Hauterives

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Hauterives
1. Mairie de Hauterives
2. Façade est du Palais Idéal
Image illustrative de l’article Hauterives
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Communauté de communes Porte de Dromardèche
Maire
Mandat
Florent Brunet
2020-2026
Code postal 26390
Code commune 26148
Démographie
Gentilé Hauterivois, Hauterivoises
Population
municipale
1 887 hab. (2021 en diminution de 0,89 % par rapport à 2015)
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 15′ 22″ nord, 5° 01′ 38″ est
Altitude Min. 269 m
Max. 506 m
Superficie 30,51 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Drôme des collines
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Hauterives
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Hauterives
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Hauterives
Liens
Site web [2]

Hauterives est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La commune est particulièrement connue pour le Palais idéal, œuvre classée au titre des monuments historiques et signée par Ferdinand Cheval, simple facteur de la commune, qui l'a élaborée et construite de ses propres mains durant 33 ans entre 1879 et 1912.

Ses habitants sont dénommés les Hauterivois[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Plan de Hauterives et des communes voisines

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Hauterives est située dans la région de la Drôme des Collines, au nord du département.
Elle est distante d'environ 26 km de Romans-sur-Isère, 45 km de Valence, 70 km de Grenoble et 80 km de Lyon.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Le village est situé entre deux collines qui forment la vallée de la Galaure.

Sites particuliers :

Géologie[modifier | modifier le code]

Le territoire de Hauterives se situe à la limite occidentale de la formation argilo-caillouteuse de Chambaran-Bonnevaux.
Elle est notamment constituée de galets de quartzite patinés, d'origine alpine, pouvant atteindre une assez grande taille. Ces galets sont enveloppés dans une terre argileuse rougeâtre dépourvue de calcaire. La présence de cette argile peu perméable a favorisé le glissement des alluvions sur les pentes, rendant difficile leur délimitation [2].

Pour note, l'Hauterivien, roche calcaire de teinte jaune caractéristique que l'on peut trouver dans la Drôme, n'est pas lié à cette commune mais à la localité d'Hauterive en Suisse[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Galaure à Hauterives
La Galaure.

La commune est traversée par la Galaure, une petite rivière provenant de la forêt de Chambaran, dans le département de l'Isère. Elle coule dans la partie centrale du territoire, au sud du bourg, non loin du Palais idéal, dans un axe est-ouest, puis conflue avec le Rhône à Saint-Vallier[4].

Au niveau du territoire communal, la Galaure reçoit les eaux de plusieurs petits affluents, tels que :

  • le Galaveyson, d'une longueur de 17,46 km[5] ;
  • le ruisseau de Bonne Combe d'une longueur de 3,2 km[6] ;
  • le ruisseau de Dravey, d'une longueur de 2,86 km[7] ;
  • l'Oeillon, ce dernier étant un effluent du Ruisseau de Combesse[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 932 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Christophe-L_sapc »sur la commune de Saint-Christophe-et-le-Laris à 6 km à vol d'oiseau[11], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 004,4 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Hauterives est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17].

La commune est dite « hors attraction des villes »[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30,8 %), terres arables (25,3 %), prairies (24,6 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), zones urbanisées (3,3 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Hauterives s'étend principalement suivant un axe est-ouest. La commune se situe entre la rive droite de la rivière La Galaure au sud et la colline au nord sur laquelle était autrefois construit le château fortifié.

L'occupation des sols est majoritairement consacrée à l'agriculture, puis aux espaces naturels qui s'étendent sur presque 40 % de la surface de la commune.

Occupation des sols à Hauterives en 2017
Type d’occupation Proportion (Drôme) Superficie (hectares)
Espace urbain construit 5,27 % (5,60) 162
Espace agricole 52,73 % (25,80) 1 620
Fôrets et milieux semi-naturels 37,59 % (66,40) 1 155
Eaux 0.9 % (1) 27
Indéterminés 3,54 % (1,30) 109
Source : Base statistique de l'Observatoire des surfaces à l’échelle communale (OSCOM) et Diaporama de présentation OSCOM[21]

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Vue générale de Treigneux
Hameau de Treigneux.

Hauterives comprend deux hameaux : Treigneux situé à environ 2,5 km vers l'ouest en direction de Châteauneuf-de-Galaure et Saint-Germain à environ 2 km vers l'est en direction du Grand-Serre.

