Mairy-Mainville
Mairy-Mainville | |||||
Église paroissiale Saint-Martin de Mairy. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Briey | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur du Pays-Haut | ||||
Maire Mandat |
Norbert Kuen 2020-2026 |
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Code postal | 54150 | ||||
Code commune | 54334 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
557 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 18′ 16″ nord, 5° 51′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 237 m Max. 325 m |
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Superficie | 12,42 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays de Briey | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Mairy-Mainville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants du Rhin et de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de la Vallée, le ruisseau de Preel, le ruisseau des Froides Fontaines, le ruisseau d'Hapre, le ruisseau le Grand Ru et le ruisseau le Woigot[1],[Carte 1].
Le ruisseau de la Vallée, d'une longueur de 12 km, prend sa source dans la commune de Anderny et se jette dans le Woigot à Val de Briey, après avoir traversé cinq communes[2].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[3].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 893 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,4 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Mairy-Mainville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,5 %), prairies (21 %), forêts (12,2 %), zones urbanisées (4,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Absorbe en 1811, Mainville[16].
- Mairy : Matiriaco (vers 620), Madiacum (636), Madriz (1045-46), Marey (1390), Mary (1450), Mairry (1682), Mairie (1746). Mary en lorrain.
- Mainville : Mainvilla (1128), Meynville (XVIIe siècle), Meinville (1642), Manviller et Mainvillers (1689). Mainvelle en lorrain.
- Changement de nom le : Mairy (Meurthe-et-Moselle) devient Mairy-Mainville[16],[17].
Histoire
[modifier | modifier le code]- Présence gallo-romaine.
- Première mention en 894.
- Existence d'un monastère au XIIe.
- Dans les Annales de l’Est de 1963, il est dit que le : « Charles, duc de Lorraine et maimbour de René, duc de Bar notifia que Norroy-le-sec, Mainville et Abbeville ont été rachetés pour la somme de 1000 Francs à Robert des Armoises, qui les tenait en engagère ».
- Dans les lettres-patentes du duc Charles IV (1624-1675), que de Jean de Brandenbourg ; reprise par lui en fiefs d'une part des seigneuries de Mainville (cant. Audun, commune Mairy) ().
- En 1811 rattachement du village de Mainville à Mairy.
- Le se déroule la bataille dite de Mairy entre la 90e Division d'Infanterie américaine et la 106e Panzer Brigade allemande. Après un pilonnage de la colonne de blindés et d'âpres combats de rue, les troupes allemandes se replient en laissant 120 hommes sur le terrain, ainsi que les blindés détruits lors de l'affrontement.
Mairy : village lorrain caractéristique ; en 1817, Mairy, village de l'ancienne province du Barrois sur le Conroy avait pour annexes les moulins de Mandresse, Griman,et Montauban. À cette époque il y avait 359 habitants répartis dans 57 maisons. Les habitants de Mairy s'appellent les Mairisiens et ceux de Mainville les Mainvillois.
Mainville, cité ouvrière : en 1817, Mainville, village de l'ancienne province du Barrois. À cette époque il y avait 83 habitants répartis dans 18 maisons.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2021, la commune comptait 557 habitants[Note 3], en évolution de −0,71 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifices civils
[modifier | modifier le code]- Les vestiges de la voie romaine au lieu-dit le Haut de Châtel.
- Le château de Mairy ou l'ancienne maison fief de Mairy fut sans doute édifiée, ou reconstruit par le couple La Roche Serainchamps de 1594 à 1602, situé à côté de l'église de Mairy, dates portées par les armoiries de la façade sur cour du logis. Érigé en fief en 1663 pour la famille de Serainchamps puis passé dans la famille de Gourcy de Mainville, après 1792, vendu comme bien national. Transformé en ferme, a été repercé au XIXe siècle. On peut y voir les armoiries des familles La Roche-Serainchamps.
- Le château de Mainville était l'ancienne demeure de la famille de Gourcy depuis plus de quatre générations. La bâtisse fut restaurée au début du XVIIIe siècle sur des caves datant du Moyen Âge qui existent toujours. Occupée ensuite par la famille De Beccary puis par la famille Hamang, cette demeure a été rachetée par une société de Pont-à-Mousson, la société des «Hauts Fourneaux et Fonderies de Pont-à-Mousson. Puis après cette bâtisse est devenue successivement la propriété de la Société SIDELOR « Union sidérurgique lorraine, puis la société Wendel-Sidelor, puis la société « Sacilor-Aciéries et Laminoirs de Lorraine » jusqu'en 1974.
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- Le monastère de Mairy-Mainvile au XIIe.
- L'église paroissiale Saint-Martin de Mairy, XIIe : clocher XIe à baies géminées, avec tête de Mithra sculptée à sa base ; porche-ossuaire à décor Renaissance, abside semi-circulaire à arcatures ; retable de pierre et christ XVIe, les fonts baptismaux, les statues de (saint Nicolas). L'église Saint-Martin, y compris l'ossuaire-porche Renaissance, est classée au titre des monuments historiques par arrêté du [23].
- L'église paroissiale Saint-Pierre à Mainville a été construite dans le 1er quart XIIIe siècle dont il subsiste la tour et le chœur ; la nef reconstruite en 1674. On voit la date portée par l'élévation sud de la nef, à droite de la porte d'entrée ; elle comporte des éléments défensifs
- La chapelle Sainte-Barbe à Mainville, située RN 43. Chapelle du XVIIIe siècle ? ; rétablie en 1847 aux frais de N. Bastien et Anne Tabouret son épouse d'après l'inscription du linteau de la porte piétonne ; restaurée au XXe siècle.
- La croix de Saint-Martin (fête pour le hameau de Mairy).
- Le calvaire Saint-Jacques dit la croix Saint-Jacques à Mairy, située sur la CD 145. Le calvaire a été érigé au XVIe siècle ; il a été restauré en 1826, date portée par la base du fût, ancien lieu de passage et de repos pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Paul-Joseph de Gourcy de Mainville (1756, Mainville – 1808 en Lorraine), prélat.
- Famille de Gourcy : une histoire de famille entre la famille De Gourcy de Mainville et la famille De Serainchamps de Mairy.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Mairy et Mainville », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
- Mairy-Mainville sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Mairy-Mainville » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Mairy-Mainville », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « le ruisseau de la Vallée »
- « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mairy-Mainville et Rouvres-en-Woëvre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Mairy-Mainville ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Décret du 5 janvier 1965 portant changement de noms de communes, JORF no 7 du 9 janvier 1965, p. 213, sur Légifrance
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « L'Église Saint-Martin », notice no PA00106087, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.