Aller au contenu

Études d'arts en France

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Les écoles d'art en France)

Études d'arts en France
Image illustrative de l’article Études d'arts en France
Certification du Ministère de l'Enseignement Supérieur garantissant son contrôle et l'authenticité du diplôme visé.
Lieu France
Établissement École des beaux-arts, Université, IUT, STS
Sélection
Niveau ou
grade requis
Baccalauréat ou Licence
Diplôme
Durée de la formation 3 ans ou 2 ans
Diplôme délivré En école privée d'arts :

À l'université :

Niveau délivré Bac + 3 (niveau 6) ou Bac + 5 (niveau 7)
Grade délivré Licence ou Master
Débouchés
Diplômes accessibles Master ou Doctorat
Professions accessibles Artiste

Les études d'arts en France sont assurées par les lointaines descendantes des anciennes écoles des beaux-arts, des arts décoratifs et des arts industriels, dites depuis des arts appliqués[1].

Elles sont destinées soit à développer la pratique d'un art par l'élève, soit à ce qu'il acquière une pédagogie pour l'enseigner, soit afin qu'il occupe des fonctions de critique ou de management des artistes ou des œuvres d'art dans des entreprises privées ou des institutions publiques.

Ces formations artistiques sont marquées par la notion d'auteur et ses divers rapports avec les contraintes artistiques volontaires ou de fait (langages, techniques, matériaux, sens, fonction, utilité, commande, compétition, contexte, traditions, etc.) ainsi que par le regard[2] que l'on porte sur une œuvre poétique. Aujourd'hui, elles se fondent autour de l'économie[3] et de la pratique des arts plastiques et graphiques, de l'architecture d'intérieur, des métiers d'art[4] et de l'artisanat, de la mode ou du design parfois dit industriel. Elles vont, toutefois, largement au-delà (par exemple, dans les domaines numériques ou de la communication) vers un relatif décloisonnent entre les spécialités.

À tort ou à raison, elles ne se confondent pourtant pas[5] avec les études littéraires et poétiques, les écoles d'architecture et d'urbanisme, de musique, de spectacle vivant[6] (théâtre, danse, cirque, arts de la rue, etc.), de cinéma et de photographie. Plus généralement on les distingue aussi avec certains domaines aujourd'hui regroupés sous l'appellation d'éducation artistique et culturelle[7] (allant du patrimoine, de l'histoire de l'art aux métiers du livre[8] en passant par l'ingénierie culturelle) dont plusieurs métiers aussi assimilés à l'artisanat[9] (particulièrement la cuisine[10], la parfumerie[11], le paysagisme[12], etc.), aux arts et traditions populaires (comme le folklore) ou, dans un autre registre, de ce qui concernerait le développement personnel ou la psychothérapie[13].

Les compétences techniques et savoirs spécialisés mis en œuvre lors de ces enseignements relèvent aussi d'écoles d'ingénieurs ou de l'apprentissage en atelier, sous la direction d'un maître (anciennement dit en art). De même, les questions abordées au cours de ces cursus sont développées au sein des diverses études théoriques de l'art et de la culture, dont le lieu privilégié est l'université.

Toutefois de nombreux praticiens se revendiquent comme artiste autodidacte[14] (et interrogent de ce fait sur l'utilité de formations, de corps labellisés) ou ont principalement mis en avant la culture générale de chacun dans ces domaines.

Jusqu'au XVIIe siècle, l'enseignement des techniques artistiques passe, après l'enseignement des petites écoles publiques, par l'apprentissage à partir de 12 ou 14 ans auprès d'un des maîtres appartenant à une communauté des peintres, des sculpteurs, des joueurs d'instruments, etc. Ces communautés ont dans certaines grandes villes des écoles pour les apprentis appelées académies[15] : l'apprenti n'est pas seulement étudiant, il est aussi employé.

Les écoles d'art actuelles sont héritières de quatre systèmes distincts :

