Lomme

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Lomme
Lomme
Mairie de Lomme
Blason de Lomme
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Commune Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Statut Commune associée
Maire délégué
Mandat
Olivier Caremelle
2022-2026
Code postal 59160
Code commune 59355
Démographie
Gentilé Lommois, Lommoise
Population 28 012 hab. (2020 en augmentation de 2,7 % par rapport à 2014)
Densité 3 009 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 38′ 09″ nord, 3° 00′ 51″ est
Superficie 9,31 km2
Élections
Départementales Lille-6
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Lille
Localisation
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Lomme
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Lomme
Liens
Site web http://www.ville-lomme.fr/

Lomme est une ancienne commune française située dans le département du Nord et la région Hauts-de-France, associée[1] à Lille depuis .

Géographie[modifier | modifier le code]

Lomme se trouve à la périphérie de Lille, au nord-ouest. Elle est depuis 2000 une commune associée à cette dernière et est membre de Métropole européenne de Lille.

Située en Flandre romane, dans la vallée de la Deûle, elle jouxte les communes de Lille, Lambersart, Lompret, Pérenchies, Capinghem, Ennetières-en-Weppes, Englos, Sequedin, Loos et Haubourdin.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

L’axe structurant le plus important est la D933 (avenue de Dunkerque) disposant d’un faisceau métropolitain en infrastructure (ligne no 2).

La commune est desservie par plusieurs types de transports en commun :

La gare de Lomme, arrêt ferroviaire de la ligne d'Haubourdin à Saint-André, située rue de la gare de Lomme, n'est plus desservie par les trains de voyageurs et est fermée, après avoir longtemps perduré comme boutique commerciale de la SNCF.

Quartiers[modifier | modifier le code]

Lomme comprend cinq quartiers : le Bourg, la Délivrance, la Mitterie, le Mont-à-Camp et le Marais.

Le Bourg[modifier | modifier le code]

L'église du bourg sous le vocable de Notre-Dame-de-la-Visitation.

C'est le quartier le plus ancien et il était autrefois le cœur de la ville. L'église, Notre-Dame-De-La-Visitation, dont la construction remonte au XIIIe siècle a la particularité de ne plus avoir de flèche. Celle-ci fut détruite lors de la première guerre mondiale.

La Délivrance[modifier | modifier le code]

Ce quartier édifié près de la gare de triage construite vers 1920 était destiné à loger les cheminots.

La Mitterie[modifier | modifier le code]

Presque aussi ancien que le quartier du bourg, il correspond à la villa Ulma, terrain légué aux chanoines de la Collégiale Saint-Pierre de Lille qui donna son nom à la ville. Dans une période plus récente, on y trouvait notamment des ateliers de constructions mécaniques.

Mont-à-Camp[modifier | modifier le code]

Le nom proviendrait d'une dénivellation du terrain (motte) sur lequel fut installée au XVIIe siècle une garnison chargée de protéger Lille, d'où le nom de motte-à-camp, transformé en Mont-à-camp. L’église de mont-à-camp construite au début du siècle, qui était surmontée d'une statue du christ, fut démolie en 2005 pour être remplacée par une église plus fonctionnelle.

On y trouve la chapelle de la maladrerie, vestige d'une léproserie, édifiée entre 1461 et 1466. Ce monument est incontestablement aujourd'hui le plus ancien de tout Lomme. À cette époque, ce sont donc seulement les "ladres", les lépreux, qui vivent dans le petit hameau de Canteleu. En 1791, on recense seulement 24 habitants sur l'ensemble du hameau.

Le bourg industriel de Canteleu, qui a laissé son nom à une station de métro proche, était situé en partie sur ce quartier. Le nom "canteleu" signifiant "chante loup" (du picard "cante leu") était à l'origine celui d'un hameau situé à Esquermes (commune annexée à Lille en 1858).