Site Géoportail (carte IGN)[22] :

  • Ambouchet
  • Bancel
  • Barbotte
  • Bayard
  • Billaudière
  • Bois Billou
  • Bois de Bancel
  • Bois des Rivoires
  • Bois Rond
  • Bonne Combe
  • Champdolent
  • Chandebourg
  • Château de Barral
  • Châtelard
  • Claret
  • Combe Charmet
  • Combe Chourine
  • Combe Claire
  • Combe de la Mendicité
  • Combe Meynier
  • Combe Montlivier
  • Combe Savoye
  • Combesse
  • Dravey
  • Faveyron
  • Ferme Levaux
  • Figuet
  • Fonjalle
  • Fourmilière
  • Galliardière
  • Garennière
  • Gengonnière
  • Goiffieux
  • la Fayardaie
  • l'Aiguète
  • la Massetière
  • la Place
  • la Seite
  • le Château
  • le Moulin de Treigneux
  • le Noir
  • le Planeau
  • les Bessées (nord)
  • les Bessées (sud)
  • les Brosses
  • les Carrières
  • les Fayets
  • les Fromenteaux
  • les Girauds
  • les Giroux
  • les Gonnets
  • les Gournets
  • les Lombards
  • les Maréchaux
  • les Molières
  • les Murets
  • les Ouillères
  • les Plans
  • les Potences
  • les Poteries
  • les Roberts
  • les Roches
  • les Rollands
  • les Sabots
  • les Valois
  • les Vignes
  • Machuron
  • Mantaille
  • Mas des Hours
  • Montlivier
  • Mottinot
  • Naiseau
  • Pain Blanc
  • Piache
  • Pile
  • Portalier
  • Rabate
  • Reguine
  • Revolon
  • Reynaud
  • Ruthy
  • Saint-Germain
  • Sarasinière
  • Treigneux
  • Trièves
  • Turpin

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • Ambouchet est un hameau attesté en 1891[23].

Logements[modifier | modifier le code]

En , il est recensé un total de 880 logements à Hauterives, contre 771 en , soit une augmentation de plus de 14 % en cinq ans.
Entre ces deux dates, la proportion de maisons et d'appartements est restée quasiment identique, soit respectivement environ 84 % et un peu plus de 15 %[24].
Il y a 745 résidences principales et 79 résidences secondaires en . Si le nombre de résidences principales a augmenté en valeur absolue, il représente une légère diminution relativement au total des logements (-0,7 %), ceci s'expliquant par la stagnation du nombre de résidences secondaires et une augmentation relativement importante du nombre de logements vacants qui est de 35 en pour atteindre 56 cinq ans plus tard.

Le logement à Hauterives
Types de logements 2014 Proportion 2009 Proportion
Total 880 100 % 771 100 %
Résidences principales 745 84,6 % 658 85,3 %
Résidences secondaires 79 9 % 78 10,1 %
Logements vacants 56 6,3 % 35 4,5 %
Source : Insee[24]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Routes[modifier | modifier le code]

La commune est traversée d'est en ouest par la D 51 qui longe la vallée de la Galaure de Roybon à Saint-Vallier et en son axe nord-sud par la D 538 qui est un itinéraire bis entre Vienne et Marseille.

Les sorties d'autoroute les plus proches sont situées à Chanas (environ 25 km) ou Tain-l'Hermitage (30 km) pour l'A7 et à Romans-centre (30 km) ou Saint-Marcellin (environ 37 km) pour l'A49[réf. nécessaire].

Pont et passerelle

Le pont sur la départementale 538, dit « pont de Romans » fait la liaison routière et piétonnière entre le village et la rive gauche de la rivière où sont situés la piscine, le château, les équipements sportifs, le camping et une zone d'habitations (p. 22 et 23)[25]. Un peu plus à l'est, une passerelle pour piétons permet également de rejoindre cette zone.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La ville a mis en place un service de transports scolaires. La Société nationale des chemins de fer français assure également un service de transport TER par car (lignes 03 et 12)[réf. nécessaire].

