Saint-Vincent-la-Commanderie

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Saint-Vincent-la-Commanderie
Saint-Vincent-la-Commanderie
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Françoise Agrain
2020-2026
Code postal 26300
Code commune 26382
Démographie
Population
municipale
595 hab. (2021 en augmentation de 16,67 % par rapport à 2015)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 56′ 21″ nord, 5° 07′ 09″ est
Altitude Min. 326 m
Max. 1 108 m
Superficie 13,34 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vercors-Monts du Matin
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.st-vincent-la-commanderie.com/

Saint-Vincent-la-Commanderie est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Saint-Vincent-la-Commanderie, vue sur le village depuis le sentier de randonnée.

Localisation[modifier | modifier le code]

Saint-Vincent-la-Commanderie est situé à 15 km au sud de Romans-sur-Isère et à 26 km à l'est de Valence.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Le village se situe à une altitude de 390 mètres mais le territoire communal s'élève jusqu'à une altitude de 1 110 mètres sur les Rancs de Treillaras.

Sites particuliers[1] :

  • Col de Côteplane
  • Côte Ballon (605 m)
  • Côte Marie
  • Côte Rotte (623 m)
  • Massegres (717 m)
  • Mont Rôti (698 m)
  • Pas de Saint-Vincent (1108 m)
  • Puy Agut (606 m)
  • Puy Marcher
  • Rochers de Robert
  • Roches de Treillaras
  • Serre Blanc (571 m)
  • Serre Darbou

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

  • la Barberolle
  • la Belive
  • la Boisse
  • la Petite Boisse
  • le Béal de Caramentrant
  • le Béal de Cors
  • le Guimand
  • le ravin de Barchasson
  • le ravin de Carogne
  • le ravin de Gramassat
  • le ravin de Larchère
  • le ruisseau des Abreuvoirs

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Alpes du nord »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 037 mm, avec 8,4 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rochefort-Samson_sapc », sur la commune de Rochefort-Samson à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 024,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Vincent-la-Commanderie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57 %), terres arables (22,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), zones urbanisées (4 %), prairies (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Au Bois
  • Couriol
  • Coutiol
  • Chemin de Massegrès
  • Chemin des Charbonniers
  • Chemin des Planayses
  • Fayardy
  • Gigors
  • Girouillet
  • Grisoux
  • Gros Pin
  • la Besantie
  • la Commanderie
  • la Garde
  • Lambert-Giraud
  • Larchère
  • le Buis
  • le Champ des Pins
  • le Château
  • le Moulin
  • le Pertuis
  • le Pin des Blancs
  • le Ranc
  • les Abreuvoirs
  • les Baumettes
  • les Beriches
  • les Blachons
  • les Buissonnées
  • les Carrats
  • les Carrières
  • les Chabottes
  • les Condamines
  • les Donnes
  • les Galinières
  • les Gerenthons
  • les Goures
  • les Mottes
  • les Planayses
  • les Quarante d'en Bas
  • les Rimas
  • les Rosiers
  • les Vinays
  • Maroux
  • Marty
  • Saint-Clair
  • Serne
  • Sidore
  • Toutes Aures

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

  • 1240 : mention de la paroisse et de la commanderie : parrochia et domus Sancti Vincenti de Charpey (cartulaire de Romans, 370)[14].
  • 1381 : villa Sancti Vincentii prope Charpeyum (Valbonnais, II, 162)[14].
  • XVe siècle : mention du prieuré : prioratus Sancti Vincentii prope Charpeyum (pouillé de Valence)[14].
  • 1891 : Saint-Vincent, village, paroisse et section de la commune de Charpey[14].
  • 1953 : Saint-Vincent-la-Commanderie, la section est distraite de la commune de Charpey et forme une commune distincte[réf. nécessaire].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie :

  • Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) est un fief des comtes de Valentinois[14].
  • XIIe siècle : la terre est inféodée à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Le commandeur du lieu en est le seigneur[14] (jusqu'à la Révolution[15]).