Le bourg apparaît en 1857, date à laquelle Eugène Verstraete rachète les terres de la Maladrerie pour y édifier une usine de lin. Il construit ensuite durant les années 1860 les premières maisons de rangée individuelles du quartier pour y loger ses employés au début de ce qui est aujourd'hui la rue du Marais (à l'origine un très ancien chemin rural de communication, sans habitation, qui partait de la Maladrerie pour rejoindre l'abbaye de Loos). Ces maisons, qui existent toujours du côté impair au début de la rue sont aujourd'hui les plus anciens logements de particuliers de la ville. D'autres industries s'implantent dans le bourg et celui-ci se développe à cheval sur les communes de Lomme, Lambersart et Lille. En 1873, plusieurs notables, dont Eugène Verstraete, portent sans succès un projet visant à constituer le bourg en commune autonome.

Le Marais[modifier | modifier le code]

Comme son nom l'indique, il était composé de marais qui furent asséchés au cours des siècles par les moines de l'abbaye de Loos.

Une des premières raffineries de France qui fournissait du pétrole pour les lampes d'éclairage s'y installa et ainsi que des filatures aujourd'hui disparues. L'église Notre-Dame-de-Lourdes date de 1895.

L'ancienne usine Le Blan-Lafont réhabilitée

Le Marais est également marqué dans sa partie est par le développement de l'industrie du bourg de Canteleu, qui s'étale vers le Marais. En particulier, l'usine Le Blan, repère du quartier, est construite à Lille à la limite de ce quartier. On met en place également des rigoles pour achever d'assécher les derniers marécages. Ces rigoles ont disparu aujourd'hui mais leur cours a défini des axes qui demeurent, comme l'impasse de la tortue. Le quartier s'assainit et prospère. À partir des années 1970-1980, néanmoins, les usines font faillite les unes après les autres et laissent derrière elles des zones désaffectées. Après des décennies d'immobilisme, le quartier bénéficie du rayonnement d'EuraTechnologies, gigantesque pôle d'innovation inauguré en 2009 dans l'usine Le Blan réhabilitée, et voit désormais affluer les investisseurs. Les anciens logements sont enfin remis aux normes et c'est désormais un quartier en pleine mutation qui attire un public de plus en plus jeune, séduit par un quartier d'avenir.

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'origine du nom semble remonter au XIe siècle avec un lieu appelé villa Ulma, retrouvé dans le titre de la fondation de la Collégiale Saint-Pierre de Lille[3]. Il viendrait donc du latin ulmus, orme (puis olm en flamand[4]), indiquant un lieu où poussaient des ormes.

Histoire[modifier | modifier le code]

Lomme, qui faisait partie de la Flandre wallonne, dépendait de la châtellenie de Lille et du diocèse de Tournai puis de celui de Cambrai. Saint Bernard fonda une "abbaye-fille" de Cîteaux en 1146 dont Jean le Bel fut le premier abbé. À la suite des conquêtes de Louis XIV, Lomme devint française en 1667.

C'est au cours du XIXe siècle que la ville va connaître son essor avec l'arrivée de nombreuses industries, notamment textiles, mécaniques, ou chimiques.

Avant la Révolution française, Lomme était le siège de plusieurs seigneuries[5]. L'une d'entre elles, le Grand-Bas (ou le Grand-Bus du nom d'un des seigneurs), était détenue en 1612 par Josse de Parmentier. Le , la gouvernance de Lille a rendu une sentence à propos d'un différend entre Josse de Parmentier, licencié es-droits, seigneur du Grand-Bas à Lomme et les officiers fiscaux de la gouvernance. Ces derniers avançaient que Josse de Parmentier n'était pas noble et ne pouvait jouir des immunités (dont l'exemption d'impôts) liées à cet état. La sentence reconnait la noblesse du plaignant ce que celui-ci a pu prouver. Il est à noter que le père de Josse, Jean était greffier de la dite gouvernance, (ce qui a joué en sa faveur?). Sa mère était Philippine Picavet, dame du (« dame » est le féminin de « seigneur », du latin domina) Grand-Bas[6].

