Geyssans
Geyssans | |||||
![]() Église du village. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Valence Romans Agglo | ||||
Maire Mandat |
André Mege 2020-2026 |
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Code postal | 26750 | ||||
Code commune | 26140 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
706 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 65 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 07′ 20″ nord, 5° 05′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 242 m Max. 475 m |
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Superficie | 10,90 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Romans-sur-Isère (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Drôme des collines | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Geyssans est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont dénommés les Geyssanais et Geyssanaises.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Geyssans est située à 114 km de Lyon, à 79 km de Grenoble et à 32 km de Valence.
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Le Chalon | Saint-Michel-sur-Savasse | ![]() | |
Arthémonay | N | |||
O Geyssans E | ||||
S | ||||
Peyrins | Génissieux | Triors |
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Geyssans est située au cœur de la Drôme des Collines. Le village se trouve sur le flanc d'une colline qui culmine à 440 mètres d'altitude. Il domine la vallée de l'Isère et la ville de Romans-sur-Isère.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
La commune est accessible par la N532.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Geyssans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30,2 %), zones agricoles hétérogènes (27,6 %), prairies (23,4 %), terres arables (15,3 %), zones urbanisées (3,5 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Le village est étagé sur une colline[7].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :
- 950 : Villa Gissianum (cartulaire de Romans, 99).
- 952 : Villa Gessianum (cartulaire de Romans, 132).
- 952 : mention de la paroisse : Ecclesia de Gissiaco (cartulaire de Romans, 132).
- Xe siècle : mention de l'ager : Ager Gissanense (cartulaire de Romans, 89).
- 1000 : Villa que nominant Gisiano (cartulaire de Romans, 89).
- 1070 : mention de la paroisse Saint-Martin : Parrochia Sancti Martini in territorio Gissiano (cartulaire de Romans, 51).
- XIe siècle : Gissanum (cartulaire de Romans, 203).
- 1200 : Geisans (cartulaire des hospitaliers, 22).
- 1221 : Jaisas (cartulaire des hospitaliers, 22).
- 1225 : Geisas (cartulaire de Romans, 363).
- 1360 : Dominus Geyssani (choix de docum., 197).
- 1377 : Geyssanum (archives de la Drôme, E 913).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : Capella de Jeyssano (pouillé de Vienne).
- 1521 : mention de la paroisse : Ecclesia Jayssani (pouillé de Vienne).
- XVIIIe siècle : Gessans (Anselme, VIII, 936).
- 1775 : Geissans (Aff. du Dauphiné).
- 1891 : Geyssans, commune du canton de Romans.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
IXe siècle : don de l'empereur Lothaire au comte de Vienne, puis aux religieux de Vienne[7].
Xe siècle : il est question d'un ager de Geyssans dont l'étendue était la même que celle de la paroisse de ce nom. Cependant, à la même époque, cette paroisse est donnée comme faisant partie, tantôt de l'ager de Génissieux, et tantôt d'un ager Leviacensis ou ager Levensis (cartulaire de Romans, 13 bis, 47, 72, 76, 81, 100, 208 et 255) dont le chef-lieu est inconnu[8].
La seigneurie[8] :
- XIe siècle : possession des Lambert-François.
- Possession des dauphins.
- 1334 : les dauphins la donnent aux Beaumont qui ne la gardent pas longtemps.
- Peu de temps après : les dauphins la donnent aux Beauvoir.
- 1357 : passe (par mariage) aux Clermont-Chatte. Ils la garderont jusqu'au début du XVIIIe siècle.
- 1768 : acquise par les Bally de Bourchenu, derniers seigneurs.
Avant 1790, Geyssans était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin, formant une paroisse du diocèse de Vienne, dont l'église, dédiée à saint Martin, dépendait du chapitre de Romans, qui y prenait la dîme et présentait à la cure[8].
De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]
Eu 1790, Geyssans fut compris dans le canton de Peyrins, mais la réorganisation de l'an VIII l'a fait entrer dans celui de Romans[8].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de quinze.
À la suite de l'élection municipale de 2014, le conseil municipal est composé de trois adjoints et de onze conseillers municipaux[9].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Finances locales[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2020, la commune comptait 706 habitants[Note 3], en diminution de 3,02 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune possède une école primaire comportant trois classes : une de grande section, une de CP-CE1, une de CE2-CM1-CM2 [1].
Les petite et moyenne sections de maternelle ont été transférées dans l'école de la commune de Peyrins[réf. nécessaire].
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête : dimanche suivant le 14 juillet[7].
Loisirs[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Services et équipements[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
La commune possède une église où la messe est célébrée tous les mois. Les autres messes du dimanche sont célébrées dans les communes avoisinantes)[réf. nécessaire].
Économie[modifier | modifier le code]
En 1992 : bois, céréales, porcins, caprins, élevage de gibier[7].
Tourisme[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église de style roman (XIXe siècle)[7]. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1984[14].
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
- Vaste panorama de la route de Saint-Ange. Paysage vallonné[7].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | D'azur à la clé d'or posée en bande. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Site du village de Geyssans : http://www.geyssans.fr/
- Geyssans sur le site de l'Institut géographique national
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Geyssans.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 159.
- « 26750 GEYSSANS », sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Église Saint-Ange », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )