Le Chambon-Feugerolles
Le Chambon-Feugerolles | |||||
Vue générale du Chambon-Feugerolles. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Saint-Étienne | ||||
Intercommunalité | Saint-Etienne Métropole | ||||
Maire Mandat |
David Fara 2020-2026 |
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Code postal | 42500 | ||||
Code commune | 42044 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chambonnaires | ||||
Population municipale |
12 200 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 697 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 23′ 49″ nord, 4° 19′ 33″ est | ||||
Altitude | 496 m Min. 464 m Max. 849 m |
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Superficie | 17,51 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Étienne-2 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.lechambon.fr | ||||
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Le Chambon-Feugerolles est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune située à 11 km de Saint-Étienne[1], se trouve sur l'axe de communication reliant l’Auvergne à Rhône-Alpes. La ville est située au cœur de la vallée de l’Ondaine[2].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le Chambon-Feugerolles est traversé par la rivière Ondaine et de quelques-uns de ses affluents (le Cotatay, le Valchérie, le Malval, l'Echapre et le Borde-Matin).
Géologie[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 17,51 km2 ; son altitude varie de 464 à 849 mètres[3].
Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par trois lignes de la STAS (Société de l'agglomération stéphanoise) pour le compte de Saint-Étienne Métropole, la gare TER (tarification STAS avec un pass Oùrà) et une ligne du réseau départemental TIL :
- la ligne M1 (Bellevue / Église Le Corbusier) offre un bus toutes les 8 à 10 minutes vers Firminy (de 4 h 30 à 23 h) et vers Bellevue et La Ricamarie (de 4 h 20 à 22 h 45). La ligne fonctionne tous les jours (le dimanche, un bus toutes les 24 minutes) ;
- la ligne 30 (Église Chambon - Place du Breuil, Firminy - Unieux Bourg - Le Pertuiset) permet de relier le centre du Chambon-Feugerolles et ses quartiers à Firminy et Unieux, du lundi au dimanche. Elle fonctionne de 5 h 30 à 20 h 16 avec un bus toutes les 20 à 30 minutes la semaine et toutes les heures le dimanche ;
- la ligne 35 quant à elle rabat sur le centre-ville du Chambon les quartiers de la Michalière et des Eaux Vives. Elle offre un départ toutes les heures de 7 h à 19 h ;
- la ligne de TER Firminy / Châteaucreux permet de rejoindre en 10 minutes le tram (ligne T1 et T3) à Bellevue ou en 4 minutes le centre de Firminy. L'accès au TER + réseau STAS est permis grâce aux pass Oùra. Circulant tous les jours, l'offre est importante (21 allers et 25 retours), tout comme l'amplitude (de 5 h 55 à 22 h 55 vers Bellevue, et de 7 h à 22 h 25 vers Firminy) ;
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
La cité de la Romière-Bouchet, excentrée et séparée du reste de la ville par la RN 88, est considérée comme le quartier avec le plus de difficultés sociales de la vallée de l'Ondaine. Il est classé en zone urbaine sensible (ZUS) et fait l'objet d'un programme Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).
Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Chambon : Cambo en gaulois signifiant « courbe », méandre de la rivière, le toponyme peut désigner par extension une « étroite bande de terre ».
Feugerolles tire son nom de la famille d'Ogerolles (issu du latin Algirolis)[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
Origines et âge d'or[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, le bourg existait, dominé par le seigneur de Feugerolles qui avait le privilège de la justice et de l’administration. Il comptait, comme de nombreux villages, quelques forgerons et fabricants d’arbalètes.
La permutation de 1173 entre le comte de Forez et l'Église de Lyon indique que quiconque aura le château de Feugerolles devra hommage lige et fidélité au comte[5].
L'église Saint-Clément du Chambon apparaît en 1183 dans les possessions de l’abbaye de l’Île Barbe[6] et la cure de la paroisse était à la nomination de celle de Firminy dépendant du même monastère.
Au XVIe siècle, l’activité de la coutellerie se développe.
La métallurgie apparaît dans la seconde moitié du XIXe siècle avec l’installation des usines Crozet-Fourneyron, Claudinon, Chambert puis pendant la Première Guerre mondiale celle de Forges et Camargue qui produisait des aciers spéciaux[7]. Les fabrications étaient assez variées : limes, pièces forgées ou moulées, éléments pour l’armement, outils… En 1880, la ville recensait 480 métallurgistes (772 en 1912), environ 1 000 ouvriers de forge et 900 pour la taille des limes.
Au XIXe siècle, Le Chambon-Feugerolles était le chef-lieu du canton de la vallée de l’Ondaine et donc le siège des fonctionnaires (juges de paix, greffiers, notaires, percepteur…).
À cette époque, le cadre de vie était plutôt médiocre du fait d’une forte activité industrielle. Il s’améliora sous l’impulsion de la municipalité de Pétrus Faure, à qui les Chambonnaires renouvelèrent leur confiance de 1925 à 1971 (sauf pendant la guerre).
Le Chambon-Feugerolles est né de la fusion de deux communes en 1832.