  • Les héritières des académies. La plus célèbre est L'Académie royale de peinture et de sculpture (1648), où enseignaient les plus grands artistes de l'époque et dont le but était de maintenir la tradition académique par une hiérarchie des genres (histoire, portrait, paysage…) et par l'étude des maîtres anciens (voyage en Italie, prix de Rome). Cette institution existe toujours (École nationale supérieure des beaux-arts). Citons également l'Académie de dessin de Dijon, actuelle École nationale supérieure d'art de Dijon.
  • Les héritières des écoles gratuites de dessin, fondées pour la plupart aux XVIIIe et XIXe siècles. Le but de ces écoles était de donner le goût du beau aux artisans, de leur apprendre la précision, la géométrie, et le refus de l'ornement et du pittoresque. Des amateurs d'art désireux d'apprendre à dessiner suivaient aussi ces cours. Dès les années 1880, l'administration des beaux-arts de l'État (aujourd'hui Délégation aux arts plastiques du ministère de la Culture) a obtenu un droit de regard sur leurs programmes et certaines ont été communalisées. La grande majorité des écoles d'art territoriales sont d'anciennes « écoles gratuites de dessin ». comme à Toulouse (1726), Rouen (1741), Lille (1755), Rennes (1757), Amiens (1758), Besançon (1773), etc. Certaines sont passées directement sous le contrôle de l'État comme les écoles d'arts décoratifs de Nice ou de Limoges. L'École gratuite de dessin de Paris, fondée en 1766, orientée vers les arts appliqués, est l'actuelle École nationale supérieure des arts décoratifs et l'École Duperré a été fondée en 1864 par Elisa Lemonnier.
  • Les nouvelles écoles nationales d'art fondées dans les années 1970-80 comme la Villa Arson à Nice, l'école de photographie d'Arles, L'École nationale supérieure de création industrielle ou bien l'école d'art de Cergy-Pontoise. Conçues en fonction, d'enjeux, de programmes et de pédagogies spécifiques, elles relèvent du ministère de la Culture.
  • Les ateliers privés d'artistes. En effet, jusqu'au début du XXe siècle, les artistes un peu renommés (Prix de Rome…) tiraient un revenu non négligeable de l'enseignement qu'ils dispensaient dans leur propre atelier. Les modalités de cet enseignement varient beaucoup selon les époques. Les étudiants payaient souvent pour chaque séance d'atelier et non à l'année. Parfois ils avaient la charge d'amener le charbon pour le poêle de l'atelier. C'est souvent un étudiant, appelé le massier, qui se chargeait de la collecte de l'argent. Dans certains cas, les étudiants étaient des apprentis, c'est-à-dire qu'ils profitaient de l'enseignement de l'artiste en lui servant d'assistants, parfois seulement rémunérés sous forme d'hébergement et de nourriture. Certains de ces ateliers subsistent comme l'Académie de la Grande-Chaumière à Montparnasse et surtout l'Académie Julian à Saint-Germain-des-Prés.

Depuis le milieu des années 2000, la plupart des établissements territoriaux d'enseignement artistique ont changé de statut pour devenir des Établissements publics de coopération culturelle (EPCC), ce qui leur confère une certaine indépendance vis-à-vis de leurs tutelles et permet des regroupements d'établissements sur plusieurs sites : Lorient, Brest, Quimper et Rennes ; Rouen et Le Havre ; Angoulême et Poitiers ; Tours, Angers et Le Mans ; etc. Certains de ces établissements ne regroupent pas que des écoles d'art : la Haute École des arts du Rhin intègre, outre les écoles de Strasbourg et de Mulhouse, l'Académie de musique de Strasbourg ; L'école supérieure d'art et de design de Saint-Étienne est intégrée à la Cité du design.

En 2023, Mathilde Provansal publie Artistes mais femmes. Une enquête sociologique dans l’art contemporain. Cette publication présente l'état de ses recherches sur les inégalités de genre dans les écoles d'art et dans le monde de l'art. En France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Espagne, les femmes sont majoritaires dans l’enseignement supérieur artistique. Cependant, elles sont moins visibles dans l’art contemporain. Leur travail fait moins souvent l’objet d’expositions individuelles. Leurs réalisations se vendent moins bien. Mathilde Provansal analyse ce paradoxe en identifiant les obstacles que rencontrent les artistes femmes tout au long de leur carrière et ce dès l’entrée en école d’art[16].

Liste des établissements

[modifier | modifier le code]

Les écoles nationales supérieures d'art (ENSA)

[modifier | modifier le code]

Listes actualisées des 45 écoles supérieures d'art[17], dont 11 sont dites nationales et 34 territoriales. Ces écoles totalisaient 10 865 étudiants en 2017-2018[18].

Les écoles supérieures d'art (ESA ou ESAD)

[modifier | modifier le code]

Ces écoles datent parfois du XVIIIe siècle et sont très liées aux communes qui les ont vues naître. Depuis le début des années 2010, la plupart de ces écoles ne sont plus des services municipaux, mais sont partiellement indépendantes de leurs villes de tutelles, structurées en établissements publics de coopération culturelle, avec un conseil d'administration. Certains de ces établissements sont répartis sur plusieurs villes, comme l'école d'art de Bretagne, éclatée sur quatre sites : Rennes, Lorient, Quimper et Brest.

Ces écoles sont accréditées par le ministère de la Culture et habilitées par le Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCéres) à délivrer les diplômes nationaux du ministère de la Culture. Cette habilitation est donnée lorsque le projet pédagogique, l'encadrement pédagogique, les locaux et les moyens fournis atteignent un niveau d'exigence satisfaisant.

Les diplômes préparés sont le diplôme national d'art (DNA) en trois ans, donnant grade de licence depuis 2018 et le diplôme national supérieur d'expression plastique (DNSEP) en deux ans après avoir obtenu le DNA, donnant grade de Master

Établissements multisites :

Les départements universitaires d'art

[modifier | modifier le code]

L'enseignement d'art plastique ou de musicologie dans les universités vise essentiellement à former des enseignants pour l'enseignement secondaire et il prépare aux concours du CAPES et de l'agrégation. Les départements d'arts plastiques et d'arts visuels se distinguent des écoles d'art par leurs pédagogies, dont l'efficacité repose essentiellement sur des connaissances intellectuelles et des explications rationnelles.