Rail[modifier | modifier le code]

À un peu plus de 20 km, la gare de Saint-Vallier-sur-Rhône située sur l'axe Avignon-Valence-Lyon permet d'accéder au réseau ferroviaire de la région Auvergne-Rhône-Alpes. À une trentaine de kilomètres au sud de Hauterives, la gare de Romans - Bourg-de-Péage dessert les destinations vers le centre ville de Valence et de Grenoble. La gare de Valence TGV située à une dizaine de minutes à l'est de Romans-sur-Isère (soit à une quarantaine de kilomètres de Hauterives), permet quant à elle d'emprunter le réseau des lignes à grande vitesse[réf. nécessaire].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

La totalité du territoire de la commune de Hauterives est situé en zone de sismicité n°3, comme la plupart des communes de son secteur géographique[26].

Terminologie des zones sismiques
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques naturels[modifier | modifier le code]

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune fait également l'objet d'un plan de prévention des risques technologiques [27], le PPRt Novaplex du nom de l'industriel qui opère un site de stockage de 60 000 m3 de propylène classé « Seveso seuil haut » sur la commune du Grand-Serre, en limite Est de Hauterives[28],[29].

Storengy gère des installations de stockage souterrain de gaz naturel classées « Seveso seuil haut »[30] sans qu'elles soient, a priori, soumises à un plan de prévention des risques technologiques contrairement aux communes voisines de Tersanne, Saint Avit et Saint Martin d'Août[31].

Chloralp, filiale du groupe Vencorex exploite des mines de sel dans le sous-sol de la commune, ce qui nécessite l'utilisation de plusieurs centaines de milliers de mètres cubes d'eau par année[32].

Vieille photographie de la mine de lignite
L'ancienne mine de lignite de Hauterives.

Au nord du village, le site d'une ancienne mine de lignite est sujet à des mouvements de terrain. Il est, de ce fait, déclaré zone inconstructible[33].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[34] :

  • 1150 : mention du mandement : mandamentum de Alta Ripa (cartulaire de Romans, 323).
  • 1154 : villa Sancti Martini de Acelin (cartulaire de Romans, 223).
  • 1257 : castrum de Altarippa (actes capit. de Vienne, 99).
  • 1298 : mention de la paroisse : capella Alte Ripe (d'Hozier).
  • XIIIe siècle : mention de l'église Saint-Martin : ecclesia Sancti Martini (Lacroix, Canton du Grand-Serre, 41).
  • 1321 : castrum Altæripæ (Valbonnais, II, 165).
  • 1321 : mention du mandement : mandamentum Altæ Ripæ (Valbonnais, II, 167).
  • 1394 : mention de l'église Saint-Martin : Sainct Martin d'Anzerin (d'Hozier).
  • XIVe siècle : mention du prieuré et de la paroisse : prioratus et capella Alte Rippe (pouillé de Vienne).
  • 1454 : de Altorivo (archives de la Drôme, E 2477).
  • 1521 : mention de la paroisse : ecclesia Alterippe (rôle de décimes).
  • 1588 : Alteripve (archives de la Drôme, E 3557).
  • 1632 : Autarripve (archives de la Drôme, E 3564).
  • 1788 : Auterives (alman. du Dauphiné).
  • 1891 : Hauterives, commune du canton du Grand-Serre.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Hauterives vient du fait de sa situation topographique puisque le village est bâti sur la terrasse de la rive droite de la rivière. En parler local, le nom de la commune est prononcé /øtaˈriva/[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

Ruines du château vieux
Ruines du château vieux (XIIe siècle).

Selon la légende, le comte Anselme, originaire de Mayence, et son fils Pinabel, tous deux détrousseurs de passants, habitaient le manoir. Le paladin Roland qui, guerroyant alors en Dauphiné contre les Maures, mit fin à leurs sinistres exploits après avoir investi leur repaire[réf. nécessaire].

Au début du Moyen Âge, la famille Ferlay est mentionnée parmi les très anciennes familles du mandement de Hauterives[35].

Au Moyen Âge, le village était fortifié ; les remparts étaient percés de quatre portes. Il ne subsiste qu'une porte ogivale.
Le village était dominé par le château féodal. La famille de Hauterives est mentionnée dès [réf. nécessaire].