À la fin du XVIIe siècle, Jean-François du Bus, écuyer, est seigneur du Grand-Bas. Capitaine de cavalerie au service de Louis XIV, il est tué le à la bataille de Trèves sur la Sarre[7].

Lors de la Seconde Guerre mondiale, dans la nuit du 9 au , un bombardement anglais qui visait à quelques semaines du débarquement de Normandie l'important complexe ferroviaire et centre névralgique de la gare de triage de Lille-Délivrance fit plus de 400 victimes parmi la population, touchant plusieurs quartiers, la gare étant enserrée par la ville et cernée par plusieurs quartiers[8]. Les villes voisines, jusqu'à Sequedin, Wambrechies, Marquette-lez-Lille ne sont pas épargnées[8].

Dans la seconde moitié du XXe siècle, avec la fermeture de ses usines, Lomme s'adapta en accueillant le MIN de Lille, en créant le centre commercial d'Englos, en recevant le nouvel hôpital Saint-Philibert, et en remplaçant ses tramways par la ligne 2 du métro de Lille (6 stations sur le territoire lommois)[9].

Après des délibérations des conseils municipaux de Lille et de Lomme intervenues en 1999, les deux communes fusionnent le 22 février 2000 et Lomme devient une commune associée de Lille[10],[11],[12].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Lomme dans son ancien canton et son arrondissement en 2008

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Avant sa fusion dans Lille, Lomme se trouvait dans l'arrondissement de Lille du département du Nord.

Elle faisait partie de 1793 à 1982 du canton d'Haubourdin, année où elle devient le chef-lieu du canton de Lomme[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Pour les élections départementales, le territoire de Lomme fait partie depuis 2014 du canton de Lille-6

Pour l'élection des députés, son territoire fait partie de la onzième circonscription du Nord.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Lomme faisait partie depuis 1967 de la communauté urbaine de Lille (CUDL), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code des communes et qui est depuis 2015 la Métropole européenne de Lille.

Lomme n'étant plus une commun de plein exercice, elle a cessé d'en être membre en 2000.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Après le premier tour des élections municipales de 2020, le , le confinement lié à la pandémie de Covid-19 a retardé de trois mois la tenue du second tour, le . Celui-ci se solde par une quadrangulaire[14] de laquelle sort gagnant le maire sortant Roger Vicot, poursuivant une série de mandats avec un maire PS.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires de Lomme jusqu'à la fusion avec Lille[15],[16],[17]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 François Joseph Nollet    
1791 1795 Antoine Joseph Lernould    
1795 1812 François Joseph Deroullers    
1812 1814 Henri Jules Eugène de Waresquiel (Père)    
1814 1819 François-Marie de Waresquiel    
1819 1828 Henri Jules Eugène de Waresquiel (Fils)    
1828 1830 Pierre Robert Joseph de Mengin-Fondragon   Baron
1830 1860 Philippe François Joseph Coisne    
1860 1865 Imbert de La Phalecque    
1865 1892 Eugène F.J. Becquart    
1892 1896 Gustave Jolivet    
1896 1902 Ernest Loyer[18]   Filateur, président du syndicat des filateurs de coton du Nord
Député du Nord (2e circ.) (1893 → 1902)
1902 1908 Jules Lescroart    
1908 1919 Louis Nicolle[19] FR Filateur de lin
Député du Nord (1924 → 1928)
Député du Nord (1re circ. de Lille) (1932 → 1936)
Ministre de la Santé publique et de l'éducation physique (Janvier 1936 → Juin 1936)
Officier de la Légion d'honneur
Président de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille
1919 1944 Eugène Dereuse[20],[21] SFIO Cafetier
Député du Nord (5e circ. de Lille) (1924 → 1936)
Conseiller général d'Haubourdin (1934 → 1940)
1944 1945 Auguste Lamoitie    
1945 1947 G. Sgard    
1947 1990 Arthur Notebart[22],[23] SFIO puis PS Représentant de commerce
Député du Nord (2e circ. puis 5e circ.) (1951 → 1958 et 1962 → 1988)
Président de la Communauté urbaine de Lille (1971 → 1989)
Conseiller général d'Haubourdin (1945 → 1982)
Conseiller général de Lomme (1988 → 1994)
Démissionnaire
septembre 1990 2000 Yves Durand PS Député du Nord (11e circ.) (1988 → 1993 et 1997 → 2017)
Conseiller général de Lomme (1994 → 1997)
Liste des maires associés de Lomme depuis la fusion avec Lille
Période Identité Étiquette Qualité
2000 2012[24],[25] Yves Durand PS Député du Nord (11e circ.) (1988 → 1993 et 1997 → 2017)
Démissionnaire après sa réélection comme député
2012 2022[26] Roger Vicot[27] PS Ancien directeur de la communication de la Ville de Lille
Conseiller général de Lomme (2008 → 2015)
Conseiller départemental de Lille-6 (2015 → 2021)
Vice-président du conseil général du Nord (2011 → 2015)
Liste des députés du Nord (11e circ.) (2022 → )
Vice-président de la métropole européenne de Lille (? → 2022)
Démissionnaire à la suite de son élection comme député
septembre 2022[28] En cours
(au 19 septembre 2022)
Olivier Caremelle PS Professeur d'histoire puis directeur de cabinet du maire de Grande-Synthe
Conseiller départemental de Lille-6 (2022 → )

