Auterive (Haute-Garonne)
Auterive | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Muret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bassin Auterivain Haut-Garonnais (siège) |
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Maire Mandat |
René Azéma 2020-2026 |
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Code postal | 31190 | ||||
Code commune | 31033 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Auterivains | ||||
Population municipale |
10 126 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 277 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 21′ 05″ nord, 1° 28′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 165 m Max. 292 m |
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Superficie | 36,54 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Auterive (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auterive (bureau centralisateur) |
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Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | auterive31.fr | ||||
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Auterive (Autariba en occitan) est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège, la Mouillonne, le Tédèlou, la Lichonne, le ruisseau de Saint-Colomb, le ruisseau du Massacre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), un espace protégé (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Auterive est une commune urbaine qui compte 10 126 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine d'Auterive et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Auterivains ou Auterivaines.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Paul, inscrite en 1926 puis en 1990.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune d'Auterive se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 28 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 17 km de Muret[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Puydaniel (3,8 km), Mauressac (4,4 km), Lagrâce-Dieu (4,5 km), Grazac (4,6 km), Miremont (5,2 km), Auragne (5,2 km), Caujac (5,7 km), Mauvaisin (6,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Auterive fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[4].
Auterive est limitrophe de onze autres communes.
Cette commune de l'aire d'attraction de Toulouse est située sur l'ancienne RN 20 (déclassée en RD 820) entre Toulouse 30 km au nord de et Pamiers 30 km au sud dans la vallée de l'Ariège. Elle aussi à 19 km au sud-est de Muret et 19 km à l'ouest de Villefranche-de-Lauragais.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 3 654 hectares ; son altitude varie de 165 à 292 mètres[6].
Située dans une plaine alluviale de 4 km de largeur qui sépare les coteaux du Volvestre et ceux du Lauragais sud.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le Bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par l'Ariège, la Mouillonne, le ruisseau de Tédèlou, la Lichonne, le ruisseau de Saint-Colomb, le ruisseau du Massacre, un bras de l'Ariège, un bras de l'Ariège, la Courande, le ruisseau de Baboulet, le ruisseau de fourio, le ruisseau de Montfort, le ruisseau de Mouzens, le ruisseau de Taurens, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 48 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Mouillonne, d'une longueur totale de 19,9 km, prend sa source dans la commune de Saint-Ybars et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Grépiac, après avoir traversé 10 communes[9].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 5,3 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lherm à 22 km à vol d'oiseau[12], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 620,4 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17].
Un espace protégé est présent sur la commune : « la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 658,7 ha[18].
Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[20], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège)[21].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[22] : le « cours de l'Ariège » (1 341 ha), couvrant 56 communes dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne[23] et les « terrasses de Picorel et de la Gardette » (50 ha), couvrant 2 communes du département[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[22] : « l'Ariège et ripisylves » (1 975 ha), couvrant 56 communes dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne[25].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Auterive est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Auterive[Note 5], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,9 %), zones urbanisées (12 %), zones agricoles hétérogènes (9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), forêts (1 %), prairies (0,6 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La proximité de Toulouse qui n'est qu'à 30 km a attiré des activités et des résidents. Cette agglomération est desservie par les voies de communication : chemin de fer (Gare d'Auterive), des lignes régulières de transport interurbain réseau Arc-en-ciel (anciennement SEMVAT), la RD 820 (route européenne 9) où circule tout le trafic reliant Toulouse aux Pyrénées, donc à l'Andorre et à l'Espagne. Sur l'axe est-ouest, la ville est également traversée par la D 622, qui permet de couper de l'autoroute A64 à l'A62 en évitant Toulouse pour le trafic venant de vers Bayonne via Montpellier et inversement.
De ce fait, Auterive est souvent encombrée par la circulation (notamment aux heures de pointe) par les véhicules de transport de marchandises voulant rejoindre l'A62 ou l'A64 sur la D 622 et les résidents du sud de Auterive et travaillant au nord de Toulouse, sur la D 820, car ni la D 820, ni la D 622 ne sont déviées de Auterive et elles ne sont pas équipées en 2 × 2 voies.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]Auterive est desservie par les trains TER Occitanie de la relation Toulouse - Foix - Latour-de-Carol, à la gare d'Auterive.