La seigneurie[34]
  • La seigneurie de Hauterives comprenait toute la communauté de ce nom et relevait du fief des archevêques de Vienne.
  • Anciennement possédée par une famille de son nom.
  • Milieu du XIIe siècle : la terre passe (par mariage) aux Clermont (Clermont-Montoison[36]).
Parmi les seigneurs, il y a Amédée de Clermont, abbé de Hautecombe, puis évêque de Lausanne (devenu saint Amédée)[37].
  • 1467 : elle est vendue aux Poisieu.
  • 1514 : passe (par mariage) aux Saint-Chamond.
  • 1597 : acquise par les Borel.
  • 1783 : vendue aux Chastellard, derniers seigneurs.
Démographie
  • 1474 : 121 familles et 786 habitants[34].
  • 1760 : 250 familles et 1580 habitants[34].
  • 1774 : 277 familles[34].

Le mandement de Hauterives avait la même étendue que la terre et seigneurie de ce nom[34].

Avant 1790, Hauterives était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin.
Elle comprenait quatre paroisses du diocèse de Vienne : Hauterives, Tersanne, Treigneux et Saint-Germain. Dans la paroisse de Hauterives, en particulier, l'église, sous le vocable de Saint-Martin, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (dépendant de l'abbaye de Saint-Pierre de Vienne). Cependant, la collation de la cure et les dîmes appartenaient à l'archevêque diocésain[34].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, Hauterives devient le chef-lieu d'un canton du district de Romans, comprenant, outre la municipalité de son nom, celle du Grand-Serre.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton du Grand-Serre[34].

1790 (démographie) : 1588 habitants[34].

Cette commune a compris les quatre paroisses ou sections de Hauterives, Saint-Germain, Treigneux et Tersanne, jusqu'au , époque où cette dernière paroisse en a été distraite pour former une commune distincte du canton du Grand-Serre[34].

En 1869, le facteur Ferdinand Cheval est affecté à Hauterives, à une douzaine de kilomètres de son village natal, ayant la charge de la « tournée de Tersanne », une longue tournée pédestre quotidienne. Il y restera jusqu'à sa retraite et décédera dans la commune près du monument le plus célèbre de la commune, son palais idéal, le [38].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Résultats à Hauterives des principaux candidats aux élections présidentielles[39]
Année Candidats % exprimés
1er tour 2d tour
2012 Sarkozy 28,4 59,6
Le Pen 25,6
Hollande 19,5 40,4
Mélenchon 10,1
2017 Le Pen 27,8 41,4
Fillon 23,9
Macron 20,1 58,6
Mélenchon 15,3

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 ?    
1959 1965 Max Brunet    
1965 1971 Max Brunet   maire sortant
1971 1977 Max Brunet   maire sortant
1977 1983 Max Brunet   maire sortant
1983 1989 Gabriel Biancheri DVD-UMP député
et conseiller général
1989 1995 Gabriel Biancheri   maire sortant
1995 2001 Gabriel Biancheri   maire sortant
2001 2008 Gabriel Biancheri   maire sortant
2008 2010 (déc.)[40] Gabriel Biancheri   maire sortant
2011 (janv.)
(élection ?)
2014 Florent Brunet UMP-LR ancien président de la communauté de communes des Quatre Collines
2014 2020 Florent Brunet   maire sortant
2020 En cours
(au 2 mars 2021)
Florent Brunet[41][source insuffisante]   maire sortant

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

L'eau potable du village provient de la nappe souterraine pompée depuis le lieu-dit Dravey (code ouvrage 0126148002), environ 145 000 m3 par an[42].
L'assainissement collectif de Hauterives est géré par la communauté de communes Porte de DrômArdèche grâce à deux stations d'épuration ; une est située sur le territoire de la commune, avec une capacité nominale de 800 équivalent-habitants (en , catégorisée comme non-conforme en performance et en équipement) ; l'autre étant située sur la commune voisine de Châteauneuf-sur-Galaure pour une capacité nominale de 300 équivalent-habitants[43],[44].

Des « îlots de propreté » ou « points d'apports volontaires » sont disséminés à plusieurs endroits du village, leur collecte étant assurée au niveau de la communauté de communes par le Syndicat Intercommunal Rhodanien de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères (Sirctom) qui opère aussi les déchetteries des environs, dont la plus proche est située à Châteauneuf-de-Galaure[45],[46]. La valorisation des déchets est confiée au Syndicat de Traitement des déchets Ardèche Drôme (Sytrad)[45],[47].