La paroisse appartient au mandement de Charpey qui comprend les paroisses de Charpey, de Saint-Didier-de Charpey, de Bésayes et de Saint-Vincent. Ce mandement a été pendant longtemps l'une des plus importantes communautés féodales du comté de Valentinois.
Les pâtres de Charpey, et de Saint-Vincent en particulier, ont eu de nombreux démêlés avec les moines de l'abbaye voisine de Léoncel qui, au XIIIe siècle, avaient accaparé les plateaux de Combe-Chaude et des Limouches[16].

Dans le cadre du durcissement des conditions d'exercice des droits traditionnels qui a précédé la Révolution française, un « laboureur » (c'est-à-dire un paysan riche) de Saint-Vincent, interdit sur ses terres la vaine pâture aux familles pauvres, et pour être certain du respect de son interdiction, il construit des murs autour de ses terres. Par deux fois, en 1757 et 1758, la population de Saint-Vincent détruit ces murs au cours d'émeutes[17].

Avant 1790, Saint-Vincent était une paroisse du diocèse de Valence et de la communauté de Charpey. Son église était celle d'une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui fut unie à celle de Valence vers la fin du XVIe siècle, et dont le titulaire avait les dîmes de cette paroisse[14].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, Saint-Vincent fait partie de la commune de Charpey[14].

Au XIXe siècle, les carrières de kaolin sont exploitées par l'entrepreneur Perdu (basé à Barbières)[18].

1953 : la commune de Saint-Vincent-la-Commanderie est créée par distraction de celle de Charpey[réf. nécessaire].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : commune distincte depuis 1953.
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 Jean Laurent    
1971 1977 Jean Laurent   maire sortant
1977 1983 Jean Laurent   maire sortant
1983 1989 Marcel Soulier    
1989 1995 Marcel Soulier   maire sortant
1995 2001 Marcel Soulier   maire sortant
2001 2008 Françoise Agrain PS [1] retraitée (fonction publique)
vice-présidente de la communauté de communes du canton de Bourg-de-Péage
2008 2014 Françoise Agrain   maire sortante
2014 2020 Françoise Agrain   maire sortante
2020 En cours Françoise Agrain[19][source insuffisante]   maire sortante

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1962. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].

En 2021, la commune comptait 595 habitants[Note 3], en augmentation de 16,67 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
260236213229318391410415505
2018 2021 - - - - - - -
556595-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête patronale : le [15].
  • Fête communale : le [15].

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Randonnées : GR de Pays du Tour des Monts du Matin[1].

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : céréales, fourrage, vergers, bovins, caprins[15].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Traces (bâti et fosse sec) au lieu-dit Le Château (sur la colline au sud du village) où se serait situé le château de l'Épervier au Moyen Âge, disparu dans des conditions mystérieuses données par la légende[24].
  • Ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[15], remaniée au XVIIe siècle (propriété privée)[réf. nécessaire].
  • Église Saint-Vincent de Saint-Vincent-la-Commanderie (XVe siècle) : clocher latéral (XIXe siècle)[15].
  • Village ancien[15].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Grotte : la Baume de la Martine[1].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Saint-Vincent-la-Commanderie possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine, afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Vincent-la-Commanderie et Rochefort-Samson », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rochefort-Samson_sapc », sur la commune de Rochefort-Samson - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Rochefort-Samson_sapc », sur la commune de Rochefort-Samson - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. a b c d e f g et h J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 364 (quartier de Charpey).
  15. a b c d e f et g Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Vincent-la-Commanderie.
  16. Michel Wullschleger, revue Les Cahiers de Léoncel, n°7, 1991.
  17. Roger Pierre, Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution, Études drômoises, (no)64, mars 1985, p. 18.
  18. Jean-François Duvic : Gens de la Raye - 2007
  19. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Revue Le Monde Alpin et Rhodanien, n°2-3, 1985.