Dans l'ensemble, l'apprentissage des connaissances pratiques, techniques et du savoir-faire artistique, qu'il s'agisse du dessin, de la perspective, de la composition, de la sculpture, ou du jeu d'instrument, n'est pas considéré comme important[32] dont les budgets de fonctionnement et la durée des cours sont incompatibles avec une philosophie d'atelier[33]. En revanche, les étudiants disposent d'une grande autonomie et d'un large accès à la recherche académique. Il semble que les étudiants qui tirent le meilleur parti d'un tel cursus sont, comme toujours, ceux qui ont déjà suivi une formation (parfois artistique) ou qui comptent intégrer une autre école après.

La réforme LMD, entrée en application récemment, a notamment favorisé les échanges dans l'enseignement supérieur (universitaire ou non), donc entre les écoles d'art d'Europe ou dans le monde. Il faut noter que toutes les facultés d'arts plastiques ne permettent pas de pousser les études au-delà de la licence ou du master. Les universités françaises accueillent environ 8 500 étudiants en cursus d'arts plastiques[18].

Les UFR d'arts plastiques[34]

Les écoles supérieures d'arts appliqués (ESAA)

[modifier | modifier le code]

Les écoles supérieures d'arts appliqués (ESAA) sont des écoles d'arts appliqués publiques post-bac, dont certaines proposent aussi un baccalauréat option Arts appliqués ou un DNSEP, niveau bac+5 et conférant le grade de master. Elles peuvent être parfois intégrées à un lycée technologique. Elles délivrent des diplômes nationaux contrôlés par l'État. Les écoles supérieures d'arts appliqués délivrent différents diplômes (bac+2 à bac+5) :

Au total, les écoles supérieures d'arts appliqués (ESAA) proposent environ 300 formations différentes, réparties dans 80 établissements, et totalisent environ 9 000 étudiants[18]. Les diplômes d'arts appliqués peuvent se préparer dans les écoles suivantes :

Les écoles d'arts appliqués privées

[modifier | modifier le code]

La Cour des comptes dénombre 166 écoles d'art privées en France, qui accueillent entre 15 000 et 20 000 étudiants. Les frais d'inscription dans ces établissements sont compris entre 6.000 à 13.000 euros[18].

Les cursus visés et contrôlés par l'État

[modifier | modifier le code]

Parmi les 166 écoles d'art privées listées par la Cour des comptes, seules 5 écoles d'art privées reconnues par l'État dispensent un cursus délivrant un diplômé visé par le ministère chargé de l'Enseignement supérieur et contrôlé par l'État[18] :

Les autres cursus privés

[modifier | modifier le code]

Les autres établissements qui ne délivrent pas diplômes visés par l'État proposent généralement des cursus délivrant un titre certifié inscrit au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Ils ont la même valeur et comptent également des crédits ECTS (European Credits Transfer System en anglais, soit système européen de transfert et d'accumulation de crédits en français)[source insuffisante]. D'autres écoles d'art privées ne délivrent qu'un certificat d'école ou diplôme d'établissement non contrôlé par l'État, ne garantissant ainsi aucunement la qualité de la formation.

  • Académie Charpentier (et Académie de la Grande-Chaumière) - Paris
  • Arts appliqués Bellecour - Lyon
  • ATEP - Paris
  • Axe Sud - Marseille - Toulouse
  • EEGP - École européenne de graphisme publicitaire - Angers
  • École supérieure d'art Françoise-Conte - Design Textile Mode
  • École supérieure d'architecture intérieure, IFAT Plescop, 56 Vannes
  • École supérieure des arts modernes (Esam Design) - Paris
  • Créapole - Paris
  • Créasud - Bordeaux
  • Immaconcept - Bordeaux
  • École Presqu'île - Lyon
  • École de Condé (groupe AD Education) - Lyon - Nancy - Paris - Nice - Bordeaux - Rennes - Marseille - Toulouse
  • École de communication visuelle (ECV) (groupe AD Education) - Aix-en-Provence - Bordeaux - Lille - Nantes - Paris
  • D-MAI Paris (Design Makeup Art Institute) - École de maquillage professionnel
  • École supérieure des métiers artistiques- Montpellier, Toulouse et Nantes
  • École supérieure d'arts appliqués d'Aquitaine- Bordeaux
  • École supérieure d'arts appliqués du Groupe ESC Troyes - Troyes
  • ESAG Penninghen École supérieure de design, d'art graphique et d'architecture interieure - École supérieure de design, d'art graphique et d'architecture interieure - Paris
  • École Multimédia - Paris
  • École Émile-Cohl - Lyon
  • École Pivaut - Nantes, Rennes, Montréal
  • École supérieure d'infographie et animation 3D (ESIA 3D) - Lyon
  • École intuit.lab - Paris - Aix-en-Provence - Marseille - Mumbai - Calcutta - Sao Paulo
  • Institut de l'image de l'océan Indien (ILOI) Le Port Animation 2D, multimédia, 3D, audiovisuel (école à régime associatif)
  • ESAM Design - École supérieure des arts modernes - Paris
  • ESAT - École Supérieure des Arts et Techniques - Paris
  • Institut Supérieur des Arts Appliqués (LISAA) - École d'animation, de design, de graphisme et de mode - Paris, Rennes, Nantes, Strasbourg, Bordeaux, Toulouse
  • Lignes et Formations - Paris
  • Ecole d'Arts Maryse Eloy - Paris
  • Orbicom - Nice
  • Pro'artigraph - École supérieure privée d'arts appliqués à Nice - Design d'espace, design de produits, design de mode, communication visuelle
  • ITM Paris - Institut technique du maquillage
  • Studio M - Montpellier, Marseille, Lyon, Toulouse, Casablanca
  • MJM Graphic Design - Paris, Bordeaux, Lille, Nantes, Rennes, Strasbourg.
  • E-artsup (groupe Ionis) - Paris, Bordeaux, Lille, Lyon, Montpellier, Nantes, Toulouse, Strasbourg