Politique de transitions écologique, économique et sociale[modifier | modifier le code]

La Ville de Lomme a participé aux côtés des communes associées de Hellemmes et Lille à l'élaboration d'un Agenda 21 en 2002, et d’un Plan Climat Territorial (2012).

En 2016, la Ville de Lomme s’est engagée dans sa politique de « Lomme en TransitionS », en référence au mouvement des « transition towns », porté par Rob Hopkins, né en 2006 en Grande-Bretagne dans la petite ville de Totnes.

En découle le vote d'une feuille de route votée en décembre 2021, comprenant 123 engagements répartis en 8 priorités :

PRIORITÉ 1 : Nature en ville, biodiversité[modifier | modifier le code]

PRIORITÉ 2 : Ville Bas Carbone - Energie, Habitat, Mobilités[modifier | modifier le code]

  • Développer l’installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments communaux.
  • Distribuer 1000 primes vélo et accessoires.
  • Faciliter la pratique du vélo à Lomme en développant des infrastructures cyclables.

PRIORITÉ 3 : Economie soutenable, inclusive et circulaire[modifier | modifier le code]

  • Accompagner l’ouverture du Quai des Transitions, dans l’ancienne gare de Lomme, inauguré le 20 mai 2023.
  • Expérimenter le Revenu de Transition Écologique afin de favoriser l’émergence d’emplois écologiques et promouvoir l’entreprenariat écologique comme levier d’insertion.
  • Développer le compostage sur le territoire.

PRIORITÉ 4 : Alimentation et Santé[modifier | modifier le code]

PRIORITÉ 5 : Démocratie participative[modifier | modifier le code]

PRIORITÉ 6 : Education, éco-citoyenneté et culture[modifier | modifier le code]

  • Accompagner les écoles dans le cadre d’un label « Ecoles en TransitionS ».
  • Créer des cours à vivre et instaurer des rues aux écoliers pour toutes les écoles.

PRIORITÉ 7 : Numérique citoyen et durable[modifier | modifier le code]

  • Favoriser les actions d’éducation au numérique (projet TriNum).

PRIORITÉ 8 : Exemplarité de l'administration[modifier | modifier le code]

  • Diminuer l’impact environnemental de l’administration au travers par exemple de l’outil « Budget Climat ». Celui-ci permettant de construire le budget de la Ville en priorisant les dépenses favorables à l’environnement.

