Charpey
Charpey | |||||
![]() La mairie. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Valence Romans Agglo | ||||
Maire Mandat |
Lydie Gregoire Veisseix 2020-2026 |
||||
Code postal | 26300 | ||||
Code commune | 26079 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Charpenois, Charpenoises | ||||
Population municipale |
1 515 hab. (2020 ![]() |
||||
Densité | 98 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 56′ 21″ nord, 5° 05′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 209 m Max. 408 m |
||||
Superficie | 15,48 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vercors-Monts du Matin | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
modifier ![]() |
Charpey est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Charpey est situé à environ 20 km à l'est de Valence.
![]() |
Alixan Bésayes |
Bésayes | Bésayes Saint-Vincent-la-Commanderie |
![]() |
Montélier | N | Saint-Vincent-la-Commanderie | ||
O Charpey E | ||||
S | ||||
Montélier | Châteaudouble | Peyrus |
Relief et géologie[modifier | modifier le code]
Sites particuliers :
- le Col de Toutes Aures[1].
Géologie[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- la Barberolle qui indique, au nord, la limite avec la commune de Bésayes. Elle se jette dans le Rhône (commune de Bourg-lès-Valence) ;
- le Béal de Rose, affluent du Guimand.
- la Boisse, affluent du Guimand ;
- le Guimand, affluent de la Véore (commune de Beaumont-lès-Valence).
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Charpey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), forêts (8,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), zones urbanisées (2,3 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Le bourg est situé sur un promontoire[8].
Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Baratier
- Béjalas
- Blache Rousse
- Bricard
- Chanouillet
- Gaudon
- Gervanne
- Grisard
- Jean-Louis
- la Fontaine
- la Garenne
- la Sapine
- le Bachat
- le Bois Percé
- le Château
- le Galon
- les Alleux
- les Baumes
- les Beriches
- les Blaches
- les Blettiers
- les Bocances
- les Bonneries
- les Chaux
- les Clelles
- le Serre
- les Gallanchères
- les Gorets
- les Grands Prés
- les Jobies
- les Joncs
- les Longs
- les Mansardes
- les Marais
- les Meilles
- les Moines
- les Palaives
- les Prêles
- les Ramières
- les Rattiers
- les Robins
- les Rousses
- les Taches
- les Terratus
- les Vaches
- les Vernaies
- les Vignettes
- les Virolles
- le Vignolas
- l'Hôtel
- Rosette
- Saint-Didier
- Serre des Moulins
- Thomé
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
- les Abreuvoirs, nom d'un canal et d'un quartier, attestés en 1891[9].
- les Aillasses, nom d'un béal (petit canal d'irrigation) et d'un quartier, attestés en 1891. Ils étaient dénommés les Allias en 1494 (archives de la Drôme, E 328)[10].
Logement[modifier | modifier le code]
Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11] :
- 1070 : castrum de Carpiaco (cartulaire de Romans, 275).
- XIIe siècle : Charpei (chartes valent.).
- 1199 : Charpe (cartulaire de Léoncel, 64).
- 1277 : castrum de Charpeio (Duchesne, Comtes de Valentinois, 11).
- 1284 : castrum Charpeyi et Charpeyum (cartulaire de Léoncel, 253 et 254).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Charpeyo (pouillé de Valence).
- 1449 : mention du mandement : mandamentum Charpayssii (terrier de Venaison).
- 1540 : mention de la paroisse : cura Charpey (pouillé de Valence).
- 1487 : homines Charpeysii (S. de Boissieu, Traité du plait., 24).
- 1891 : Charpey, commune du canton du Bourg-de-Péage.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]
Des monnaies romaines ont été découvertes sur le territoire de la commune[8].
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
La seigneurie[11] :
- La terre ou seigneurie de Charpey, qui comprenait à l'origine tout le mandement de ce nom, mais de laquelle furent démembrées au XIIe siècle la paroisse de Saint-Vincent et au XIIIe siècle celle de Saint-Didier, était du patrimoine des comtes de Valentinois.
