Mours-Saint-Eusèbe

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Mours-Saint-Eusèbe
Mours-Saint-Eusèbe
Blason de Mours-Saint-Eusèbe
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Dominique Mombard
2020-2026
Code postal 26540
Code commune 26218
Démographie
Population
municipale
3 255 hab. (2020 en augmentation de 8,25 % par rapport à 2014)
Densité 618 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 04′ 20″ nord, 5° 03′ 07″ est
Altitude Min. 173 m
Max. 318 m
Superficie 5,27 km2
Unité urbaine Romans-sur-Isère
(banlieue)
Aire d'attraction Romans-sur-Isère
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Romans-sur-Isère
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Mours-Saint-Eusèbe
Liens
Site web http://www.mourssainteusebe.fr

Mours-Saint-Eusèbe est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Moursois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Mours-Saint-Eusèbe est limitrophe de la ville de Romans-sur-Isère (chef-lieu de canton). La commune se trouve à 23 km de Valence, à 80 km de Grenoble, à 106 km de Lyon.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Sites particuliers :

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mours-Saint-Eusèbe est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Romans-sur-Isère, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[4] et 57 067 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34,8 %), terres arables (32,5 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), forêts (11,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,5 %), prairies (0,6 %)[9].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[10] :

  • Chalaire
  • le Roulet
  • les Armanières
  • les Bornes
  • les Bouchardières
  • les Clapiers
  • les Collères
  • les Fourneaux
  • les Gordets et Mondrions
  • les Guillauds
  • les Guinches
  • les Perrières
  • les Revols
  • les Sabots et Rosettes
  • les Vallettes
  • Rochas et Rosettes
  • Tancoa

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • l'Amanière est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé Larmanera en 1514 (archives de la Drôme, E 1855)[11].

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[12] :

  • 937 : villa Arratica (cartulaire de Romans, 133).
  • 1097 : mention de la paroisse : ecclesia de Moderatico, quod est Murs (cartulaire de Romans, 169).
  • 1100 : mention de l'église Notre-Dame : ecclesia Sancte Marie de Erratica (cartulaire de Romans, 200).
  • 1155 : Mors (cartulaire de Romans, 300).
  • 1385 : Mors supra Peyrinum (archives de la Drôme, E 46).
  • XVe siècle : mention de la paroisse : capella de Mors (pouillé de Vienne).
  • 1521 : mention de la paroisse : ecclesia de Mours (pouillé de Vienne).
  • 1542 : Mours près Romans (archives de la Drôme, E 1858).
  • 1572 : mentions des seigneurs des Tours de Mours (archives de la Drôme, E 1861).
  • 1891 : Mours, commune du canton de Romans.

(non daté)[réf. nécessaire] : Mours-Saint-Eusèbe.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Mours

Du germanique muor « marais, tourbière »[réf. nécessaire].

Saint-Eusèbe

La chapelle ruinée de Saint-Eusèbe est sur la commune de Peyrins[13]. La commune de Mours-Saint-Eusèbe faisait partie de celle de Peyrins avant 1880.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et protohistoire[modifier | modifier le code]

pierre à cupules

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie :

  • Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) de Mours est partagée entre le pouvoir temporel des dauphins et le pouvoir spirituel des religieux de Romans[14].
  • Mours faisait partie du mandement de Peyrins[12].
  • Milieu XVIe siècle : certains droits seigneuriaux sont aliénés aux Vallin qui s'intitulaient encore seigneurs des Tours de Mours en 1572[12].

1725 (démographie) : 78 hommes, 78 femmes, 31 garçons, 38 filles, 22 veufs, 9 domestiques[12].

Avant 1790, Mours était une paroisse du diocèse de Vienne et de la communauté de Peyrins, dont l'église était sous le vocable de Notre-Dame et dont les dîmes appartenaient au chapitre de Romans qui présentait à la cure[12].