Réseau de la Fabrique des Transitions[modifier | modifier le code]

La ville de Lomme, aux côtés d'autres territoires (Vimy, l 'agglomération de Rodez, Annecy, le PETR Albigeois et Bastides...) fait également partie de la première promotion (2021-2022) des territoires engagés dans la Fabrique des Transitions. Il s'agit d'une alliance de 350 acteurs signataires d’une Charte (collectivités, organisations de la société civile, entreprises, universités…) permettant la mutualisation d'expériences au service des territoires voulant s’engager dans une démarche de transition systémique. Financée notamment par l'ADEME, elle porte l’ambition de structurer une ingénierie complémentaire des ingénieries publiques et privées existantes, en mobilisant les ressources de chacun dans une communauté de pairs.

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

En 2011, Lomme a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[29].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école élémentaire Roger-Salengro

La ville de Lomme compte huit écoles maternelles, onze écoles élémentaires, trois collèges, trois lycées et un centre de formation d'apprentis.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7821 7571 7371 7672 0672 1812 3092 4802 421
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4652 9523 5963 8704 0994 3644 8365 2455 677
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 0659 15210 76111 32118 28820 68421 58318 46923 488
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
27 65029 31529 26228 28126 54927 94028 08826 92327 267
2020 - - - - - - - -
28 012--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vie associative[modifier | modifier le code]

Lomme compte plus de 130 associations[Quand ?][réf. nécessaire].

On y trouve aussi :

  • Le Centre régional des arts du cirque, qui propose des cours pour les amateurs à partir d'un an (avec leurs parents) jusqu'aux adultes, une classe de préparation aux concours, une formation artistique en trois ans et une formation pédagogique au BIAC et au BPJEPS "activités du cirque". Des résidences d'artistes, un studio de création et une programmation de cirque complètent ses activités.
  • L'odyssée, médiathèque construire en 2002, associée à la Bibliothèque municipale de Lille en 2016.

Sport et loisirs[modifier | modifier le code]

Le stade des Ormes

Équipements sportifs de la commune :

  • le stade des Ormes
  • une piscine municipale
  • onze salles de sport
  • dix terrains de football

Parmi les différents clubs sportifs de la ville, le Lomme Lille Métropole handball évolue à haut niveau.

Entre 1985 et 1987 fut ouvert un parc de loisirs dénommé "Le parc de Lomme" (ou Lillom) qui fut rapidement fermé à cause de la concurrence avec le parc Bellewaerde[31].

Le Kinepolis, le plus grand cinéma multiplexe de France, qui compte 23 salles totalisant plus de 6800 places.

Économie[modifier | modifier le code]

Catégories socio-professionnelles de la population active lommoise en 1999[32] :

  • agriculteurs : 0,11 %
  • artisans, commerçants, chefs d’entreprises : 5,09 %
  • cadres, professions intellectuelles : 6,08 %
  • professions intermédiaires : 17,17 %
  • employés : 33,85 %
  • ouvriers : 37,71 %

Lomme abrite plus de 600 entreprises sur son réseau "entreprendre"[33], une zone commerciale, une plate-forme multimodale, une clinique et un établissement hospitalier, un Marché d’intérêt national : « Le Marché de Gros – Lille »[34].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Le Géant de Lomme[modifier | modifier le code]

Géant de Lomme Anne Delavaux exposé dans le hall de la mairie
Le géant de Lomme d'Anne Delavaux, exposé dans le hall de la mairie.

