disparues critiquées à l'époque.
- June Hargrove, Les Statues de Paris : La Représentation des grands hommes dans les rues et sur les places de Paris, Fonds Mercator, Albin Michel, (ISBN 2-226-03811-6)Important ouvrage de référence largement illustré répertoriant les statues actuelles et celles disparues.
- [PDF] Christian Hottin, Les monuments commémoratifs dédiés aux universitaires et aux savants : entre espace communautaire et espace public (lire en ligne)Sur les statues de savants, les modalités et intentions commémoratives de la fin du XIXe siècle.
- Pierre Jahan et Jean Cocteau, La Mort et les Statues, Éditions de l'Amateur, (ISBN 9782859174897)
- Jacques Lanfranchi, Les Statues des Grands Hommes élevées à Paris des lendemains de la Révolution à 1940. Leur Insertion dans l'histoire politique, sociale et culturelle : thèse de 3e cycle, sous la direction de M. Agulhon, Paris I, , p. 165-168Sur la refonte des statues pendant l'Occupation.
- Ségolène Le Men et Aline Magnien, La statuaire publique au XIXe siècle, Éditions du Patrimoine, (ISBN 2858228043)
- Christel Sniter, La Fonte des Grands hommes, Terrains & Travaux, ENS Cachan, (lire en ligne), chap. 13
Notes et références
- Jean-Pierre Koscielniak, Vendanges de bronze : L'enlèvement des statues en Lot-et-Garonne sous le régime de Vichy, Éditions d'Albret, (ISBN 978-2913055179)
- Louis Mesplé, « C'est quoi cette pomme ? Un brillant hommage à Fourier », Rue89,
- [PDF] « Les traces de l'histoire dans l'espace public en région Centre : les envois à la fonte des statues sous l'Occupation », Inventaire du patrimoine en région Centre
- « Petite histoire de la statue Laennec sur la place Saint-Corentin », Ville de Quimper
- Pierre Jahan et Jean Cocteau, La Mort et les Statues, Éditions de l'Amateur, (ISBN 978-2859174897)Cet ouvrage regroupe une série de photos de Pierre Jahan réalisées en 1942 dans l'entrepôt de stockage des statues réquisitionnées.
- « Le Pont-Neuf : une statue d'Henri IV au cœur de Paris », Dessins du musée national du château de Pau
- « Louis XIV - François Girardon », Musée du Louvre
- Janice Best: Les monuments de Paris sous la Troisième République: contestation et commémoration du passé, Harmattan, 2010 online
- A. Loret, « À Paris les statues meurent aussi », Libération,
- « Statue de Camille Desmoulins », Paris 1900
- « Quand même », Paris 1900
- « Arc du Carrousel », Paris avant
- « Statues et Fontaines », Histoire de Belfort
- « Monument à Waldeck Rousseau », Paris 1900
- « Statue de Pierre Jean de Béranger », Paris en images
- « Statue de Diogène », Paris en images
- « Statue de Théophraste Renaudot », Paris en images
- « Sculpture square Barye », Mairie du 4e arrondissement,
- [PDF] Marie-Aymée Marduel, « Claude Bernard »,
- [PDF] Jacques Livage, « Macelin Berthelot, un demi siècle au Collège de France », Université Pierre-et-Marie-Curie, p. 35-36
- « Statue de Louis Blanc », Paris en images
- « Statue d'Étienne Dolet », Paris en images
- Jacqueline Lalouette, « Du bûcher au piédestal : Étienne Dolet, symbole de la libre pensée », Romantisme, no 64, , p. 85-100
- « Monument à Gabriel de Mortillet », Paris 1900
- Émile Rivière, « Discours d'inauguration du monument de Gabriel de Mortillet », Bulletin de la société française d'archéologie, vol. 2, no 8, , p. 242-246 (lire en ligne)
- « Monument aux pharmaciens Pelletier et Caventou », Paris en images
- « Statue de Voltaire », Paris en images