Écoles consulaires, ou du secteur industriel

[modifier | modifier le code]

Ces écoles, à l'origine publiques, concernent essentiellement les domaines du design, du stylisme et de la mode. Les écoles consulaires dépendent des chambres de commerce et d'industrie, les autres, bien que devenues privées, ont parfois conservée un lien avec le ministère de l'Industrie.

Les Compagnons du devoir sont des structures associatives destinées à la formation et à l'apprentissage de plusieurs métiers artisanaux suivant les traditions du compagnonnage, lointaines descendantes des confréries et corporations du Moyen Âge.

De très nombreuses autres formations par alternance du domaine artisanal ont aussi lieu dans des Centres de formation d'apprentis (CFA). Certaines formations continues pour adultes sont faites en collaboration avec les Greta. Les CFA peuvent être associatifs, privés, municipaux, sous tutelle de l'Éducation nationale, du ministère de l'Agriculture, ou gérés par les Chambres de commerce et d'industrie territoriales (CCT), les Chambres de métiers et de l'artisanat (CMA) et les Chambres d'agriculture. Les diplômes délivrés vont du niveau V aux Masters professionnels.

Les classes préparatoires

[modifier | modifier le code]

Il existe plusieurs types de formations de préparations aux écoles d'art. Les classes ou ateliers préparatoires aux écoles d'art permettent de préparer les concours des différentes écoles d'art. L'association nationale des classes préparatoires publiques aux écoles supérieures d'art (APPEA) regroupe 21 de ces classes préparatoires[36].

  • École Nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, Via Ferrata
  • La classe préparatoire des Ateliers d’arts plastiques de la communauté d’agglomération Évry Centre Essonne - (Essonne)
  • École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon
  • Arcades (Atelier de recherche, de création artistique et d'enseignement supérieur) Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine)
  • École supérieure d'art Pays Basque
  • Classe préparatoire de Cherbourg (Manche) intégrée à l'École Supérieure des Arts & Médias de Caen/Cherbourg
  • Prépa École des Beaux arts Émile Daubé SAINT-BRIEUC École municipale des beaux-arts de Saint-Brieuc
  • CAAP (Classe d'approfondissement en arts plastiques)de Fontenay-sous-Bois
  • CAAP (Classe d'approfondissement en arts plastiques)de Gagny
  • École municipale des beaux-arts de Saint-Brieuc
  • École municipale des beaux-arts de Sète
  • École municipale des beaux-arts de La Seyne-sur-Mer
  • École municipale des beaux-arts de Châteauroux
  • École municipale des beaux-arts de Beauvais
  • École municipale des beaux-arts/galerie Édouard-Manet, Gennevilliers
  • École des beaux-arts du Genevois (EBAG - Annemasse Haute-Savoie), gérée par la communauté de communes
  • École d'art Gérard-Jacot (Belfort)
  • PASARTIC, Préparation à l'accès aux études Supérieures en Art et Technologies de l'information et de la Communication - Institut de l'image de l'océan Indien - Le Port
  • École professionnelle supérieure d'arts appliqués et d'architecture de la Ville de Paris - Ivry-sur-Seine

Les CPES-CAAP

[modifier | modifier le code]

Les 12 classes préparatoires aux études supérieures-classes d’approfondissement en arts plastiques (CPES-CAAP) sont publiques. Conventionnées avec des départements d'universités, elles permettent de valider une première année de licence (60 crédits ECTS).

Les CPGE option arts plastiques

[modifier | modifier le code]

Les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) littéraires A/L option Arts Plastiques[37] et ENS-C Arts & Design[38] permettent après deux ans l'entrée en écoles d'art, bien que leur objectif principal soit d'intégrer les écoles normales supérieures (ENS).

Les classes préparatoires privées

[modifier | modifier le code]

Il existe un grand nombre de classes préparatoires privées reconnues par l'État ou non. La qualité de la formation et le taux de réussite aux concours sont variables, selon le contrôle que l'État a sur le programme. À part les CPES-CAAP, ces classes préparatoires ne délivrent pas d’ECTS mais remettent un certificat de fin d’étude[39],[40].

