Saint-Marcel-lès-Valence
Saint-Marcel-lès-Valence | |||||
![]() Mairie de Saint-Marcel-lès-Valence. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Valence Romans Agglo | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Valla 2020-2026 |
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Code postal | 26320 | ||||
Code commune | 26313 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Marcelois, Saint-Marceloises | ||||
Population municipale |
6 320 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 420 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 58′ 18″ nord, 4° 57′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 137 m Max. 201 m |
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Superficie | 15,05 km2 | ||||
Unité urbaine | Valence (banlieue) |
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Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Valence-1 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-Marcel-lès-Valence est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Elle se trouve dans l'agglomération valentinoise.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune de Saint-Marcel-lès-Valence est au nord-est (limitrophe) de la ville de Valence, préfecture de la Drôme.
![]() |
Châteauneuf-sur-Isère Bourg-lès-Valence |
Châteauneuf-sur-Isère | Châteauneuf-sur-Isère Alixan |
![]() |
Bourg-lès-Valence | N | Alixan | ||
O Saint-Marcel-lès-Valence E | ||||
S | ||||
Bourg-lès-Valence Valence |
Valence | Alixan Valence |
Relief et géologie[modifier | modifier le code]
Sites particuliers :
Géologie[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- Canal secondaire n° 2 de la Bourne ;
- la Barberolle.
Climat[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Saint-Marcel-lès-Valence est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Valence, une agglomération inter-départementale regroupant 10 communes[5] et 131 695 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,2 %), cultures permanentes (28,3 %), zones urbanisées (17,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,4 %), terres arables (3,2 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Bois de Gotheron
- Bornel
- Caillat
- Carabony
- Chambaud
- Château de Plovier
- Conflan
- Dony
- Gotheron
- Laye
- Lébry
- le Chantre
- le Peuplier
- le Rat
- les Barris
- les Blancs
- les Champs
- les Combes
- les Debeaux
- les Grandes Terres
- les Margillières
- les Mirabeaux
- les Oboussiers
- les Petits Eynards
- les Plaines
- les Reys
- les Robins
- les Vernets
- l'Étrau
- Marquet
- Marquet
- Mathias
- Meillet
- Mordecet
- Patry
- Peycat
- Plovier
- Ponsoye
- Rousset
- Sandon
- Sapière
- Surel
- Thodure
- Trapier
Logement[modifier | modifier le code]
Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Le périphérique valentinois traverse le territoire communal du nord au sud :
2 : Saint-Marcel-lès-Valence, Le Plovier ;
Aire de repos des Fruitiers (sens Valence > Grenoble) ;
3 : Saint-Marcel-lès-Valence, Est' ;
4 : Gare de Valence TGV – Rovaltain.
La commune est desservie par le réseau de bus Citéa (lignes 14 et 15).
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11].
- 1192 : mention de la paroisse : ecclesia Sancti Marcelli de Javeysano (cartulaire de Bourg-lès-Valence, 28).
- 1218 : mention de la paroisse : parrochia Sancti Marcelli de Gavaisano (cartulaire de Léoncel, 83).
- 1245 : tenementum de Gavaisa (cartulaire de Léoncel, 138).
- 1261 : terra de Javaysano (cartulaire de Bourg-lès-Valence, 79).
- 1276 : Javaysan (cartulaire de Bourg-lès-Valence, 90).
- 1285 : mention de la paroisse :ecclesia Sancti Marcelli secus iter publicum Romanense (cartulaire de Léoncel, 255).
- 1779 : Sainct Marcel au mandement de Bourg lès Valence (Aff. du Dauphiné).
- 1891 : Saint-Marcel-lès-Valence, commune du canton de Valence.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]
Présence de « villas » gallo-romaines[12].
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
La seigneurie : au point de vue féodal, la terre est une possession des comtes de Valentinois, puis des Poitiers-Saint-Vallier[12].
Avant le XVe siècle : le territoire de Saint-Marcel formait une paroisse distincte du diocèse de Valence et du mandement de Châteauneuf-d'Isère[11].
Avant 1790 : Saint-Marcel-lès-Valence est une simple annexe de la paroisse du Bourg-lès-Valence, dont les dîmes appartenaient au chapitre du Bourg-lès-Valence, qui présentait à la cure[11].
De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]
La paroisse est rétablie après la Révolution et composée alors de parties des communes d'Alixan, de Bourg-lès-Valence, de Châteauneuf-d'Isère et de Valence[11].
Cette paroisse est érigée en commune du canton de Valence le [11].
- La commune de Saint-Marcel-lès-Valence est née après vingt ans de procédure pour ériger la paroisse de Saint-Marcel en commune, et une tentative de contestation des conseillers municipaux[réf. nécessaire].
- Par la très courte loi du , Saint-Marcel devient une commune par détachement de portions des communes d’Alixan, Bourg-lès-Valence, Châteauneuf-sur-Isère et Valence. Elle est rattachée au canton de Valence[13].
Le , le conseil municipal et les plus forts contribuables votent une imposition extraordinaire :
- pour les dépenses de toute nature occasionnées par la création sur la commune du hameau de Saint-Marcel-lès-Valence : 1 200 francs ;
- pour les réparations urgentes de l’église (chapelle de Surel) : 400 francs[14],[source insuffisante].
