Tain-l'Hermitage
Tain-l'Hermitage | |||||
![]() Vue générale de la ville et des vignobles. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Arche Agglo | ||||
Maire Mandat |
Xavier Angéli 2020-2026 |
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Code postal | 26600 | ||||
Code commune | 26347 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tainois ou Tinois | ||||
Population municipale |
6 025 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 1 242 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 04′ 18″ nord, 4° 50′ 35″ est | ||||
Altitude | 125 m Min. 115 m Max. 280 m |
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Superficie | 4,85 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Tournon-sur-Rhône (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tain-l'Hermitage (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | site officiel | ||||
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Tain-l'Hermitage est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont dénommés les Tainois ou Tinois.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune de Tain-l'Hermitage est située sur la rive gauche du fleuve Rhône et fait face à Tournon-sur-Rhône qui se trouve sur l'autre rive dans l'Ardèche.
Elle est située à 20 kilomètres au nord de Valence (préfecture) et à environ 80 kilomètres au sud de Lyon.
![]() |
Saint-Jean-de-Muzols | Crozes-Hermitage | Larnage | ![]() |
Tournon-sur-Rhône (Ardèche) | N | Mercurol-Veaunes | ||
O Tain-l'Hermitage E | ||||
S | ||||
Tournon-sur-Rhône (Ardèche) | Mercurol-Veaunes | Mercurol-Veaunes |
Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Sites particuliers :
Géologie[modifier | modifier le code]
Le substratum du coteau de l'Hermitage est de nature granitique, mais il s'enfonce vite sous des terrains plus récents : lœss (limons plus ou moins calcaires déposés par les vents), terrasses d'alluvions quaternaires plus ou moins calcaires du Rhône, cailloutis pliocènes formés de cailloux alpins plus ou moins roulés[1].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est bordée, à l'ouest, par le Rhône.
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
La commune est traversée par la route nationale 7 et par les routes départementales 95N (vers Tournon-sur-Rhône), 532 (vers Romans-sur-Isère).
Elle est accessible par l'autoroute A7. Le péage le plus proche (numéro 13) porte son nom mais il est situé sur la commune limitrophe de Mercurol.
La commune possède une gare sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles. Elle est desservie par des TER Rhône-Alpes reliant Lyon à Valence ; certains vont jusqu'à Marseille.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Tain-l'Hermitage est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Tournon-sur-Rhône, une agglomération inter-départementale regroupant 8 communes[5] et 30 213 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (40,9 %), cultures permanentes (30,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14 %), eaux continentales[Note 3] (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), forêts (1,7 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Site Géoportail (carte IGN)[11] :
- la Croix
- la Teppe (ESAT)
- Laya
- le Colombier
- le Pont Neuf
- les Bessards
- les Diognières
- les Murets
- les Pillettes
- les Prés
- les Vercandières
- Love et l'Île
- Torras
Logement[modifier | modifier le code]
Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[12] :
- Ve siècle : Tegna (Table de Peutinger).
- 996 : mention de l'ager : ager Tegnensis (cartulaire de Romans, 151).
- 1000 : mention de l'ager appelé aussi « pays » : pagus Tegnensis (cartulaire de Romans, 90).
- 1020 : mention de l'ager : ager Tecnensis (cartulaire de Romans, 24).
- 1064 : villa Tingno (cartulaire de Romans, 53).
- 1111 : mention du prieuré : prioratus de Tegno (cartulaire de Romans).
- 1282 : Tinctum (visites de Cluny).
- 1296 : Tynctum (visites de Cluny).
- 1302 : Tintum (visites de Cluny, p. j. 17).
- 1395 : Estain (Bull. d'hist. ecclés., III, 120).
- 1445 : Taing (Valbonnais; I, 90).
- 1503 : L'Esteyen (Bull. d'hist. ecclés., III, 136).
- 1521 : mention de la paroisse : ecclesia Tincti (pouillé de Vienne).
- 1534 : Tainct (archives de la Drôme, E 3723).