L'ancienne mise à niveau en arts appliqués (MANAA)

[modifier | modifier le code]

Jusqu'à son arrêt à 2019, la mise à niveau en arts appliqués (MANAA) était une formation d'une durée d'un an permettant d'intégrer les brevets de technicien supérieur (BTS) en design, les diplômes des métiers d'art (DMA) et certaines écoles d'art.

La MANAA, les BTS en design et les DMA ont été remplacés dans les établissements publics par le diplôme national des métiers d’arts et du design (DNMADE) d'une durée de 3 ans et conférant le grade de licence (180 crédits ECTS)[41],[42],[43].

Les lycées

[modifier | modifier le code]

En France, la majorité des écoles d'art sont accessibles aux titulaires du baccalauréat ou équivalent, et n'exigent pas de diplômes supplémentaires[44]. Elles recrutent alors les candidats en fonction de leur motivation, leur expérience pratique et leur culture artistique lors d'un entretien, après une sélection par concours ou sur dossier (sauf à l'université). Certains entretiens ont comme point de départ le portfolio présentant des travaux de l'étudiant. Enfin, d'autres élèves s'orientent vers des écoles européennes[45] en fonction de leur programme de formation, des critères de sélection ou des droits d'inscription.

Les élèves des enseignements d'exploration (ex-EDD) « Création et activités artistiques[46] » (ou de l'enseignement facultatif d'arts[47]) puis des enseignements obligatoires[48] leur succédant au sein du baccalauréat général, du baccalauréat technologique « Design et arts appliqués » (STD2A2[49]) et de certaines filières du baccalauréat professionnel « artisanat et métiers d'arts[50] », seront favorisés, suivant les écoles, par leur cursus mixte.

Tout en ayant des objectifs et des débouchés différents, les diplômes professionnels en arts graphiques comme le brevet de technicien (BT), le brevet des métiers d'art (BMA) ou l'option histoire des arts[51] de la filière littéraire, peuvent aussi être une voie d'accès aux écoles, mais plus aléatoire selon les modes de recrutement : contenu du concours ou profil d'élève recherché par celles-ci.

  • Auray (Brec'h) (Morbihan) : lycée des métiers d'art Bertrand-du-Guesclin
  • Bellignat (Ain) : lycée Arbez-Carme
  • Besançon (Doubs) : CFA académique
  • Bobigny (Seine-Saint-Denis) : lycée professionnel Alfred-Costes
  • Bordeaux (Gironde) : lycée professionnel Toulouse-Lautrec
  • Colombes (Hauts-de-Seine) : lycée Claude-Garamont
  • Grenoble (Isère) : lycée professionnel André-Argouges
  • Illkirch-Graffenstaden (Bas-Rhin) : lycée Gutenberg
  • Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) : lycée professionnel d'Arsonval
  • Lattes (Hérault) : lycée Champollion
  • Lisieux (Calvados) : lycée professionnel Paul-Cornu
  • Lyon (Rhône) : lycée professionnel du Premier Film
  • Marseille (Bouches-du-Rhône) : lycée professionnel Léonard-de-Vinci
  • Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) : lycée André-Malraux
  • Paris : lycée professionnel des Arts graphiques
  • Saint-Pierre (La Réunion) : lycée professionnel de Saint-Pierre
  • Senlis (Oise) : lycée professionnel Amyot-d'Inville
  • Toulouse (Haute-Garonne) : lycée professionnel Jolimont
  • Tourcoing (Nord) : lycée professionnel Le Corbusier
  • bac pro Artisanat et métiers d'art
    • option arts de la pierre
    • option ébéniste
    • option horlogerie (DSN 2009 : en attente JO)
    • option marchandisage visuel
    • option métiers de l'enseigne et de la signalétique
    • option tapisserie d'ameublement
    • option verrerie scientifique et technique
    • option vêtement et accessoires de mode
  • BMA Art de la reliure et de la dorure
  • BMA Art du bijou et du joyau
  • BMA Arts et techniques du verre
  • BT Dessinateur en arts appliqués
    • spécialité céramique
    • spécialité tapisserie de lisse
    • spécialité volumes architecturaux
  • BT Dessinateur maquettiste option arts graphiques
  • Formation d'école spécialisée Diplôme d'arts graphiques
  • Formation d'école spécialisée Diplôme de fin d'études secondaires des métiers d'art (DFESMA)
  • Formation d'école spécialisée Diplôme national d'orientation professionnelle d'art dramatique
  • Formation d'école spécialisée Diplôme régional des métiers d'art option sculpture sur bois - restauration statuaire
  • Formation d'école spécialisée Préparation à l'accès aux études supérieures en art et aux technologies de l'information et de la communication
  • Formation d'école spécialisée Classe d'art dramatique
  • CAP Artisanat et Métiers d'Arts option Dessinateur d'Exécution en Communication Graphique (DECG)
  • CAP Artisanat et Métiers d'Arts option Signalétique, Enseigne et Décor
  • CAP Artisanat et Métiers d'Arts option Sérigraphie Industriel
  • CAP Art du bijou et du joyau (DSN 2009 : en attente de JO)
  • CAP Art et techniques de la bijouterie-joaillerie
  • CAP Arts de la broderie
    • Dominante broderie à la main
    • Dominante broderie automatisée
    • Dominante broderie sur machine
  • CAP Arts de la reliure
  • CAP Arts du bois
    • option marqueteur
    • option sculpteur ornemaniste
    • option tourneur
  • CAP Arts et techniques du verre
    • option décorateur sur verre
    • option tailleur graveur
    • option verrier à la main
    • option verrier au chalumeau
    • option vitrailliste
  • Classe de seconde spécifique Seconde spécifique option BT dessinateur en arts appliqués
  • FCIL Arts du bois : techniques d'autrefois
  • Formation d'école spécialisée Seconde filière des métiers d'art
  • MC Art de la cuisine allégée