Auterive est desservie par la ligne 318 du Réseau Arc-en-Ciel, effectuant des liaisons quotidiennes en direction de Toulouse. La ligne 325 du même réseau permet également un accès à l'agglomération toulousaine, en reliant la gare de Muret à la commune.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Auterive est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Mouillonne et le Tédèlou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1998, 1999, 2000, 2005, 2007, 2009 et 2018[29],[27].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[30]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 296 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 296 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1996, 2002, 2003, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[27].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]La commune est en outre située en aval des barrages de Montbel (Ariège), de Gnioure, de Naguilhes (Ariège), de Laparan (Ariège) et de Soulcem (Ariège). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[33].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Pour Michel Grosclaude, l’étymologie est sans conteste gasconne (auta ariba, du latin alta ripa) et signifie « rive haute ». Son nom en occitan est Autariba.
On notera que aute aribe /autəriβə/ signifie en gascon aussi bien « haute rive » que « autre rive ». Toutefois cette dernière interprétation, sans attestation historique, n'a pas de vraisemblance toponymique.
Histoire
[modifier | modifier le code]La présence d'une rivière ainsi que d'une vallée giboyeuse et facile à parcourir a très tôt attiré l'homme préhistorique. Sur le site d'Auterive, on a retrouvé des outils de l'époque néolithique. De l'âge du fer nous sont restées des sépultures du type champ d'urnes.
Après l'invasion romaine, une société gallo-romaine s'est développée et a prospéré sur l'ensemble du site.
Auterive a été bâtie par les Romains qui l'appelaient Alta-Riba (Haute-Rive). Sous les Romains, c'était une ville forte, et elle le fut pendant longtemps sous la domination des comtes de Foix et de Toulouse.
En 1073, Béranger Raymond était seigneur d'Auterive, la ville avait un château-fort qui existait au XIe siècle, en effet, lorsqu'au mois de mai 1167 le premier comte de Foix, Raymond-Roger rendit hommage au comte de Toulouse pour le château de Saverdun, l'acte fut dressé dans le château d'Auterive. Ce château fut brûlé par Simon de Montfort en 1211, lorsqu'il revenait punir le comte de Foix, Raymond-Roger, après la soumission de Muret et de Toulouse.
En 1228 les fortifications de la ville, dont on voit encore les restes, furent démolies, en exécutions du traité de Raymond VII, comte de Toulouse, avec le roi Louis VIII.
Vers l'an 1300, le château fut rebâti et de nouveau brûlé en 1359 dans la guerre de Gaston Phébus, comte de Foix, contre Jean le Bon.
C'est aussi sur les collines du ruisseau du Sang et sur celles de son voisin le ruisseau du Massacre (anciennement appelé ruisseau du Cédérou) qu'eut lieu la victoire d'Eudes duc d'Aquitaine sur les Sarrasins qui venait d'Espagne et d'Afrique par la vallée de l'Ariège. Ils furent refoulés, cette fois, mais bientôt revinrent et purent arriver à Castelnaudary. On dit que le ruisseau du Sang et de Cédérou n'était pas à sec, le jour du combat, car il y coulait du sang humain, tant il y avait été massacré de Sarrasins en cet endroit[34].
La christianisation a entraîné la construction de nombreuses églises (Saint Pierre à Picourel, Sainte Marie au Cimetiere, Saint Paul dans la vielle ville et la Madelaine au bout d'un vieux pont construit en 1100 sous le comte de Persac et dont on peut encore voir les ruines. Durant le Moyen Âge, la ville a été partagée entre plusieurs seigneurs. La principale partie de la baronnie, donnée aux comtes de Foix en 1423, fut rattachée au domaine royal par Henri IV en 1602. La ville fut en partie détruite pendant la croisade contre les Albigeois.
Elle fut ravagée par la peste, les guerres et le brigandage au cours du XIVe siècle et souffrit cruellement des guerres de Religion à la fin du XVIe siècle. Son vieux pont s'étant effondré en 1599, l'Ariège dut être traversée en barque pendant tout l'Ancien Régime.