1850 : les Saint-Marcellois sont en majorité occupés à travailler la terre pour se nourrir. On produit des végétaux et on élève des animaux en priorité pour les besoins familiaux[réf. nécessaire].
1851 : le recensement indique le nombre de 1 350 habitants[13].
1857 : le ministère de l'Intérieur autorise la constitution d’un corps de sapeurs-pompiers[réf. nécessaire].
1866 : 523 Saint-Marcellois sur un total de 1 226 habitants ne savent ni lire ni écrire[réf. nécessaire].
À partir de 1922, les Saint-Marcellois peuvent se réunir et exercer leurs activités festives dans la chapelle de Surel, ancienne église Saint-Marcel-de-Javaisan, dont l'activité religieuse a été transférée vers la nouvelle église. Le lieu est remplacé en 1943 par les bâtiments de la mairie actuelle[réf. nécessaire].
1968 : la place du monument est créée. Elle permet d'édifier le nouveau monument aux morts, ainsi qu'une aire de jeux très appréciée par les boulistes[réf. nécessaire].
1979 : Noël Lambert, collectionneur de vieilles automobiles, décide de construire un musée pour les exposer, le musée de la Vieille Auto ; ce dernier ferme en 1987 par manque d'argent. Le site a aujourd'hui été complètement réaménagé[réf. nécessaire].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
À la suite des élections municipales françaises de 2020, le conseil municipal se compose du maire, de sept adjoints et de vingt conseillers municipaux[15][source insuffisante].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Finances locales[modifier | modifier le code]
Finances locales de Saint-Marcel-lès-Valence de 2000 à 2018[16] (cliquez sur le lien wiki[17]).
Jumelages[modifier | modifier le code]
- Halmeu (Roumanie) à 2000 km de la commune.
- Ingoldigen (Allemagne) à 650 km de Saint-Marcel-lès-Valence.
- Chaque année, des familles et notamment des jeunes se retrouvent afin de partager des moments ensemble. Il existe en fait un jumelage adulte et un jumelage des jeunes. Le jumelage des jeunes a lieu fin août et dure une semaine. Une année sur deux les allemands sont reçus dans les familles françaises, l'année suivante les saint-marcellois sont accueillis à Ingoldigen. Il n'est pas nécessaire de parler allemand ou français pour participer à cet échange. Les activités changent régulièrement mais elles sont généralement articulées autour de l'art, des jeux et du sport comme moyen d'expression. Par exemple, les ateliers culinaires permettent le mélange des cultures des deux pays. Les ateliers d'arts plastiques que réalisent les enfants sensibilisent quant à eux aux enjeux environnementaux[18].
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1851. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2020, la commune comptait 6 320 habitants[Note 3], en augmentation de 3,57 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Services et équipements[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fêtes : le et le deuxième dimanche de septembre[12].
Loisirs[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
En 1992 : bourg de plaine agricole, céréales, vergers, vignes, caprins, porcins, volailles, pisciculture, coopératives agricole et céréalière[12].
Industrie[modifier | modifier le code]
Une partie du parc technologique et scientifique Rovaltain est située au nord-est de la commune. Cette partie-ci du site est dénommée quartier de la Gare.
Présence de plusieurs carrières[1].
Recherche scientifique[modifier | modifier le code]
L'un des sites de l'INRA est installé sur la commune[12].
Cette unité expérimentale de recherches intégrées développe des programmes sur les systèmes de production durable en arboriculture fruitière (fruits à noyau et à pépins) sur un domaine de 86 hectares. Dans les années 1980 la station a été confrontée à la contamination et l'extériorisation de la maladie de la sharka dans ses vergers[réf. nécessaire].
Tourisme[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 551 €, ce qui plaçait Saint-Marcel-lès-Valence au 8 412e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[22].
Emploi[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château de Laye[12].
- Château (manoir) des Robins[12].
- Château du Plovier construit à partir de 1895 à la place d'un autre (Louis XIII[12]) détruit à la même période[réf. nécessaire].
- Église Saint-Marcel de Saint-Marcel-lès-Valence du XIXe siècle[12].
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
- Une grotte[1].
- Associations
La Ligue pour la protection des oiseaux est installée au Domaine de Gotheron[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Nicole Algan : peintre et sculpteur abstrait français. Elle réalise en 1968 le monument aux morts de Saint-Marcel-lès-Valence ;
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
![]() |
Blasonnement :
Parti : au 1er de sable à la main bénissante d'argent en chef et posée en fasce, d'où partent cinq rayons d'or en éventail vers la pointe, au 2e de gueules à la croix d'argent chargée en cœur de cinq monts d'azur ordonnés en croix.
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Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine, afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Valence », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 347 (Saint-Marcel-lès-Valence).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Marcel-lès-Valence.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Archives départementales de la Drôme.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- « Villes du département de la Drôme », sur marielaure.monde.free.fr (consulté le ).
- « Pour Saint-Marcel-les-Valence wikicode », sur marielaure.monde.free.fr (consulté le ).
- « Jumelage – Ville de Saint Marcel les Valence », sur mairiesmlv.org (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010. Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).