Barcelonne

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Barcelonne
Barcelonne
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Patrick Brochier
2020-2026
Code postal 26120
Code commune 26024
Démographie
Gentilé Barcelonnais, Barcelonnaises
Population
municipale
354 hab. (2020 en augmentation de 1,14 % par rapport à 2014)
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 52′ 10″ nord, 5° 03′ 04″ est
Altitude Min. 233 m
Max. 617 m
Superficie 8,28 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Crest
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Barcelonne

Barcelonne est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est située non loin de Valence, la préfecture de la Drôme.

Ses habitants sont dénommés les Barcelonnais.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Barcelonne est à 14 km de Valence.

Communes limitrophes de Barcelonne
Chabeuil Châteaudouble
Montvendre Barcelonne Combovin
Montvendre Montvendre

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La départementale D 188 traverse ce village.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Barcelonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,1 %), zones agricoles hétérogènes (30,6 %), terres arables (18,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,9 %), prairies (2,1 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

  • 1159 : Barcelunna[7].
  • 1171 : Barcinona (archives de la Drôme, fonds de Bonlieu)[8] / étudié par Ernest Nègre[7].
  • 1328 : Barssiliona (choix de docum., 31)[8].
  • 1332 : Barcilena (Gall. christ., XVI, 130)[8].
  • XIVe siècle : mention de la paroisse : Capella Barcelhona (pouillé de Valence)[8].
  • 1385 : Barcelunia (archives de la Drôme, E 461)[8].
  • 1391 : Barsilonne (choix de docum., 213)[8].
  • 1429 : Barcillona / Barsilhone (inventaire de Saint-Apollinaire [Valence], 293 et 1115)[8].
  • 1442 : Castrum Barsilhone / Barsallona (inventaire de Saint-Apollinaire [Valence], 213)[8].
  • 1645 : Barcillone (rôle de décimes)[8].
  • 1650 : mention de l'église : Esglize paroisiale de Saint-Georges de Barcelone (inventaire de Saint-Apollinaire [Valence], 629)[8].
  • 1788 : Barcelone (Alman. du Dauphiné)[8].
  • 1790 : Barcelonne[réf. nécessaire].
  • 1891 : Barcelonne, commune du canton de Chabeuil[8].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Nous avons plusieurs hypothèses :

  • La graphie Bar-sillona serait composé du radical celtique bar signifiant « sommet, cime », et du terme bas-latin Silo, Silonis signifiant « plat, écrasé ». Le sens général serait « plateau de la cime du mont » ou « cime écrasée, plate »[9][réf. nécessaire].
  • Ce toponyme dériverait du toponyme catalan Barcelona[réf. nécessaire].
  • Barcinona (en 1171) pourrait avoir la même origine que l'ancien nom de Barcelone en Espagne, Barcino, dérivé du mot phénicien Barcè qui signifie la citadelle. Il en serait de même pour le nom de Barcelonnette dans les Basses-Alpes, de Barcillonnette dans les Hautes-Alpes (Baron de Coston, Étymologies des noms de lieux dans la Drôme (Pais, 1872) p. 93). Cela parait plausible. On pourrait considérer le château de Barcelonne comme une citadelle. Il est plus difficile d'expliquer une influence des Phéniciens dans la région de la Drôme, et il faut penser que ce nom a été donné pour la première fois à Barcelonne (Drôme) par quelqu'un qui connaissait Barcelone (Espagne) : faut-il voir là un souvenir du passage des Sarrasins dans la région de la Drôme ?[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie[8] :

  • Fief des comtes de Valentinois.
  • Les Barcelonne.
  • Fin XIIIe siècle : les terres sont partagées en deux :
  • Une moitié reste aux Barcelonne.
    • 1427 : les Hautvillars.
    • 1480 : les Odoard.
    • 1583 : les Thomé.
    • 1584 : les Lacour.
    • 1590 : les Glane de Cugy.
  • L'autre moitié passe aux Cornilhan.
    • 1530 : les Eurre (par alliance).
    • Après 1590 : Les Glane de Cugy (par héritage). Ils réunissent ainsi les deux parties.
  • 1680 : les Gélas de Léberon (par achat), derniers seigneurs.

1689 (démographie) : 80 familles[8].

Avant 1790, Barcelonne était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et de la sénéchaussée de Crest, formant une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église dépendait du prieur de Saillans, qui y prenait les dîmes[8].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune fait partie du canton de Chabeuil[8].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1995 mars 2001 Elie Besset   Agriculteur
mars 2001 mars 2008 Paul Vial    
mars 2008 mars 2014 Elisabeth Vial    
mars 2014 En cours
(au 19 février 2015)
Patrick Siegel[10] SE Retraité

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].

En 2020, la commune comptait 354 habitants[Note 3], en augmentation de 1,14 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
308244329374337308305337329
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
324324301294311286282269248
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
262252251216238226206192177
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
168152157233347370361360351
2017 2020 - - - - - - -
349354-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête : dernier dimanche de juillet[15].

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Randonnées pittoresques[15].

Santé[modifier | modifier le code]

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

En 1992 : céréales, ovins, caprins[15].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Tour restaurée (photo de 2011).
  • Tour ruinée (ancien château)[15], restaurée après 1992.
  • Petite chapelle votive Sainte-Marguerite (située au sommet du chemin de randonnée - Vues sur la plaine de Valence et sur les contreforts du Vercors / Pèlerinage le 3e dimanche de juillet)[réf. nécessaire].
  • Petite église récente[15], du XXe siècle (Sainte-Anne).
  • Temple protestant avec clocheton[15].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Contreforts du Vercors[15].
  • Source minérale[15].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Escutcheon to draw-fr.svg

Barcelonne possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, tome 3, Formations dialectales, page 1727, (ISBN 2600028846).
  8. a b c d e f g h i j k l m n o et p J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 19.
  9. Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, Valence, Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, page 205, (id).
  10. Barcelonne sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 19 février 2015).
  11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  15. a b c d e f g et h Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Barcelonne.