Saint-Rambert-d'Albon
Saint-Rambert-d'Albon | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Arrondissement | Valence |
Canton | Saint-Vallier |
Intercommunalité | Porte de DrômArdèche |
Maire Mandat |
Vincent Bourget 2014-2020 |
Code postal | 26140 |
Code commune | 26325 |
Démographie | |
Gentilé | Rambertois, Rambertoises |
Population municipale |
6 841 hab. (2018) |
Densité | 511 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 17′ 41″ nord, 4° 49′ 03″ est |
Altitude | Min. 135 m Max. 186 m |
Superficie | 13,4 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-st-rambert.fr |
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Saint-Rambert-d'Albon est une commune française située à l'extrémité nord du département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Elle se situe sur un axe de communication important au niveau européen (voies ferrées, route nationale 7, autoroute A7, le fleuve Rhône). Ses habitants sont appelés Rambertois.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
![]() |
Sablons Peyraud Ardèche |
Chanas | ![]() | |
Champagne Ardèche |
N | Anneyron | ||
O Saint-Rambert-d'Albon E | ||||
S | ||||
Andancette | Albon |
Saint-Rambert-d'Albon est située sur la rive gauche du Rhône, à 11 km au nord de Saint-Vallier (chef-lieu de canton), à 44 km au nord de Valence (préfecture et plus grande ville du département) et à 60 km au sud de Lyon.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Les communes limitrophes sont Chanas, Champagne, Peyraud, Andancette, Albon et Anneyron.
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Voies routières[modifier | modifier le code]
L'autoroute A7 passe sur le territoire de la commune. Elle peut être empruntée à Chanas par la sortie 12. Cet axe, à 3 voies de circulation par sens, relie Lyon à Valence et à la Méditerranée. Une aire de services porte le nom de la commune, accessible dans les deux sens. La commune dispose d'un camping avec piscine à proximité de la Via-Rhôna.
La route nationale 7 contourne la commune en longeant l'autoroute, depuis 1985 (2×2 voies depuis 2007)[1].
Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]
Saint-Rambert-d'Albon est traversée par la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles. Elle a constitué un carrefour ferroviaire important, la gare étant l'origine d'une ligne menant à Rives et à Grenoble et une autre provient de Firminy[2].
Histoire[modifier | modifier le code]
Avant 1790, Saint-Rambert-d'Albon était une paroisse du diocèse de Vienne et de la communauté d'Albon, dont l'église était celle d'un ancien prieuré de bénédictins, de la filiation de l’Ile-Barbe.
Au point de vue féodal, Saint-Rambert-d'Albon faisait partie du comté d'Albon et il s'y leva, jusque vers la fin du XVIIe siècle, un péage qui constitua jusqu'en 1638, date à laquelle il fut aliéné, un revenu pour le domaine royal.
En 1790, cette paroisse fut comprise dans la municipalité d'Albon ; mais elle en a été distraite le 20 mai 1840, pour former une commune distincte du canton de Saint-Vallier[3].
La gare de Saint-Rambert est créée par la Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée et ouverte le 17 janvier 1855[2] lors de la mise en service du tronçon de la gare de Vienne à la gare de Valence-Ville du grand axe ferroviaire de Paris à Marseille, appelé aujourd'hui ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Taillé au 1er de gueules à la fleur de pêcher d'or au 2e d'azur au dauphin d'or.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29.
À la suite de l'élection municipale de 2014, le conseil municipal est composé de 8 adjoints et de 20 conseillers municipaux[4] (13 de la majorité et 7 d'opposition)[5].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1841. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[7].
En 2016, la commune comptait 6 420 habitants[Note 1], en augmentation de 6,77 % par rapport à 2011 (Drôme : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Château des Basanières (rasé lors de la construction du chemin de fer), d'époque féodale, construit sur des ruines romaines (sans doute Figlinis, station citée sur la table de Peutinger).
- Les ruines du Cappa, vestiges romains rasés[pas clair] lors de l'agrandissement de la zone industrielle du même nom[réf. nécessaire].
- L'église possède une abside de 1555.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Wilfride Piollet, danseuse étoile, y voit le jour en 1942[10] ;
- Jules Védrines : le 21 avril 1919, l'aviateur Jules Védrines et son mécanicien Marcel Guillain trouvent la mort à Saint-Rambert-d’Albon en cherchant un endroit pour atterrir. Ils venaient de Villacoublay où ils avaient décollé vers 6 heures trente du matin. Ils emportaient le premier courrier Paris-Rome par voie aérienne. Un monument à sa mémoire a été dressé sur le terrain d’aviation du Creux-de-la-Thine. Son nom a été donné à une rue de la commune ;
- le poète Jean-Marc Bernard a habité Saint-Rambert dans les années 1910. Il logeait chez sa mère 21 rue de Marseille et l'appartement servait de point de ralliement à un petit groupe d'écrivains dont notamment Francis Carco.
Jumelages[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Saint-Rambert-d'Albon sur le site de l'Institut géographique national
- Saint-Rambert-d'Albon sur le site de l'Insee
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- « Route nationale française 7 », sur routes.wikia.com (consulté le 12 mars 2015).
- « L'histoire de St Rambert », Vivre à St Rambert, sur le site de la mairie (consulté le 12 mars 2015).
- Dictionnaire topographique et historique de la Drôme, publié en 1891 par Justin Brun-Durand
- « 26140 ST RAMBERT D'ALBON », sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 12 mars 2015).
- « Le Maire et ses Adjoints », Conseil municipal, sur le site de la mairie (consulté le 12 mars 2015).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Site etoiledelopera.