- 1549 : Tein (rôle de tailles).
- XVIe siècle : mention du prieuré : prioratus Beatae Mariae de Tincto (pouillé gén., 78).
- XVIIe siècle : Thein et Thain (rôle de tailles).
- 1891 : Tain, commune, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Valence.
1920[réf. nécessaire] : Tain-l'Hermitage.
Étymologie[modifier | modifier le code]
La première partie du toponyme dérive de Tegna, nom d'un village gaulois perché[13].
La deuxième partie, -l'Hermitage (ajouté en 1920), fait référence à l'ermitage situé sur la colline, choisi par le chevalier Sterimberg qui rentrait de la croisade contre les Cathares[réf. nécessaire].
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
Protohistoire[modifier | modifier le code]
Le territoire fait partie de la tribu gauloise des Allobroges.
La commune est l'un des lieux proposés pour la bataille du confluent, en 121 avant notre ère, entre les Gaulois de Bituitos et les légions Romaines[réf. nécessaire].
Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]
La première cité avait pour centre l'actuelle place du , juste au nord de l'église paroissiale[réf. nécessaire].
Elle se trouvait sur le parcours de la via Agrippa qui remontait la vallée du Rhône jusqu'à Vienne.
Une borne milliaire a été découverte[13].
Le monument le plus ancien est le Taurobole, un autel romain daté de 184. Il a été offert à la déesse Cybèle pour la conservation de l'empereur Commode. On y sacrifiait des taureaux en l'honneur de la déesse. Il se trouvait à l'origine près de la chapelle Saint-Christophe.
On pense qu'il y avait à l'emplacement même de cette chapelle, située au sommet de la colline de l'Hermitage, un temple romain plus ancien dédié à Hercule[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
Vers 950, le village « descend », sous l'influence d'un prieuré clunisien[13].
La chapelle (Saint-Christophe ?) est nommée dans un texte d'archives de 1100. Elle appartenait à un prieuré rattaché à Saint-André-le-Bas de Vienne[réf. nécessaire].
La seigneurie[12] :
- Au point de vue féodal, Tain était une terre (ou seigneurie) du fief des dauphins.
- XIIe siècle : possession des Tournon.
- 1309 : les Tournon donnent une charte de libertés municipales aux habitants.
- 1644 : la terre passe (par héritage) aux Lévis-Ventadour.
- 1694 : elle passe (par mariage) aux Rohan-Soubise.
- 1785 : elle passe aux Mure de Larnage, derniers seigneurs.
Le , eut lieu le mariage du dauphin Charles avec Jeanne de Bourbon[13].
Démographie[12] :
- 1688 : 140 à 180 familles.
- 1789 : 335 chefs de famille.
Avant 1790, Tain était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et du bailliage de Saint-Marcellin.
Elle formait une paroisse du diocèse de Vienne dont l'église, dédiée à la sainte Vierge, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (filiation de Cluny) qui était connu dès le XIIe siècle. Ce prieuré fut uni en 1383 au collège de Saint-Martial d'Avignon. Son titulaire était collateur et décimateur dans la paroisse de Tain (Drôme), ainsi que dans celles de Mauves, de Glun et de Tournon (Ardèche).
L'« ager » (ou territoire de Tain), appelé aussi « pays » comprenait, avec la commune de Tain, celles de Chanos-Curson, Chantermerle, Larnage et Mercurol[12].
De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]
En 1790, Tain devient le chef-lieu d'un canton du district de Romans, comprenant les municipalités de Croze, Érôme, Larnage et Tain.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) place ce canton dans l'arrondissement de Valence et il a été alors augmenté des communes de Beaumont-Monteux, Chanos-Curson. Chantemerle, Mercurol, la Roche-de-Glun et Veaunes, auxquelles se sont ajoutées, par le fait d'érections nouvelles, celles de Serves et du Pont-de-l'Isère[12].
Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Histoire récente[modifier | modifier le code]
Le 8 juin 2021, Emmanuel Macron, président de la République française, en visite dans la commune, est giflé par un homme lors d'un bain de foule[14].
Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29.
À la suite de l'élection municipale de 2020, le conseil municipal est composé de huit adjoints et de vingt conseillers municipaux[15].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La commune de Tain-l'Hermitage est chef-lieu de canton.
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]
En 2014, la commune de Tain-l'Hermitage a bénéficié du label « ville fleurie » avec « 3 fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[16] depuis 2008.
Finances locales[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2020, la commune comptait 6 025 habitants[Note 4], en augmentation de 0,33 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Services et équipements[modifier | modifier le code]
(Voir plus bas pour les équipements sportifs et culturels)
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune dispose de :
- trois écoles maternelles,
- trois écoles primaires,
- un lycée hôtelier.
Santé[modifier | modifier le code]
La commune propose :
- un centre médical, l'Établissement Médical de La Teppe, fondé il y a 150 ans, accueille des personnes épileptiques ;
- une clinique psychothérapique (La Cerisaie).
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
La commune accueille plusieurs festivals[22] :
- Festival Les Petites Scènes Découvertes : au printemps et en automne.
- Festival de musique Vochora : durant le mois de juillet.
- Festival national des humoristes : fin août.
- Festival Shakespeare : durant l'été.
Loisirs[modifier | modifier le code]
- Chasse[13].
Sports[modifier | modifier le code]
- Arts martiaux : Tournon Tain Yamato Kan Karaté Do Shotokai ; Kung-Fu Shaolin Tournon Tain ; Aikikai Tain Tournon ; Judo Club Tain Tournon ; Club Arts-Martiaux Chinois de Tain ; Taekwondo Tain Tournon.
- Athlétisme : Entente Athlétique Tain Tournon.
- Badminton : Le Badminton Club de L'Hermitage et du Tournonais.
- Basketball : Avant Garde Tain Tournon Basket Club.
- Boxe : Boxing Club Tain Tournon.
- Cyclisme : Union Cycliste Tain Tournon ; Friol Club Tain Tournon ; Vélo Club Valrhona Tain Tournon ; VTT Club Tain Tournon.
- Équitation[13].
- Escalade : La Grimpe.
- Escrime : Club Escrime Tain Tournon.
- Football : Racing Club Tain Tournon.
- Gymnastique : Avant Garde Tain Tournon Gymnastique ; Gym Loisirs Santé Tain Tournon.
- Handball : Hand Ball Club Tain Vion Tournon.
- Jeu de boules : Comité Bouliste ; Boule Hermitage Tainoise ; Pétanque de l'Hermitage.
- Rugby : Football Club Toac Toec Rugby.
- Ski : Ski Alpin Tain Tournon.
- Sports nautiques[13] : Sports Nautiques Tain Tournon ; Joutes Tain Tournon ; Canoë-Kayak Tain Tournon ; Club Subaquatique Tain Tournon ; Les Dauphins Tournon Tain.
- Tennis : Tennis Club Tain Tournon.
- Tennis de table : Entente Rhodanienne Tennis de table.
Équipements sportifs[modifier | modifier le code]
La commune dispose de plusieurs installations[23] :
- Complexe sportif Fernand Chapelle, Rue Jean Monnet.
- Espace aquatique LINAE, 24 Avenue du Président Roosevelt.
- Gymnase Pierre Besson, Rue Docteur Tournaire.
- Salle d’arts martiaux, Square de Fellbach.
- Terrains de pétanque et de longue, Parc du Chayla.
- Skate Park, Parc du Chayla.
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
En 1992 : vignes (les plus vieux vignobles de France), vergers[13].
- Coopératives agricole, maraîchère, fruitière, lavandicole[13].
- Cave coopérative de vins fins[13].
- Marché : le samedi. Du 1er mai au 31 août, il est quotidien pour les fruits et les légumes[13].
- Foires : les premier samedi de mars, 29 août, samedi proche du 15 novembre[13].