La reconstruction de la ville, commencée dès le XVIIe siècle, se poursuivit au siècle suivant avec, entre autres, la création d'une manufacture royale qui exportait en Orient des draps de grande qualité, puis l'agrandissement et l'embellissement de l'église Saint-Paul. Au XIXe siècle suivant, fut construit le nouveau pont ainsi qu'un moulin et une minoterie ; l'arrivée du chemin de fer sonna le glas du port d'Auterive.
Pour 1939-1945 voir :
Le régime de Vichy applique sa politique rapidement, y compris dans le domaine du symbolique et des noms de rue allant à l’encontre de ses valeurs. Une campagne est menée par l’hebdomadaire Gringoire : utilisant diffamation et l’intoxication, donnant aussi une grande publicité aux dégradations de plaques et aux lettres de lecteurs signalant les plaques indésirables[35], ce qui permet au secrétaire d’État à l’Intérieur Marcel Peyrouton de prendre une circulaire le 22 octobre 1940 poussant à la chasse aux noms de rues contraires à l’idéologie vichyste : « il est inconvenant […] que cette manière d’hommage public continue à être rendu à la mémoire de ceux qui par leurs erreurs ou leurs fautes ont contribué à précipiter notre patrie dans la ruine ». C’est le seul cas où l’État français a mené une épuration odonymique[36]. La commune d’Auterive choisit de débaptiser toutes ses rues, que le nom soit anodin, républicain ou autre[37].
Le XXe siècle est marqué par l'expansion du quartier de la Madeleine avec l'implantation d'une zone industrielle qui ne cesse de s'agrandir.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[38],[39].
Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes du Bassin Auterivain et du canton d'Auterive.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]À la suite de la démission de plus d'un tiers des membres du conseil municipal en , une élection municipale partielle est organisée les et [45]. Trois listes sont en lice – deux de la majorité sortante et une de la gauche unie – et au premier tour, la liste « Auterive Autrement » de René Azéma arrive largement en tête, frôlant l'élection dès le premier tour, devant celles de Nadine Barre (où le maire sortant Jean-Pierre Bastiani figure en deuxième position) et de Joëlle Tessier, première adjointe sortante. Au second tour, la liste Azéma remporte 56,07 % des suffrages exprimés contre 31,16 % pour la liste Barre et 12,77 % pour la liste Teissier[46]. Le , René Azéma est officiellement élu premier édile.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]- Arenys de Mar (Espagne)
- Fontanelle (Italie) (Italie)
- Südheide (Allemagne) depuis 1980
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48]. En 2021, la commune comptait 10 126 habitants[Note 7], en évolution de +7,53 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
selon la population municipale des années : | 1968[51] | 1975[51] | 1982[51] | 1990[51] | 1999[51] | 2006[52] | 2009[53] | 2013[54] |
Rang de la commune dans le département | 11 | 14 | 17 | 20 | 21 | 20 | 18 | 19 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Culture
[modifier | modifier le code]De nombreuses associations y existent. Diverses (stades, piscine découverte, camping, cinéma, salle de spectacle, etc.), elles offrent un large choix d'activités sportives, de loisirs ou culturelles. Des parcours pour promeneurs ou sportifs ont été aménagés en bordure de l'Ariège.
La ville a obtenu le label « Ville Active et Sportive ». Cette récompense est décernée aux villes « qui proposent une offre d'activités physiques et sportives innovante, de proximité et accessible au plus grand nombre »[55].
Service public
[modifier | modifier le code]Auterive possède un service départemental d'incendie et de secours, une gendarmerie, une poste, un centre des impôts.
Santé
[modifier | modifier le code]La commune possède un centre communal d'action sociale, deux maisons de retraite, dont l'EHPAD Marius-Prudhom, rénovée dans les années 2010.
Enseignement
[modifier | modifier le code]L'éducation est assurée sur la commune d'Auterive à partir de la crèche, en passant par l'école maternelle et l'école élémentaire, jusqu'au collège.
- École Maternelle La Madeleine.
- École Élémentaire Émile Zola.
- Groupes Scolaires Louis Fillol et Michelet.
- Groupe Scolaire Privé Saint-Paul.
- Collège Antonin Perbosc.
- Un lycée y est prévue pour la rentrée de septembre 2025[56].