Comme beaucoup de villes des Flandres, Lomme possède une géant. Celui-ci représente Anne Delavaux, une Lommoise qui combattit comme porte-étendard pendant la Fronde sous des habits d'hommes dans l'armée espagnole, au temps où Lomme était sous domination espagnole. Elle se signala par de nombreux exploits sous le nom d'Antoine de Bonne-Espérance. C'est au moment où elle fut blessée sur le champ de bataille, qu'on découvrit sa supercherie. Elle fut alors confiée à l'abbaye du repos de Notre-Dame de Marquette[35], puis partit en retraite à l'abbaye-hôpital de La Byloke à Gand où étaient soignés les soldats malades ou blessés[36].

On peut le voir dans la salle d'accueil de la mairie de Lomme. Il sort une fois par an au moment du carnaval au mois de juin.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Lomme Blason
Bandé d'or et de gueules, de six pièces"
Détails
Ce blason est identique pour les villes de Avesnes-sur-Helpe, Cartignies, Concressault, Damousies, Dimechaux, Dimont, Felleries, Larouillies, Ramousies
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Elle n'est pas fusionnée. L'association est un « contrat ». En ce sens, Lomme a toujours un maire élu, qui jouit comme maire délégué d'attributions propres ; la commune a également un budget propre.
  2. « Plan du réseau Ilévia 2022-2023 » [PDF], sur ilevia.fr, (consulté le ).
  3. Stéphane Lebecq, « La charte de Baudouin V pour Saint-Pierre de Lille (1066) : une traduction commentée », sur Cairn.info, (consulté le ).
  4. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  5. « Des Weppes », sur lillechatellenie.fr (consulté le )
  6. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 208, lire en ligne.
  7. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, note 1 p. 240, lire en ligne.
  8. a et b Jean-Yves Méreau, « Lille-Délivrance écrasée sous les bombes », Cent ans de vie dans la région - Tome 3 - 1939-1958 : De la bataille du rail à la bataille du charbon, La Voix du Nord, , p. 22.
  9. Jean-Pierre Lemoine, Lomme, Sutton éditions, coll. « Mémoire en images », (ISBN 2-84253-776-9)
  10. « Lille et Lomme devraient fusionner en 2000 : La fusion-association entre Lille et Lomme serait officielle dès février 2000. Les élus lillois envisagent des développements urbains le long du canal. D'autres villes voisines de Lille pourraient suivre l'exemple de Lomme », Le Moniteur,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le vendredi 29 octobre, les deux conseils municipaux se sont réunis et se sont prononcés favorablement sur la charte d'association, ainsi que sur la procédure de rapprochement de leurs taux fiscaux, ce qui se fera en douze ans ».
  11. Décret no 2000-151 du 22 février 2000 portant fusion avec association des communes de Lille et de Lomme (département du Nord), sur Légifrance.
  12. Michel Abhervé, « C'est la fusion avec Lomme en 2001 qui a sauvé Martine Aubry à Lille en 2020 », Alternatives économiques,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Minoritaire sur la commune historique de Lille, elle ne gagne que grâce aux 657 voix d'avance sur la commune associée de Lomme, en conséquence d'une décision de fusion prise 20 ans plus tôt : comme quoi, gouverner, c'est prévoir ! ».
  13. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Sébastien Leroy, « Municipales : le casting est finalisé, c'est reparti pour un tour », La Voix du Nord, édition Hainaut-Douaisis, no 24244,‎ , p. 3
  15. « Les maires de Lomme jusqu'à la fusion avec Lille », sur FranceGenWeb, Les maires de France à travers le temps (consulté le )
  16. Jules Brenne, Lomme : Au temps des bourgeois, A. Bonne, , 312 p. (ISBN 2-402-20442-7, lire en ligne).
  17. Liste des maires est affiché dans le hall de la mairie, elle est visible sur cette photos au côté de la Géante Anne Delavaux