La foire aux vins se déroule en février. Les producteurs des appellations environnantes s'y rassemblent (Crozes-Hermitage (AOC), Hermitage (AOC), Saint-Joseph (AOC), Cornas (AOC), etc.)[24].
- Fruits
La Drôme est l'un des premiers départements français producteurs de fruits.
Le canton de Tain cultive notamment les pêches, abricots et cerises. Un groupement d'intérêt économique (GIE) fruitier est implanté à Tain[réf. nécessaire].
- Viticulture
La commune et le canton sont réputés pour les vins AOC : hermitage et crozes-hermitage.
Sont aussi produits des vins IGP (indication géographique protégée) comme les Collines Rhodaniennes, les Comtés Rhodaniens, et les AOC côtes du Rhône[25].
- Châtaigne
La châtaigne d'Ardèche est protégée par une AOC depuis le [26]. Cette appellation concerne la châtaigne fraîche et sèche, les brises de châtaignes sèches, la farine, la purée et les châtaignes entières épluchées.
Son terroir couvre 108 communes de l'Ardèche, sept du Gard et deux de la Drôme[27] Gervans et Tain-l'Hermitage.
Industrie[modifier | modifier le code]
- La chocolaterie[13] Valrhona.
- Une usine de découpage de viande en cours de cessation d'activité [28].
- L'usine Fayol, ancienne briqueterie (1840), et dernière usine de fours à bois traditionnels (Le Panyol) existante en France. Le site est labelisé EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant)[29].
Tourisme[modifier | modifier le code]
- Syndicat d'initiative (en 1992)[13].
- Randonnées (circuits pédestres)[13].
- « Circuit des Crêtes » (panoramas)[13].
Depuis 1997, un port sur le Rhône permet d'accueillir les bateaux de croisière[réf. nécessaire].
La commune dispose d'un camping municipal (Les Lucs, 56 Avenue du Président Roosevelt).
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Taurobole (MH) (IIe siècle)[13] : il s'agit d'un autel taurobolique dont la copie a été installé en centre-ville. L'original est placé en lieu sûr[30].
- Vestiges de remparts : porte de la Bâtie[13], au sud-est de l'église avec la Tour des Adrets (rue de la Bâtie)[réf. nécessaire].
- Chapelle Saint-Christophe (IMH)[13] : elle est perchée au sommet de la colline Hermitage. Selon la légende, un ermite y a vécu[31].
- Vestiges du vieux Tain (Grand Rue) : porte cloutée, voûtes, escaliers à vis, maison du XVIe siècle (rue aux Herbes), tourelle (IMH)[13].
- Hôtel de Larnage (mairie)[13].
- Grenier à sel (XVIe siècle)[32].
- Château de Petite-Rive (clinique)[13].
- Église (XIXe siècle) : lustres de bronze, toiles, orgues (XIXe siècle)[13].
- Notre-Dame-de-l'Assomption[33] de la paroisse Saint Vincent (saint Vincent étant le saint patron des viticulteurs).
- Chapelle de l'établissement médical de la Teppe (XIXe siècle) de style gothique[13].
- Deux ponts suspendus sur le Rhône[13],[34], dont la passerelle Marc-Seguin.
- L'ancien pont Marc-Seguin a été le premier grand pont suspendu au monde (détruit depuis)[réf. nécessaire].
-
Chapelle de Larnage à Tain.
-
L'église Notre-Dame.
-
Passerelle Marc-Seguin.
-
Promenade le long du Rhône.
-
Vue sur Tournon depuis le quai.
-
Artistes jardiniers.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Musées[modifier | modifier le code]
La commune dispose de plusieurs musées[35] :
- Cité du Chocolat.
- Musée Pierre Palué.
- Maison de l'oratoire.
Équipements culturels[modifier | modifier le code]
La commune dispose de plusieurs installations[36] :
- Espace Charles Trenet, Place du 8 Mai 1945.