Débouchés

[modifier | modifier le code]

Le secteur de l'art est souvent pointé du doigt pour sa précarité et son intégration sur le marché du travail difficile.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Enseignement de l'art

[modifier | modifier le code]
  • Stéphane Laurent, Les Arts appliqués en France (1851-1940), genèse d'un enseignement, Paris, Éditions du Comité des Travaux Scientifiques et Historiques, 1999.
  • Stéphane Laurent, L'Art utile. Les écoles d'arts appliqués en France (1851-1940), Paris, L'Harmattan, 1998.
  • Stéphane Laurent, L'École Boulle, Woippy, Éditions Gérard Klopp, 1998.
  • Stéphane Laurent, «Teaching the Applied Arts to Women at the École Duperré in Paris 1864-1940», Studies in the Decorative Arts, vol. IV/1, Fall Winter 1996-1997, p. 60-84.
  • Stéphane Laurent, « Décoration, design et politique: l’École nationale supérieure des arts décoratifs de 1940 à 1968 » dans Stéphane Laurent (ed), Une Émergence du design, France 20e siècle, Paris, HICSA/Université Paris 1 Pantheon-Sorbonne https://hicsa.pantheonsorbonne.fr/collection-histoire-lart-contemporain#design
  • Stéphane Laurent, Thierry Chabanne (ed.), Histoire de l’École nationale supérieure des arts décoratifs (1766-1941) Paris, Ensad, 2004.
  • Alain Bonnet, L’Enseignement des arts au XIXe siècle – La Réforme de l’École des beaux-arts de 1863 et la fin du

modèle académique, Presses universitaires de Rennes, 2006 (ISBN 9782753502284)

Débats et enjeux actuels

[modifier | modifier le code]
  • Jean-Baptiste Dotari, « En France, les écoles d'arts sont en danger », dans Les Inrockuptibles, du (en ligne).
  • Jean-Noël Lafargue, À quoi sert un étudiant en arts plastiques ?, dans Le dernier des blogs [hyperbate.fr], (en ligne).
  • Jean-Michel Lucas[52], Repenser la place de l’art et de la création dans la société et auprès de la population [Séminaire aux Halles de Schaerbeek], Bruxelles, 2008 (en ligne).
  • Actes des Assises nationales des écoles supérieures d'art, Rennes, 6 et , Rennes, 2008 (en ligne).
  • Kunst lehren = teaching art, sous la dir. de Heiki Belzer et Daniel Birnbaum (en), Cologne, 2007 (ISBN 978-3-86560-339-5) (en ligne).
  • Sur l’art et les moyens de son expérience. Pourquoi, comment rendre contemporain l’art ? Éléments de réflexions sur les outils de transmission, entretiens réunis par Christophe Domino, Paris, 2005 (en ligne).
  • Art et savoir : de la connaissance à la connivence, sous la dir. d'Isabelle Kustosz, avec Mario Borillo, Alain Cambier, Inès Champey, et al., Paris, 2004 (Les Rendez-vous d'Archimède) (ISBN 2-7475-6133-X) (partiellement en ligne).
  • Fred Forest, Repenser l'art et son enseignement : les écoles de vie, Paris, 2002 (ISBN 2-74753-409-X) (en ligne).
  • Pierre Bourdieu, Questions sur l'art pour et avec les élèves d'une école d'art mise en question, dans Penser l'art a l'école, dir. par I. Champey, Arles, 2001, p. 13-54 (ISBN 2-74273-293-4) (en ligne).
  • Yves Michaud, Enseigner l'art ? : analyses et réflexions sur les écoles d'art, Nîmes, 1993 ; nouv. éd. 1999 (ISBN 2-87711-209-8).