Une borne de recharge pour voiture électrique est située proche du Palais idéal[48].

En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[49].

Finances locales[modifier | modifier le code]

Finances locales d'Hauterives de 2000 à 2018[50].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[52].

En 2021, la commune comptait 1 887 habitants[Note 2], en diminution de 0,89 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6431 6171 7641 8152 2842 3302 4732 4372 580
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5062 4302 5422 5142 5221 8891 8301 7871 848
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7731 7331 7471 5951 6021 4541 3521 2751 185
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 1761 1231 0811 0961 2021 3331 5321 5841 799
2018 2021 - - - - - - -
1 8911 887-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

  • Une maison de retraite (EHPAD) de plus de soixante-deux places disposant d'une unité pour personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer[55].
  • Un centre médico-social[56].
  • Un foyer d'accueil et d'hébergement pour adultes handicapés[56].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Pour l'année scolaire 2017-2018, l'école primaire publique comprend sept classes pour 167 élèves dont 104 en classe élémentaire et 63 en maternelle[57], réparties sur deux écoles situées au centre du village, à proximité l'une de l'autre. L'école élémentaire Général-de-Miribel se situe près de l'église et l'école maternelle Ferdinand-Cheval, près de la Poste, accueille aussi la cantine scolaire dont les repas sont préparés par un traiteur[réf. nécessaire].

Les collèges publics et privés les plus proches se trouvent tous à 6 km de Hauterives, respectivement au Grand-Serre et à Châteauneuf-de-Galaure[réf. nécessaire].

Santé[modifier | modifier le code]

Plusieurs services de santé sont proposés à Hauterives : un médecin généraliste, un cabinet infirmier, un cabinet de kinésithérapeutes, des ambulanciers, une pharmacie et un vétérinaire[réf. nécessaire].

L'hôpital le plus proche se trouve à Saint-Vallier à une quinzaine de minutes ou à Romans-sur-Isère à un peu plus de trente minutes en voiture.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Une randonnée pédestre appelée « La Marche du facteur » est organisée le troisième dimanche d'avril pour découvrir les sentiers de la Drôme. En 2018, la trentième édition attire plus de 1700 randonneurs[58].
  • En été, ont lieu une brocante et une soirée gourmande[réf. nécessaire].
  • Plusieurs vogues se déroulent durant l'été : à Hauterives le dernier week-end d'août, à Saint-Germain en août et à Treigneux, fin juin ou début juillet[réf. nécessaire].
  • Des manifestations artistiques se déroulent également à Hauterives : durant l'été, plusieurs concerts sont organisés en soirée dans le jardin du Palais idéal et chaque année, une exposition artistique (peinture, photographie ou sculpture) est présentée au château durant toute la saison, d'autres plus éphémères, dans la salle communale à proximité du Palais idéal[réf. nécessaire].
  • Fête : le dernier dimanche d'août[36].

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Plusieurs sentiers de randonnée à Hauterives ainsi que des labyrinthes végétaux situés à Saint-Germain (entrée payante)[59].
  • Pêche[36].
  • Piscine chauffée et salée[36].

Sports[modifier | modifier le code]

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

La commune possède plusieurs équipements sportifs : deux courts de tennis éclairés, des terrains de football, un gymnase, un terrain de boules, une piscine avec deux bassins et une pataugeoire pour les enfants[réf. nécessaire].

Clubs sportifs[modifier | modifier le code]

Plusieurs activités sportives s'exercent sur la commune : le football-club de Hauterives (Fch-Usgs), le Haute-Galaure tennis-club, le judo club, le club de basket « Hauterives basket », l'amicale-boules, le club des chasseurs : ACCA, une association de gymnastique et yoga, le CSG (club sportif galaurien) pratiquant cyclisme et course à pied hors stade, l'association des pêcheurs « truite de la Galaure » et l'association « Danse passion ». Depuis la rentrée 2014, un club de « multi-boxes » a vu le jour. Il fait partie de l’association « Hauterives multisports », les entraînements se déroulent au dojo municipal[réf. nécessaire].

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Hauterives appartient à la paroisse catholique « Saint-Joseph de la Galaure » qui regroupe les communautés de quinze communes[60].