Activités sportives
[modifier | modifier le code]Tennis, rugby à XV, football, pétanque, basket ball[57], piscine,
Écologie et recyclage
[modifier | modifier le code]La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Smivom de la Mouillonne[58].
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 4 372 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 10 082 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 820 €[I 6] (23 140 € dans le département[I 7]). 44 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (55,3 % dans le département).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 7,5 % | 9 % | 10,7 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 995 personnes, parmi lesquelles on compte 77,6 % d'actifs (66,9 % ayant un emploi et 10,7 % de chômeurs) et 22,4 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 3 395 emplois en 2018, contre 3 049 en 2013 et 2 619 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 069, soit un indicateur de concentration d'emploi de 83,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,6 %[I 12].
Sur ces 4 069 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 399 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,3 % les transports en commun, 6,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]1 010 établissements[Note 11] sont implantés à Auterive au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 1 010 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
79 | 7,8 % | (5,7 %) |
Construction | 186 | 18,4 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
253 | 25 % | (25,9 %) |
Information et communication | 13 | 1,3 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 35 | 3,5 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 27 | 2,7 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
215 | 21,3 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
123 | 12,2 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 79 | 7,8 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (253 sur les 1010 entreprises implantées à Auterive), contre 25,9 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[59] :
- Reca, fabrication de peintures, vernis, encres et mastics (52 407 k€)
- Terrang MP - Sec France, commerce de gros (commerce interentreprises) non spécialisé (20 878 k€)
- Demeures D'occitanie, construction de maisons individuelles (19 452 k€)
- Noval, fabrication d'autres matériels électriques (13 440 k€)
- Labastere 31, travaux de menuiserie métallique et serrurerie (11 387 k€)
L'économie locale repose sur l'agriculture qui s'est développée sur les terres fertiles de la plaine du Lauragais. Les autres secteurs d'activité y sont cependant bien présents : commerce, artisanat, services et surtout activités industrielles. La zone d'activités installée le long de la RD 820 ne cesse de s'agrandir et les nouvelles constructions individuelles font reculer les limites de la ville dans toutes les directions.
Le siège social du groupe HBF est situé à Auterive, ZI du midi.
L'éditeur de littérature jeunesse Le Griffon Bleu est installé à Auterive.
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 73 | 51 | 30 | 32 |
SAU[Note 14] (ha) | 2 611 | 2 932 | 2 556 | 2 470 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 73 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 51 en 2000 puis à 30 en 2010[62] et enfin à 32 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[63],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 611 ha en 1988 à 2 470 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à 77 ha[62].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le quartier Saint-Paul, situé sur la rive droite de l'Ariège, est celui de la ville ancienne.
- L'église Saint-Paul au clocher-mur, possède une cloche du XVe siècle, on peut y apprécier ses peintures murales, son orgue, son maître-autel, ses anges adorateurs, son appui de communion, le buste et la statue de saint Paul. Son retable est en noyer de 1607. Les grilles de communion sont en fer forgées du XVIIIe siècle.
Par ailleurs, des bâtiments remarquables sont visibles dans ce quartier ; entre autres, la maison Ysalguier avec une tour et une façade à colombages, l'Hôtel-Dieu-Saint-Jacques qui abrite le Foyer d'éducation populaire, la maison du Comte ou maison Delpy, l'ancienne Manufacture royale, la chapelle Notre-Dame-du-Château, construite pour invoquer une protection à l'occasion d'un départ en croisade et les anciens remparts avec la tour Cambolas.
Le quartier de la Madeleine possède une église et l'ancienne halle a été aménagée en salle de spectacle. Dans les environs, se dresse aussi le pigeonnier de la Vernière.
- Église de la Madeleine d'Auterive.
- Chapelle Notre-Dame-du-Château d'Auterive.
- Musée des Métiers et Traditions (anciennement appelé des Vieux outils).
- Bord de l'Ariège.
-
Église Saint-Paul.
-
La maison Ysalguier.
-
Église de la Madeleine.