À propos du secondaire

[modifier | modifier le code]

Statut de l'artiste et les questions institutionnelles

[modifier | modifier le code]
  • Nathalie Heinich, Être artiste : les transformations du statut des peintres et des sculpteurs, Paris, 1996 ; repr. 2005 et 2012 (50 questions) (ISBN 2-25203-532-3).
    Ouvrage pratique et synthétique, dont les questions ne concernent pas les seuls peintres et sculpteurs. Voir aussi les nombreuses publications de N. Heinich sur les conditions des artistes et de l'art dans notre société.
  • Véronique Chambaud, Guide juridique et fiscal de l'artiste, 4e ed., Éditions Dunod, 2010 (ISBN 978-2-10-053091-5).
  • [PDF] Cour des comptes, L'enseignement supérieur en arts plastiques, communication à la commission des finances du Sénat, décembre 2020 (lire en ligne)
  • Mathilde Provansal, Artistes mais femmes. Une enquête sociologique dans l’art contemporain, Lyon, ENS Éditions, , 288 p. (ISBN 9791036206375)

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Stéphane Laurent, L'Art utile, les écoles d'art sous le Second Empire et la Troisième République, Paris, L'Harmattan, 1998.
  2. « […] les arts visuels constituent un système d'interprétation du monde qui inclut la pensée, le mythe, la mémoire, la sensibilité la plus singulière, la conscience de l'histoire… Mais la perception de toutes ces strates de signification passe par le regard. On ne peut approcher de ce système qu'au prix d'un effort, comme on ne peut saisir le sens d'un texte qu'après l'avoir lu, mot après mot. »

    — Roland Recht, « Apprendre à voir », dans « L'art à l'école : le patrimoine », Paris, 2002, p. 18, Beaux-Arts magazine. numéro spécial (ISSN 0757-2271)