- Espace Rochegude, Rue du Bois de l’Europe.
- Bibliothèque pour tous, 6 Place du 8 Mai 194.
Associations[modifier | modifier le code]
Films tournés à Tain-l'Hermitage[modifier | modifier le code]
- 1947 : Les Amants du pont Saint-Jean d'Henri Decoin.
- 2001 : L'homme du train de Patrice Leconte.
- 2003 : Effroyables Jardins de Jean Becker.
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Albert Périlhou (1846-1936 à Tain) : compositeur, pianiste et organiste. Il se retira à Tain-l'Hermitage en 1914.
- Maurice de La Sizeranne (1857 à Tain-1924) : devenu aveugle à neuf ans à la suite d'un accident de jeu, il étudie à l'Institut national des jeunes aveugles (INJA). Il se consacre ensuite à la cause des aveugles. Il met au point le braille abrégé français. En 1889, il crée l'Association Valentin Haüy au service des aveugles et des malvoyants et en est le secrétaire général jusqu'à sa mort en 1924. Une rue de la ville porte son nom.
- Gustave Toursier (1869-1950) : organisateur du centenaire du pont Marc-Seguin en 1926, créateur de l'UGR en 1927, à l'origine de la foire aux vins de Tain Tournon. Le pont enjambant le Rhône entre Tain et Tournon a été baptisé pont Gustave-Toursier.
- Émile Friol (1881-1916) : coureur cycliste, marchand de cycles à Tain-l'Hermitage (place de l'Église). Il a été cinq fois champion de France de vitesse, deux fois champion d'Europe de vitesse et deux fois champion du monde de vitesse (1907 et 1910). Il décède en 1916 à Dury d'un accident de moto.
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Blason de Tain-l'Hermitage : |
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Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Autel taurobolique de Tain-l'Hermitage
- Liste des communes de la Drôme
- M. Chapoutier
- Paul Jaboulet aîné
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine, afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Marc Millon et Kim Millon, The wine roads of France, Grafton, , p. 87.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Tournon-sur-Rhône », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 383 (Tain).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Tain-l'Hermitage.
- « Emmanuel Macron giflé par un homme lors d'un déplacement dans la Drôme », sur France 24, (consulté le ).
- http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Activité événement Fête des Vendanges à Tain-l'Hermitage », sur www.ardeche-hermitage.com (consulté le ).
- « Festivals », sur www.ville-tain.fr (consulté le ).
- « Sport et équipements sportifs », sur www.ville-tain.fr (consulté le ).
- « Actualités », sur Salon des vins de Tain l’Hermitage (consulté le ).
- Placido Llorca, « Tain-l'Hermitage, commune viticole », sur Vin-Vigne, (consulté le ).
- Castagnades d'automne en Ardèche
- Décret no 2010-1290 du 27 octobre 2010 relatif à l'appellation d'origine contrôlée Châtaigne d'Ardèche entérinant la décision de l'INAO.
- « Tain-l’Hermitage. Après le confinement, ils ont retrouvé leur usine vide », sur www.ledauphine.com (consulté le ).
- Yves Dumaine et Raymond Ponson, Histoire & histoires de Larnage.
- « L’AUTEL DU TAUROBOLE », sur www.ville-tain.fr (consulté le ).
- « LA CHAPELLE SAINT CHRISTOPHE », sur www.ville-tain.fr (consulté le ).
- « LE GRENIER A SEL », sur www.ville-tain.fr (consulté le ).
- Paroisse Saint Vincent de l'Hermitage - Fiche d'identité de Tain l'Hermitage.
- Michel Cotte, Juliette Thiébaud, « Marc Seguin (1786-1875) et la construction du premier grand pont suspendu par fil de fer à Tournon-Tain : dans cahier intitulé Il suffit de passer le pont... (I) », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 58,
- « Musée », sur www.ville-tain.fr (consulté le ).
- « La vie culturelle à Tain l'Hermitage », sur www.ville-tain.fr (consulté le ).