Économie[modifier | modifier le code]

Marché
Marché communal.

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : pâturages (bovins, caprins), bois, céréales, vignes, vergers[36].

  • Coopératives agricole, avicole, laitière, d'élevage[36].
Marchés et foires
  • Le marché se tient le mardi[36], le matin, sur la place de la mairie[réf. nécessaire].
  • La foire commerciale et agricole a lieu le lundi de Pâques. Elle se déroule chaque année avec de nombreuses animations[61].
  • Un marché de Noël est organisé durant un week-end en décembre[réf. nécessaire].

Commerce[modifier | modifier le code]

Les commerces sont nombreux : des boulangeries, primeur, pizzeria, bars et restaurants, un traiteur, une librairie, une jardinerie, une boutique d'électro-ménager, un bureau de tabac, antiquaire, pressing, opticien, coiffeurs, institut de beauté, ainsi qu'une auto-école, un garagiste et concessionnaire d'une grande marque française d'automobile. Un service de grande distribution de type supermarché avec une station de carburants est également présent sur la commune[réf. nécessaire].

Industrie[modifier | modifier le code]

La commune compte une zone artisanale dans la partie septentrionale de son territoire accueillant le siège ou les services de quelques entreprises, principalement locales[réf. nécessaire].

La société Vencorex, dont le siège est situé dans la région lyonnaise, exploite le sel en sous-sol qui est dirigé par saumoduc vers la plateforme chimique du Pont-de-Claix[62].

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Station climatique d'été[36].
  • La présence du Palais Idéal attire de nombreux touristes[63].
  • La commune possède des chambres d'hôtes et des gîtes, un hôtel-restaurant, deux étoiles et un camping trois étoiles de 150 places équipés de chalets et de mobil-homes[64].

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Châteaux[modifier | modifier le code]

  • Porte fortifiée de l'ancien château (IMH)[36].
Porte ogivale de l'enceinte du château féodal du XIIe siècle. Il ne reste que quelques ruines du château féodal envahies par les broussailles. Le château se divisait en deux parties, la plus élevée étant la citadelle. Au début du XVIIe siècle, le château menaçait de tomber en ruines, toitures et charpentes étaient en mauvais état ; il cessa d'être entretenu. Il s'est écroulé en 1650[réf. nécessaire].
  • Le château dit communal (XVIIe siècle) a été construit sur la rive gauche de la Galaure par le seigneur de Hauterives plutôt que de restaurer le vieux château féodal. Il est remarquable par ses boiseries du XVIIe siècle et ses moulures en stuc du XVIIIe siècle. Ce château accueille des expositions temporaires[réf. nécessaire].
  • Le château du Châtelard, situé sur la rive gauche de la Galaure, face à la colline de Saint-Germain, appartient à la famille (de) Miribel. Il laisse deviner, dans les grands arbres de son parc, ses tours coiffées en oignons de tuiles rouges sur le modèle lorrain. C'est dans ce château que le général Marie-Joseph François de Miribel est décédé. À l'origine, un certain Berlion, de la maison de Hauterives, avait pris le nom de seigneur du Chastellard en s'installant dans ce lieu dans les années 1250. Une place forte se justifiait ici au croisement de la route militaire reliant Nyons à Vienne et de la voie commerçante vers l'Italie depuis Saint-Vallier. Un nouveau château y fut édifié en 1460. Il en subsiste quelques tours marquées des armes de la maison. En 1750, François de Chastellard le démolit et construit la maison forte actuelle. Sa dernière héritière, mademoiselle de Valory de Chastellard, épousa le comte Arthus de Miribel. Elle était la mère du général Marie-Joseph François de Miribel[réf. nécessaire].
  • Le château de Barral[36] est une ancienne maison forte restaurée au XIXe siècle[réf. nécessaire].

Monuments religieux[modifier | modifier le code]

Notre Dame de Bonnecombe.
Notre Dame de Bonnecombe.
  • Il ne reste rien de l'ancienne chapelle de Hauterives du XIIe siècle qui était située près du cimetière. Pour la remplacer, l'église Saint-Martin actuelle a été construite au XIXe siècle[réf. nécessaire].
  • Deux autres églises se situent dans les hameaux voisins : l'église Saint-Antoine de Treigneux, l'église Saint-Roch de Saint-Germain, et l'église Saint-Germain d'Hauterives[36].