    Voir aussi Hans Belting, Résumé du cours au Collège de France : 2002-2003, Paris, 2004 (pdf en ligne).
  3. Le Répertoire national des certifications professionnelles les répartit traditionnellement entre plusieurs catégories, comme les professionnels des arts, professionnels du spectacle, professionnels de l'intervention sociale et culturelle, personnel des industries des matériaux souples (textile, habillement, cuir), personnel des industries graphiques, personnel des industries de l'ameublement et du bois, personnel artisanal de l'habillement, du cuir et du textile, personnel du travail artisanal des matériaux, personnel artisanal divers, etc.
  4. Voir, en archive, l'ancien site des formations aux métiers d'art.
  5. Sans compter les pratiques considérées comme populaires (voir Carole Launai, De la bricole à l’œuvre, dans Les Peuples de l'art, Paris, 2006) ou amateurs et ce qui relève du sport ou des activités de loisirs, d'occupation.
  6. Voir Enseignement artistique spécialisé en France.
  7. L'ONISEP les classe, pour le secteur d'activités arts, culture, artisanat, en domaines suivants : Activités culturelles, Artisanat d'art, Arts appliqués, Arts du spectacle, Arts graphiques, Arts plastiques.
  8. Voir sur culture.gouv.fr.
  9. Voir sur artisanat.info. et « http://www.metiersdart-artisanat.com/1-19131-Formation-pour-adultes.php?cas=dom »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  10. Pour les arts du goût, voir sur thales.crdp-nantes.fr.
  11. Voir sur le site etudiant.aujourdhui : Le métier de parfumeur.
  12. Pour les lieux de formation des paysagistes, voir aussi, par exemple, sur f-f-p.org.
  13. Voir Art-thérapie, par exemple, à ce sujet.
  14. Voir l'affirmation d'Hergé, parmi de nombreux cas, dans les extraits de ses entretiens avec Francis Lacassin et Sylvie Andreu : Hergé à la Sorbonne diffusé sur France Culture le 22 mars 1974.
  15. Cf. Nikolaus Pevsner, Les Académies d'art, p. 193-194 et suivantes (1re éd. anglaise 1940). Voir aussi Nathalie Heinich, 1996.
  16. Gloria Guirao Soro, « Mathilde Provansal, Artistes mais femmes. Une enquête sociologique dans l’art contemporain », Lectures,‎ (ISSN 2116-5289, DOI 10.4000/lectures.62759, lire en ligne, consulté le )
  17. Listes des écoles supérieures d'art et Association nationale des écoles supérieures d'art et design publiques
  18. a b c d et e Cour des comptes, L'Enseignement supérieur en arts plastiques : Communication à la commission des finances du Sénat, , 194 p. (lire en ligne [PDF])
  19. École supérieure d'art Annecy Alpes (ESAAA)
  20. École Média Art du Grand Chalon (EMA fructidor)
  21. Campus Caraïbéen des Arts
  22. Les écoles supérieures d'art de la Ville de Paris
  23. École européenne supérieure de l'image (ÉESI)
  24. École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB)
  25. a b c et d Est, depuis 2011, un site de l'École supérieure européenne d'art de Bretagne (EPCC regroupant les écoles de Rennes, Quimper, Lorient, Brest).
  26. École supérieure d'art et design Le Havre-Rouen (ESADHaR)
  27. École supérieure d'art de Lorraine (ESA Lorraine)
  28. École Supérieure d'Art Nord - Pas de Calais / Dunkerque - Tourcoing (Esä)
  29. Haute École des arts du Rhin (HEAR)
  30. ESA Pyrénées
  31. École supérieure d'art et de design - Tours Angers Le Mans (Esad TALM)
  32. Les caractéristiques de l'enseignement universitaire sont : une grande liberté des étudiants et des enseignants, la diversité des cours, la facilité d'accès (pas de concours d'entrée) et la possibilité de poursuivre des recherches théoriques. Cependant, le manque d'objectifs professionnels et d'encadrement des étudiants en est parfois le pendant.
  33. Il y a tout de même des exceptions. Outre les sections particulières (cinéma, photo), les facs d'arts plastiques sont souvent équipées pour la création multimédia, domaine où elles sont historiquement pionnières.
  34. UFR d'arts
  35. « Le DN MADE : une nouvelle formation à la rentrée 2019 », sur onisep.fr, Onisep, .
  36. « APPEA, le réseau des prépas publiques », sur appea.fr (consulté le ).
  37. Cf. [1]
  38. « La prépa arts et design », Onisep,‎ (lire en ligne)
  39. « L'année préparatoire aux écoles d'art », Onisep,‎ (lire en ligne)
  40. Mathieu Oui, « 10 questions pour bien choisir sa prépa aux écoles d'art », Le Journal des Arts - L'ŒIL n°718,‎ (lire en ligne)
  41. Décret n° 2018-367 du 18 mai 2018 relatif au diplôme national des métiers d'art et du design
  42. « DN MADE, MANAA et Prépa Design : quelles différences ? », sur dn-made.com (consulté le ).
  43. Martin Rhodes, « Arts appliqués : la mise en œuvre du DN MADE vire au casse-tête », sur letudiant.fr, .
  44. Plusieurs cas particuliers sont toutefois à noter : les écoles ou les BTS d'arts appliqués qui privilégient les élèves ayant suivi la filière du secondaire, certaines écoles consulaires qui recrutent plutôt niveaux L2 ou L3, les concours de l'ENS, etc.
  45. Voir, par exemple, quelques écoles de cinéma, design ou mode sur le site letudiant.fr.
  46. Voir le programme de l'enseignement d'exploration Création et activités artistiques, concernant les arts visuels, les arts du son, les arts du spectacle, et le patrimoine.
  47. Voir dans le Programme de l'enseignement facultatif d'arts les domaines artistiques concernés : arts plastiques, cinéma, danse, histoire des arts, musique et théâtre.
  48. Voir le programme et la grilles horaires.
    • Amiens (Somme) : lycée Louis-Thuillier
    • Anglet (Pyrénées-Atlantiques) (Bayonne) : lycée Cantau
    • Aurillac (Cantal) : lycée de la Communication Saint-Géraud (privé)
    • Bordeaux (Gironde) : Le Mirail (privé)
    • Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) : lycée Mariette
    • Brest (Finistère) : lycée Vauban
    • Congis-sur-Thérouanne (Seine-et-Marne) (proximité de Meaux) : lycée Le Gué à Tresmes
    • Libourne (Gironde) : lycée Max-Linder
    • Lodève (Hérault) : lycée Joseph-Vallot (public)
    • Lyon (Rhône) : lycée La Martinière Diderot/Terreaux, lycée Jean-Paul-Sartre (à Bron), Arts appliqués Bellecour
    • Montreuil (Seine-Saint-Denis) lycée Eugénie-Cotton
    • Nantes (Loire-Atlantique) : lycée Livet
    • Nantes (Loire-Atlantique) : lycée La Joliverie (privé)
    • Paris : lycée Auguste Renoir
    • Paris : Institut Sainte-Geneviève rue d'Assas 6e(privé)
    • Paris : lycée Maximilien Vox
    • Périgueux (Dordogne) : lycée Albert-Claveille
    • Quimper (Finistère) : lycée Leparaclet (privé)
    • Reims (Marne) : lycée Marc-Chagall
    • Rennes (Ille-et-Vilaine) : lycée Sainte-Geneviève (privé)
    • Rennes (Ille-et-Vilaine) : lycée Brequigny
    • Rodez (Aveyron) : lycée François d'Estaign
    • Roubaix (Nord): E.S.AA.T
    • Rouen (Seine-Maritime): lycée Jeanne-d'Arc
    • Saint-Étienne (Loire) : lycée Honoré-d'Urfé
    • Sèvres (Hauts-de-Seine) : lycée Jean-Pierre-Vernant (ex-lycée d'État de Sèvres), lycée de Sèvres
    • Thônes (Haute-Savoie) (proximité Annecy) : lycée Saint-Joseph (privé)
    • Toulouse (Haute-Garonne) : lycée des Arènes
    • Tours (Indre-et-Loire) : lycée Choiseul
    • Tréguier (Côtes-d'Armor) : lycée Joseph-Savina
    • Valence (Drôme) : lycée Montplaisir (privé)
    • Vincennes (Val-de-Marne) : EBTP (semi-privé)

    Avec l'enseignement d'exploration Création et culture design puis de l'enseignement pour le cycle terminal Design et arts appliqués.

  49. Voir en particulier l'option communication visuelle pluri-média.
  50. Voir « http://www2.educnet.education.fr/histoiredesarts/ »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  51. Voir le site de l'IRMA.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]