- 1398 à 1437 : elle est engagée aux Roussillon.
- 1444 : elle est donnée en viager à Gaubert des Massues.
- Elle passe à Robert de Grammont.
- 1494 : vendue (sous faculté de rachat) aux Lattier (Lattier de Bayanne[12]).
- 1615 : passe (par mariage) aux Clermont-Chatte (ces derniers possédaient un petit château en contrebas de la butte où est établi le village[réf. nécessaire]).
- Milieu XVIIIe siècle : passe (par héritage) aux Caillebot de la Salle, derniers seigneurs de Charpey.
1345 : dans le cadre des conflits armés entre les comtes de Valentinois et les évêques de Valence, Charpey est dévasté par les troupes épiscopales. L'église Saint-Nicolas a été partiellement détruite ; elle sera réparée en 1388[réf. nécessaire].
1577 : pendant les guerres de Religion, Charpey est à nouveau dévasté et l'église Saint-Nicolas à nouveau détruite ; elle sera reconstruite[réf. nécessaire].
Démographie :
Avant 1790, Charpey était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et de la sénéchaussée de Crest.
Elle comprenait les paroisses de Bésayes, Charpey, Saint-Didier [de Charpey] et Saint-Vincent, toutes quatre du diocèse de Valence. Celle de Charpey en particulier avait saint Nicolas pour patron et son curé pour décimateur. Le mandement de Charpey avait la même étendue que la communauté de ce nom[11].
De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]
En 1790, la communauté de Charpey devient une municipalité du canton de Montélier. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une commune du canton du Bourg-de-Péage[11].
1873 : Bésayes devient une commune distincte[11].
1953 : Saint-Vincent devient une commune distincte[réf. nécessaire].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Finances locales[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2020, la commune comptait 1 515 habitants[Note 3], en augmentation de 16,45 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Services et équipements[modifier | modifier le code]
- Poste[réf. nécessaire].
Enseignement[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête patronale : du 10 au 22 janvier[8].
- Fête communale : le dernier dimanche d'avril[8].
- Fête à Saint-Didier : le premier dimanche d'août[8].
Loisirs[modifier | modifier le code]
- Jeu de boules[réf. nécessaire].
- Pêche[8].
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
En 1992 : céréales, vergers, porcins, caprins, ovins[8].
- Foires : les 22 janvier, 8 septembre, 2 novembre[8].
Commerce[modifier | modifier le code]
Epicerie dans la ruelle de la Barricade[réf. nécessaire].
Tourisme[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Village pittoresque : ruelles en escaliers, voûtes, puits communal[8].
- Village circulaire, traces de l'ancien rempart, quelques maisons anciennes à meneaux, souvent remaniées[réf. nécessaire].
- Restes du vieux château des sires de Lattier, transformé en maison d'habitation (bossages, arcades)[réf. nécessaire].
- Maisons de maître du XIXe siècle[réf. nécessaire].
- Église Saint-Didier de Saint-Didier (XIXe siècle)[8].
- Église Saint-Nicolas, perchée en haut du village sur l'ancienne motte castrale (clocher de type alpin refait au XIXe siècle)[réf. nécessaire].
- Chapelle (à Saint-Didier)[8].
- Ancienne mairie-école, bâtie en 1903[réf. nécessaire].
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
- Artisanat d'art[8].
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean Borrel, dit Johannes Buteo ou Jean Buteo, ou Botéon (né en 1492 à Charpey (paroisse de Bésayes), mort en 1564) : mathématicien français qui a travaillé à la résolution de la célèbre énigme de la quadrature du cercle.
- Louis Annet de Clermont de Chaste de Roussillon (né en 1662 à Charpey, mort en 1721), évêque-duc de Laon.
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | Inconnu. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Charpey sur le site de l'Institut géographique national / page archivée en 2007.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.geoportail.gouv.fr Géoportail./
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Charpey.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 1 (Les Abreuvoirs).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (Les Aillasses).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 72 (Charpey).
- source : Jean-François Duvic - Gens de la Raye - Valence 2007.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.