- « Monument à Émile Augier », Paris en images
- « Statue de Paul Broca », Paris en images
- « Statue du marquis de Condorcet », Paris en images
- « La République et les Grands Hommes », Ville de Paris
- « Statue de Claude Chappe », Paris en images
- « Monument de François Coppée en 1910 », Gallica
- [PDF] « Dans la guerre des Toubabs, les Tirailleurs sénégalais en 14-18 - À Mangin et à la force noire - Paris 1932 », Caverne du Dragon, p. 8
- « Monument à Roland Garros », Paris en images
- Antoine Poncet, « Rien ne se perd... »,
- « Statue d'Hector Berlioz », Paris en images
- « Monument à Diderot - Paris (disparu) », e-monuments
- [PDF] « Haussmann (Boulevard) - n° 134 », Apothegme, p. 4-5
- « Statue du sergent Bobillot », Paris 1900
- « Statue de Charles Floquet », Paris 1900
- « Destruction de statues pour récupérer les métaux : Le Gué et statue de Charles Floquet », Paris en images
- Jean El-Gamal, Politique et poids du passé dans la France « fin de siècle », Presses Universitaires de Limoges, p. 414
- « Statue d'Alexandre Ledru-Rollin », Paris 1900
- « Carte postale du bassin de la place de la Nation », Paris 1900
- « Statue d'Alphonse Baudin », Paris en images
- Sébastien Guimard, « Les Cinquantenaires de la Seconde République (1898-1902) », Association 1851,
- « Statue de François Arago », Paris 1900
- « Photo du socle », Paris 1900
- « Enlèvement du coq du monument à Nicolas Charlet », Paris en images
- Charles-Nicolas Normand, L'Ami des monuments et des arts parisiens et français : Délibération du conseil municipal pour la réfection du monument à Charvet, t. XII (lire en ligne), p. 199
- « Monument de Nicolas-Toussaint Charlet », Galerie Napoléon
- « Monument à Benjamin Godard, par J.-B. Champeil », Gallica
- « Monument à Victor Hugo », Paris en images
- « 9 mars 2002 : Bicentenaire de la naissance de Victor Hugo », Assemblée Nationale
- (en) June Hargrove, Statues of Paris, Mercatorfonds, (ISBN 978-9061532095)« Le monument constitue une sorte d'apothéose de l'art commémoratif (...) On pourrait dire, sans faire injure au talent réel de Barrias, que de tels monuments s'apparentent par leur démesure à la race des dinosaures que le gigantisme voua à l'extinction. »
- Collectif, « La Statuaire et Victor Hugo », L'Écho Hugo, no 8, 2008-2009 (lire en ligne)
- « Statue d'Alphonse de Lamartine », Paris 1900
- « Monument aux aéronautes du siège de Paris », Paris en images
- Collectif, « Inauguration du monument des aéronautes du siège de Paris », Le Petit Journal, (lire en ligne)
- « La Mode dans la statuaire », Ville de Paris
- « Statue d'Alphonse de Neuville », Paris 1900
- « Statue du chevalier de la Barre », Paris 1900
- Bernard Desmard, « Une statue pour Fourier (4 juin 1899). Au crépuscule du militantisme phalanstérien », Cahiers Charles Fourier, vol. 11, , p. 81-102 (lire en ligne)
- Emmanuelle Cohendet, « "La quatrième pomme" inaugurée boulevard de Clichy », Le Daily Neuvième,
- « Statue de Jean Macé », Paris 1900
- [PDF] Yannick Deshogues, « Un siècle d'hommages »
- « Statue de Jean-Paul Marat », Paris 1900
- Collectif, « Statue de Marat, du sculpteur Baffier, enlevée du parc de Montsouris, d'après photo de Pannelier », L'Illustration, no 2504,
Liens externes
- Galerie de statues détruites à Paris sur le site « Paris 1900 l'art nouveau ».
- Statues de Paris déplacées sur le site « Paris 1900 l'art nouveau ».
- Séries de photos « La mort et les statues » sur le site Paris en images.fr