-
Vestiges du vieux pont roman.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Famille Lancefoc ;
- Firmin Pons (1847-1920) : entrepreneur, né à Auterive ;
- Henry Fields (né en 1938), ancien champion de basket américain, y réside ; son nom a été donné à la Halle aux Sports de la commune[57] ;
- Gérard Portolan (né 1957) : ancien joueur de rugby à XV, né à Auterive ;
- Claude Portolan (né en 1960) : ancien joueur de rugby à XV, né à Auterive ;
- Lydie Salvayre (née en 1948) : écrivaine, elle a passé son enfance à Auterive.
- Emmanuel Régis (née en 1855) à Auterive ; psychiatre
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes d'Auterive se blasonnent ainsi : De gueules fretté d'argent, au chef cousu d'azur chargé d'une aigle bicéphale au vol abaissé d'or.[64] |
Des hypothèses ont été formulées concernant l’origine des armoiries d’Auterive.
La représentation de l’aigle bicéphale remonterait à l’antiquité. L’aigle bicéphale en Europe était un motif héraldique adopté par la noblesse et par de nombreuses villes dès la fin du XIIe siècle. Il marque l’autorité des seigneurs et des consuls sur les deux parties de la ville.
Quant à la partie des armes d’Auterive, elle pourrait rappeler l’appartenance ancienne de la ville d’Auterive à la famille des Montaut[65].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
- Cartes
- « Carte hydrographique d'Auterive » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Auterive », sur insee.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulouse », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Auterive » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Auterive » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Auterive » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Auterive » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Stephan Georg, « Distance entre Auterive et Toulouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Auterive et Muret », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Auterive », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 327-328.
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale d'Auterive », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « la Mouillonne »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Auterive et Lherm », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Muret-Lherm » (commune de Lherm) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Muret-Lherm » (commune de Lherm) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Les différents espaces protégés. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur observatoire-biodiversite-centre.fr (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Auterive », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7301822 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune d'Auterive », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- Xavier Hurtevent, « Jean-Pierre Bastiani, ancien député et maire d'Auterive, est mort », La Dépêche, (lire en ligne).
« Jean-Pierre Bastiani s'est éteint, ce jeudi à l'âge de 71 ans. Il fut maire d'Auterive durant 22 ans, mais aussi député de la 7e circonscription de 1993 à 1997. » - « Auterive. Jean-Pierre Bastiani : une volonté de mieux déléguer », La Dépêche, (lire en ligne).
- N.S., « René Azéma, élu maire "de la commune de son cœur" », La Dépêche, (lire en ligne).
- [1]
- Élection municipale partielle à Auterive (Haute-Garonne), Forum Politiquemania
- Xavier Hurtevent, « Mairie d'Auterive : René Azéma élu dans un fauteuil », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
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- « Service des sports », sur Mairie d'Auterive - Site officiel (consulté le ).
- https://www.arac-occitanie.fr/realisations/nouveau-lycee-dauterive/
- « Henry Fields : "J’étais champion de France et je crevais de froid dans une chambre de bonne" », sur SudOuest.fr (consulté le ).
- « Toute l'actualité », sur smivom-mouillonne.fr, (consulté le ).
- « Entreprises à Auterive », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Auterive - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de la Haute-Garonne » (consulté le ).
- Denis-François Gastelier de LaTour, Armorial des États de Languedoc, Paris, Vincent, , 248 p. (lire en ligne).
- « Patrimoine », sur Mairie d'Auterive - Site officiel (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Louis Latour, « Les fouilles gallo-romaines d'Auterive (Haute-Garonne) », dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, 2006, tome 66, p. 41-71 (lire en ligne)
- Vincent Geneviève, « Les monnaies julio-claudiennes du site du Purgatoire à Auterive (Haute-Garonne) », dans Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, 2006, tome 66, p. 73-88 (lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Maquis de Rieumes
- Liste des communes de la Haute-Garonne
- Liste des anciennes communes de la Haute-Garonne
- Gare d'Auterive
- Massacres perpétrés par les Allemands en France durant la Seconde Guerre mondiale
- Élections municipales partielles françaises de 2018
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
- Louis Latour, « L'Appui de communion de l'église Saint-Paul d'Auterive », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, tome LVI, 1996 (édition électronique)
- Site Officiel du Tourisme
- Auterive sur le site de l'Insee