La légende de saint Eusèbe[modifier | modifier le code]

Chaque année, à la veille de la Saint-Jean, les sorciers de la région arrivaient à Mours sur leurs balais. Leur grand-maître, qui présidait sous la forme d'un bouc, faisait prêter serment à tous les participants de tuer et faire le mal en usant de tous leurs maléfices. Eusèbe aurait réussi à lutter contre ces sorciers. Il est toujours invoqué contre les puissances maléfiques[réf. nécessaire].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, Mours devient une section de la commune de Peyrins, de laquelle elle a été séparée, le 12 avril 1880, pour former une commune distincte du canton de Romans[12].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : depuis 1880
1880 (29 mai) 1902 Elisée Monteil   premier maire
1884 1888 Elisée Monteil   maire sortant
1888 1892 Elisée Monteil   maire sortant
1892 1896 Elisée Monteil   maire sortant
1896 1900 Elisée Monteil   maire sortant
1900 1902 Elisée Monteil   maire sortant
1902
(élect. partielle ?)
1904 Jean Larra    
1904 1908 Jean Larra   maire sortant
1908 1909 Jean Larra   maire sortant
1910
(élect. partielle ?)
1912 Louis Lambert    
1912 1919 Louis Lambert   maire sortant
1919 1925 Élie Bravet    
1925 1929 Élie Bravet   maire sortant
1929 1935 Élie Bravet   maire sortant
1935 1944 Fernand Perriolat    
1944
(nommé ?)
1945 Julien Vicat    
1945 1947 Julien Vicat   maire sortant
1947 1953 Julien Vicat   maire sortant
1953 1959 Julien Vicat   maire sortant
1959 1965 Julien Vicat   maire sortant
1965 1971 Julien Vicat   maire sortant
1971 1977 Louis Eymery    
1977 1983 Louis Eymery   maire sortant
1983 1989 Georges Roibet    
1989 1995 Georges Roibet   maire sortant
1995 2001 Robert Marion PCF  
2001 2008 Robert Marion   maire sortant
2008 2014 Alain Vallet (sans étiquette) retraité
2014 2016 (oct.) Alain Vallet   maire sortant
2016 (oct.)
(élect. partielle ?)
2020 Dominique Mombard (sans étiquette)  
2020 En cours
(au 25 février 2021)
Dominique Mombard[15][source insuffisante]   maire sortant

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1881. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

En 2020, la commune comptait 3 255 habitants[Note 3], en augmentation de 8,25 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
565578554563550535518543559
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
5535545376278259881 3481 8392 027
1999 2006 2008 2013 2018 2020 - - -
2 1862 4142 4782 9083 2103 255---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : vignes, lavandin[14].

Commerce et industrie[modifier | modifier le code]

La commune possède une carrière[14].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église de Mours.
Maison forte.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame de Mours, trifoliée : porche (MH), nef du XIIIe siècle[14].
Elle est probablement antérieure au Xe siècle : clocher-porche subsistant du premier édifice roman[réf. nécessaire].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • L'église abrite un musée d'art sacré : orfèvrerie, étains, ornements[14], et d'autres objets : vêtements liturgiques, livres, sculptures, peintures, reliquaires, etc., en tout plus de 15 000 objets de cultes[réf. nécessaire].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Mours-Saint-Eusèbe Blason
Taillé : au 1er coupé émanché d'azur et de sinople, au 2d d'azur à trois burelles ondées d'argent ; le tout sommé d'un chef cousu* de gueules chargé d'une billette couchée d'argent surchargée de neuf tourteaux de sable (pierre à cupules) et accostée de deux coquilles d'or[20].
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : gueules sur azur.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Unité urbaine 2020 de Romans-sur-Isère », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  10. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  11. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (L'Amanière).
  12. a b c d e et f J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 242 (Mours).
  13. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 338 (Saint-Eusèbe).
  14. a b c d e et f Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Mours-Saint-Eusèbe.
  15. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  20. « 26218 Mours-Saint-Eusèbe (Drôme) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).