Au milieu du XIIe siècle, Notre-Dame de Bonnecombe était un prieuré de l'ordre de Saint Ruf. Au XVIe siècle, les religieux en furent chassés par les guerres de Religion et les bâtiments tombèrent en ruines.
Vers 1690, monsieur Bret, prieur de Saint-Vallier et de Sarras reconstruit Bonnecombe. Pendant plusieurs années, les moines cordeliers de Charrière vinrent y célébrer des messes.
À la Révolution, terres et bâtiments sont vendus. La chapelle devient la propriété de la famille Revol. Une partie est démolie et le reste transformé en bâtiment agricole. En 1851, leurs descendants cèdent la chapelle à une société qui s'engage à la reconstruire. En 1855, le nouveau sanctuaire est béni. La chapelle est surnommée « Notre-Dame-des-Mères » car la légende veut que, près de la chapelle, coule une source où les femmes gauloises atteintes de stérilité venaient s'abreuver afin d'assurer leur descendance. Un pèlerinage a lieu tous les ans en septembre et les pèlerins boivent l'eau de cette source[réf. nécessaire].

Architecture[modifier | modifier le code]

Les maisons anciennes dont les murs sont en arêtes de poisson sont construites avec les galets de la Galaure. On trouve également de nombreuses maisons en pisé.

Les œuvres du Facteur Cheval[modifier | modifier le code]

Trois constructions ont été réalisées par le facteur Ferdinand Cheval ; elles sont classées ou inscrites au titre des monuments historiques :

Cette étonnante construction a été élevée entre 1879 et 1912 avec les pierres qu'il ramassait lors de ses tournées. Fruit du long labeur d'un seul homme, ce monument est une curiosité de l'art naïf (Surréalisme naïf[36]). Il est classée monument historique depuis 1969. L'édifice et son domaine sont la propriété de la commune[65].
Cette sépulture a été édifiée entre 1914 et 1922 par Ferdinand Cheval déçu de ne pas pouvoir être inhumé dans l'enceinte de sa première œuvre. Il y repose avec d'autres membres de sa famille. La tombe est située dans le cimetière de la ville, à proximité de l'entrée principale (IMH[36]).
  • La Villa Alicius : cette maison, construite puis occupée par Ferdinand Cheval lors de sa retraite, est située à côté de son « Palais Idéal »[66].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

La bibliothèque « Facteur-livres » est située dans la rue principale en face de la poste. Elle est ouverte le mardi de h à 11 h, le jeudi de 18 h à 20 h et le vendredi de 16 h à 17 h 30. Des boites à livres ou « boites à lire » sont disposées à plusieurs endroits du village, permettant d'emprunter ou de déposer des livres librement[67].

Il existe aussi une école de musique, la chorale « Le chœur des collines », une troupe de théâtre nommée « la Brouette », l'association « Les amis du Cèdre » qui regroupe des personnes retraitées, l'association « Arts pour tous » ainsi que l'atelier « soie et vannerie »[réf. nécessaire].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Cèdre du Liban du parc du château de Hauterives.
  • Rives de la Galaure[36].
  • Vallée pittoresque[36].

Hauterives est un village botanique membre des « Villages botaniques de la Drôme[68] ». À l'initiative de la mairie de Hauterives, un circuit botanique est développé sur le thème des plantes fantastiques. Les communes d'Albon, Barnave, Chabrillan, Châtillon-en-Diois, Grignan, Manas, Mirmande, Montélier et Montvendre sont aussi membres des « Villages botaniques de la Drôme ».