En 1843, la commune cède une partie du territoire lors de la création de la commune voisine de La Ricamarie.
Histoire récente[modifier | modifier le code]
Le [8], une importante crue de l'Ondaine et des petits rus qui descendent du plateau du Bessy au nord de l'Ondaine, provoquée par d'importants orages, a inondé une partie de la ville du Chambon-Feugerolles et provoqué de nombreux dégâts mais aucune victime[9]. Malgré le caractère rapide de la crue (environ une demi-heure), l'eau est montée jusqu'à 1,7 m dans certaines habitations. Les services météorologiques avaient pourtant émis une alerte aux orages pouvant être localement forts.
En 2008, un incendie ravage le gymnase Guy-et-Alain, l'un des principaux lieux sportifs de la commune.
Entreprises notables[modifier | modifier le code]
La forge Blaise Frères, créée en 1885, fabrique des lames pour l'escrime sportive de haut niveau.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Herzebrock-Clarholz (Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne) depuis le .
Démographie[modifier | modifier le code]
Les habitants sont appelés les Chambonnaires.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[10],[Note 1]
En 2018, la commune comptait 12 200 habitants[Note 2], en diminution de 2,58 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Clément du XIXe siècle (terminée en 1851)[13], d'un style néo-classique.
- Le château de Feugerolles, monument d'architecture militaire et civile des XIVe et XVe siècles.
- La Vierge du Chambon-Feugerolles dite « La Madone ».
- Salle de spectacles La Forge.
- Espace culturel Albert-Camus.
- La vallée et Notre-Dame de Cotatay.
- Le puits du Marais.
Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]
En 2014, la commune obtient le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris[14].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- James Jackson (1771-1829), originaire de Lancaster, fonde à Trablaine en 1815 une usine qui produit pour la première fois en France de l'acier fondu.
- Hippolyte de Souzy de Charpin-Feugerolles (1816-1894), homme politique mort à Feugerolles.
- Michel Rondet (1841-1908), syndicaliste, né au Chambon-Feugerolles.
- Marcellin Souhet (1845-1925), homme politique et négociant en grains et farines, né au Chambon-Feugerolles.
- Georges Claudinon (1849-1930), député, ingénieur, maire du Chambon-Feugerolles où il est mort.
- Jean Boudoint (1860-1943), homme politique et avocat né au Chambon-Feugerolles.
- Pétrus Faure (1891-1985), député, maire du Chambon-Feugerolles où il est mort.
- Benoît Frachon, syndicaliste né au Chambon en 1893.
- L'amiral Édouard Scott de Martinville[15] (né en 1948 au Chambon-Feugerolles, commandement des forces sous-marines et de la Force océanique stratégique (2000-2002).
Héraldique[modifier | modifier le code]
Armoiries du Chambon-Feugerolles : ¹ Le château de Feugerolles est vendu en 1260 à Hugues de Lavieu.
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Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Le Chambon-Feugerolles et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le 9 janvier 2021).
- « Les habitants de l’Ondaine fuient les grandes communes », sur www.leprogres.fr (consulté le 8 mai 2019)
- Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
- J.-M. de la Mure, Histoire des Ducs de Bourbon et des Comtes de Forez, Volume 2. p. 14. Lire en ligne
- "Mais quiconque aura le château de Saint-Priest, ou de Rochetaillée, ou le Château-Roche, ou de Fougerolles, ou de Grangent, doit hommage lige & fidélité au Comte". Bulle du Pape Alexandre III confirmant la permutation de 1173-1174 http://museedudiocesedelyon.com/MUSEEduDIOCESEdeLYONlettrepapepermutation1174.htm
- Masures de l'Ile-Barbe, Tome 1, p. 65. Lire en ligne
- « LA MÉTALLURGIE (1) », sur chambonhistorique.e-monsite.com (consulté le 8 mai 2019)
- « Re-directed to here », sur www.forez-info.com (consulté le 8 mai 2019)
- Dépêche AFP sur le site de France 3 « Copie archivée » (version du 7 novembre 2004 sur l'Internet Archive).(attention, une erreur dans la source France3 : l'Ondaine n'a aucun affluent qui porte le nom d'Ecotay mais un affluent du nom de Cotatay[réf. nécessaire])
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Le Chambon-Feugerolles : l’église Saint-Clément et la place Claudinon-Giraudet », sur www.leprogres.fr (consulté le 8 mai 2019)
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le 20 juillet 2014).
- [PDF] « Amiral Edouard Scott de Martinville Chargé de mission auprès du ministère de la défense », sur archives.livreblancdefenseetsecurite.gouv.fr, Ministère de la Défense (France) (consulté le 29 décembre 2011)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- La Société d'Histoire du Chambon-Feugerolles, Le Chambon-Feugerolles, collection « Mémoires en Images », éditions Alan Sutton (Grande-Bretagne), 2000.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressource relative à la géographie :
- Le Chambon-Feugerolles sur le site de l'Institut géographique national
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Encyclopædia Britannica • Gran Enciclopèdia Catalana