Rouvres-en-Woëvre
Rouvres-en-Woëvre | |
Église Saint-Julien. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Étain |
Maire Mandat |
Pierre-Marie Meyer 2020-2026 |
Code postal | 55400 |
Code commune | 55443 |
Démographie | |
Population municipale |
590 hab. (2021 ) |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 13′ 11″ nord, 5° 41′ 25″ est |
Altitude | Min. 203 m Max. 259 m |
Superficie | 16,74 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Étain (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bouligny |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Rouvres-en-Woëvre est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]La base d'hélicoptères du 3e RHC d'Étain Rouvres se situe à l'entrée du village.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau du Moulin de Darmont, le ruisseau de Rouvres, le ruisseau de Rosa et le ruisseau de l'Homme Noye[1],[Carte 1].
Le ruisseau du Moulin de Darmont, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune de Gondrecourt-Aix et se jette dans l'Orne à Buzy-Darmont, après avoir traversé six communes[2].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[3].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 841 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,4 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,3 | −0,2 | 1,5 | 3,9 | 7,3 | 11,1 | 13 | 13 | 9,5 | 7,2 | 3,7 | 1,8 | 6 |
Température moyenne (°C) | 2,9 | 3,2 | 6,5 | 10 | 13,3 | 17,1 | 19,4 | 19,1 | 15,4 | 11,3 | 6,6 | 4,4 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,6 | 6,5 | 11,4 | 16,1 | 19,3 | 23,1 | 25,8 | 25,3 | 21,2 | 15,3 | 9,4 | 6,9 | 15,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,5 16.01.21 |
−15,4 07.02.12 |
−12,1 15.03.13 |
−5,9 04.04.22 |
−2,6 03.05.21 |
3 05.06.12 |
3,7 31.07.15 |
3,1 26.08.18 |
−1,4 20.09.12 |
−5,7 29.10.12 |
−7,8 30.11.16 |
−12,4 17.12.22 |
−15,4 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
13,6 15.01.20 |
20,3 27.02.19 |
24,9 31.03.21 |
27,9 21.04.18 |
32,4 28.05.17 |
35,7 22.06.17 |
40,2 24.07.19 |
37,2 19.08.12 |
34 15.09.20 |
26,9 13.10.23 |
21,6 02.11.20 |
17,6 31.12.22 |
40,2 2019 |
Précipitations (mm) | 66,6 | 46,2 | 41,1 | 33,2 | 69,8 | 71,7 | 45,2 | 55 | 45,6 | 68,9 | 50,1 | 74,9 | 668,3 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5,6 0,3 66,6 | 6,5 −0,2 46,2 | 11,4 1,5 41,1 | 16,1 3,9 33,2 | 19,3 7,3 69,8 | 23,1 11,1 71,7 | 25,8 13 45,2 | 25,3 13 55 | 21,2 9,5 45,6 | 15,3 7,2 68,9 | 9,4 3,7 50,1 | 6,9 1,8 74,9 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Rouvres-en-Woëvre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Étain, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,6 %), forêts (31,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,8 %), prairies (2,2 %), zones urbanisées (1,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Première mention : « Rubrun », de robur, le chêne rouvre.
Histoire
[modifier | modifier le code]Terre donnée à l'abbaye Saint Paul de Verdun en 1240.
Affranchi en 1274 par les Florange et Robert de Watronville. Jadis : Barrois, bailliage et prévôté d'Etain.
L'ancien château du XIIIe siècle appartenait aux seigneurs d'Apremont puis aux comtes de Bar.
Le Moulin de Rouvres est mis en route en 1460.
Totalement détruit le , l'infanterie bavaroise bombarde le village, avant de l'incendier et de massacrer une partie de la population, faisant 47 morts et 150 maisons détruites[15].
Au début des années 1950, Rouvres est un village typiquement lorrain avec de nombreuses fermes : Frizon, Perrin, Woisard, Billy, Goeury, Morin, François, Grandthil, Ro, Streiff, Besinius et ceux des écarts du Moulin et de Rosa. Il existait encore des commerces : trois débits de boisson, un tabac, une boucherie, un bazar/quincaillerie, une épicerie et une boulangerie, un petit bureau de poste tenu par le garde-champêtre, le tout pour une population d'environ 270 personnes. Le maire s'appelait Leloup.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 590 habitants[Note 4], en évolution de −4,07 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifices civils
[modifier | modifier le code]- La mairie-école avec beffroi.
- Vestiges préhistoriques situé sur le passage du diverticule romain de Senon à Hannonville-au Passage.
- Rosa, déjà cité en 1049, ancienne cense de l'abbaye Saint Paul.
- Anciennes industries : moulin, carrières, apiculture, carrosserie, brasserie.
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Julien, reconstruite de 1924 à 1932, remplace celle de 1864.
- La chapelle de la base aérienne (XXe siècle).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Adolphe Lalyre (1848-1933), peintre né à Rouvres le de Joseph Lalire, mécanicien demeurant à Rouvres, et de Françoise Claire Gillant.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Rouvres-en-Woëvre » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Rouvres-en-Woëvre », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « le ruisseau du Moulin de Darmont »
- « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouvres-en-woevre » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rouvres-en-woevre » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Rouvres-en-Woëvre ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Étain », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- John Horne et Alan Kramer, 1914 Les atrocités allemandes, Tallandier, , 640 p. (ISBN 2-84734-235-4), p. 482
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.