Beaumont-Monteux
Beaumont-Monteux | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Arche Agglo | ||||
Maire Mandat |
Bruno Sénéclauze 2020-2026 |
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Code postal | 26600 | ||||
Code commune | 26038 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montérots, Montérotes | ||||
Population municipale |
1 328 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 99 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 01′ 15″ nord, 4° 55′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 108 m Max. 160 m |
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Superficie | 13,37 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tain-l'Hermitage | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Beaumont-Monteux est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont dénommés les Monteros[réf. nécessaire].
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Beaumont-Monteux est situé à 13 km de Valence et à 14 km de Romans. La commune la plus proche est Châteauneuf-sur-Isère à 2 km.
Relief et géologie[modifier | modifier le code]
Sites particuliers :
Géologie[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- la Veaune ;
- l'Isère.
La commune partage un barrage sur l'Isère[2] (voir plus bas pour l'aspect industriel).
Climat[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Beaumont-Monteux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,4 %), cultures permanentes (24,3 %), terres arables (10,2 %), zones urbanisées (5,4 %), eaux continentales[Note 3] (5,1 %), forêts (2,6 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Bruas et Plantas
- Chambons
- Champ Bernard
- Champ Chabert
- Champ Long
- Champouroux
- Chasselière
- Chasselvin
- Chirouses
- Colombier
- Combes Tourbes
- Cros de Mourier
- Glèzolles
- Grands Champs
- Grange Neuve
- la Loubatière
- le Bateau
- le Moulin de Terrail
- le Piats du Dessous
- le Piats du Dessus
- le Port
- les Blaches
- les Bruyères
- les Chanaudes
- les Clermonts
- les Croix
- les Fayolles
- les Vossiers
- l'Île
- l'Île et le Port
- l'Oule
- Maufruit
- Murinais
- Pichères
- Pichères et Bourret
- Poulon
- Prés Loubas
- Raisinière
- Thèpes et Cloziaux
- Vie Magne
- Vignes Vieilles
Logement[modifier | modifier le code]
Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]
Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par les routes départementales D 67, D 101 et D 153[1].
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Risques sismiques[modifier | modifier le code]
Autres risques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :
- 1050 : Montes (cartulaire de Romans, 146).
- 1130 : Montels (cartulaire de Romans, 277).
- 1202 : Monteils (cartulaire des Hospitaliers, 29).
- 1203 : Montes (cartulaire des Hospitaliers, 30).
- 1204 : Motels (cartulaire des Hospitaliers, 31).
- 1343 : Molarium de Bellomonte (Valbonnais, II, 551).
- 1352 : Bellus Mons prope Romanis (choix de documents, 136).
- 1360 : Montels (choix de documents, 197).
- XIVe siècle : l'église, dédiée à saint Jean, était précédemment celle d'une commanderie de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem : preceptoria de Monteus (pouillé de Vienne).
- 1402 : Beaumont empres Romans (choix de documents, 241).
- 1474 : los mandaments de Montels et de Belmont (archives de la Drôme, E 3653).
- 1475 : Montelx (archives de la Drôme, E 2518).
- 1521 : mention de l'église : preceptoria de Montueux (pouillé de Vienne).
- 1597 : Mandamentum de Monteulx(La maladr. de Voley. 108).
- 1778 : Mandamentum de Monteux (affiches du Dauphiné).
- 1891 : Beaumont-Monteux, commune du canton de Tain.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Les « Beaumont » sont des toponymes signalant l'intérêt d'un mont par sa hauteur ou la protection qu'il peut apporter aux habitants du lieu[réf. nécessaire].
Histoire[modifier | modifier le code]
Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]
La via Agrippa, après avoir passé le carrefour des « Sept Chemins », poursuivait vers Beaumont-Monteux : la départementale 101, une route communale puis un chemin en ont repris le tracé rectiligne et servent aujourd’hui de limite aux communes de Beaumont-Monteux et Pont-de-l’Isère. Non loin de là, le toponyme « Vie Magne » (via magna) témoigne du passage en ces lieux d’une « grande voie »[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
XIe siècle : la commanderie de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem est connue[9].
La seigneurie[9] :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) fait partie de la baronnie de Clérieux.
- 1343 : elle est acquise par les dauphins.
- Les droits passent à la couronne de France.
- 1422 : la seigneurie est vendue (sous faculté de rachat) aux consuls de Romans.
- 1461 : vendue aux Bathernay.
- 1493 : vendue aux Poitiers-Saint-Vallier.
- 1594 : vendue aux Bonne de Lesdiguiéres.
- 1636 : vendue aux Jomaron.
- Cédée par ces derniers aux La Croix-Chevrières, derniers seigneurs de Beaumont-Monteux.
Avant 1790, Beaumont-Monteux était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin
Elle formait une paroisse du diocèse de Vienne dont l'église est dédiée à saint Jean[9].
De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]
En 1790, la commune de Beaumont-Monteux est attribuée au canton de Clérieux. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui de Tain[9].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Finances locales[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2020, la commune comptait 1 328 habitants[Note 4], en augmentation de 8,32 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Le déclin démographique entre 1936 et 1946 s'explique par la création de la commune de Granges-les-Beaumont par détachement du Nord-Est du territoire communal de Beaumont-Monteux.
Services et équipements[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune dispose d'une école maternelle et d'une école primaire[15].
Santé[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête des laboureurs : 26 février[2].
- Corso de la Saint-Vincent depuis 1884.
Loisirs[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
En 1992 : céréales, vergers, vignes (coopérative vinicole, vins AOC Crozes-Hermitage et Côtes-du-Rhône), porcins[2].
Industrie[modifier | modifier le code]
Construit sur l'Isère entre 1917 et 1922, dans le département de la Drôme, le Barrage de Beaumont-Monteux est long de 134 mètres et haut de 11,50 mètres et assure la fourniture d'électricité à la centrale électrique de Beaumont-Monteux.
Tourisme[modifier | modifier le code]
- Rives de l'Herbasse[2].
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
- Jardin botanique[1].
- Jardin zen d'Erik Borja.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Paul Émile Giraud (1792-1883), ancien député de la Drôme, décédé à Beaumont-Monteux.
- Bernard Gauthier (1924-2018), né à Beaumont-Monteux en 1924, coureur cycliste professionnel, quadruple vainqueur de Bordeaux-Paris et champion de France à Monthléry en 1956. Décédé à Grenoble.
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Beaumont-Monteux sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Beaumont-Monteux.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 29 (Beaumont-Monteux).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- écoles de la commune