Devant la façade nord du château communal, un cèdre du Liban planté sous Henri IV, dans la seconde moitié du XVIe siècle, est possiblement l'un des plus anciens de France[69]. Sa cime dépasse trente mètres pour un tronc mesurant 8 m de circonférence à 1,30 m du sol (en )[70].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Statue du général de Miribel située devant l'église.
Statue du général de Miribel située devant l'église.
  • Henri de Chastelard de Salières (1602-1680) né Henri de Chastelard à Hauterives, appelé le marquis de Salières, est un militaire ; colonel commandant du régiment de Carignan-Salières en Nouvelle-France.
  • Joseph Antoine Ferlay (1798-1874) est un homme politique français né à Hauterives ; maire de Valence puis préfet de la Drôme.
  • André Lacroix (1824-1910), né à Hauterives, est un enseignant puis journaliste pour divers journaux locaux avant d'être nommé archiviste du département de la Drôme.
  • Joseph de Miribel (1831-1893), chef d'État-Major des armées françaises, décédé à Hauterives dans le château du Châtelard.
  • Ferdinand Cheval (1836-1924) plus connu sous le nom de « facteur Cheval » est un facteur français célèbre pour avoir passé 33 ans de sa vie à édifier à Hauterives le « Palais idéal ».
  • Étienne Vassy (1905-1969), né à Hauterives, est un géophysicien reconnu comme le premier en France à avoir vu l'intérêt scientifique des fusées-sondes.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Hauterives Blason
Parti: au 1er d'azur à trois fleurs de lis d'or (de France), au 2e d'or à la clef d'azur posée en barre, l'anneau en haut et le panneton vers le chef, et au chef d'azur[71].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joseph Bordas, Le pèlerinage de Notre-Dame-de-Bonnecombe à Saint-Germain commune d'Hauterives, canton du Grand-Serre (Drôme), Valence, Imprimerie Valentinoise, 20 pages, 1886[72].
  • Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 192 pages, 2004.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

[73] </references>

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de la Drôme, consulté le 23 avril 2019
  2. site de la préfecture de la Drôme "contexte environnemental, géologique et hydrologique de la commune de Châteauneuf-sur-Galaure, consulté le 31 juillet 2019
  3. Mention originale de ce terme dans Eugène Renevier, Tableau des terrains sedimentaires, .
  4. SANDRE, « Fiche rivière la Galaure (V36-0400) » (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau (V3600580) ».
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau (V3600600) ».
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau (V3601160) ».
  8. « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Combesse (V3601180) ».
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  11. « Orthodromie entre Hauterives et Saint-Christophe-et-le-Laris », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  13. « Station Météo-France « Saint-Christophe-L_sapc », sur la commune de Saint-Christophe-et-le-Laris - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  21. « Observatoire des surfaces à l’échelle communale (OSCOM) en Auvergne-Rhône-Alpes », sur ministère de la Transition écologique et solidaire, (consulté le ).
  22. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  23. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 7 (Ambouchet).
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  25. Plan local d'urbanisme « PPRi Hauterives » [PDF], (consulté le ) et Géoportail.
  26. Site du Bureau de Recherches Géologiques et Minières, page sur la commune de Hauterives
  27. Préfecture de la Drôme, « Commune de HAUTERIVES : Fiche synthétique descriptive des risques » [PDF], sur [1], .
  28. Plan de Prévention des Risques Technologiques NOVAPEX : Communes de Le Grand Serre et Hauterives, 52 p. (lire en ligne [PDF]).
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  32. « Irep », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
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  34. a b c d e f g h i et j J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 175 (Hauterives).
  35. Voir Monographie de la famille Ferlay, 1000 ans d'histoire.
  36. a b c d e f g h i j k l m n et o Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, , 50 p. (ISBN 2-7399-5026-8), Hauterives.
  37. site de l'office du tourisme du pays de Hauterives
  38. Franck Olivar, « Le Palais idéal du facteur Cheval en toutes lettres ! », sur www.franceinter.fr, (consulté le ).
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  54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  70. « Le cèdre du château communal de Hauterives (Drôme) », (consulté le ).
  71. « L'armorial », Blasonnement de Hauterives (Drôme), sur armorialdefrance.fr, (consulté le ).
  72. « Le pèlerinage de Notre-Dame-de-Bonnecombe à Saint-Germain commune d'Hauterives, canton du Grand-Serre (Drôme) », sur Babelio (consulté le )
  73. Pour plus de clarté et de lisibilité afin de mettre en évidence les tendances, les pourcentages sont arrondis à l'unité, au nombre entier le plus proche. Dans le même esprit, les résultats du premier tour des élections présidentielles sont ici indiqués pour les candidats ayant obtenu au moins 5 % des votes exprimés. Les résultats détaillés sont consultables sur le site du ministère de l'intérieur.