  18. « Ernest Loyer (1844-1902) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  19. « Louis Nicolle (1871-1942) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  20. « Eugène, Henri Dereuse (1872-1953) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  21. Justinien Raymond, « DEREUSE Eugène, Henri : Né le 13 mai 1872 à Lille (Nord), mort à Lomme (Nord) le 8 février 1953 ; cafetier ; militant socialiste du Nord », Le Maitron en ligne, 24/11/2010 mis à jour le 9/9/2021 (consulté le ).
  22. « NOTEBART Arthur, Gustave (1914-2002) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  23. Gilles Morin, « NOTEBART Arthur, Gustave : Né le 12 juillet 1914 à Lomme (Nord), mort le 21 mai 2002 à Lille (Nord) ; représentant en vins ; militant et élu socialiste du Nord, maire de Lomme (1947-1990), conseiller général, député du Nord (1951-1958 puis 1962-1987), membre du comité directeur de la SFIO puis du bureau national du Parti socialiste (1956-1958 ; 1960-1975) ; président de la communauté urbaine de Lille de 1971 à 1989 », Le Maitron en ligne, 30/11/2010 mis à jour le 19/9/2017 (consulté le ).
  24. AFP, « Cumul: un maire PS démissionne », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Lomme : le bilan du député Yves Durand, six mois après son départ de la mairie : Le 16 septembre, Yves Durand démissionnait de son mandat de maire de Lomme, fonction qu’il occupait depuis 1990. Une décision qu’il avait prise pour être en conformité avec le principe de non-cumul des mandats dont il est un des hérauts. Il a donc laissé à Roger Vicot, tour à tour, son mandat de conseiller général (en 2011) puis celui de premier magistrat de sa ville. Histoire de dresser un petit bilan de ce premier semestre passé en dehors de l’hôtel de ville lommois, nous l’avons rencontré à sa permanence parlementaire, 351, avenue de Dunkerque où une plaque rappelle ce qui est désormais son mandat politique : « Yves Durand, député » », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Législatives : élu député, Roger Vicot doit lâcher sa mairie et la vice-présidence de la Métropole européenne de Lille : Les députés fraichement élus dimanche ne peuvent pas cumuler leur siège à l'Assemblée nationale avec des fonctions exécutives locales. C'est le cas pour Roger Vicot, maire de Lomme, vice-président de la MEL et conseiller départemental », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Jean-Yves Mereau, « Homme de foi et de loi, Roger Vicot se dévoile : Du journalisme à la politique, de la sécurité à Lille à la mairie de Lomme, les itinéraires d’un homme engagé. Interview exclusive. », La Gazette du Nord-Pas-de-Calais,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Depuis peu, Roger Vicot est devenu le nouveau maire de Lomme, passant de l’ombre du premier adjoint d’Yves Durand, à la première place, celui-ci ayant abdiqué en sa faveur pour respecter scrupuleusement le non cumul des mandats après qu’il a retrouvé son fauteuil de député ».
  28. Margot Nicodème, « Le socialiste Olivier Caremelle devient maire de Lomme et succède à Roger Vicot : Le socialiste Olivier Caremelle a été élu nouveau maire de Lomme, samedi 10 septembre, par le conseil municipal. Il succède à Roger Vicot, dont il était le premier adjoint. », Lille Actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « le socialiste Olivier Caremelle, (...) a obtenu la majorité absolue : 27 votes sur les 31 exprimés (4 votes blancs ont été comptabilisés). Il assurait depuis deux mois l’intérim du maire démissionnaire, Roger Vicot, dont il était auparavant le premier adjoint ».
  29. N. G., « Villes Internet : 32 communes du Nord - Pas-de-Calais récompensées », La Voix du Nord, (consulté le )
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  31. Rollercoaster data base
  32. Source : INSEE 1999
  33. « Lomme entreprendre fédère déjà les acteurs économiques », sur La Voix du Nord (consulté le )
  34. « MIN de Lomme », sur www.lillemetropole.fr (consulté le )
  35. Archives historiques du Nord de la France et du Midi de la Belgique -1841 - page 532 -archive de l'université de Californie -numérisé par Google Livres
  36. « Fiche d'inventaire du patrimoine culturel immatériel », sur CFPCI